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| | DENOUEMENT | |
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Auteur | Message |
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zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Sam 31 Jan - 0:22 | |
| Prends ton temps, ma belle! Sache que j'ai encore quelques épisodes en stock! | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Sam 31 Jan - 22:02 | |
| 25 juillet
Bureau de Krantz – 9h00- Spoiler:
Arthur rentre dans le bureau avec un message à la main.
« Ceci vient d’arriver du Colorado, monsieur ».
Au visage fermé de son secrétaire, Krantz comprend qu’il lui apporte une mauvaise nouvelle. Il s’empresse de lire la note et explose :
« Le con !! Maintenant Mahone va péter les plombs ! Trouvez-moi Gretchen ! - Oui, monsieur. » Panama
- Spoiler:
Assis sur le toit depuis de longues minutes, les deux frères n’ont pas échangé un mot. Linc finit par rompre le silence.
« Le jour où on a récupéré l’enregistrement, Kellerman m’a dit que tout ça était un trou noir, sans lumière au bout. Et qu’il finirait par nous engloutir, toi, moi, lui, tout le monde. J’ai pensé qu’il disait ça parce que Reynolds lui avait brisé le cœur …. Un moment, j’ai bien cru qu’il avait dit vrai… Mais on est sorti de ce trou noir, Michael ! - Quand Kellerman t’a dit cela, il y avait une lumière au bout du tunnel pour moi, Linc. Mais la Compagnie l’a tuée. - Michael, Kellerman a témoigné au procès de Sara, il a apporté des preuves mais ils sont toujours là ! On ne peut rien faire contre eux. C’est du suicide !... Je suis vraiment désolé pour Sara… Je… - Linc, je ne regrette pas de t’avoir sauvé la vie. Et si c’était à refaire, je le referais… Différemment… LJ et toi, vous êtes tout ce qui me reste. Occupe-toi de lui. Commencez une nouvelle vie. C’est tout ce que je veux. Et laisse-moi régler cela. Seul, la Compagnie ne peut pas m’atteindre. Mais, moi, je peux. Contrairement à ce que tu crois, le témoignage de Kellerman n’a pas servi à rien. A Sona, Mahone a été contacté par d’anciens collègues. Ils lui ont dit qu’une commission d’enquête avait été décidée pour faire toute la lumière sur l’affaire Reynolds. Avec l’aide de Bruce Bennet…. - Mahone ? Ce salaud a tué papa d’une balle dans le dos ! Comment peux-tu lui faire confiance ? - Alex n’était qu’un pion, comme Kellerman. Le laisser tomber a été une erreur. Alex peut m’aider. - Ou te piéger ! - Je sais. Voilà pourquoi je veux être seul. Si je réussis, vous pourrez rentrer aux Etats-Unis où vous n’avez plus rien à craindre de la justice. Si j’échoue, vous resterez ici. »
Linc passe son bras autour des épaules de son frère et le serre contre lui.
« Si tu ne t’en sors pas, comment je vais vivre avec ça, moi ? »
Spa d’un hôtel de luxe en Californie- Spoiler:
Des pierres chaudes posées dans le dos, Gretchen savoure ce moment de détente. La sonnerie de son portable la tire de ses rêveries.
« Oui ? - Le général veut vous voir immédiatement.
- J’arrive ».
Gate Corporation 14h00- Spoiler:
Un coursier amène un épais pli pour Cole Pleiffer. Ellen lui amène sur le champ.
« Quelque chose ne va pas ?, s’inquiète-t-elle - Les choses sont plus compliquées que prévues. - Ceci vient d’arriver pour toi. - Merci ».
James ouvre l’épaisse enveloppe. Elle contient les plans qu’il a demandés. Il la glisse dans un tiroir au moment où l’un de ses téléphones portables sonne… Il fronce les sourcils, une seule personne a ce numéro.
« Oui ? - J’ai de mauvaises nouvelles concernant la famille d’Alex »
James raccroche, décomposé. Il se prend la tête entre les mains, puis frappe le bureau de colère. Ellen se retourne. Remarquant le visage défait de Whistler, elle se précipite dans son bureau.
« Que se passe-t-il ? » Bureau de Krantz – 19h00
- Spoiler:
« Ce crétin de McCain a tué le fils de Mahone. Et sa femme ne va guère mieux. Il a maquillé le tout en cambriolage qui a mal tourné, mais je doute qu’Alex avale cette couleuvre. - N’y comptez pas, souligne Gretchen - Retrouve Mahone et élimine-le. On n’a pas le choix. On ne peut pas prendre le risque qu’il parle. - Je n’ai pas la moindre idée de l’endroit où il se trouve. - Retrouve-le ! » Venice Beach Une heure plus tard.- Spoiler:
Accroupi sur le sol, Alex hurle de douleur. James le regarde, impuissant.
« Je suis désolé, mec…. Je ne comprends pas….Il y a forcément eu un problème… On m’a assuré qu’ils seraient protégés…. Ils auraient du quitter Durango bien avant … Alex… »
James tend la main vers son ami puis se ravisse. Il soupire en secouant la tête.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 1 Fév - 18:13 | |
| 26 juillet
Panama 6h00 du matin - Spoiler:
Carlos Morales donne leur dernière paie à Michael, Fernando, Marco et Brad.
« Moi regretter vous. Bons ouvriers. Bonne chance. Burrows, vous rester ? - Oui. - Bien, content. Si vous vouloir rester. Pas de problème. Moi garder vous aussi longtemps vous vouloir. - Merci, monsieur »
La bande part boire un dernier café avec leurs collègues de travail. Tous leur souhaitent bonne chance. Un Kényan remet une petite poupée vaudou qu’il a fabriquée pour lui à Michael.
« Elle chasse les mauvais esprits. - Merci », sourie Michael en la glissant dans sa poche.
De retour à l’appartement, Maria leur remet les jeans dans lesquels elle a cousu l’argent pour le voyage. A Fernando, elle donne une croix en tissu qu’elle a confectionnée.
« Regarde, tu peux l’ouvrir par là. J’y ai mis du fil et une aiguille. De cette façon, vous pourrez recoudre les ourlets après avoir pris de l’argent. - Merci ma belle. » Los Angeles - Appartement de Gretchen - Spoiler:
« James, c’est moi ! Je t’ai déjà laissé trois messages. Nom de Dieu, où es-tu encore passé ! Il y a un grave problème avec Mahone ! Rappelle-moi, c’est très urgent ! », s’énerve la jeune femme au téléphone.
De colère, elle jette l’appareil sur son lit, fait les cent pas dans sa chambre. Elle reprend le téléphone et appelle sa sœur.
« Bonjour, vous êtes bien sur le portable de Rita. Je ne peux pas vous répondre pour le moment…. - Mais où sont-ils tous passés ! », s’exclame Gretchen de plus en plus furieuse. Venice Beach – 08h00- Spoiler:
James se réveille après une mauvaise nuit et trouve Alex toujours recroquevillé sur le canapé.
« Tu as pu un peu dormir ? », lui demande-t-il
Pas de réponse.
« Alex ? Alex, ça va ? »
Au moment où Whistler lui touche l’épaule, Mahone, d’un bond, le frappe violemment au visage. Surpris, James tombe en arrière.
« C’est ta faute ! Fils de pute ! Mon fils est mort par ta faute !!!! »
james a tout juste le temps de le repousser du pied avant qu’Alex ne le frappe de nouveau. Les deux hommes se battent, renversant le canapé, cassant tableaux et objets. D’une prise de judo, Whistler arrive à maitriser son agresseur en lui tordant le bras dans le dos.
« Calme-toi ! - Salaud ! Michael a raison ! Tu n’es qu’un enculé de menteur ! - Arrête ! Je ne pouvais pas dire la vérité à Scofield tant que Gretchen avait son neveu. Burrows lui aurait dit ! - Menteur ! Salaud ! - Calme-toi », répète James en pressant le cou de Mahone. Il lui comprime l’artère jugulaire.
Soudain, Alex sent ses forces l’abandonner. Le parquet sous ses yeux se met à tournoyer.
« Si j’avais juste voulu t’utiliser pour récupérer la carte de Krantz, tu serais déjà mort ».
Whistler relâche son emprise. Il se lève et se dirige vers la cuisine. Mahone a du mal à retrouver ses esprits. La tête lui tourne. Sans le quitter des yeux, James attrape un glaçon dans le congélateur et se le met sur le nez.
« Je suis vraiment désolé, Alex. Je ne comprends pas. Je réponds de la personne qui a envoyé l’ordre comme de moi-même. - Pas étonnant que mon fils soit mort, alors. - Si tu veux partir, parts, Alex. Je ne te retiens pas. »
L’intéressé ne bouge pas.
« Si tu dis la vérité, alors pourquoi ne cherches-tu pas Sara ? - Qui te dit qu’on ne la recherche pas… En supposant que Gretchen ait dit la vérité. »
Whistler attrape un torchon.
« Depuis ce qui lui est arrivé à Mossoul, je ne la reconnait plus… Elle semble ne plus avoir une once d’humanité. »
Il s’essuie le visage en soupirant. Le sang sur ses doigts lui tire un sourire.
« J’ai une idée ».
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 1 Fév - 18:35 | |
| Colorado 14h00- Spoiler:
L’agent Felicia Lang arrive dans le Colorado où elle est accueillie par un officier local.
« Bonjour, agent Lang, inspecteur McCain. Je suis chargé de cette terrible affaire. - Bonjour, merci d’être venu m’accueillir. J’aimerais me rendre sur les lieux immédiatement, si cela est possible. - Bien sûr, je vous y emmène… Je dois vous avouer que je ne comprends pas bien pourquoi le FBI envoie un agent. Cette affaire, bien qu’horrible, ne semble être qu’un simple fait divers. - Savez-vous qui est l’agent Mahone ? - Bien sûr, c’est l’agent spécial chargé de l’affaire des évadés de Fox River. Nous l’avons tous vus à la TV. - Alors vous savez que le patron de la mafia, John Abruzzi a été abattu alors que l’agent Mahone cherchait à l’arrêter. - Je sais que John Abruzzi est mort, il a refusé de se rendre. - Et bien, d’après l’une de nos sources, la mafia chercherait à venger sa mort. Je suis venue découvrir si ce qui est arrivé à la famille d’Alexander Mahone est un simple fait divers ou si c’est un crime de la mafia. »
McCain la regarde interloqué.
Arrivée devant la maison, Felicia met ses gants et observe les environs de la maison.
« C’est un quartier très calme, lui précise McCain, mais comme partout, les cambriolages y sont fréquents. Les gens ont un peu d’argent, mais sans avoir les moyens de bien protéger leur maison. - Les voyous qui font ce genre de cambriolage tuent rarement leurs victimes. D’habitude, ils agissent lorsque les propriétaires ne sont pas là, réplique Lang - On pense que c’était un drogué en manque qui cherchait désespérément de l’argent. - Qui comme par hasard martyrise la famille d’un agent du FBI impliqué dans une sale affaire. »
Elle fait le tour de la maison jusqu’à la porte-fenêtre de la cuisine. Elle l’observe, s’agenouille pour mieux étudier les éclats de la vitre. Elle sort son arme, casse un autre petit carreau de l’extérieur….Les débris tombent de l’autre côté de la porte. Elle casse un carreau de l’intérieur… Ils tombent vers l’extérieur comme ceux de l’affaire….Elle hoche la tête, puis entre dans la maison.
« Des empreintes ?, demande-t-elle - La police scientifique n’a pas encore terminé d’analyser toutes les empreintes. Il y en a plein la maison. - Evidemment. »
Après avoir fait le tour de la maison et constater que des objets d’une certaine valeur : un appareil photo numérique, un téléphone portable, un caméscope, etc. sont toujours là, Felicia se retourne vers McCain qui ne l’a pas lâchée d’une semelle.
« Qui vous a prévenus ? - La voisine d’à côté. Elle est infirmière à l’hôpital et en rentrant de son travail, elle s’est étonnée de voir de la lumière à 5h00 du matin. Elle est très choquée mais si vous voulez l’interroger. - Volontiers. Etiez-vous le premier sur les lieux ? - Non, les agents Pettersen et Beaufroy étaient de service cette nuit-là. - J’aimerais leur parler également».
La voisine, Linda Olsen est une jolie blonde d’une quarantaine d’années, mère de trois enfants. Felicia la trouve en larmes dans son salon.
« Pourriez-vous nous laisser toutes les deux ?, demande-t-elle à McCain. - D’accord »
Lang se présente.
« Pourriez-vous répondre à quelques questions ? - Oui, bien sûr. - Vous connaissez bien Pamela Mahone ? - Oui, nous sommes amies. - Etiez-vous au courant pour son ex-mari ? - Oui. Nous en avons souvent parlé. Elle ne comprenait pas ce qui était arrivé à Alex. Pourquoi il avait changé si soudainement. - Que voulez-vous dire ? »
Linda répète à Lang ce que Pamela avait dit à Michael, pensant qu’il était un agent du FBI dans la saison 2.
« Il en était arrivé à lui faire peur…. Pourtant, ces dernières semaines, j’avais l’impression qu’elle était prête à lui pardonner, à lui donner une nouvelle chance. Elle l’aime encore. - Que s’est-il passé hier matin ? - Je rentrais de mon travail, vers 5h00 et j’ai vu de la lumière dans le salon et dans l’entrée chez Pamela. Ce n’était pas normal. Elle n’est jamais debout à cette heure. J’ai pensé que Cameron était peut-être malade, ou qu’elle était malade. - Saviez-vous qu’Alex s’était évadé d’une prison au Panama ? - Je l’ai entendu aux nouvelles comme tout le monde. Mais je n’ai pas pensé une seconde qu’il pouvait être là….Une autre chose était bizarre, les volets étaient ouverts, en pleine nuit…. Alors, j’ai garé ma voiture sur ma pente de garage et je suis allée sonner chez Pamela. N’ayant pas de réponse, j’ai regardé par la fenêtre et je l’ai vue entendue sur le sol. Alors, je suis rentrée et…. - Vous êtes rentrée ? Vous avez une clé ? - Non, la porte n’était pas verrouillée. - Madame Mahone avait-elle l’habitude de laisser sa porte ouverte ? »
Linda réfléchit quelques instants.
« Non…. Elle est très prudente… Elle ne veut pas que Cameron joue dans la rue surtout depuis qu’il s’est fait renversé… - Cameron s’était fait renversé ? Quand ? - Vers la mi-juin, par une voiture qui a pris la fuite. Il a eu une jambe cassée. On venait juste de lui retirer son plâtre. - Que s’est-il passé quand vous êtes rentrée dans la maison ? - Mon Dieu »
Linda respire profondément, se mouche puis reprend
« J’ai aperçu ce pauvre enfant étendu sur le sol, à côté de sa mère. Ils baignaient tous les deux dans leur sang. Je me suis précipitée sur lui, j’ai pris son pouls, il n’y avait plus rien à faire. Mais Pamela respirait encore, très faiblement. J’ai appelé le 911 et je me suis occupée d’elle. La police et les secours sont arrivés très rapidement et je suis partie à l’hôpital avec Pam. - Une dernière question. Pamela se sentait-elle menacée ? - Non, je ne crois pas. - Merci, Mme Olsen. - J’aimerais tant pouvoir vous aider. - Vous m’avez déjà beaucoup aidée. »
Au commissariat, l’agent du FBI fait connaissance avec les deux policiers qui ont découvert Pamela et Cameron. Pettersen est un officier de police à 2 mois de la retraire, tout en rondeur avec de beaux yeux verts. D’ordinaire jovial et bon vivant, il est effondré. Sa partenaire est une jeune agent, originaire de la région et fraichement moulue de l’académie de police, petite, rousse, avec un joli visage couvert de tâches de rousseur. Déjà toute excitée par son premier crime, elle est ravie de faire la connaissance d’un agent du prestigieux bureau. C’est surtout elle qui répond aux questions.
« Nous avons reçu un appel du central à 5h12, j’ai regardé l’horloge de la voiture, nous indiquant un homicide avec des blessés et qu’une ambulance était également en route. Nous nous sommes rendus sur les lieux. La porte était grande ouverte, nous sommes rentrés en nous annonçant et nous avons vus Mme Olsen penchée sur Mme Mahone, lui portant secours. L’ambulance est arrivée immédiatement après nous. Donc, nous avons vérifié que le ou les agresseurs avaient quitté les lieux et nous avons sécurisé le périmètre jusqu’à l’arrivée de la police scientifique et des inspecteur McCain et Yang. Ils nous ont chargés d’interroger les voisins. Ce que nous avons fait, mais personne n’a rien vu ni entendu, ni remarqué quelque chose de spécial au cours de la soirée ou de la nuit. »
Lang fait ensuite la connaissance de Laurence. Il est le shérif de Durango depuis 10 ans. C’est un homme grand, sec, avec des cheveux blancs coupés très courts, à la militaire. C’est un ancien des forces spéciales.
« J’ai eu l’occasion de croiser Mahone quand nous étions à l’armée. Mais je ne l’ai pas vu depuis des années, enfin pas physiquement. Quel malheur ! Le pauvre, il ne le sait peut-être même pas. - Serait-il possible d’avoir les derniers relevés téléphoniques de Pamela Mahone ? Son portable et la maison. - Les voilà. Je viens juste de les recevoir… - Merci. Aviez-vous déjà eu des cas similaires ? - Pas depuis que je suis en poste. Durango est une ville calme. On a des cambriolages, évidemment. Mais on ne déplore que des dommages matériels. Notre dernière grosse affaire remonte à 3 mois, une horrible affaire de viol collectif sur une serveuse dans un bar. - Ce sont les inspecteurs Yang et McCain qui s’en sont occupés ? - Yang, oui, mais McCain n’était pas encore en poste ici. Il n’est arrivé qu’en juin, en remplacement de l’inspecteur Carneli, qui s’est tué en montagne. »
Lang hoche la tête. John Roberts, l’adjoint de Laurence et Roland Yang, le co-équipier de McCain rentrent dans le bureau. Le Shérif fait les présentations. Roberts a le même âge que Laurence. Il est petit et enrobé. En voyant Roberts et Laurence côte à côte, on ne peut s’empêcher de penser à Laurel et Hardy. Roland Yang est un eurasien de 28 ans, originaire de Denver. Il répond aux questions de Felicia sans retenu, mais visiblement ému.
« Quand nous sommes arrivés sur les lieux, les agents Pettersen et Beaufroy étaient déjà sur place, tout comme les ambulanciers. Il n’y avait malheureusement plus rien à faire pour l’enfant. Ils ont rapidement emmené la mère qui était dans un état grave. Nous avons demandé aux inspecteurs Beaufroy et Pettersen d’interroger les témoins et nous avons inspecté la maison en attendant la police scientifique. Tout était sans dessus dessous. Le ou les agresseurs avaient tout saccagé, comme s’ils cherchaient quelque chose. De l’argent sans doute. - Vous aussi pensez que c’est un cambriolage qui a mal tourné ? - Je ne serais dire. La police scientifique ne nous a pas communiqué leurs résultats. Mais qui aurait pu s’en prendre ainsi à une femme et un gosse ? - Nous pensons à la mafia de Chicago. L’agent Mahone était en charge de l’arrestation de John Abruzzi. - Seigneur Dieu ! »
Lang demande à Beaufroy de la conduire dans les locaux de la police scientifique. En chemin, la jeune policière l’assomme en lui posant toutes les questions possibles et imaginables sur le FBI.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 1 Fév - 18:46 | |
| LOS ANGELES – MARINA DEL REY 16h00- Spoiler:
Gretchen retrouve James sur un ponton.
« Qu’est-il arrivé à ton nez ? - La baume du bateau. J’ai du perdre la main. - Tu es allé faire un tour en mer. J’aurais du m’en douter. - Qu’est ce qu’il se passe ? Pourquoi m’as-tu envoyé tous ces messages, quel est le problème avec Alex ? - Un agent au Colorado a fait une grosse bêtise. - Une bêtise ? - Il a tué le fils d’Alex et massacré sa femme. - Quoi ?... Mais….Mais pourquoi la Compagnie a-t-elle envoyé un agent interroger la femme d’Alex ? - Krantz voulait s’assurer qu’il ne se fasse pas reprendre bêtement en cherchant à revoir sa famille. Alex nous avait dit vouloir partir en Amérique Latine avec eux. Krantz a voulu vérifier. - En tuant son fils ? - C’était un accident. La Compagnie a envoyé un boulet au Colorado au début de l’affaire, juste pour s’assurer que Mahone accomplisse sa mission. - Tu connais le nom de ce boulet ? - Krantz l’a mentionné. Je ne me rappelle pas bien, mais il a le même nom qu’un politicien, Ah oui, comme la marque de frites surgelées, McCain »
Gretchen éclate de rire.
« Très drôle, grommelle James - Ca va ! On peut bien rire un peu. - Un gosse de 5 ans est mort ! Il n’avait même pas l’âge d’Emilie ! - C’est pour ça qu’on va devoir s’occuper d’Alex. Il ne doit pas parler. - Quand on s’est séparé, il m’a dit qu’avec l’argent, il pourrait se payer de faux papiers et partir pour l’Amérique Latine. Je ne sais pas où il est actuellement. Dès qu’on a touché l’argent, on s’est séparé. - L’Amérique Latine, c’est ton domaine. Cherche de ce côté-là. Je m’occupe des Etats-Unis ! » Police scientifique du Colorado PG 12- Spoiler:
Le responsable de la police scientifique, Rick, est un homme d’une quarantaine d’années, Afro-Américain, mince avec un sourire irrésistible. Il les accueille avec courtoisie.
« Nous venons de finir l’analyse des empreintes. Celles des victimes ont été retrouvés dans toute la maison, ce qui n’a rien d’étonnant. Les seules autres empreintes sont celles de la voisine, qui a découvert l’homicide. Le pauvre petit avait les ongles coupés très courts. On n’a donc rien tiré de ce côté-là. Le médecin légiste ne nous a pas encore remis son rapport. Tout ce que je peux vous dire, c’est que le garçonnet était en pyjama, sa mère était encore habillée pour la journée, d’un chemisier blanc, d’un jeans et d’une paire de ballerines blanches, on vient de recevoir ses vêtements et les prélèvements de l’hôpital. Le petit a reçu un coup très violent, par un objet pointu à l’arrière de la tête. Ca lui a été fatal. Pour sa mère, la voisine a admis l’avoir retournée pour lui porter secours. Elle était donc allongée face contre terre, ce qui laisse penser que quelqu’un lui a violemment frappé la tête contre le sol. Les médecins qui s’occupent d’elle pourront certainement vous en dire plus. Quoi d’autre. Ah, oui, la vitre dans la cuisine a été cassée de l’intérieur. On n’a voulu nous faire croire que le ou les agresseurs étaient rentrés par là. La porte du garage étant fermée à clé, … - Il est rentré par la porte d’entrée, en déduit Beaufroy avec fierté - Très certainement. - Ce qu’il laisse penser qu’elle lui a ouvert, réfléchit Lang - Oui…. Le lit du garçon était défait mais pas celui de la mère. Une serviette encore un peu humide a été retrouvée dans la salle de bain du garçon mais celles dans la salle de bain de sa mère étaient toutes sèches. Dernière chose, nous sommes en train d’analyser les débris de vaisselle retrouvés dans la cuisine. J’ai remarqué des traces de sauce tomate sur certains d’entre eux…. Je vous communiquerai les résultats dès que je les aurai. - Merci. - L’inspecteur McCain semble penser que c’est un cambriolage qui a mal tourné, mais j’en doute. - Moi aussi. », conclue Lang.
Sur le chemin du retour, Felicia semble perdue dans ses pensées.
« Vous pensez que c’est lui ?, lui demande Beaufroy. - Qui ? - Le mari ! - Pardon ? - Réfléchissez ! Il semble évident que Pamela Mahone a ouvert la porte à son agresseur. Donc, c’est qu’elle le connaissait. Mahone s’évade du Panama, revient aux Etats-Unis, il veut renouer avec sa femme, cette dernière refuse, ils se disputent. Le petit intervient pour défendre sa mère. Le père le repousse violement, le petit se cogne, meurt, le père panique. - J’imagine mal Alex paniquer. - Vous le connaissez ? - Je fais partie de l’équipe qui enquête sur les évadés de Fox River. - Génial ! »
Lang secoue la tête.
Les deux femmes passent ensuite à l’hôpital prendre des nouvelles de Pamela.
« Je ne peux rien dire pour le moment, leur indique le médecin, Elle est restée plusieurs heures sans soins avec une grave hémorragie cérébrale au niveau du lobe frontale et au niveau des sinus. On lui a violement frappé la tête contre une surface dure. Il est possible qu’elle ne se réveille pas. "
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 1 Fév - 19:01 | |
| Panama 21h00- Spoiler:
LJ et Maria attendent assis au pied de l’immeuble avec deux gros sacs. Quand Michael apparait, LJ se lève.
« Maria a cuisiné toute la journée pour vous faire à manger, des galettes, des biscuits, des gâteaux. Tout ce qui peut se conserver un peu. - Merci beaucoup, exclame Michael en prenant Maria dans ses bras. - Toi attention, lui dit-elle en l’embrassant sur la joue. - Promis », lui répondit-il en lui rendant son baiser
Fernando et Bellick embrassent Maria à leur tour.
« On a aussi mis des bouteilles d’eau », continue LJ en embrassant son oncle.
Tous les deux s’enlacent un long moment.
« Prends soin de ton père », lâche Michael en s’écartant.
Suivant Ernesto, Marco, Bellick, Sucre, Michael et Linc prennent le chemin du port.
Sur le quai, Carlos Morales les attend pour leur souhaiter bonne chance. Linc dit au revoir à Bellick et à Marco, donne l’accolade à Sucre en lui murmurant
« Je te confie mon frère. - Ne t’inquiète pas. »
Puis il se tourne vers Michael. Les deux frères tombent dans les bras l’un de l’autre. Ils ne peuvent retenir leurs larmes.
« Fais attention. - Toi aussi, je t’appelle dès que je peux. »
Michael s’éloigne sans se retourner. Suivi par Bellick, Sucre et Marco, il est le premier passager à embarquer sur le chalutier. C’est un modèle ancien, petit et tout en bois, mais il a l’air en bon état. La peinture est fraîche. Il est propre. La bande est accueillie par Raul, le capitaine. C’est un espagnol d’une cinquantaine d’années, assez grand et costaud qui a roulé sa bosse dans toutes les mers du monde avant d’échouer au Panama. Entre deux sorties en mer pour pêcher, il convoie des clandestins au nord du Mexique. C’est une activité très rentable et en se tenant suffisamment éloigné des côtes nord-américaines, il ne risque pas grand-chose. Il est épaulé par deux panaméens, Emilio, un jeune homme d’une vingtaine d’années, petit et sec et Franco, 40 ans, un visage de vieux pêcheur perché sur un corps alerte. Les 4 amis descendent la petite échelle qui mène dans la cale et vont s’installer à l’avant.
« Ca pue le poisson !, grommelle Bellick. - C’est un chalutier. Tu t’attendais à quoi ? A ce qu’il sente la rose ? », se moque Fernando
Calant leurs sacs dans leur dos, les amis s’installent le plus confortablement possible.
Sur le quai, les autres passagers arrivent par petits groupes ou individuellement. Linc observe une femme enceinte monter sur le bateau quand Carlos le tire par la manche.
« Partir. Boire une bière. Inutile rester. »
Carlos et Ernesto tirent Linc vers la cantine quand une vielle Peugeot manque de les écraser. Elle roulait sans phare. Ernesto tempête, mais Lincoln ne se retourne pas. Tête baissée, il se laisse entrainer vers le bout du quai.
La cale se remplie de plus en plus. En tout, 48 personnes accompagneront Scofield et ses trois amis dans leur périple. La femme enceinte, son mari et son petit garçon s’installent en face du groupe. Devenant tout chose dès qu’il aperçoit un ventre rond, Fernando ne tarde pas à engager la conversation. La femme s’appelle Assomption Dos Santos, son mari Juan et leur petit garçon de 3 ans, Rafael. Ils arrivent de Colombie. Leur ferme se trouvait dans une région que les FARC et le gouvernement se disputent. Ne supportant plus le racket, les violences, la famille a économisé sous après sous pour émigrer aux USA.
23h00, la passagère de la Peugeot ayant embarqué, le moteur se fait bruyamment entendre. Le bateau se met en route en craquant comme une vielle noix.
« Ce rafiot n’arrivera jamais au Mexique, bougonne Bellick - La ferme » lui ordonne Michael avant de s’allonger.
Malgré le bruit, la chaleur et les odeurs rapidement insupportables, Michael s’endort.
Colorado
- Spoiler:
Lang s’installe dans sa chambre d’hôtel. Son portable sonne.
« Bonsoir, agent Lang. Qu’avez-vous ? - Quelqu’un s’est donné beaucoup de mal pour camoufler son crime en cambriolage qui a mal tourné. Mais la police scientifique n’a pas fini ses analyses. Lundi, les choses seront plus claires. - Vous avez donc le week-end pour en apprendre plus sur l’inspecteur McCain. D’après ma source, il pourrait être le responsable. - Vous doutez de votre source ? - De ma source non, mais de sa source, oui. A vous d’apporter les preuves. »
Panama- Spoiler:
Ernesto et Carlos doivent ramener Linc, vivre mort à l’appartement. Dès que le chalutier s’est éloigné, Burrows a descendu les bouteilles de bière les unes après les autres sans s’arrêter Chicago- Spoiler:
Le portable de Bruce Bennett sonne.
« Oui ? - Colis chargé », lui répond une voix féminine avec un fort accent espagnol Venice Beach- Spoiler:
Whistler a étalé les plans sur le sol et la table à manger pour les réétudier. Depuis qu’il a répété les propos de Gretchen à Alex, ce dernier est sorti et n’est toujours pas rentré. James a du mal à se concentrer. Le bruit des clés dans la serrure de l’entrée le font sursauter.
« Ca va mieux ?, demande-t-il en apercevant Mahone. - Pas vraiment. - Où étais-tu passé ? - Je suis allé voir la mer… Réfléchir. - Tu veux que je t’obtienne des médicaments ? - Non. Aucun médicament ne pourra m’aider à accepter la mort de mon fils… Je veux ces pourritures ! Je veux Krantz !» Voilà, suite la semaine prochaine à mon retour de l'Ile Maurice... | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 8 Fév - 15:22 | |
| 27 JUILLET
Sur le chalutier – 5h30 du matin- Spoiler:
Quand la voix de Franco indique aux passagers qu’ils peuvent sortir, c’est le soulagement dans la cale. Beaucoup ne supportent pas le roulis du bateau et rapidement les seaux mis à disposition n’ont pas suffi. Un mélange de vomi et d’urine a envahi la cale. Seul Michael, toujours endormi, semble insensible à la situation. Bellick est l’un des premiers dehors, suivi de Sucre qui ne va guère mieux.
« Laisse moi te dire une chose, vieux, respire le jeune homme, je commence à penser qu’on aurait du écouter Linc. - Je ne te le fais pas dire, répond Bellick en se penchant pour vomir, Qu’est ce que j’ai bien pu faire au bon Dieu pour mériter ça ! - Tu t’es comporté comme un con. - Je voulais juste me payer une retraite sympa avec une belle maison au bord d’un lac ! - Et pour ça, tu t’es comporté comme un con. - A cause de vous, j’ai tout perdu, Sucre ! Mon boulot, ma pension, ma…. - Brad ? »
Les deux hommes sursautent.
« Bradley Bellick » redemande le murmure
Les amis se retournent, sur leurs gardes. Une femme se tient en face d’eux. Ses cheveux bruns lui volent sur le visage, elle est grande, mince, vêtue d’un jeans délavé trop grand, d’un vieux T-shirt blanc et d’un châle multicolore.
« Brad Bellick de Fox River ? », demande-t-elle à nouveau en écartant ses cheveux de la main
Les deux hommes sont pétrifiés. Incapables de faire le moindre geste ou de dire la moindre parole, ils regardent la jeune femme comme une apparition. La lumière naissante éclaire son visage d’une couleur pale.
« Sara, finit par murmurer Bellick sans y croire - Brad », répète-t-elle avant d’avancer vers lui en lui tendant les mains.
Ce dernier les saisie. Elles sont froides.
« Je suis en train de toucher un fantôme » se dit-il
Soudain, Fernando réagit. Il se rue dans la cale et réveille son ami.
« Michael, réveille-toi !! Michael ! Michael !!! - Quoi, grogne ce dernier en le repoussant - Viens sur le pont !! Viens sur le pont !! »
Alliant le geste à la parole, Fernando tire Michael au point de faire craquer son T-shirt.
« Ca ne va pas, s’exclame ce dernier, Qu’est ce qui te prend ? »
Mais Fernando ne lui répond pas et le hisse hors de la cale.
« Ca », finit par dire le jeune latino en désignant Bellick.
L’ex-gardien a lui aussi repris ses esprits et dès qu’il aperçoit Michael, il invite la jeune femme à se retourner. Michael voit une fine silhouette se tourner vers lui dans la lumière rose du levé du soleil. Il la regarde sans y croire, figé. Sara avance vers lui lentement.
« Michael…. », murmure-t-elle
Comme attirés par un aimant, les deux jeunes gens font un pas l’un vers l’autre et se tombent dans les bras. Autour d’eux, un étrange silence se fait. Tous les observent, semblant comprendre. Enlacés, Michael et Sara se respirent, se touchent. Leur bouche se trouvent. Ils s’embrassent avec fougue puis se regardent dans un mélange de rire et de larmes. Des sourires apparaissent sur les visages de leurs compagnons de voyage. Sucre et Bellick pleurent comme des enfants. Les mains de Michael caressent le visage de Sara, descendent le long de son cou qu’elles enserrent comme pour vérifier qu’il est bien attaché aux épaules. Sara veut sourire. Mais sa bouche se tord dans une grimace. Fronçant les sourcils, Michael lui touche la mâchoire.
« Ce n’est rien, murmure-t-elle, tu es là. »
Il l’embrasse tendrement. L’arrivée d’Emilio et du café brise l’instant magique. Tout le monde s’agite. Michael prend la main de Sara et l’entraine vers la proue. A l’écart du brouhaha, ils s’embrassent de nouveau. Michael prend le visage de Sara entre ses mains et la regarde longuement. « Mon Dieu…, murmure-t-il, j’ai cru… Ils nous ont dit que…. - J’ai réussi à leur échapper, lui répond Sara, Comment va LJ ? - Bien….Il va très bien. - Et Linc ? - Linc aussi. Ils vont très bien tous les deux. Ils sont restés au Panama pour le moment. » - Alors tout va bien »soupire Sara. Elle se blottit contre Michael. Il l’enlace tendrement. « J’ai cru devenir fou quand Linc m’a dit que tu étais morte. Plus rien n’avait d’importance. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 11 Fév - 1:48 | |
| Colorado 08h00- Spoiler:
Lang invite Laurence à prendre un petit-déjeuner dans le restaurant proche du commissariat.
« L’agent Beaufroy m’a dit que vous faisiez équipe avec Mahone sur cette affaire des évadés de Fox River. - Exact. - Elle m’a aussi fait part de son hypothèse. Vous qui connaissez Alex, qu’en pensez-vous ? - Ca pourrait correspondre au témoignage de la voisine. Selon elle, Pamela avait peur de son mari. - Vous ne semblez pas convaincue. - Linda Olsen m’a aussi dit que Cameron s’était fait renversé par une voiture qui a pris la fuite, vers la mi-juin. - Vous l’ignoriez ? L’agent Mahone ne vous l’a pas dit ? - Vous êtes au courant. - Bien sûr, nous avons ouvert une enquête. Le petit a été sérieusement blessé à la jambe. Les témoins nous ont donné la plaque d’immatriculation et nous avons retrouvé la voiture deux semaines plus tard, complètement carbonisée. - Comme par hasard. - Que voulez-vous dire ? - Alex, je veux dire l’agent Mahone, ne m’a rien dit car au même moment il était à l’hôpital au Nouveau Mexique. Lui aussi avait été gravement blessé lors de la seconde évasion de Burrows et Scofield. - Exact, s’exclame Laurence, je m’en souviens parfaitement. Les gars avaient même commencé à lancer des paris pour savoir si les frères allaient se faire reprendre et ils allaient à nouveau s’évader. »
Lang hoche la tête.
« Vous vous souvenez des paris ? - Non. Je n’y ai pas participé. Ce n’est pas ma place. Autant que shérif. Mais je me souviens que beaucoup avaient parié qu’on ne les reprendrait pas ou qu’ils s’évaderaient à nouveau. Ils avaient raison… Ce qui se comprend. Quelle affaire ! Et dire que j’avais voté pour Mills, les deux fois. On nous a bien pris pour des cons. Maintenant, j’espère que ces technocrates à Washington trouveront un moyen de sortir nos gars du guêpier irakien dans lequel ils les ont fourrés ! »
Lang regarde Laurence avec un léger sourire.
« Shérif, ça vous dérange si j’étudie les dossiers de votre personnel, avec vous, bien sûr. - Si vous voulez. », accepte le policier étonné.
Dernière édition par zabou le Lun 23 Fév - 17:35, édité 1 fois | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 15 Fév - 17:46 | |
| Sur le chalutier- Spoiler:
Serrés l’un contre l’autre, Michael et Sara se laissent bercer par le roulis du bateau. Dans un sourire, le jeune homme s’écarte.
« J’avais presque oublie », dit-il en fouillant dans sa poche
Il regarde Sara avec un air malicieux.
« Tu avais oublié ceci. - Ma rose, s’exclame la jeune femme en prenant l’origami, comment l’as-tu retrouvée ? »
Elle éclate de rire malgré sa mâchoire engourdie.
« LJ l’a ramassée et me l’a donné après l’échange. »
Le visage de Sara s’assombrit.
« Pourquoi ces gens ont-ils fait ça ? Que voulaient-ils ? Qui est ce James ? Qui est cette folle ? »
Les deux jeunes gens s’assoient. Michael explique à Sara ce qui lui est arrivé après leur séparation. Il lui parle de Sofia quand Sucre les interrompt pour leur apporter du café et des gâteaux.
« Vous pouvez pas savoir combien je suis heureux de vous voir, doc ! - Merci, sourie Sara, mais je pense qu’il est temps que tu m’appelles Sara, non? - D’accord, sourie Fernando, les gâteaux de Maria sont excellents. »
Fernando s’éloigne en se retournant. Michael croque dans un gâteau après l’avoir fait gouter à Sara. Sucre sourit et part rejoindre Bellick. Avec l’arrivée du soleil, l’ecchymose sur la joue de Sara est beaucoup plus visible, bien qu’elle soit en voie de guérison.
« Pourquoi t’ont-ils fait ça ?, demande Michael en caressant la mâchoire de la jeune femme - Peu importe. J’ai tenu le coup en rêvant à ce moment. Etre à nouveau avec toi, être enfin dans tes bras »
Elle se blottit contre lui. Michael l’embrasse sur la tête et regarde l’océan en souriant.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 18 Fév - 17:55 | |
| VENICE BEACH- Spoiler:
Toute la nuit, en buvant des litres de café, James et Alex se sont arrachés les cheveux sur les plans.
« On n’en tirera rien, lâche Mahone en frottant ses yeux rougis, il faut aller voir par nous-mêmes. Il manque les plans de l’immeuble de la Compagnie. - On n’a jamais réussi à les obtenir, soupire James en s’étirant, Je n’ai pu avoir que le plan d’occupation des sols. - Alors, comment es-tu sûr où est Scylla ?, s’écrit Alex - Je sais où est le bureau de Krantz. Dans cet angle, au 19ème étage, indique James en montrant le plan, Juste à côté de l’entrée du bureau de Krantz se trouve un ascenseur, qui ne mène qu’au sous-sol et que je n’ai jamais réussi à faire fonctionner. - Alors comment sais-tu où il mène ? - Il n’y a que deux boutons. Le 5ème sous-sol et le 19ème étage, baille Whistler, Hors, il n’y a que 4 sous-sols dans les parkings et aucun autre ascenseur ne descend au 5ème sous-sol. - Ok, regarde, d’après ce plan, on peut accéder au sous-sol par les parkings de l’immeuble de Gate. Demain, on arrive tôt, tu me laisses dans le parking, je rentre dans le sous-sol, et avec le plan, je vérifie s’il n’y a pas un moyen de contourner ce fichu conduit d’eau. - Bonne idée. », acquiesce James avant d’aller s’écrouler sur son lit. Appartement de Gretchen- Spoiler:
Les flammes des bougies dansent dans la lumière tamisée de la salle de bain, la jeune femme se détend dans un bain chaud quand son portable sonne.
« Oui ? - Une voix avec un fort accent espagnol a appelé Bruce Bennett hier soir. Le message était « colis chargé ». - Merci. Essayez de savoir d’où venait l’appel exactement. - D’accord. »
Gretchen raccroche. « C’est Tancredi », pense-t-elle en se tapant le menton avec son téléphone. Puis elle compose à nouveau le numéro de sa sœur et tombe toujours sur la messagerie. Panama- Spoiler:
Lincoln s’est réveillé avec un affreux mal de tête. Imitant son frère, il est allé s’assoir sur le toit de l’immeuble. Perdu dans ses pensées, il regarde le paysage, indifférent aux rayons du soleil qui lui chauffent la peau.
« Ca va ? »
Lincoln sursaute et se retourne. Il n’a pas entendu son fils arrivé derrière lui.
« Pas vraiment… Je … Je ne sais pas où j’en suis, LJ. »
Une larme coule sur la joue de Lincoln. Son fils le regarde étonné. Jamais il n’aurait pensé voir son père pleurer.
« Avant que Mike n’arrive à Fox River, j’avais accepté mon sort. Je me disais même que ça serait mieux pour toi et pour Mikey. J’étais devenu un boulet pour vous. - Papa, ne dis pas ça, s’exclame LJ en s’asseyant à côté de son père - C’est vrai, LJ. Ton oncle et toi étiez mes plus belles réussites. Et vous n’aviez plus besoin de moi. Mike avait fait des études, trouvait un bon boulot, tout ce que j’avais espéré pour lui. Ta mère avait rencontré un homme bien qui allait pouvoir payer tes études. Et moi, je ne faisais que des conneries… Et puis, Mikey m’a redonné de l’espoir. La rage. Mais pourquoi finalement ? Je suis vivant, mais vos vies sont foutues. Veronica est morte. J’en arrive à me dire que ton oncle aurait mieux fait de me laisser mourir sur cette chaise. »
Linc se prend la tête entre les mains. LJ passe son bras autour des épaules de son père.
« Aucune villa, ni belle voiture n’aurait pu te remplacer, papa, ni personne. Je t’aime et je t’interdis de penser que ma vie aurait été mieux sans toi. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 18 Fév - 17:58 | |
| Colorado Hôtel - Chambre de Lang- Spoiler:
Il est plus de 22h00 quand l’agent du FBI rejoint son hôtel dans le centre de Durango. Sa chambre est sans prétention mais propre et confortable. Epuisée, la jeune femme se fait couler un bain quand son portable sonne.
« Vous avez pu avancer ? - Oui, monsieur. J’ai passé la journée à étudier les dossiers du personnel avec le shérif Laurence. Tous les policiers sont en poste depuis plus de 10 ans à trois exceptions près. L’officier Roland Yang, 28 ans, né à Denver dans le Colorado. Il est arrivé à Durango il y a 5 ans. C’est son premier poste. A l’académie, il avait demandé d’être nommé dans son Etat d’origine. Même chose pour l’agent Lauren Beaufroy, 22 ans, arrivée en juillet. Elle doit remplacer l’agent Pettersen qui part à la retraite dans deux mois, ils font d’ailleurs équipe ensemble. Ils étaient les premiers sur les lieux. Mais j’ai gardé le meilleur pour la fin. Le 1er juin est arrivé l’inspecteur McCain en remplacement de l’inspecteur Carneli, en poste depuis 11 ans, qui s’est tué en montagne une semaine plus tôt, deux jours à peine après l’évasion de Fox River. Même au FBI, on ne nous remplace pas un agent aussi rapidement. Derniers détails intéressants, Christopher McCain est né en Louisiane, il n’a aucune famille proche dans le Colorado et était au paravent en poste à Miami, dans la brigade criminelle. Il a été muté au Colorado à sa demande. - Bon boulot mais ce n’est pas suffisant. - Je sais. J’ai passé la journée avec Laurence et je pense qu’on peut lui faire confiance. Il me semble honnête. - Rien dans son dossier n’indique le contraire. Mais soyez prudente. Attendez les résultats de la police scientifique avant de vous dévoiler. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Sam 7 Mar - 14:26 | |
| Sur le chalutier ( Sucre fait la traduction, les parties en italique sont en espagnol) - Spoiler:
« J’ai faim », se dit Michael assis sur le bastingage de la proue.
La faim voilà une sensation qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps. Il s’était nourri par automatisme, poussé par un instinct de survie animal, sans saveur ni goût. Mais en cette fin d’après-midi, tous les sens du jeune homme s’éveillent comme après une longue anesthésie. L’air iodé de l’océan lui remplit les poumons. Des odeurs de gâteaux et fruits lui parviennent. Et surtout cette senteur de fleur… Michael respire la chevelure d’où émane le léger parfum. Il effleure la peau douce et fragile de la jeune femme blottie dans ses bras. Les yeux mi-clos, Sara savoure ce moment tant espéré. Ces bras tendres et puissants qui la protègent, ces doigts qui la caressent enfin. Une immense sensation de bien-être habite la jeune femme. Elle a l’impression de voler au dessus de l’océan où se reflète le soleil couchant. Un bruit lui fait tourner la tête. Emilio et Franco sont en train d’allumer des lanternes sur le pont, donnant une touche romantique au vieux chalutier. Sara sourie.
« On la fait finalement cette croisière dont tu m’as tant parlée. - Oui, répond Michael en regardant la jeune femme avec un mélange de tendresse et de surprise, Je n’arrive toujours pas à croire que tu es là, vivante. - Je croyais que tu avais choisi d’avoir la foi… - Je crois l’avoir en grande partie perdue à Sona, quand Linc m’a dit que tu étais morte », admet Michael. Il secoue la tête pour effacer cet horrible souvenir.
Une timide toux leur fait tourner la tête. Se dandinant d’un pied sur l’autre, Sucre les regarde;
« Approche, lui dit Michael, tu ne nous déranges pas. - On peut s’installer avec vous. Sûr ? Avec les Dos Santos. - Bien sûr », lui répond son ami en souriant.
Le petit groupe se reforme à l’avant du bateau. Sucre fait les présentations.
« Vous êtes médecin, s’exclame Juan avec soulagement en serrant la main de Sara - Oui, répond la jeune femme embarrassée, Enfin, je l’étais. - Je suis contente que vous soyez à bord, renchérie Assomption en posant la main sur son ventre, C’est rassurant d’avoir un médecin dans mon état. Je n’en ai pas vu depuis trois mois. »
Sara regarde Fernando avec désapprobation.
« Juan est un peu inquiet, s’excuse-t-il, J’ai pensé que tu pourrais le rassurer. - Juste avec mes deux mains, je ne peux pas faire grand-chose. - Oui, mais tu sais quoi faire. Pas nous ».
Sara hoche la tête. Aidée par Fernando, elle interroge Assomption. Ce qu’elle apprend n’est pas très rassurant. Depuis le début de sa grossesse, Assomption n’a vu un médecin qu’une seule fois. Ce dernier lui a juste confirmé qu’elle était enceinte. Deux semaines plus tard, la famille quittait sa ferme pour une longue route qu’ils ont effectuée à pieds, en bus puis à cheval pour atteindre la frontière panaméenne. Ils l’ont franchie de nuit, à pieds. Ils ont ensuite rejoint Panama City en faisant du stop le long de la route. A côté de leurs précédentes conditions d’hébergement, le chalutier ressemble à un hôtel de luxe. Durant leur long périple, ils se sont faits volé la nourriture et l’eau qu’ils avaient emportées. Ca fait des jours qu’ils n’ont pas mangé à leur faim.
Spontanément, Sucre leur propose les douceurs préparées par Maria.
« Vous en avez plus besoin que nous, déclare-t-il en tendant un gâteau au petit Rafael. - J’ai également tout ce qu’il faut, indique Sara, Viens »
Elle attrape la main de Michael et le conduit dans la cabine des matelots où un hamac a été installé à son attention.
« Madame voyage en première classe, constate Scofield en souriant - Les gens qui m’ont sauvée ont vraiment bien pris soin de moi. » Flash Back – 9 juillet – tombée de la nuit.- Spoiler:
Esméralda sort de sa petite maison isolée dans les bois pour aller relever ses pièges.
Elle a 66 ans mais en parait 80. Chaque ride de son visage témoigne de sa longue vie de galère. Son dos vouté et sa jambe folle sont les séquelles d’une dernière passe effectuée il y a 10 ans. Une fois sortie de l’hôpital, avec ses quelques économies, elle a acheté cette vielle bicoque au milieu de nulle part, l’a aménagée et s’y est réfugiée, loin des tumultes de ce monde.
A peine s’est-elle enfoncée dans les bois qu’un tronc d’arbre la fait trébuchée. Elle se relève en jurant en espagnol. L’obstacle gémit.
« Madre de Dios ! », s’exclame la vieille femme en récupérant sa lampe torche.
Une femme, nue, git sur le sol. Son dos n’est qu’une plaie béante salie par les feuilles et la terre. Esméralda retire son châle multicolore, l’étend sur le sol et y fait rouler l’inconnue qui gémit à nouveau.
« T’inquiètes pas, ma fille, lui dit gentiment Esméralda en espagnol, Je vais m’occuper de toi »
Avec une force qu’on ne lui soupçonnerait pas, elle ramène la malheureuse dans la maison et la tire sous la douche, alimentée par un vieux puits. L’eau à peine tiède ranime la jeune femme qui se met à hurler et à se débattre.
« Calme-toi… Calme-toi », la rassure Esméralda en espagnol.
Cette langue semble apaiser l’étrangère. Elle regarde son sauveur avec un regard d’animal traqué.
« Il ne t’a pas loupé, hein ? Comment t’appelles-tu ? »
La blessée fait non de la tête.
« Comment t’appelles-tu ?, répète Esméralda en anglais avec un fort accent. - Sara. - Tu ne risques plus rien, Sara. Je m’appelle Esméralda. Je vais te soigner ».
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| | | valou92 Went_ Angel
Nombre de messages : 397 Age : 61 Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Sam 7 Mar - 22:22 | |
| Zabou, je suis enfin à jour, j'ai lu toute ta fic, ou tout du moins jusqu'à la scène qui se trouve juste au dessus. Finallement c'est pas mal de ne pas lire une fic chapitre par chapitre. J'ai vraiment eu l'impression de lire un livre. En fait non, pas un livre un scénario. Tu as découpé ton histoire comme des scènes de la série originale et on imagine parfaitement le passage d'une scène à l'autre. C'est très vivant, très percutant. Tout d'abord merci de nous épargner la récupération des N morceaux de Scylla. Cette histoire était des plus ridicule. - Zabou a écrit:
- Armani de la tête aux pieds, cheveux lissés en arrière, lunettes de soleil remontées sur la tête, James se présente à Gate Corporate.
Pas de doute, on imagine sans problèmes James en costard Armani. Aucun rapport avec T-BAG. C'est sur qu'il a beaucoup plus le physique de l'emploie. Ta Gretchen est une vraie peste. Pire que dans la série j'en ai bien l'impression. Je la trouve cynique et cruelle. La froideur avec laquelle elle a accepté la mort de Cameron m'a glacé. Quand a cette scène justement ou la femme d'Alex se fait agressée, nous ne l'avions pas suivit en directe. Elle avait juste été évoquée. Cela m'a fait bizarre. Comme si j'avais vu un flashback de la série et que je pouvais voir ces images en vrai. J'en viens à ma scène préférée. Celle des retrouvailles bien sur. Je l'ai lu 2 fois. J’ai beaucoup plus apprécié la réapparition de Sara ainsi quand dans la version originale qui pour moi reste sans émotions. Quand Sara a dit « Brad ? » j’en ai eu des frissons. J’ai beaucoup aimé cette scène ou Sucre et Bellick sont les premiers témoins de la réapparition de Sara. Et puis l’empressement de Sucre à vouloir réveiller Mike. Brave Sucre, c’est notre ami à tous. Il mérite d’être heureux un jour celui-là. En tout cas je suis contente que Sara fasse enfin partie de l’histoire. Nul doute que SWC n’aurait pas accepté de tourner dans ta version. Une version ou elle n’apparaît pas avant au moins le cinquième épisode. J'ai aussi aimé que tu t'occupes de LJ. C'est vrai le pauvre on ne s'occupe pas trop de lui dans PB. On le malmène plutot d'ailleurs. Donc la scène avec Maria m'a bien fait sourire. Ah et j’allais oublié Alex. Alex est un personnage très ambigu dans Prison Break. On commence par ne pas l’aimer parce qu’avec son intelligence il menace Michael et ses amis. Et puis on s’aperçoit petit à petit qu’il n’est pas entièrement responsable de tous ses actes. Il est dans un engrenage infernal qui finit par le mener en prison. Alors le fait que son ex-collègue essaye de le disculper, de ne pas le faire accuser de l’irréparable me semble quelque part lui rendre justice. Son besoin de vengeance va être terrible à présent. Zabou j’aime beaucoup ton histoire et bravo pour ta rapidité d’écriture, c’est pendant les vols longs courriers que tu prends le temps d’écrire tout ça ?. J’ai hâte de voir l’équipe se reformer et Mike piloter toute cette petite troupe. Une dernière chose, pourrais-tu mettre un numéro pour repérer tes scènes car vu que tu postes à la vitesse de l’éclair il est parfois difficile de repérer les nouvelles scènes au fur et à mesure que tu les déposes. En tout cas merci de nous offrir ta vision de la saison 4. | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 8 Mar - 18:02 | |
| Coucou Valou!! Merci pour tes encouragements! Je suis ravie que la scène des retrouvailles t'ait plu. Je l'ai beaucoup travaillée. Je ne sais pas si SWC aurait accepté de tourner dans ce scénario ou pas. C'est vrai qu'on ne la voit pas tout de suite, mais comme le 1er flash back le laisse supposer, je vais par ce moyen expliquer ce qu'il lui ait arrivé depuis le moment où Linc a essayé de les libérer dans la saison 3. Ce qui aurait impliqué beaucoup de scènes à tourner pour l'actrice, alors.... De plus, je ne l'ai pas réssucitée pour lui faire jouer la plante verte, du moins je l'espère, j'ai hâte d'avoir ton avis à ce sujet.... En effet, je te rassure, il n'y aura pas de course après les N cartes de Scylla, mais je n'en dis pas plus... Tout comme toi, Alex est un personnage que j'ai appris à apprécier avec le temps. Dans certaines scènes suivantes, je développerai un peu plus ses sentiments notamment vis à vis de James, personnage pour lequel je vais continuer à entretenir le mystère.... Oui, pour moi Gretchen est le symbole de ce qu'un monstre au féminin peut être (souvent pire qu'un homme), mais je ne veux pas en dire plus pour le moment.... Heureuse également que tu apprécies le personnage de Lang. Je l'aime bien, je trouve qu'elle a apporté à la saison 2, avec Sara, une touche de féminité et de douceur dans ce monde de brute. Voilà pourquoi j'ai choisi d'en faire un personnage récurant de ma fic.... Je dois admettre que ces premiers chapitres ont été assez faciles à écrire, et ma fic est bonne jusqu'au "1 août" pour le moment, mais la suite me pose plus de difficultés car je veux continuer à développer les personnages tout en maintenant un certain rythme... Saches simplement que des moments posés alterneront avec des scènes actions, pas toujours faciles à écrire pour moi. C'est la première fois que je me lance dans ce genre d'aventure, mais je dois admettre que j'y ai pris goût et j'ai déjà des idées pour d'autres histoires, sans rapport avec PB mais certainement toujours avec le même acteur..... | |
| | | valou92 Went_ Angel
Nombre de messages : 397 Age : 61 Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 8 Mar - 18:35 | |
| - Zabou a écrit:
- C'est la première fois que je me lance dans ce genre d'aventure, mais je dois admettre que j'y ai pris goût et j'ai déjà des idées pour d'autres histoires, sans rapport avec PB mais certainement toujours avec le même acteur.....
Avec le même acteur ??.... Avec Went tu veux dire ? Tu veux écrire des histoires ou Went jouerais un rôle ou son propre rôle ? | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 10 Mar - 4:52 | |
| Je veux dire des histoires où Went jouerait l'un des rôles principaux, pas son propre rôle.... de LA! | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 15 Mar - 23:33 | |
| 28 juillet
Sur le chalutier Scène 1
- Spoiler:
Avec le levé du soleil, le chalutier s’anime. Assomption se lève doucement du hamac pour ne pas réveiller son petit garçon qui dort encore. La veille au soir, Sara leur a laissé sa place, préférant rester sur le pont dans les bras de Michael. Ce dernier s’étire, un peu courbaturé. Il a l’impression d’avoir dormi pendant des jours, d’un sommeil de plomb. Le poids qu’il avait sur le cœur depuis que Linc lui avait annoncé la terrible nouvelle a disparu. Pour la première fois depuis trois ans, il s’est endormi sans qu’aucune pensée négative n’occupe son esprit. Sa main caresse les cheveux de Sara endormie contre lui. Il baisse les yeux vers elle pour s’assurer qu’il n’a pas rêvé. Non, elle est bien là, dans ses bras. Des rires lui font tourner la tête. Michael aperçoit Juan, Bellick et Sucre qui se donnent des coups de coude en pouffant. Il tourne la tête et son regard s’arrête sur une très belle chute de reins penchée par-dessus le bastingage.
« Jolie vue, pas vrai, Scofield, l’interpelé Bellick - Pas mal », lui répond l’intéressé en écarquillant les yeux
Un violent coup dans le ventre le ramène à la réalité. Sara le fixe avec un regard sombre.
« Quoi ?, s’étonne Michael - Ne t’avise plus jamais de la regarder comme ça ou je t’arrache les yeux », lui répond la médecin avant de l’embrasser.
La jolie plante se retourne. L’avant est encore plus beau que l’arrière. En se redressant, elle met en valeur une poitrine très avantageuse que son chemisier légèrement déboutonné laisse deviner. De la poche arrière de son jeans moulant, elle sort un paquet de cigarettes. Trois hommes se précipitent pour lui tendre du feu. Juan ne voit pas la suite de la scène, une Assomption, encore plus furieuse que Sara, vient de se planter devant lui. Et même Bellick n’a pas besoin de traduction pour comprendre ce qu’elle lui dit.
Colorado Scène 1
- Spoiler:
Rick accueille Lang et Lauren avec un large sourire.
« Vous avez du nouveau ?, demande Felicia - Tout à fait ! »
Rick commence par leur communiquer le résultat des débris de la vaisselle : deux assiettes ayant contenu des spaghetti à la bolognaise, 2 couteaux et 2 grandes cuillères sales ainsi qu’une petite cuillère. Aucun éclat de verre ou de tasse n’a été trouvé dans le salon. La mère et le fils ont mangé ensemble. Pamela n’a rien bu entre le repas et le moment où elle a été agressée. L’autopsie de Cameron montre que le petit garçon était en excellente santé à l’exception d’une fracture de la jambe très récente. Il ne porte qu’une marque de coup à la joue droite. Un éclat de bois provenant de la table basse de l’entrée a été retiré de la blessure à la tête qui a été fatale. Le crane du petit garçon de 5 ans n’a pas résisté au choc. La mort a été instantanée.
« Le scénario est facile à deviner. Une personne a violemment frappé le petit au visage, il est parti en arrière et s’est cogné contre la table. D’après le contenu de son tube digestif, le décès est survenu entre 20h00 et 21h00 selon l’heure où il avait diné. La digestion avait à peine commencé. - Et pour Pamela ? - Les médecins ont réussi à la stabiliser mais ils ne sont pas très optimistes. Mais, j’ai gardé le meilleur pour la fin. Regardez moi ça ! »
Rick invite Lang à se pencher vers le microscope.
« Des cheveux. - Deux pour être exact. Coupés très courts, châtain très clair et avec leur bulbes. Retrouvés sous les ongles de Pamela avec un peu de cuir chevelu en prime. Pour le moment, les comparaisons ADN dans la base de données sont négatives, mais, amenez moi un suspect et je vous dirai si c’est le bon ! - J’ai envie de vous embrasser ! - Ne vous gênez pas ! » rie Rick.
Sur le chemin du retour, Beaufroy est un peu déçue.
« Ces cheveux ne correspondent pas à ceux de l’agent Mahone, n’est ce pas ? - Ce n’est pas sa couleur de cheveux, effectivement. - Je me suis plantée. - Vous apprenez. Et votre théorie était exacte. La mort de Cameron est accidentelle. L’agresseur a paniqué et a essayé de tuer la mère. - Mais pourquoi ? Si ce n’est pas son mari qui est venu voir Pamela, pourquoi a-t-elle ouvert ? - Parce qu’elle a peut-être cru que c’était Alex justement. Pamela a reçu un appel de Los Angeles le 17 juillet. C’était peut-être lui. Il aurait eu le temps de venir de LA….Eliminons cette hypothèse. A qui une femme seule ouvrirait-elle sa porte tard le soir ? », demande Lang
Lauren réfléchit quelques secondes avant de répondre effarée : « A un policier ! - Ou quelqu’un se faisant passer pour un policier, en effet. »
Profitant de son effet de surprise, l’agent du FBI en profite pour questionner la jeune policière sur ses collègues. Beaufroy ne tarie pas d’éloge sur le shérif Laurence, un homme formidable. Pettersen est un excellent prof, Yang est marrant, etc.
« Et Christopher, vous en pensez quoi ? - Pas grand-chose. Avec lui, c’est juste boulot – boulot. On n’a pas les mêmes centres d’intérêt. Je me demande d’ailleurs pourquoi il est venu dans la région. Il n’aime ni les chevaux, ni le ski ».
Lang la regarde avec un petit sourire. Panama Scène 1 Hôpital- Spoiler:
En s’appuyant sur le lavabo, Sofia essaie de se redresser. Sa cicatrice lui tire toujours un peu le ventre mais sa tête ne tourne plus. Après ces longues journées, allongée sur ce lit, la jeune femme est heureuse de pouvoir enfin un peu marcher. Si tout va bien, elle devrait pouvoir quitter l’hôpital dans quelques jours. Deux petits coups secs contre la porte lui font tourner la tête. Un sourire illumine le visage de Sofia. Mais sa joie tourne court.
« Qu’est ce qu’il ne va pas ?, s’inquiète-t-elle en remarquant le visage défait de Lincoln - Tu es debout, s’étonne ce dernier. - Le médecin m’a autorisée à me lever. Que se passe-t-il ? - Michael est parti. »
Sofia se rapproche de Linc et lui caresse tendrement la joue. Il lui prend la main.
« Je ne suis pas un homme pour toi, Sofia. Je ne suis pas quelqu’un de bien ».
D’une voix lente et triste, s’interrompant souvent, Burrows résume sa vie à la jeune femme.
« Tu mérites mieux que moi, Sofia. Un gentil gars qui t’offrira une belle maison, une vie calme. - Que vas-tu faire ?», lui demande la jeune femme d’une voix neutre
Linc se lève et regarde par la fenêtre.
« Je ne sais pas… J’aimerais pouvoir partir sur une ile déserte, loin de tout ce merdier. Mais ce que je veux n’a pas d’importance. Je dois penser à LJ, le protéger.»
Le jeune homme pousse un profond soupir. Il se sent écartelé entre son désir profond de retrouver enfin une vie normale, son devoir de protéger son fils, l’attirance qu’il éprouve pour cette jeune femme et Michael qui a tout sacrifié pour lui. Il est profondément convaincu que son frère court au suicide. Lui doit protéger LJ de cette folie, mais abandonner Michael lui est insupportable.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 15 Mar - 23:47 | |
| Colorado Scène 2
- Spoiler:
En arrivant devant le commissariat, Lang demande un service à Beaufroy.
« Est-ce que je peux vous faire confiance ? - Bien sûr, agent Lang ! - Ne dites rien sur les cheveux et la peau retrouvés sous les ongles de Pamela. Voyons comme les inspecteurs réagiront aux autres informations. - D’accord », répond la jeune policière toute excitée.
Les deux jeunes femmes font un résumé des derniers résultats de la scientifique à Laurence, John et aux inspecteurs Yang et McCain.
« Donc, Pamela Mahone a ouvert à son agresseur, conclue ce dernier - C’est fort probable, admet Lang - L’agent Beaufroy a peut-être raison, continue McCain, Mahone réussit à revenir du Panama, va voir sa femme qui veut le mettre dehors, ça dégénère, le petit intervient. C’est l’accident. - A moins que la personne qui ait frappé à la porte ce soit fait passer pour un policier ou une personne de confiance, la mafia se comporte souvent de cette façon, intervient Beaufroy - On a oublié une autre possibilité, précise Yang, et si Pamela avait une relation avec un autre homme et qu’elle ait décidé de rompre en apprenant que son mari avait réussi à s’évader de Sona ? »
Lang le regarde, faussement impressionnée.
« Bonne idée, l’inspecteur Yang. Et si vous alliez chercher des informations à ce sujet ? »
McCain et Yang quittent le commissariat
« Shérif Laurence, j’aimerais voir l’endroit où l’inspecteur Carneli s’est tué. L’agent Beaufroy et vous-même pourriez m’y conduire. - Si vous voulez », accepte l’ancien militaire, un peu étonné. Flash-back 12 juillet ( les parties en italique sont en espagnol)[/size] - Spoiler:
Après avoir ramené Sara dans sa modeste demeure, Esméralda l’avait rassurée, lavée puis l’avait confortablement installée dans un petit lit douillé. Tout en lui posant des questions dans un anglais très correct, la vielle femme avait préparé une mixture à base de feuilles d’arbres et de plantes qu’elle avait ensuite appliquée sur les blessures de Sara. L’odeur dégagée par le mélange était désagréable, mais ce soin ancestral s’avéra très efficace. Petit à petit, les douleurs aussi bien du dos que du visage s’atténuèrent. Grâce aux bouillons de légumes et aux jus de fruits cuisinés par Esméralda, Sara retrouvait des forces. La vielle femme la dorlotait comme une maman, lui parlait avec des mots doux et apaisants. Touchée par autant de gentillesse, Sara s’était confiée son hôte. Elle lui avait raconté ses malheurs, et surtout lui avait parlé de Michael.
« Tu t’es mise dans cette situation pour un homme que tu ne connais même pas ?, s’était étonnée Esméralda que sa vie de douleur avait rendue imperméable à tout romantisme, Il aurait pu être un criminel ! - Depuis que mon père est mort, il est tout ce qui me reste. »
Sara poussa un profond soupire. Elle venait de réaliser que sa vie se résumait à un homme qu’elle connaissait à peine, qui s’était servi d’elle, qui lui avait menti… mais qu’elle aimait de tout son être… Pour la première fois, elle avait l’impression d’avoir trouvé quelqu’un qui lui ressemblait, qui la comprenait.
« J’ai un ami qui pourra peut-être découvrir ce qui est arrivé à ton Michael, indiqua Esméralda, Et ne t’inquiète pas pour ces ordures. Personne ne pourra te trouver ici. Personne ne connait cet endroit, sauf Pedro ».
Le 12 juillet, quand Sara ouvre les yeux, le soleil est déjà haut. Blottie contre l’oreiller, elle détaille la maison d’Esméralda pour la première fois. C’est une cabane en bois toute simple, voir rustique, mais joliment aménagée avec des meubles que la vielle femme a chinés et réparés. Les murs et les bords de fenêtres sont peints avec des couleurs gaies et vives. Pour la première fois depuis qu’Esméralda l’a secourue, le corps de Sara ne la fait plus souffrir, à l’exception de cette légère douleur qui lui tiraille le ventre.
« Mes intestins se remettent à fonctionner », pense-t-elle en se dirigeant vers les WC, constitués d’un seau placé sous une chaise percée.
Elle s’assoit mais rien ne vient. Résignée, elle attrape du papier, s’essuie et, machinalement, regarde. Une petite trace de sang attire son attention. Elle se rassoit en soupirant de soulagement.
« Mes règles…. »
Après s’être nettoyée, elle part à la recherche d’Esméralda pour lui annoncer la bonne nouvelle. Mais arrivée à la porte, elle tombe nez à nez avec un homme, aussi surpris qu’elle. Sara recule instinctivement, cherchant du regard quelque chose qui pourrait lui servir d’arme et se précipite sur le couteau posé sur la table.
« Oh ! Oh ! », s’écrit l’homme en lâchant les paquets qu’il tenait dans les mains.
Esméralda arrive sur l’entrefait et éclate de rire.
« Pose ça ma belle ! C’est Pedro, mon ami ! Je t’ai parlé de lui ! »
Sara s’écroule sur une chaise, tremblant encore de peur. Pedro a 70 ans. C’est un ancien policier à la retraite. Il y a 10 ans, c’est lui qui a trouvé Esméralda, agonisant sur le trottoir. Il l’a conduite à l’hôpital et est venu la voir tous les jours. Sa femme venait de mourir. Il a eu pitié de cette vielle prostituée. Quand Esméralda a pu quitter l’hôpital, il l’a aidée à trouver la maison et à la retaper. Depuis, il passe 2 ou 3 fois par semaine pour lui apporter des poissons péchés par ses fils et tout ce que le potager ne peut pas fournir. Esméralda lui raconte les malheurs de sa protégée. (Pedro ne parle qu’espagnol, Esméralda traduit)
« Pourquoi n’allez vous pas à l’Ambassade ? - Je ne peux pas. Si je vais à l’Ambassade, ils vont me retrouver. - Elle est en sécurité ici, intervient Esméralda, Et pour le moment, elle n’est pas en état de voyager. - Je ne sais pas où est Michael. Mais un ami pourrait peut-être me renseigner si je pouvais lui téléphoner. Il a un poste important aux Etats-Unis. - Je reviens dans deux jours. Si vous êtes en état de faire le trajet, je vous conduirai chez moi. Vous pourrez appeler votre ami. En attendant, je vais me renseigner. Et mes fils travaillent sur le port, ils pourront…. - Gueule d’ange »
Sur le chalutier Scène 2(les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
« Gueule d’ange », intervient une voix féminine.
Le couple lève les yeux. La jolie jeune femme aperçue le matin se tient devant Michael.
« Ce n’est pas parce que tu as de beaux yeux que tu es dispensé de corvée de nettoyage », lui dit-elle, en se penchant vers lui.
Son chemisier s’écarte, laissant apparaitre le haut de sa généreuse poitrine perlée de gouttes de sueur. Les yeux du jeune homme s’arrondissent. Avant qu’elle ait pu lui donner le seau qu’elle tenait à la main, Sara s’interpose.
« Et si tu reculais un peu ! - Toi docteur, non ?, répond l’effrontée en anglais avec un fort accent, Le bateau est sale. Il faut nettoyer. Sinon, maladies »
Elle lance le seau à Sara, la regarde d’un œil noir et tourne les talons. Michael éclate de rire.
« Ca t’amuse !, explose Sara - Viens-là », lui dit-il en se levant.
Il l’attire contre lui et l’embrasse.
« Tu es très belle quand tu es jalouse »
Sara le frappe sur la poitrine ce qui le fait encore plus rire.
« Hé, Scofield ! Viens donc un peu frotter aussi ! », tempête Bellick
Sara et Michael constatent que la jolie demoiselle a mis tout le monde au travail, à l’exception d’Assomption et Rafael. Des hommes remontent des seaux pour nettoyer la cale et le pont, d’autres jettent par-dessus bord les saletés qui maculaient la cale. Les deux jeunes gens rejoignent le mouvement.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 16 Mar - 0:00 | |
| Gate Corporation 8h00 Scène 1- Spoiler:
James et Alex entrent dans le parking. En suivant les plans, ils trouvent la porte qui conduit aux sous-sols. Alex tourne la poignée.
« Fermée ! On aurait du s’en douter !, soupire-t-il - Le gardien doit avoir la clé. Je vais demander à Ellen de la récupérer, lui répond James en lui tendant quelques billets, Rentre à l’appartement »
Alex lui lance un regard étonné.
« Qui est Ellen ? - Je t’expliquerai ce soir. Rentre à l’appartement, tu ne peux pas trainer dans le coin, les bureaux de la Compagnie sont juste à côté. »
Mahone prend les billets et regarde Whistler s’éloigner sans bouger. Ce qu’il vient d’apprendre ne lui plait guère.
Qui est cette femme ? Pourquoi James ne lui en a-t-il pas parlée avant ? Alex commence à faire les cent pas dans le parking. Il ne veut pas rentrer dans cet appartement où il a déjà passé trop de temps. De la poche arrière de son pantalon, il sort la photo abimée de son fils et la regarde longuement. Des larmes coulent sur ses joues. Ses jambes tremblent. Alex se laisse glisser contre unevoiture. Sa vie défile devant ses yeux. Si seulement il n’avait pas tué Oscar Shales…
1990 Alex terminait l’académie de police - Un soir dans leur bar favori, il buvait un verre avec des amis. Le bruit des flippers et la musique couvraient les voix. Les fumées de cigarettes formaient un nuage au dessus des convives. Trois jeunes femmes s’installèrent à la table à côté d’eux. Le regard d’Alex fut immédiatement attiré par une jolie brune aux grands yeux noirs. Elle rougit en croisant ses yeux clairs… Elle s’appelait Pamela et étudiait l’histoire. Le samedi suivant, habillé du seul costume qu’il possédait à l’époque, Alex faisait les cents pas devant un cinéma, un bouquet de fleurs dans les mains. Pamela apparut enfin au coin de la rue, superbe dans sa robe rouge. En apercevant le jeune homme timide et gauche qui s’avançait vers elle, elle sourit…
1993 Alex travaillait au FBI depuis plus de deux ans. Mois de juillet – il avait pu enfin prendre quelques jours de vacances et avait emmené Pam en Floride… Terrasse d’un grand restaurant de Miami, donnant sur la plage, face à l’océan – Tables recouvertes de nappes blanches – vaisselles délicates – éclairage tamisé avec des bougies posées sur les tables. Assis l’un en face de l’autre, Alex et Pam se dévoraient des yeux. Leurs doigts s’enlaçaient, se caressaient. L’arrivée du dessert, apporté avec beaucoup de classe, interrompit ce moment hors du temps.
« Sorbet à la poire sur lit de chocolat noir », sourit le serveur en posant son assiette devant Pamela avant de se retourner vers Alex à qui il fit un clin d’œil, Farandole de crèmes brûlées ».
Pamela retira délicatement la rose rouge posée en décoration sur les boules de sorbet. Un éclat attira son attention. La jeune femme posa sa main sur sa bouche pour retenir un cri joie. Un diamant solitaire, monté sur une bague en or blanc, brillait entre les pétales rouges.
« Pam. Veux-tu m’épouser ? »
Juillet 1994 - Petite église de quartier – Pamela, superbe dans sa simple robe blanche, vient de répondre « oui » à la question du prêtre. Alex, au bord des larmes, souleva le voile qui couvrait le visage de la jeune femme et l’embrassa. Les cloches se mirent à sonner. Sur le banc derrière eux, la mère de Pamela pleurait de joie.
Un soir de janvier 2000… Comme d’habitude, Alex était rentré tard du travail. Pam était déjà couchée. La maison était silencieuse. Alex posa son blouson et son arme sur la chaise de l’entrée et se dirigea vers la cuisine. Il alluma la lumière. Son assiette l’attendait sur la table, comme d’habitude, mais quelque chose était posée dessus. Alex se rapprocha et aperçut des petits chaussons de bébé. Un sourire illumina son visage et il se précipita dans la chambre à coucher…
Septembre 2000 - Hôpital. Pamela souffrait sur cette table de travail depuis des heures. Alex à ses côtés lui essuyait le front, lui tendait de l’oxygène.
« Poussez, madame, poussez » répétait le médecin.
Une petite tête brune finit par apparaitre. Le cri d’un nouveau né retentit.
« C’est un beau petit garçon », s’exclame le médecin en posant le bébé sur le ventre de sa mère.
Pamela pleurait de joie en caressant son fils. Elle se tourna vers Alex. Les yeux du jeune papa étaient perlés de larmes. Des larmes de bonheur… Un bonheur immense.
Octobre 2003 - Un terrain vague. Les lumières des gyrophares de la police. Alex descendit de sa voiture un gobelet de café à la main. Il était 6h00 du matin, il n’avait pas encore eu le temps de prendre son petit déjeuner. Il aperçut une jeune recrue vomir contre une voiture. La police scientifique était déjà là.
« C’est pas beau à voir », le prévint un collègue.
Alex s’approcha et découvrit l’horreur. Le corps d’une femme affreusement violée et torturée gisait sur un tas de ferraille. Oscar Shales s’était évadé de prison depuis seulement trois jours…. Sur le chalutier Scène 3- Spoiler:
Petit à petit, le bateau retrouve sa propreté. Une tache est attribuée à chacun afin que la situation ne se dégrade plus. Des hommes commencent à pêcher. Sara se charge des seaux qu’elle sépare en deux groupes. Ceux qui serviront au nettoyage et ceux qui feront office de WC.
« Fernando, s’exclame-t-elle en étudiant le portique arrière, Peux-tu demander à Raul s’il a un vieux drap ou quelque chose de ce genre. - Bien sûr. - A quoi penses-tu ?, lui demande Michael en arrimant les jerricanes d’essence. - Si on tend quelque chose entre ces deux poteaux, l’arrière pourra faire office de salle de bain. - Bonne idée ! »
Fernando et Raul reviennent avec deux vielles bâches. L’agile Franco les attache au portique arrière, une bâche servant à protéger l’intimité, l’autre à éviter que les passagers ne tombent le long du plan incliné où habituellement les filets de pêche sont remontés. Les seaux destinés aux besoins naturels sont attachés à bâbord, ceux pour la toilette, à l’eau de mer, à tribord. L’idée de Sara enchante tous les occupants du navire, ravis de pouvoir se rafraichir un peu, sous cette chaleur étouffante. Bureau de Krantz Scène 1
- Spoiler:
« Bruce Bennet a reçu un appel du Panama. Une voix de femme, avec un fort accent espagnol, l’informait que le colis avait été chargé, indique Gretchen, Je pense qu’il s’agit de Tancredi. - Tu aurais du me dire immédiatement qu’elle s’était évadée ! On aurait placé Bennett sous écoute plus tôt ! - Elle n’avait ni papier, ni argent. Et je l’avais corrigée. Elle ne pouvait pas aller bien loin. - Nous les avons bien trop sous-estimés, Gretchen ! Cette affaire serait terminée depuis longtemps si je n’avais pas une équipe de peignes-cul ! - Monsieur, intervient poliment Arthur, Un message du Colorado. - Merci. »
Krantz jette un œil au papier et sourit
« Ces idiots de policiers pensent que Mahone ou la bande de ce mafieux, Abruzzi, sont responsables de ce malheur accident. Il est temps de clôturer ce problème. Pars au Colorado éliminer cet incompétent de McCain. Que cela ressemble à un accident. - Bien, général » conclue Gretchen.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 16 Mar - 0:22 | |
| Colorado Scène 3
- Spoiler:
Après avoir marché environ deux kilomètres le long d’un joli sentier de montagne, Laurence s’arrête, au grand soulagement de Lang peu habituée à cette activité sportive.
« Voilà où on a retrouvé le corps d’Andrea. D’après le légiste, il a fait une chute de 600 mètres. »
Il montre le haut du sentier qui monte vers le sommet.
« Je n’y connais rien en montagne. L’escalade est difficile ?, demande Felicia en reprenant son souffle - Absolument pas !, s’exclame Beaufroy, la première fois que je suis montée au somment je ne devais pas avoir 10 ans. »
Lang hoche la tête.
« Carneli avait l’habitude de se promener en montagne ? - Oui, il était un alpiniste chevronné », l’informe Laurence.
Felicia se retourne et admire le paysage.
« Votre région est vraiment magnifique. Un endroit parfait pour passer d’agréables vacances. Mais pas pour faire carrière. - Que voulez-vous dire ?, l’interpelle Beaufroy, vexée - L’inspecteur Carneli, un alpiniste chevronné, meurt deux jours après l’évasion de Fox River, laissant une place disponible dans la ville où habite la femme de l’agent du FBI chargé de la chasse à l’homme. En moins d’une semaine, il est remplacé par un inspecteur qui n’a aucune attache dans la région, qui n’aime pas la montagne, ni les promenades à cheval et qui était en poste dans la brigade criminelle de Miami, parfait tremplin pour faire carrière. - McCain !, s’exclame Laurence en fronçant les sourcils, Vous pensez qu’il est vendu à la mafia ! - 15 jours plus tard, l’agent Mahone échoue au Nouveau Mexique. Burrows et Scofield s’évadent de nouveau et comme par hasard, son fils se fait renversé par une voiture. - Où voulez-vous en venir ?, demande le shérif stupéfait - A la vérité, Laurence. - Vous pensez que McCain s’en est pris à la famille Mahone ?, comprend Lauren - Je ne le pense pas, j’en suis pratiquement sûre. Shérif, il est temps que nous vous donnions une information importante. Les médecins ont retrouvé de la peau et des cheveux sous les ongles de Pamela. Une simple comparaison ADN confirmera mes convictions. - Attendez, réfléchit Laurence, si la mafia est derrière tout cela, quelle est le rapport entre l’évasion des deux frères et l’accident du petit Cameron. »
Lang lui sourit.
« La mafia qui est derrière tout cela n’a rien à voir avec John Abruzzi. Elle est bien plus puissante que cela. Puissante au point d’atteindre les sommets de l’Etat. »
Lang leur explique tout ce qu’elle sait.
« Selon vous, cette organisation a fait pression sur l’agent Mahone pour qu’il élimine les évadés de Fox River, afin qu’ils ne parlent pas, en conclue Lauren effarée - Exactement. Alex s’est fait arrêté au Panama, sur le bateau de Scofield pour trafic de drogue. 2 kilos de cocaïne ont été retrouvés sur le bateau, mais tout cela n’a aucun sens. Nous n’avons aucun accord avec le Panama. Arrêtés des évadés là-bas aurait été inutile. C’est d’ailleurs certainement la raison pour laquelle Scofield avait choisi ce pays. Alors, pourquoi Mahone était-il parti là-bas ? Il était accro aux médicaments, mais pas à la drogue. Et je n’imagine pas Scofield prendre le risque de cacher autant de drogue sur son bateau. Après s’être évadé de prison et avoir fait tout ce chemin pour se cacher au Panama, prendre un tel risque dans un pays connu pour sa justice particulièrement sévère aurait été pur folie et Scofield n’est pas fou… Ensuite, Mahone et Scofield sont détenus dans la même prison puis s’évadent ensemble. - Et l’organisation a puni Mahone parce qu’il n’a pas respecté son contrat, conclue Laurence en palissant de rage. - Ce n’est pas tout. Le 18 juillet, le directeur du FBI vous a envoyé une demande de mise sous protection pour la famille Mahone. - Quoi ? - Nous avons l’accusé de réception du fax. - Et cette ordure l’a détruite ! Pour s’en prendre à cette pauvre femme et son fils !, s’exclame la jeune policière de plus en plus sidérée - Votre théorie était juste, lui indique Lang, ce fut certainement un accident. Il ne voulait pas tuer Cameron mais faire parler sa mère pour savoir où était Alex. »
Laurence shoote violement dans une pierre.
« Andrea était mon filleul ! Son père est un ami depuis l’académie militaire ! Ces ordures l’ont tué pour faire pression sur Mahone comme ils avaient fait condamner Burrows pour un meurtre qu’il n’avait pas commis ? Mais quel est le but de ces gens ? - C’est ce que nous cherchons à découvrir. Êtes-vous prêts à nous aider ? - Evidement », lui répondent les deux autres en chœur. Gate Corporate Scène 2
- Spoiler:
Ellen entre dans le bureau de James pour lui apporter son café.
« J’ai besoin d’un service, lui dit-il - Lequel ? - Trouve un moyen de faire un double du trousseau de clés du gardien de l’immeuble le plus vite possible. On a besoin de rentrer dans les sous-sols discrètement pour les étudier. - Tu cherches un autre chemin ? - Le conduit d’eau est plus important que prévu. Il faut trouver un moyen de le contourner sans ameuter tout le quartier. - Je m’en occupe. »
James allume son ordinateur, prend son café qu’il lâche, surpris. Il vient d’apercevoir Alex se promener dans le jardin séparant l’immeuble de Gate de celui de la Compagnie. Whistler se précipite pour le rejoindre.
« Qu’est ce que tu fais là ? - Je cherche un autre point d’entré au cas où. - Tu as perdu la tête ! Regarde ces fenêtres ! C’est le bureau de Krantz ! Tu veux qu’il te voie ! »
James pousse rapidement Alex vers la rue. Ce dernier lève les yeux vers la fenêtre que Whistler vient de lui montrer. Flash Back QG 1984
- Spoiler:
Encore tout étonné par la convocation, Mahone se présente au secrétaire du QG des armées US.
« Bonjour, lieutenant, seconde classe Alexander Mahone. On m’a demandé de me présenter aujourd’hui. », salue le jeune homme
Le lieutenant, un jeune homme grand et sec aux cheveux blonds fraichement rasés, prend sa convocation.
« C’est exact. Le général Krantz désire s’entretenir avec vous. »
Il introduit Alex dans le vaste bureau occupé par le fameux général. Quand ce dernier se retourne, le jeune soldat sent une sueur froide glisser le long de son dos. Le général est un homme de taille moyen, d’une quarantaine d’années au crane complètement dégarni. Il a un visage froid et fermé, éclairé par des yeux bleus perçant comme des flèches d’acier.
« Repos, soldat, ordonne-t-il d’une voix forte, J’ai lu votre dossier. Il est noté que vous faites preuve d’un comportement exemplaire. - Je ne vais que mon devoir, général. - Et c’est tout à votre honneur, jeune homme. L’armée a besoin d’hommes comme vous. Qui suivent les ordres sans poser de questions. C’est pourquoi je pense que vous verrez une excellente recrue pour les forces spéciales. »
Avant qu’Alex n’ait le temps de dire ouf, il suivit l’entrainement, particulière rude, des forces spéciales. Il rampe dans la boue, grimpe le long d’un mur, apprend à tuer un homme, en silence, à mains nues, prend des cours de géostratégies. Un an plus tard, il effectue sa première mission : éliminer une personnalité gênante. Le début d’une longue série de meurtres, de tortures, de dissuasions en tout genre jusqu’à son retour à la vie civile et son entrée à l’académie de police grâce aux relations de Krantz. Flash back Chicago fin mai 2005 6h00 du matin
- Spoiler:
Alex prend son PDJ en écoutant la chaine d’information continue 24news qui ne parle que d’une chose, la mort du président Mills intervenue soudainement dans la nuit.
« Cette arriviste de Reynolds a atteint son but », pense l’agent en sirotant son café.
Son portable sonne. Un numéro inconnu s’affiche.
« Allo ? - Agent Mahone ? - C’est moi-même. - Bill Kim à l’appareil, je vous appelle au nom de qui vous savez. »
Surpris, Alex manque de lâcher sa tasse.
« Mahone ? - Je vous écoute. - Huit hommes se sont évadés cette nuit du pénitencier d’Etat de Fox River. Dont Lincoln Burrows. - Burrows ? - Exact. Vous allez nommer à la tête de la chasse à l’homme. - D’accord. - Votre mission est d’éliminer tous ces hommes. - Eliminer ? - Vous avez bien compris. Si vous menez votre mission à bien, on s’assurera que l’affaire Oscar Shales soit définitivement classée. Vous pourrez alors retourné tranquillement à Durango au Colorado voir votre femme, Pam et votre fils, Cam. Ai-je été clair ? - On ne peut plus clair. - Vous me tiendrez au courant de vos progrès en m’appelant à ce numéro. Si vous avez besoin de quoi que ce soit vous pouvez également contacter l’agent Paul Kellerman. Je vais vous communiquer son numéro… »
Gate Corporate Scène 3
- Spoiler:
Brian Philips regarde étonné les deux hommes se disputer sous ses yeux. Il sort de son bureau et interpelle Ellen.
« Que se passe-t-il entre Cole et Monsieur Swann ? »
La jeune femme se retourne surprise par la question. Elle aperçoit les deux hommes et maquille sa stupéfaction en ironie.
« Heu….Comment dire, monsieur….J’ai l’impression que les relations de Messieurs Pleiffer et Swann ne sont pas que professionnelles… Voyez ce que je veux dire ? - Vous croyez ? », demande Philips avec un petit sourire ravi en regagnant son bureau . | |
| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 16 Mar - 0:33 | |
| Panama Scène 2- Spoiler:
LJ et Maria font les courses au marché.
« Faire vous poisson avec poivrons et bananes. - Aux bananes ? - Oui, avec ces bananes, elles délicieuses. »
LJ prend l’énorme banane verte et la regarde avec suspicion.
« Je n’ai jamais vu de bananes comme ça. Elles n’ont pas l’air mûr. »
Maria éclate de rire.
« Américains. Vous rien connaitre cuisine ! Ca bananes plantain. Jamais jaunes. Pas manger crues. Cuisiner »
LJ la regarde étonné. Maria paie ses achats et le jeune couple reprend le chemin de l’appartement en se tenant par la main.
« Maria, tu n’as jamais voulu savoir qui avait tué ta maman ? »
La jeune femme hausse les épaules.
« Client. Méchant. - Mais tu ne sais qui c’est. - Non. Trop petite. Et pas possible savoir. - La police n’a pas enquêté ? - Moi pas savoir. Isabel jamais dit. Pourquoi ? - Ma maman aussi a été assassinée et… Je ne peux pas supporter le fait que les responsables soient toujours en liberté. - Police pas enquête ? - C’est une histoire compliquée. Des gens méchants s’en sont pris à toute ma famille. Papa et oncle Mike ont cru pouvoir se réfugier ici mais tu sais ce qu’il s’est passé. - James. - Oui. Maintenant, oncle Mike est reparti aux Etats-Unis pour lutter contre ces gens mais papa veut qu’on reste ici. Et moi… Moi, je ne veux pas rester ici à rien faire. Je veux que les gens qui ont fait tuer ma mère soient condamnés pour ce qu’ils ont fait ! - Colère pas bon. Passé oublié. - Je ne pourrai jamais oublié. - Si toujours souvenir passé, malheureux. Si regarder avenir. Heureux. Vengeance, péché. Toi ici, travail, futur. Aux Etats-Unis, passé, douleur. »
LJ regarde son amie avec un triste sourire. Comment arrive-t-elle à avoir cette joie de vivre permanente ? Lui n’arrive même pas à se souvenir la dernière fois qu’il s’est senti vraiment heureux… Ca devait être avant… Avant l’arrestation de son père… Avant que les autres le montrent du doigt en le traitant de fils d’assassin… Depuis ce funeste mois de janvier 2002, LJ avait pu compter ses amis sur les doigts d’une seule main. Sa réponse aux insultes et aux railleries avait été ses excellents résultats scolaires. Pour oublier, l’adolescent s’était réfugié dans les livres, de toute façon, peu de monde l’invitait encore à sortir… Mais au fur et à mesure que la date de l’exécution de son père approchait, même les livres ne pouvaient plus lui faire oublier la réalité… Tout lui devenait insupportable à commencer par ce con dont sa mère s’était soi-disant amourachée. La voix seule de cet homme lui donnait envie de vomir… Mais à présent, LJ devait bien admettre que le mari de sa mère était un homme bien… Un homme qui s’était sacrifié pour le sauver… Une boule de rage saisit les trippes de l’adolescent… Non, définitivement, il ne pourra jamais réagir comme Maria, se tourner vers Dieu, prier et reprendre son chemin. Il veut que justice soit rendue à sa mère, à Veronica, à lui-même et aussi à Sara dont les hurlements résonnent toujours dans sa tête…
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 16 Mar - 0:46 | |
| Sur le chalutier Scène 4- Spoiler:
Le soleil commence à se coucher à l’horizon. La température redevient plus supportable. A l’abri de la bâche, Michael, en caleçon, se rafraichit à l’eau de mer. Il se surprend même à siffloter ce qui ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps.
« Tu partages un peu ?, demande Sara en passant la tête - Approche », lui répond le jeune homme en souriant.
Michael jette le seau à la mer, le remonte et se retourne. La jeune femme se rapproche, retire son jeans, commence à soulever son T-shirt mais s’arrête. Son visage vient de changer d’expression. Michael fronce les sourcils, son sourire disparait aussitôt. Son ventre se noue.
« Sara… »
Lentement, sans le quitter des yeux, la jeune femme retire son T-shirt puis se retourne. Son dos est lacéré de longues et larges plaies à peine cicatrisées qui se prolongent sur la taille et les côtés. Du bout des doigts, tremblant de rage, Michael les caresse.
« Pourquoi ? », demande-t-il
Flash Back fin de la journée du 7 juillet – Jour où Lincoln a essayé de les libérer. PG 12 scène violente
- Spoiler:
Les deux hommes qui les surveillaient sortent sans ménagement LJ et Sara du van et les tirent à l’intérieur d’une maison isolée. Ils les poussent dans une chambre.
« Ici, vous pouvez gueuler tout ce que vous voulez, leur dit le blond, un Américain très grand et grassouillet - Personne ne viendra vous chercher », rigole le brun, un Irlandais, plus petit et sec
Ils sortent en claquant la porte.
« Ca va ?, demande LJ à Sara - Ca va… Merde ! On a presque réussi. - Ils ne vont pas apprécié, prédit l’adolescent en se relevant, Ils ne te laisseront plus parler à oncle Mike. - Alors, on va devoir se débrouiller tous seuls » indique Sara en observant la pièce.
Deux heures plus tard, Gretchen entre, manifestement furieuse, suivie par un homme plus âgé, rondouillard, qui attrape Sara et la jette hors de la pièce.
« Qu’est ce que vous faites ?, réagit LJ - Ne t’avise pas de jouer les héros ! », réplique Gretchen en pointant son arme sur lui.
Sara tombe sur le sol. Le blond la relève sans ménagement.
« Tu as appelé ton prince charmant au secours, salope », grince-t-il avant de violement la frapper au visage.
La mâchoire de Sara craque sous le choc. Il la rattrape et la secoue. Tout se met à tourner autour de Sara, sa vue se trouble. Elle sent un sac de jute lui glisser sur le visage. Gretchen sort un couteau de son sac et le place sous la gorge de Sara. Cette dernière hurle, paniquée. Terrorisé, LJ ferme les yeux et entend la porte claquer. Sara sent des mains saisir les siennes et les attacher dans son dos.
« Non ! Non ! », hurle-t-elle
Deux hommes la soulèvent.
« Pitié, non ! », se débat Sara aveuglée par le sac en se sentant emportée
On la jette sans ménagement dans le coffre d’une voiture. Sara entend le coffre se refermer et la voiture démarrer. La chaleur est insupportable. Elle étouffe. Elle essaie désespérément de se défaire de ses liens en vain. Le chaos de la route la fait rebondir contre les parois du coffre. A coups de pieds, elle essaie de l’ouvrir.
« Au secours ! A l’aide !! », hurle-t-elle de toutes ses forces.
Après un temps qui parut interminable à Sara, la voiture s’arrête. Elle entend le moteur se couper. La jeune femme retient son souffle. Le coffre s’ouvre. Quatre mains la saisissent et la soulèvent. A travers le sac, Sara cherche de l’air. Elle suffoque. Une sueur froide lui coule dans le dos.
« Attachez-là ici », ordonne Gretchen en désignant une poudre.
Sara sent la lame d’un couteau lui glisser entre les poignets. Son cœur bat à tout rompre. Elle sent le froid d’une menotte se refermer sur son poignet droit. On lui monte violement les bras. Ses pieds décollent légèrement du sol. Elle sent du bois sous sa peau. Une menotte claque sur son poignet gauche. Sara entend un bruit qui la saisit d’effroi. En faisant claquer le long fouet à plusieurs lanières en cuir qu’elle tient à la main, Gretchen s’approche lentement de Sara. Elle lui retire le sac de jute. Sara prend une grande respiration, en regardant autour d’elle.
« Tu as voulu jouer les héroïnes »
Premier coup de fouet. Une douleur insupportable saisit Sara qui ne peut retenir un hurlement.
« Tu as dit à ton petit chéri où tu étais »
Deuxième coup de fouet. Sara a l’impression que son corps va se fendre en deux. Elle essaie de prendre appui sur sol qu’elle sent sous ses orteils.
«Tu croyais qu’il allait venir te secourir »
Troisième coup. Un cri terrifiant échappe à Sara. Des larmes de douleur coulent sur ses joues. Ne pas craquer. Essayer d’oublier cette souffrance qui lui saisit tout le corps.
« Tu t’es crue dans un conte de fée »
Quatrième coup de fouet. Le corps de Sara se met à trembler sans qu’elle puisse l’arrêter. Ne pas craquer. Essayer de se concentrer sur quelque chose… LJ… Ils ne doivent pas faire la même chose à LJ…
« Pas de chance. ».
Cinquième coup de fouet. Sara se mord les lèvres. Elle sent son propre sang lui couler dans le dos, le long des jambes… Michael….C’est ça… Penser à Michael… Où est-il…
« Ton prince n’est pas venu ».
Sixième coup de fouet. Sara n’a plus la force que de gémir. La pièce tourne autour d’elle. Elle n’arrive plus à garder les yeux ouverts. Une envie de vomir lui monte à la gorge.
« A la place tu as eu son abruti de frère »
Septième coup de fouet. Sara ne peut plus penser. Son cerveau ne veut se concentrer que sur cette insoutenable douleur. Elle a froid.
« Scofield ne peut pas te sauver »
Huitième coup de fouet. Pourquoi dit-elle ça ?... Michael…
« Il va grever »
Neuvième coup de fouet. Le trou noir. Sara ne voit plus rien. La voix de son tortionnaire lui parait soudain très loin.
« Et toi aussi ».
Dixième coup de fouet. Sara ne le sent pas, elle a perdu connaissance. Son corps se balance au bout de la poudre comme une poupée de chiffon. Son chemisier est complètement déchiqueté. Son dos n’est plus qu’une énorme plaie d’où le sang coule abondamment formant une flaque sous ses pieds.
Gretchen a un rire sadique.
« Amusez-vous bien », dit-elle aux deux hommes en partant.
Retour sur le chalutier Scène 5- Spoiler:
Les traits déformés par la colère, Michael ne peut détourner son regard des blessures de Sara. Ses mains tremblent de rage. La jeune femme se retourne.
« Ce n’est pas de ta faute. Je t’interdis de penser cela ! Tu m’entends !, souffle-t-elle en posant ses mains sur le visage du jeune homme, Il fallait essayer. Je voulais essayer. Elle pouvait frapper et dire ce qu’elle voulait. Rien ne pouvait m’empêcher de vouloir te retrouver….Le pire, c’était de savoir que si je ne m’en sortais pas, tu te le reprocherais toute ta vie. Cette idée m’était insupportable. Je ne pouvais pas lui faire ce plaisir. Cette folle a perdu. Elle n’a pas réussi à nous séparer. »
Sara dépose un baiser sur les lèvres de Michael.
« Le plus important, c’est qu’on soit ensemble. D’accord ? - D’accord », se force à sourire le jeune homme
Mais quand il la serre dans ses bras, son visage se crispe de nouveau. Le bonheur qui l’avait habité toute la journée s’est évanoui au moment où il a vu les blessures de Sara. La haine qui l’avait fait tenir debout a soudain repris le dessus.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 16 Mar - 0:59 | |
| Gate Corporation Scène 4- Spoiler:
Ellen remue lentement une cuillère dans le café qu’elle vient de préparer. Elle le pose sur son bureau, va dire bonsoir à Brian Philips, attrape ses affaires, le café et sort.
« Bonsoir, Camilo. - Bonsoir, Melle Hoffman. - Je vous ai préparé un petit café. - Oh, c’est bien gentil ! »
Ellen lui donne le café et entame la conversation. Bureau de Krantz
- Spoiler:
Habillé d’un T-shirt et d’un vieux jeans, James pénètre dans les locaux de la Compagnie. En cette fin de journée, tout parait très calme. Il rentre dans l’ascenseur et appuie sur le 19ème.
« Whistler ! Qu’est ce qu’il me vaut ce plaisir ?, l’accueille Krantz assis derrière son bureau. - Général, bonsoir, mes contacts en Amérique du Sud n’ont aucune information sur Alexander Mahone. Aussi, je souhaiterais visionner les vidéos de l’aéroport de LAX, disons à partir du 20 juillet. Je connais bien Mahone. Je pourrais le reconnaitre, même grimer. - Bonne idée. Je vous arrange cela immédiatement. Asseyez-vous. Je vous offre un verre ? - Volontiers. »
Krantz se dirige vers le bar.
« Mahone sait trop de choses. Et avec la terrible erreur commise par notre agent au Colorado, on ne peut pas prendre de risque. - Je comprends, général. »
Krantz lui tend un verre de whiskey.
« Vous avez fait un très bon travail avec cet vaurien de Lief, Whistler. Vous m’avez sorti d’un grand embarras. - Merci, général. Laissez-moi m’excuser pour …. Pour les évènements au Panama. Je me suis montré imprudent. Je suis désolé. - Excuses acceptées. Que pouvez-vous me dire sur Scofield ? - C’est un homme très intelligent, mais aussi très sensible. Il est à espérer qu’il retrouve rapidement Tancredi, sinon il pourrait être un danger. - Nous l’attendons, sourie le général, En venant à nous, Scofield nous facilitera la tâche. »
James hoche la tête.
« Désolé pour votre amie, continue Krantz, Ah les femmes ! Allez, trinquons ! Avec votre physique de Don Juan, vous en trouverez rapidement une autre. » Gate Corporation Scène 5
- Spoiler:
Philips passe devant Ellen et le gardien, leur dit bonsoir et descend au parking en sifflotant. Quelques minutes plus tard, le brave Camilo s’endort sur son bureau. Délicatement, Ellen détache le jeu de clés qu’il tient à sa ceinture. Elle sort les boules de pâte à modeler qu’elle a achetées à la pose déjeuner et soigneusement prend les empreintes de toutes les clés. Elle remet le jeu à sa place, prend le gobelet contenant le café où elle a mis le somnifère et part tranquillement. Colorado Scène 5- Spoiler:
McCain et Yang rentrent dans le commissariat.
« L’amant de Pamela Mahone s’est présenté ?, s’étonne Christopher. - Oui, lui répond Pettersen, Laurence et cette agent du FBI l’interrogent déjà en salle 3. »
Les deux inspecteurs se précipitent vers l’endroit indiqué. Mais le vieux policier retient Yang. McCain est donc le premier à ouvrir la porte de la salle. Rick y est calmement assis.
« Vous ? », s’exclame Christopher en refermant la porte.
Le scientifique a un petit sourire en coin. La porte s’ouvre à nouveau sur Lang, Laurence et Roberts. Ce dernier referme la porte à clé.
« Que se passe-t-il ?, demande McCain. - Asseyez-vous, lui ordonne Laurence. - Quoi ? »
Le shérif l’assoit brutalement sur une chaise.
« Inspecteur McCain, veuillez ouvrir la bouche », demande Rick en se levant.
Il sort de sa poche un petit tube d’où il extrait une sorte de coton tige.
« Mais qu’est ce qui vous … »
McCain n’a pas le temps de finir sa phrase. Laurence lui saisit violement la mâchoire le forçant à ouvrir la bouche. Rick introduit le coton tige, le frotte contre la joue de l’inspecteur et le remet dans son tube.
« Vous aurez les résultats dans deux heures » déclare-t-il en sortant, ouvrant la porte à l’inspecteur Yang qui rentre livide.
Roberts la referme à clé et se poste devant.
« Savez-vous pourquoi vous êtes là ?, lui demande Laurence. - Non !... Quoi ? Vous pensez que j’étais l’amant de Pamela Mahone ? - Ne nous prenez pas pour des idiots, lui répond Lang, Vous savez mieux que nous que Pamela n’avait pas d’amant. »
Elle s’assoie en face de lui et lentement sort une feuille d’un dossier. Elle la pose devant McCain.
« Vous savez ce que c’est, n’est ce pas ? »
L’intéressé baisse les yeux. C’est l’accusé de réception de la demande de mise sous protection des témoins de la famille Mahone. Christopher palie légèrement, puis croise les bras en s’appuyant sur le dossier de sa chaise.
« Ne rien dire… Réfléchir, se dit-il, Ils ne peuvent rien prouver… Ils n’ont aucune preuve pour ce fax… Trouver une idée sinon…. »
Rick appelle deux heures plus tard. L’ADN a parlé. Ce sont bien les cheveux de Christopher McCain qui ont été retrouvé sous les ongles de Pamela.
« Vous n’avez toujours rien à dire ? », lui demande Laurence
Christopher avale sa salive. Il sait ce qu’il va se passer dès que l’information de son arrestation parviendra aux journalistes. Il a déjà eu à le faire. Il doit donner le change. Trouver une idée pour les rassurer….
Venice Beach- Spoiler:
« Alex, bordel, mais à quoi pensais-tu ?, colère James en faisant les cent pas dans l’appartement - Je n’ai pas réfléchi. Je ne supporte pas de rester là à ne rien faire. Il faut que je m’occupe pour me vider l’esprit, sinon je vais devenir fou. »
James soupire.
« Je suis passé à la Compagnie. J’ai demandé les vidéos de l’aéroport à Krantz pour les envoyer sur une fausse piste. Manifestement, personne ne t’a vu, ou en tout cas, reconnu. Dès demain, tu …. »
La sonnerie de la porte d’entrée résonne.
« C’est moi », s’exclame une voix féminine.
James sourie et va ouvrir.
« Bonsoir, Ellen. Tu les as ? »
La jeune femme sourit et dépose les boules de pâte à modeler sur la table à manger
« Les voilà. - Tu me présentes ? », intervient Alex qui s’était caché dans la chambre.
James fait les présentations, explique le rôle d’Ellen à Alex puis tous les trois copient les clés du gardien en faisant fondre les manches des brosses à dent achetées par la jeune femme.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 27 Mar - 18:27 | |
| 29 juillet
Panama – Bureau de Morales 06h10- Spoiler:
Les traits tirés, les épaules voutées, Lincoln se laisse tomber sur une chaise. Morales lui tend une tasse de café et s’assoie sur le bord de son bureau.
« Moi remarquer toi triste. Pas te faire de soucis pour ton frère. Raul bon marin. - Ce n’est pas pour le trajet en bateau que je m’inquiète. Mais pour après, soupire Lincoln en sucrant son café, Il y a des gens encore pire que le maire de Panama. - Eux condamner toi à mort en Amérique. Toi innocent. - Vous êtes au courant. - Nous avoir informations ! CNN »
Linc a un triste sourire.
« Pourquoi Michael parti ? - Ils ont tué la femme qu’il aimait. - Bonne raison. Lui vouloir se venger. Normal. Et toi, penser ton fils, c’est ça ? - Oui. Pour protéger LJ, je dois laisser tomber mon petit frère. »
Burrows secoue la tête et lance un regard désespérément triste à son patron. Carlos se lève et lui pose la main sur l’épaule.
« Les enfants, c’est la vie. - Vous en avez ? - Si moi avoir enfant. Moi pas savoir. Mais moi content si j’ai enfant. - Sans LJ, je ne sais pas si je serais toujours vivant aujourd’hui. Il est ma raison de vivre. Mais, je ne sais vraiment pas quoi faire. J’ai participé à l’évasion de Sona. Des témoins peuvent me reconnaitre. Si je me fais arrêter, que va-t-il arriver à mon fils ? - Moi pouvoir avoir papiers pour toi. - J’ai pas d’argent. - Pas problème. Si moi être toi, moi partir au Venezuela. Chavez pas copain avec les Yankees. Toi tranquille là-bas. Avec papiers, toi pouvoir travailler. Moi connaitre des gens là-bas. - Je vais y réfléchir. Je dois en parler à LJ. Mais merci pour le conseil. »
Les deux hommes finissent leur café en échangeant des banalités sur le travail et l’état de santé de Sofia, puis Lincoln prend lentement le chemin de l’appartement en pensant au conseil de Morales. Le Venezuela… Il ne connait personne là-bas, ne parle pas la langue… Il réalise qu’il n’a pas vraiment envie de quitter le Panama. Il commence à prendre ses marques ici. Il a un travail, des amis, même le climat lourd et humide lui est devenu familier, mais il est peut-être recherché et s’il se fait arrêter, il se retrouvera à Sona à la place de son frère. Il soupire. Un grand vide l’envahie… Michael lui manque énormément. Leur relation a eu des hauts et des bas. Ils se sont souvent engueulés et même battus mais cette fois, c’est différent. Il craint que son frère ne lui pardonne jamais la mort de Sara… Et surtout qu’il ne s’en remet pas…
Perdu dans ses pensées, Lincoln ne remarque pas l’homme blond qui lui a emboité le pas dès qu’il a quitté les docks. Colorado - Durango Scène 1 - Spoiler:
Christopher McCain refusant de desserrer les dents, un avocat commis d’office a été appelé dans le plus strict respect de la procédure. Ce dernier est arrivé vers 8h00. Les policiers le laissent s’entretenir avec son client et en profitent pour aller prendre un petit-déjeuner au Johnny Rockets en face du commissariat.
C’est un dinner typiquement américain dont le décor rappelle les années 60 avec de vieilles publicités ventant les vertus de Coca-Cola et des juke-boxes à chaque table. Ces dernières sont en formica blanc et on y prend place en s’installant sur d’épaisses banquettes en faux cuir rouge. Dans la cuisine ouverte sur la salle, les cuisiniers, vêtus de blanc, s’affairent autour des grills et des friteuses. Les odeurs de fritures, de viandes grillées et d’oignons se diffusent agréablement jusque sur le trottoir. Elvis Presley murmure « Love me tender ».
« J’arrive pas à le croire, soupire Yang, J’ai fait équipe avec lui depuis le mois de juin et j’ai rien remarqué. - Vous vous entendiez bien ?, demande Lang - Pas plus que ça. J’étais ami avec Andrea. Je ne m’étais pas encore vraiment habitué. Mais il était sympa. Pas très causant mais sympa. - De quoi parlez-vous ?, continue Felicia - De tout et de rien, répond Yang en haussant les épaules, Je réalise que je ne sais rien de lui. Sauf qu’il venait de Floride. Il me donnait l’impression d’être un bon flic. »
Le regard dans le vague, Laurence fait craquer ses doigts, indifférent à la conversation.
« A quoi pensez-vous ?, l’interpelle l’agent du FBI - A toute cette histoire, lui répond le shérif, Je ne comprends pas. Reynolds a démissionné. Alors, qui est derrière tout cela ? - Bonne question, admet Lang - Même le FBI ignore qui est derrière toutes ces horreurs ?, s’inquiète Lauren - Je vais beaucoup vous décevoir, lui sourit Felicia, Mais le FBI ne sait pas tout. Et nous ne sommes pas imperméables à la corruption, malheureusement. - Vous pensez que d’autres policiers sont impliqués ?, s’écrit Laurence - Peut-être pas ici, mais dans le reste du pays, oui. Et pas seulement des policiers. Les appels de Lincoln Burrows ont été épuisés en trois ans. D’habitude, ça prend plus de 10 ans. - A vous entendre, on croirait que tout le pays est corrompu, s’exclame Beaufroy. - Ca ne serait pas la première fois », lui rappelle Felicia.
l’avocat de McCain, un tout jeune homme, blond, boutonneux et frêle, à peine promu de l’université de droit, les attend tout sourire devant le commissariat.
« McCain plaide coupable. Il admet être l’amant de Pamela Mahone, déclare-t-il fièrement - l’enfoiré !, s’exclame Laurence - Il va plaider le crime passionnel, enrage Lang - Exactement », lui répond l’avocat avec un sourire satisfait.
Lang et Laurence échangent un regard exaspéré.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 27 Mar - 18:55 | |
| Flash-back 14 juillet ( les parties en italique sont en espagnol)[/size] - Spoiler:
Sara sort de la douche, s’essuie rapidement avec une petite serviette et essore à peine ses cheveux. Avec la chaleur qui règne sur le Panama, garder les cheveux humides lui permet de se rafraîchir un peu. Elle enfile un petit haut blanc au léger décolleté carré brodé de fil rouge puis une jupe à volants de la même couleur. Elle jette un œil à son reflet dans la porte vitrée de la salle de bain et sourit. Avec les vêtements d’Esméralda, la jeune femme passerait presque pour une locale. Elle rejoint son hôte dans la cuisine au moment où le flash de 10h00 retendit à la radio.
« Hola, señoritas !, s’exclame Pedro en rentrant dans la maison, Le carrosse de ces dames est avancé »
Le carrosse annoncé est en fait une Peugeot hors d’âge. La couleur bleue d’origine s’est délavée en une couleur indéfinie. Les gentes ont depuis longtemps fini leurs vies sur les routes défoncées du Panama. Le pare-choc avant est maintenu par des bouts de ficelles. Pedro doit se tordre par dessus le siège chauffeur pour ouvrir la portière arrière qui finit par céder dans un grincement inquiétant. Fébrile, Sara prend place sur la banquette pendant que ses amis s’installent à l’avant. Tendant d’apaiser son angoisse, la jeune femme fixe le paysage de carte postale qui défile lentement devant ses yeux. Les 20 kilomètres de sentier de terre qui séparent la maison d’Esméralda de celle de Pedro serpentent à travers la forêt vierge. Laluxuriante végétation, qui tamise la lumière aveuglante, révèle des fleurs magnifiques aux couleurs éclatantes. Mais chaque secousse est un supplice pour Sara. Les housses toutes neuves cachent des sièges usés par les années et les amortisseurs ne sont plus qu’un lointain souvenir. Assise, sa mâchoire menace de lui transpercer le cerveau. Allongée, chaque mouvement de la voiture est un nouveau coup de fouet sur sa peau martyrisée. D’énormes gouttes de sueur dégoulinent sur le corps de la blessée. Malgré la chaleur moite et étouffante, Sara tremble. La douleur est telle que ses intestins lui remontent dans l’estomac. A plusieurs reprises, Pedro doit s’arrêter pour lui permettre de vomir. Esméralda prend place aux côtés de la jeune femme et tente de l’apaiser en lui appliquant sur le front le linge humide qu’elle avait pris la précaution d’emporter.
Enfin arrivés, Pedro et Esméralda allongent Sara sur un lit dans la pièce la plus fraiche de la confortable maison, une petite chambre au nord dont les volets fermés ont gardé la fraîcheur de la nuit. Le brave homme branche un ventilateur et Esméralda applique de la glace sur le corps détrempé de Sara. La jeune femme perd connaissance quelques minutes.
Plus d’une heure passe avant que, d’une main tremblante, Sara ne parvienne à composer le numéro de Bennet.
« Allo ? - Bruce. - Sara ! Mon Dieu, où es tu ? - Au Panama. Bruce, des gens m’ont enlevée… - Oh, Mon Dieu ! - J’ai réussi à m’enfuir, mais…. Bruce, as-tu des nouvelles de Michael ? »
Silence gêné.
« Bruce…. - Elles ne sont pas bonnes, Sara. Et je dois te dire que j’étais vraiment très inquiet sans nouvelle de toi. Michael est en prison. - Je sais. Bruce, quand je les ai retrouvés, un homme a surgi de nulle part et nous a menacés avec un révolver. J’ai tiré mais Michael s’est accusé à ma place. Sais-tu où il est ? - Pas exactement. J’ai appelé le Consulat pour avoir de tes nouvelles et ils furent très surpris d’apprendre ta disparition car Lincoln Burrows ne leur a rien dit. - Lincoln ! Il est en contact avec le Consulat ? Il essaie de faire libérer Michael ? - Je ne sais pas. Cette histoire n’est vraiment pas claire. Burrows n’est venu les voir qu’une seule fois. Le Consul ne comprend pas. Il est pourtant très confiant pour Michael. La police a trouvé une arme dans la main de l’homme que tu as tué. Tout indique que c’était bien de la légitime défense. Aussi, le Consul est convaincu que Michael pourra sortir libre de prison. - Vraiment ! Quand ?, s’écrit Sara en posant sa main sur sa poitrine - Pas avant plusieurs mois. Mais le Consul n’a jamais revu Burrows. Ce dernier n’a jamais répondu à ses appels. Je crains le pire, Sara. »
La jeune femme se mord les lèvres.
« Sara, dis-moi où tu es et je viens immédiatement te chercher. - Non, lui répond-elle après un instant de réflexion, c’est trop dangereux. Ils pourraient te suivre. Bruce, je suis en sécurité chez de braves gens qui s’occupent merveilleusement de moi. Je ne veux pas leur faire courir le moindre risque. Envoie-moi de l’argent et je trouverai le moyen de revenir aux Etats-Unis. »
La jeune femme lui communique les coordonnées d’un des fils de Pedro.
« Je te l’envoie par UPS avec une carte de crédit et le code. Sara, sois très prudente. - Ne te fais pas de souci pour moi. Je suis en sécurité. S’il te plait, cherche à savoir ce qui se passe pour Michael et Lincoln. - D’accord. - Bruce, je ne pourrai pas te rappeler. Où je suis, il n’y a pas le téléphone. Mais tu peux donner des nouvelles à ce numéro. Mon amie t’appellera quand je quitterai le Panama. - D’accord. J’attends son appel. Sois prudente, Sara. »
La jeune femme raccroche en tremblant.
« Mes amis ne savent rien pour ton Michael, lui indique Pedro, Je suis désolé. Par contre, ils ont entendu parler d’un James… Mais ça n’a aucun sens. - Pourquoi ?, demande Sara - Un certain James Whistler, un Australien, a tué le fils du maire de Panama city lors d’une bagarre dans un bar. Le fils du maire était une pourriture qui considérait les femmes comme des objets de consommation. Manifestement ce Whistler s’est battu pour protéger sa petite-amie. - Alors, ce n’est pas de lui dont cette femme parlait, soupire Sara, Je ne vois pas pourquoi la Compagnie chercherait à faire sortir un brave type qui s’est battu pour protéger sa petite-amie. » Sur le Chalutier Scène 1- Spoiler:
« Ce voyage jusqu’à chez Pedro avait été supplice, continue Sara, Et je n’étais pas plus avancée. Au contraire, j’étais de plus en plus inquiète pour Lincoln. Je me disais bien qu’il avait du rompre tout contact avec le consulat quand il a appris pour nous, mais… »
Des éclats de rire interrompent Sara. Sucre et Marco viennent de s’assoir à côté d’eux en compagnie de la jolie donneuse d’ordre.
« Michael, Sara, s’exclame Fernando, J’aimerais vous présenter Roberta. Elle est de Colombie comme Juan et Assomption. - Ravi de te connaitre », répond Michael en souriant à la jeune femme
Sara se contente d’un signe de tête.
« D’où viens-tu en Colombie ?, demande Juan en levant un sourcil intéressé
- De Bogota, mes parents travaillent tous les deux à la mairie. Je vais à Portland rejoindre ma tante. Je viens d’obtenir mon diplôme d’ingénieur agronome. J’aimerais faire de la recherche, travailler dans l’écologie. Mais en Colombie, ce n’est pas possible. Entre les FARC et les propriétaires terriens… »
La façon dont cette Miss Bogota se trémousse déplait fortement à Sara. Elle ressent de la jalousie pour cette jeune femme au sourire éclatant. Dès que cette dernière s’approche de Michael, Sara a soudain des envies de meurtre. Ce genre de sentiment ne lui ressemble pourtant pas. C’est la première fois qu’elle ressent une telle haine envers une autre femme. Mais Roberta est si belle. Elle a ce quelque chose qui fait que les hommes se retournent sur son passage. Même les perles de sueur qui lui coulent entre les seins et collent son petit haut de coton rouge sur ses formes généreuses la rendent incroyablement attirante. Et Sara n’aime pas la façon dont les yeux de Michael s’arrondissent quand il la regarde.
Manifestement, la jeune femme n’est pas la seule que Roberta énerve. Assomption vient de prendre son fils dans les bras et sans dire un mot, s’éloigne vers l’arrière du bateau.
« Fernando, intervient Sara, Je pense que Juan a raison. Je ferais mieux d’examiner Assomption. Peux-tu me servir d’interprète ? - Bien sûr. »
Sara se lève et attrape le bras du jeune Latino, qui surpris, se retourne vers Michael. Sara ne lui laisse pas dire un mot et l’entraine vers la cabine des matelots où Assomption, boudeuse, vient de rentrer.
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