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| | DENOUEMENT | |
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zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 27 Mar - 19:06 | |
| Colorado Scène 2 - Aéroport- Spoiler:
Dès son arrivée à l’aéroport situé à quelques kilomètres de Durango, Gretchen récupère la voiture de location qui lui a été réservée, met sa petite valise dans le coffre, s’installe, jette un œil à son plan et démarre lentement. La radio, branchée sur la station locale, diffuse le dernier tube de Madonna que la jeune femme reprend à tue-tête. Le ciel commence à se voiler. Des nuages gris s’accrochent sur le sommet des montagnes qui vallonnent le Colorado. Au moment où Gretchen quitte la zone aéroportuaire, le flash des informations retentit.
« Rebondissement dans l’affaire de l’agression de Pamela Mahone et de son fils Cameron. L’inspecteur Christopher McCain, placé hier en garde à vue, vient d’admettre avoir été l’amant de Pamela Mahone et plaide le crime passionnel. - Bordel de merde ! », s’exclame la jeune femme en attrapant son portable Gate Corporate Scène 1- Spoiler:
En ce milieu d’après-midi, les locaux de Gate bourdonnent comme une ruche. Les téléphones du standard ne cessent de sonner. Les collaborateurs entrent et sortent les bras chargés de mallettes, de tissus et d’attirails en tout genre. Brian, fier comme un paon, accueille deux jeunes starlettes à la recherche du look qui leur permettra de faire la différence. Dans l’angle sur la gauche, le bureau vitré de Whistler, inondé de soleil, est étonnamment calme. Confortablement assis dans son fauteuil en cuir, ce dernier étudie le site Internet de sa société, dont l’accès est réservé aux seuls clients et aux employés… Quelle couleur vous va le mieux selon que vous soyez brun, blond, de type scandinave ou méditerranéen ? Il tourne la tête et jette un œil à Ellen occupée à répondre au téléphone. Sa jupe noire, simple et fluide, souligne merveilleusement la jolie cambrure de ses reins. La longueur laisse juste deviner ce qu’il faut de ses jambes fuselées. Son chemisier parme met sa peau dorée en valeur… La standardiste de Gate semble parfaitement appliquer les techniques préconisées par le site. James incline légèrement la tête. D’Ellen il avait surtout noté les yeux d’une couleur inoubliable. A présent, il réalise que le reste n’est pas mal du tout. Le bip de l’un des portables le tire de sa rêverie.
« Bureau immédiatement »
Le jeune homme soupire.
« J’ai une course à faire », déclare-t-il à la jeune femme en se dirigeant vers les ascenseurs.
Whistler descend rapidement au parking, ouvre le coffre de sa voiture, retire son costume et sa chemise et enfile rapidement un T-shirt, un jean et une paire de basket, puis sort par l’entrée des voitures. Bureau de Krantz- Spoiler:
Les stores à demi-baissés tamisent la vive luminosité du soleil qui décline lentement sur Los Angeles. La climatisation apporte une température très agréable. Un silence quasi religieux règne dans la pièce. Assis derrière un imposant bureau en acajou, Krantz prend des notes en lisant un dossier sur son ordinateur. Il lève la tête en entendant des bruits de pas.
« Général, vous avez demandé à me voir, s’exclame James en rentrant. - Il y a une complication au Colorado. Ce peigne-cul de McCain s’est fait arrêté ! Gretchen a besoin de renfort. Prenez trois hommes et partez la rejoindre dans les meilleurs délais. Un avion vous attend. Éliminez-moi ce bon à rien ! », lui répond Krantz avant de se replonger dans son dossier.
Whistler approuve d’un signe de tête et ressort sans dire un mot. Quand le général s’exprime sur ce ton, toute discussion est inutile, voir périlleuse…
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 27 Mar - 19:14 | |
| Colorado Scène 3 – Bureau du shérif- Spoiler:
Les 4 policiers se sont rassemblés dans la seule pièce au calme du commissariat. Assise derrière le bureau encombré de nombreux dossiers, Lang raccroche le téléphone et se retourne vers ses collègues.
« Alors ?, demande Laurence. - McCain est né dans un quartier assez pauvre de la Nouvelle-Orléans. Ses parents tenaient une petite épicerie. Des braves gens, très travailleurs, qui se sont saignés à blanc pour offrir des études à leurs enfants. McCain a suivi le parcours classique. Fac de droit, académie de police. Une carrière sans relief, mais sans accros. - On n’a rien. - Une seule chose est bizarre. Depuis 5 ans, les parents McCain ne tiennent plus une petite épicerie dans un mauvais quartier de la Nouvelle-Orléans, mais une épicerie bio dans un quartier chic où ils ont une petite maison. - Les comptes bancaires de McCain!, s’exclame Beaufroy - Mes collègues ont déjà vérifié, précise Felicia, Rien. Ce qui n’a rien d’étonnant. La Compagnie est trop bien organisée pour payer ses agents sur des comptes courants. De toute façon, menacer McCain d’envoyer le fisc à ses parents ne sert à rien. S’il parle, ce n’est pas un contrôle fiscal qui les menace. Le FBI a décidé de transférer McCain à Washington pour qu’il soit entendu par la commission Reynolds. Un collègue arrive dès demain. - En attendant, on peut toujours fouiller son appartement, tente Yang - Pourquoi pas », soupire Lang. Gate Corporate Scène 2- Spoiler:
L’ascenseur s’ouvre sur James à nouveau habillé en costume. D’un pas rapide, le visage impénétrable, il entre dans les locaux de la société.
« Dans mon bureau », ordonne-t-il en se passant devant le standard.
Etonnée, Ellen le suit.
« Que se passe-t-il ? - J’ai besoin de m’absenter jusqu’à la fin de la semaine. Trouve –moi rapidement un bon prétexte. », déclare-t-il en sortant un autre téléphone portable. Sur le chalutier Scène 2 (les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Confortablement installés dans la cabine des marins où tourne un petit ventilateur relié au moteur, Sara examine Rafael. Debout devant la porte, le dos tourné, Sucre assure la traduction en transpirant à grosses gouttes sous le soleil de plomb.
« Ton petit garçon va très bien, Assomption. A son âge, on se remet très vite. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas mangé correctement pendant plusieurs semaines qu’il aurait des carences. Pour que la malnutrition ait de graves conséquences, elle doit se prolonger pendant des mois. Heureusement, sinon l’espèce humaine aurait disparue depuis longtemps. »
Sara caresse la joue de Rafael puis se retourne vers sa mère.
« A combien de semaines es-tu ? - Environ 22. J’ai des vertiges. Je me sens faible. - C’est normal. Tu dois être un peu hypoglycémique. Dans le cas d’une grossesse, le bébé se sert en premier. C’est la nature qui veut ça. Tout ce que tu as pu manger ces derniers temps ne t’a pas profité. Ton corps a commencé à puiser dans ses réserves. Et tu n’en as pas beaucoup. Mangeais-tu toujours à ta faim en Colombie ? - Pas toujours. Il y a eu des moments où on a eu du mal à s’en sortir et il fallait économiser pour le voyage. Je gardais le meilleur pour Rafael. »
Sara hoche la tête.
« Docteur… - Sara - Sara… Je suis très inquiète pour le bébé. Je ne l’ai toujours pas senti bouger. Ce n’est pas normal. Rafael a bougé bien avant. - Allonge-toi »
Sara palpe le ventre d’Assomption.
« As-tu perdu du sang ? As-tu eu de violentes douleurs au ventre ? - Non. Rien du tout. Je n’ai même pas été malade. Je n’ai eu aucune nausée. - Tout me semble normal. Mais je n’ai pas examiné d’une femme enceinte depuis longtemps. - Tu travailles où comment docteur ? - Heu… Dans une prison pour hommes… C’est une longue histoire… Assomption, si je comprends bien, tu es tombée enceinte au moment où vous prépariez votre départ, exact ? - C’est ça. - Tu sais, dans certains cas… Comment expliquer… Tout notre corps est commandé par notre cerveau. Et en cas de fort stress, le cerveau se concentre sur ce stress… Il envoie des signaux dans tout le corps qui s’adapte. Et des études ont montré que quand une grossesse intervient dans de telles situations il n’est pas rare qu’elle passe inaperçue. - Inaperçue ? - Il n’y a aucun signe autre que l’absence de règle. Il arrive même que le ventre ne grossisse pratiquement pas… Ce n’est pas ton cas… Mais il est possible que le bébé ait perçu ce stress… Aussi, il se fait discret. Il se cache en quelque sorte en attendant que le danger passe. Ne t’inquiète pas, ça n’a aucune influence sur son développement. Mais profite du voyage pour te reposer et pour manger. D’accord ? - D’accord. Merci, docteur »
Sara lui répond par un sourire un peu absent. « Docteur », quand l’a-t-on appelée ainsi pour la dernière fois… Au mois de mai, ça ne fait pas si longtemps et pourtant ça lui parait une éternité, presque une autre vie… Tant de choses se sont passées… Elle avait presque oublié qu’elle était médecin. Pourtant, les gestes lui étaient revenus sans qu’elle y pense, instinctivement. Michael a peut-être raison après tout… Tout peut peut-être revenir comme avant… Gate Corporate Scène 3- Spoiler:
La journée touchant à sa fin, le calme revient dans les locaux de société. Les téléphones du standard se taisent enfin…Le crépuscule diffuse une lumière apaisante. « L’hôtel du Désert, déclare Ellen en rentrant dans le bureau de James, C’est un hôtel 5 étoiles à Palm Springs. Mais il vient de se faire descendre par les critiques à cause des uniformes désuets de son personnel. 500 personnes. - Tu es géniale !, sourie le jeune homme en prenant le dossier
- Je sais. - Occupe-toi de faire rentrer Alex dans les sous-sols durant mon absence, demande Whistler en attrapant sa veste - Compte sur moi »
James se précipite dans le bureau de Philips et lui annonce qu’il doit partir à Palm Springs pour quelques jours.
« Un contrat de 500 000$ ! Voilà pourquoi je vous ai embauché ! », s’exclame ce dernier avec un sourire satisfait.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 27 Mar - 19:40 | |
| Sur le chalutier Scène 3- Spoiler:
Le soleil qui décline à l’horizon embrase le ciel d’une magnifique couleur rouge. Minuscule au milieu de l’océan Pacifique, le petit chalutier continue sa route vers le nord. La légère brise marine qui se lève avec le couché du soleil ne parvient pas encore à atténuer la chaleur étouffante qui a régné toute la journée. A tour de rôle, les passagers se relaient derrière la bâche pour s’arroser d’eau, cherchant désespérément un peu de fraîcheur.
En sortant de la cabine, Sara entend le rire sonore de Roberta mêlé à ceux de deux hommes. Elle tourne la tête en fronçant les sourcils mais se détend immédiatement. La jolie Colombienne plaisante avec Franco et Marco. Rassurée, Sara cherche Michael du regard. Elle sourie en l’apercevant se débattre avec un grand fil de pêche.
« Tu t’en sors ?, demande-t-elle en s’approchant - Pas vraiment, rie le jeune homme en essuyant la sueur qui lui coule sur le front, Je n’ai jamais péché de ma vie. - Même sur le lac Michigan ? - Même sur le lac Michigan… Comment vont Rafael et Assomption ? - Rafael va très bien, mais je serais plus rassurée si Assomption voyait un vrai médecin. - Tu es un vrai médecin. - Oui, sourie la jeune femme, je voulais dire un gynécologue. Ce n’est pas une spécialité que j’ai beaucoup pratiqué à Fox River. - Ah bon ?, rigole Michael, Je me demande pourquoi. »
Ils éclatent de rire. Tous deux réalisent que c’est la première fois qu’ils rient ensemble. Sara se rapproche, prend la ligne qu’elle pose sur le bastingage puis serre les mains de Michael.
« Je crois que je me suis plus soignée moi-même que je n’ai soigné Assomption, murmure-t-elle, Je viens de me rappeler que j’étais toujours médecin. Sans licence, mais toujours médecin. - Et un très bon médecin, la rassure Michael, Tu sais écouter les gens, les comprendre. Tu retrouveras ta licence, Sara. J’en suis sûr. Tu as été relaxée. - Tu crois toujours que tout peut revenir comme avant ? »
Michael ouvre la bouche mais se ravise. Que tout revienne comme avant ? … C’est une option qu’il avait écartée… Tant de choses se sont passées… Il a tellement changé… A-t-il seulement envie de s’assoir à nouveau derrière un bureau et de se pencher sur un plan ?... En est-il encore capable ?
« Penses tu toujours que tout peut revenir comme avant ?, répète Sara - Oui, ment-il en souriant, Tout va s’arranger. »
Il embrasse Sara sur le front en fixant l’horizon.
Venice Beach
- Spoiler:
Alex a passé la journée à faire des courses : lampe torche, perceuse sans fil, bombe de peinture, etc. En arrivant à l’appartement, il a reçu l’appel de James lui indiquant qu’il partait pour le Colorado. Depuis, tout se bouscule dans la tête d’Alex. A quel jeu joue Whistler ? Pourquoi part-il là-bas ? Comment va-t-il rentrer dans les sous-sols sans lui vu qu’il faut un badge pour accéder au parking ? Alex se met à fouiller l’appartement à la recherche d’indice sur James. La cuisine a tout l’équipement dernier cri. La vaisselle vient d’un magasin à la mode. Les meubles sont d’une belle qualité. Le frigo est quasiment vide à l’exception des quelques courses que les deux hommes ont achetées quand ils sont arrivés. Le salon est parfaitement agencé avec un écran plasma installé dans une très belle bibliothèque. Un confortable canapé en cuir et une belle table basse en verre lui font face. Sur la droite, trône une table à manger à la ligne épurée, entourée par des chaises parfaitement assorties. Mahone réalise que cet appartement manque de personnalité. Il ressemble à un appartement témoin comme on peut en voir dans les magazines de décoration. Aucun objet personnel, aucune photo. Il inspecte les vêtements de James, fouille les poches, en vain. Comment un homme peut-il vivre ainsi sans souvenirs, sans la moindre photo ? James prétend aimer Sofia mais il semble ne même pas avoir la moindre photo d’elle. Bien que divorcé, Alex n’a jamais pu se séparer de la photo de Pam, même dans les pires moments, surtout dans les pires moments. Le bruit de la sonnette le fait sursauter. Sur ses gardes, Alex regarde dans le judas et reconnait Ellen.
« Vous avez eu le message de James ?, demande-t-elle en rentrant - Oui, grommelle Mahone. - James chargé d’éliminer le meurtrier de votre fils. Quelle ironie. - James fait le ménage pour cette ordure de Krantz. - Il fait ce qu’il a à faire. Krantz doit penser que James lui est toujours dévoué. C’est crucial. C’est aussi une façon de vous venger. - Ce n’est pas à lui de faire ça. - Ne soyez pas ridicule, Alex. Vous êtes bien plus utile ici. Ce gars n’est qu’un pion. Le plus important ne se situe pas au Colorado. - Pour moi, si. - Au plus vite, on aura réussi, au plus vite, vous pourrez aller voir votre femme. Je vous ai apporté à manger, indique la jeune femme en posant un sac sur le bar de la cuisine, Je vous laisse. Je passe vous prendre demain à 7h00. Essayez de dormir un peu. »
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 30 Mar - 23:14 | |
| 30 juillet
Colorado Scène 1- Spoiler:
Une petite pluie fine commence à tomber sur Durango quand un puissant 4x4, avec quatre hommes à l’intérieur, se gare devant le Johnny Rockets. James sort de la voiture et aperçoit Gretchen assise à une table qui lui donne une vue imprenable sur le commissariat. Il entre au moment au un jukebox entonne « Only you » des Platters.
« Tu as l’intention d’attaquer le poste de police ?, ironise James en guise de bonjour - Mon pécheur préféré ! Contente de te voir. Je n’étais pas sûre que tu viendrais. - Pourquoi ça ?, réplique James en s’asseyant en face de la jeune femme - D’habitude, tu préfères les missions plus intello. Monsieur n’aime pas se salir les mains. - Je me suis passablement sali les mains dernièrement, Gretchen. C’est toi qui as demandé que je vienne ? - Oui… J’ai pensé que ça te ferait plaisir. - Plaisir ? - Tu connais Mahone. Vous étiez assez proches. Il nous a aidés à récupérer la carte de Krantz. On lui doit bien ça. - Oh… Madame a encore un cœur… Je ne m’en n’étais pas rendu compte. - Tu n’as pas toujours dit ça, lui répond-elle en lui prenant la main - Quel est ton plan ?, demande James en soupirant - J’ai interrogé l’avocat de McCain, un jeune abruti, en me faisant passer pour une journaliste. McCain les mène en bateau en prétendant avoir été l’amant de Pamela. Il plaide le crime passionnel. - Alors, pourquoi l’éliminer ? - Parce que son avocat m’a dit que le FBI s’en est mêlé. McCain doit être transféré à Washington dès demain pour être entendu par cette commission qui enquête sur cette idiote de Reynolds. C’est un risque qu’on ne peut pas courir. On interviendra sur la route entre ici et l’aéroport. » Le chalutier Scène 1– Champérico - Guatemala- Spoiler:
Sous le chaud soleil de la mi-journée, le chalutier arrive à son point de ravitaillement à Champérico au Guatemala. Le petit port ressemble à la photo d’un dépliant touristique avec sa grande plage de sable fin bordée par une eau turquoise et son vieux ponton en bois qui s’enfonce dans l’océan. D’un bond, Emilio et Franco sautent à terre, arriment fermement le bateau et invitent les passagers à descendre en indiquant des baraquements installés à la pointe du ponton. « Que disent-ils ?, demande Sara - Qu’on peut prendre une douche ! A l’eau douce, lui répond Sucre avec un grand sourire - Dieu Merci, je vais enfin pouvoir me laver les cheveux ! », se réjouie la jeune femme.
Elle se précipite dans la cabine, attrape son sac et se tourne vers Michael.
« Tu m’accompagnes ? - Avec joie », lui sourie le jeune homme. Colorado Scène 2- Spoiler:
Deux voitures s’immobilisent devant le commissariat au moment où un magnifique arc en ciel illumine le ciel.
Assis à leur poste d’observation, Gretchen et James dégustent des pancakes en écoutant « Yesterday » des Beatles.
« Ca bouge », indique la jeune femme d’un signe de tête.
Les policiers ouvrent les coffres et sortent les objets qu’ils ont saisis chez McCain.
« Ils cherchent des preuves, murmure Gretchen, ils n’ont pas gobé l’histoire du crime passionnel. - Les flics du FBI ne sont pas nés de la dernière pluie, remarque James, C’est la famille de l’un de leurs collègues qui a été agressée. Ils vont fouillés. - Qu’ils fouillent. Si ces idiots avaient un cerveau, on serait tous dans le couloir de la mort depuis longtemps. »
James regarde Gretchen avec un petit sourire en coin.
« Qu’avez-vous trouvé ?, demande Lang en s’avançant vers Laurence. - Un écran plasma, un lecteur - enregistreur DVD dernier crie, un appareil photo numérique, un caméscope numérique et un bel ordinateur portable, entre autre. - C’est très cher pour un salaire d’inspecteur, mais ça ne prouve rien, soupire l’agent du FBI - Laissez-moi l’ordinateur », précise Yang en posant l’objet sur son bureau.
Dernière édition par zabou le Jeu 2 Avr - 12:05, édité 1 fois | |
| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 31 Mar - 19:19 | |
| Guatemala Scène 1 PG 12 (scène érotique)- Spoiler:
Les douches sont situées dans des baraquements en bois dont la peinture a depuis longtemps été écaillée par les embruns et la fureur de l’océan. De nombreuses lattes ne tiennent plus que par magie. L’hygiène laisse un peu à désirer, des cheveux et autres poils humains jonchent le sol, mais les cabines sont grandes avec un coin aménagé pour pendre vêtements et serviettes. Sara et Michael se déshabillent rapidement. Ils se regardent en rougissant comme des adolescents un peu intimités par le même désir et se glissent avec bonheur sous l’eau tiède et douce. Ils se savonnent en se chatouillant, s’aspergent plus qu’ils ne se rincent, en riant pour camoufler leur trouble. Sara ouvre la bouteille de shampoing.
« Laisse-moi faire », lui murmure Michael en l’embrassant tendrement dans le cou
Il dépose un peu de shampoing sur la tête de Sara et le répartit en lui massant le crane.
Un violent désir monte soudain en lui. Une pulsion qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps lui prend les trippes. Il doit freiner cette petite voix qui l’incite à prendre cette femme là, maintenant. Sara se laisse faire en fermant les yeux. La chaleur ambiante, l’eau tiède qui coule dans ses cheveux, la tendresse de son compagnon la détendent. Elle aimerait que cet instant ne finisse jamais. Un frisson lui parcourt le corps. Reculant d’un pas, Sara se colle contre Michael. Elle sent le sexe dressé de son compagnon contre ses reins. Son ventre se noue. Mais ses mains remontent le long des cuisses du jeune homme renforçant le désir de ce dernier. Michael l’embrasse amoureusement derrière l’oreille en posant le pommeau de la douche. Ses lèvres descendent le long du cou et des épaules de la jeune femme. Lentement, ses mains caressent chacun centimètre carré de cette peau douce dont il a tant rêvée. Sara laisse échapper un soupir de plaisir quand les mains de son amant se referment sur ses seins. Son corps se relâche sous les mains tendres. Les caresses de Michael deviennent plus pressantes. Le cœur de Sara s’emballe. Elle est obligée d’ouvrir les yeux et fixe le mur en bois qui lui fait face. Soudain, la puissance des bras qui l’enserrent lui fait peur. Elle se sent prise au piège. Quand la main de Michael glisse dans son entrejambe, Sara la repousse violement et se dégage.
« Qu’est ce que tu ne m’as pas dit ? », demande-t-il
Un horrible pressentiment remplace brutalement son désir. Le dos tourné, Sara baisse la tête sans répondre. Michael la prend par les épaules et l’oblige à se retourner.
« Regarde-moi »
Il lui lève le menton.
« Dis-moi ».
Dernière édition par zabou le Mar 31 Mar - 20:29, édité 1 fois | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 31 Mar - 20:15 | |
| Flash back du 7 au 9 juillet PG 16 sexe et violence Certains passages peuvent choquer!- Spoiler:
« Amusez-vous bien », dit Gretchen aux deux hommes en partant.
Ils rigolent grassement. Le brun soulève Sara permettant à son copain d’ouvrir les menottes. Le haut du corps de la jeune femme s’affaisse comme une poupée de chiffon.
« Vas chercher un seau d’eau ! », ordonne le brun en allongeant la jeune femme sur le sol.
L’eau froide qui lui arrive violement sur le visage réveille Sara. Elle aperçoit les deux hommes face à elle qui déboutonnent leur pantalon.
« Non !! », hurle-t-elle en tendant de se relever.
Le blond lui attrape le pied et la rallonge brusquement au sol. Sara laisse échapper un cri de douleur. La souffrance lui trouble la vue. Elle sent des mains plaquées les siennes contre le plancher.
« Non !! » hurle-t-elle
Elle essaie de se dégager mais les mains puissantes qui la tiennent perçoivent à peine sa résistance. Ce qui reste de son chemisier et de son soutien-gorge glissent sur son ventre.
« NON !! - On va remplacer ton petit prince charmant, rie une voix avec un accent irlandais. - Non !! NON !!! »
Sara se débat, donne des coups de pieds au hasard. Elle ouvre et ferme les yeux dans l’espoir de rétablir sa vision. Mais la pièce continue de tourner autour d’elle. Même le visage penché au dessus d’elle est trouble. Des mains déboutonnent son jeans. Sara se cabre, replie ses jambes, en vain. Son pantalon puis son slip glissent le long de ses jambes. Elle est complètement nue, à la merci de ces hommes sourds à ses prières.
« Pitié….Non…. Non…. NON !!! »
Une brulure lui déchire le ventre. Un énorme poids l’écrase rendant les blessures de son dos encore plus insupportables. On lui souffle sur le visage. Ses mains sont libres, mais ses faibles forces ne lui permettent pas de repousser cette masse allongée sur elle. Une langue lui lèche le visage, entre dans sa bouche. Sara a envie de vomir. L’homme râle et se retire enfin. Sara roule sur le côté et tousse. Des larmes coulent sur ses joues. Elle essaie de bouger mais son corps refuse d’obéir. Des mains lui saisissent le bassin. Elle n’a même plus la force de crier, de supplier. Le sexe de l’homme qui la pénètre lui fait l’effet d’un coup de poignard. Elle perd connaissance.
La fraîcheur de la nuit lui fait reprendre conscience. Sara essaie de bouger mais tout son corps n’est que douleur. Elle ouvre péniblement les yeux et réalise qu’elle est allongée dans du sang. Son sang… Au prix d’un insurmontable effort, elle parvient à s’assoir et regarde autour d’elle. Les faibles rayons de lune qui s’infiltrent à travers les lattes en bois donnent une atmosphère surréaliste à la petite pièce totalement vide… Pas le moindre meuble, ni le moindre éclairage… Juste cette poutre au plafond, maintenue par de très fines guirlandes argentées, et une petite porte constituée de vieilles planches mal enchevêtrées qui laissent passer l’air frais… Sara aperçoit les lambeaux de son chemisier. A grand peine, elle le tire vers elle et le plaque contre sa poitrine. Sa tête tourne. Elle se traine dans un coin. Tremblante, elle se recroqueville en position fœtale et ferme les yeux.
Le soleil est déjà levé lorsque le blond réapparait. Terrorisée, Sara se blottit dans le coin.
« La douche et le petit-déjeuner, salope ».
Il jette une bouteille d’eau et un morceau de pain, pose un grand seau d’eau puis repart en verrouillant la porte, sans un regard vers la prisonnière. Sara reste immobile un instant, écoutant les pas de l’homme qui s’éloignent. Le silence retombe. La jeune femme rampe alors vers la bouteille. Le moindre de ses mouvements est une torture. D’une main tremblante, elle saisit la bouteille.
« Allez… Allez… Ouvre-toi… Ouvre-toi » supplie-t-elle en tournant le bouchon qui résiste à ses faibles forces.
Il cède enfin. Sara porte la bouteille à ses lèvres. L’eau qui coule dans sa gorge, sur ses joues puis sur sa poitrine, lui fait du bien. Elle respire profondément, attrape le morceau de pain et croque. Une violente douleur lui bloque la mâchoire. Sara est obligée de s’allonger pour faire passer le malaise qui lui tourne soudain la tête. Au bout de longues minutes, elle rassemble ses forces, se met à quatre pattes et rejoint le seau. A l’aide de son chemisier qu’elle n’a pas lâché, elle s’essuie le visage, le cou, la poitrine. Elle retrempe le bout de tissu dans l’eau et se nettoie l’intérieur des cuisses et l’entrejambe. Ses yeux se remplissent de larmes. Sara se remet à trembler. Elle vomit. Elle reste un long moment à quatre pattes, la tête basse à déglutir sa souffrance. Après une longue respiration, elle se retourne vers le seau. Elle s’agenouille, baisse la tête et rassemblant toute son énergie, le soulève et fait couler l’eau dans son dos. Ses forces reviennent sous la caresse de l’eau. Sara repose le seau, se rince la bouche et observe à nouveau la pièce. C’est un petit cube d’à peine 3 mètres sur trois, avec une hauteur sous plafond qui ne doit pas dépasser les deux mètres. Les guirlandes argentées sont en fait des toiles d’araignées qui pendent un peu partout. Des lattes brisées sur le toit laissent passer les chauds rayons du soleil. Une odeur de sang, d’urine et de moisi saisit Sara mais une forme dans un coin opposé attire soudain son attention. A quatre pattes, elle se précipite vers elle… Son jeans. Sara l’enfile avec difficulté. Son dos la met au supplice. Elle essaie de se relever mais ses jambes refusent de la porter. Toujours à quatre pattes, elle rampe vers la porte qu’elle secoue. Un lourd cadenas tape contre la paroi. Sara se retourne vers la pièce. Elle aperçoit les menottes et s’en saisit. Elles sont ouvertes. Trouver un endroit pour les cacher…. Sara rampe de l’autre côte de la pièce, prend le morceau de pain en chemin, le pose dans le coin en face de la porte et cache les menottes dessous. Ces efforts l’ont épuisée. Elle attrape la bouteille d’eau et la serrant contre elle, s’allonge en position fœtale.
« Sara, je t’aime »
La voix résonne dans la tête de la jeune femme.
« Michael…. Michael », murmure-t-elle en fermant les yeux.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 31 Mar - 20:26 | |
| Flash back du 7 au 9 juillet suite Même avertissement!- Spoiler:
Dans un ciel sans nuage, le soleil est maintenant à son zénith. Une chaleur moite et étouffante a envahi la petite cabane. Le rire des deux hommes réveille Sara. Ils se tiennent au dessus d’elle, leur sexe dressés déjà sortis. Dans un cri, la jeune femme rampe loin d’eux. Les deux hommes éclatent d’un rire gras. Le brun la poursuit, lui saisit les cheveux, lui redresse la tête et lui enfonce son sexe dans la bouche. Sara veut le mordre mais sa mâchoire douloureuse refuse de se refermer.
« Cette pute ne sait même pas sucer, s’exclame l’homme furieux en se retirant - C’est pas grave, elle a d’autres trous », rigole le blond.
Il attrape Sara qui cherche à fuir.
« Non !! », hurle cette dernière en se débattant.
Elle le griffe au visage.
« Salope » s’exclame-t-il en la giflant.
Sara hurle de douleur mais ne cède pas. D’un coup de pied, elle repousse le blond et rampe vers la porte. Le brun l’attrape à nouveau par les cheveux.
« Où tu vas sale pute ? »
Il tire Sara en arrière. La jeune femme porte ses mains à sa tête en grimaçant. L’homme la lâche. Sara tombe sur le dos ce qui réveille les douleurs des coups de fouet. Le brun s’assoie sur elle et lui saisit les mains.
« Non !! Non !, hurle Sara en se débattant. - Tiens-la », ordonne le brun en lui plaquant les mains au sol
Le blond s’exécute. Sara continue de se débattre entre les jambes de l’Irlandais.
« Continue, salope, ça m’existe », rie-t-il
Ses mains caressent les seins de Sara, les pincent. La jeune femme se mord les lèvres tout en se débattant. Le brun lui déboutonne son jeans. D’un coup de genou, Sara lui atteint les parties génitales. Le brun se plie de douleur.
« Salope ! »
L’Irlandais est obligé de s’assoir pour reprendre son souffle. Mais le blond le remplace. Saisissant les deux mains de Sara dans l’une des siennes grandes et épaisses, il attrape la gorge de la jeune femme qui suffoque rapidement. Il glisse sa langue baveuse entre les dents de Sara qui se débat de plus belle. L’Américain continue de lui lécher le visage, les seins. Sa main lâche la gorge de la jeune femme pour glisser sous son jeans. Elle sent les gros doigts pétrir son sexe et entrer en elle. En hurlant de rage, elle arrive à libérer ses mains et attrape les cheveux blonds qu’elle tire de toutes ses forces. Un violent coup de poing dans le ventre lui fait lâcher prise.
« Tu aimes la violence, salope ! Tu vas voir !!, rugit le blond, Viens la tenir ! »
Le brun saisit violement les poignets de la jeune femme et les plaque sur le sol. Il embrasse Sara l’empêchant de voir où est le blond. Ce dernier lui arrache brusquement son jeans. Sara bat des pieds. Elle sent les grosses mains lui agripper les jambes. Elle serre les cuisses de toutes ses forces.
« Tu m’énerves, salope !! » gueule une voix avec un fort accent du middle-west américain
Un coup de pied dans le ventre coupe le souffle de Sara. Des mains puissantes lui écartent les cuisses. Quand elle ouvre les yeux, elle voit le visage du blond contre le sien.
« Prends-ça », sourie-t-il en la pénétrant violement.
Sara hurle. Elle essaie de le repousser mais l’homme est trop lourd. La douleur des blessures de son dos lui montent au cœur. Elle ne peut pas bouger ses jambes écartelées par le gros corps couché sur elle. Elle regarde désespérément autour d’elle et voit l’Irlandais se masturber.
« Non !!! Non !!! Michael !! Michael !!! »
Le brun éclate de rire.
« Gueule tout ce que tu veux ! Il est pas prêt de venir ! »
Les mots de l’homme glace le sang de Sara. Pourquoi dit-il cela ? La douleur et la peur décuplent les forces de la jeune femme qui tire les cheveux de l’homme allongé sur elle. Il lui saisit la gorge, la forçant à lâcher prise mais se retire enfin. Dans une pulsion de rage, Sara lui crache au visage. Le blond sourie en s’essuyant.
« C’est que t’es bonne après tout, lui répond-il en lui attrapant les mains, puis il se retourne vers son copain, A ton tour… La place est chaude. »
Le blond s’assoie à côté de Sara. La jeune femme voit le brun s’approcher d’elle. Elle lui envoie des coups de pied. Sa haine est si forte qu’elle atténue la douleur de ses plaies sanguinolentes qui tachent le sol.
« NON !!! NON !!!! »
L’Irlandais lui saisit les chevilles et lui soulève les jambes. Il les colle contre sa poitrine et s’agenouille.
« Alors comme ça t’es toute chaude… Et là, t’es chaude ? »
Sara hurle. Son corps semble se déchirer en deux. La douleur la paralyse. Elle sent ses forces l’abandonner. Mais, le brun est un rapide et se retire avec du sang sur le sexe.
« A ce soir ma petite pute, rie-t-il en fessant Sara qui ne bouge plus. - Ca, je l’amène… Comme ça, tu seras prête à consommer ! », rigole l’Américain en lui montrant son jeans.
Après le départ des deux hommes, Sara reste un moment recroquevillée, tremblante. La douleur est si forte que tout mouvement lui est impossible… Petit à petit, la rage reprend le dessus. Sara tente de se redresser, mais retombe. Elle s’appuie contre le mur. Sous ses doigts, elle sent une latte dépasser. Sara tourne la tête vers elle. Le soleil filtre par l’ouverture. Elle glisse ses doigts dans l’espace et tire de toutes ses forces. Le bois pourri cède facilement. En continuant de tirer, Sara arrache toute la latte et fait ressortir un clou. Elle le tire avec l’énergie du désespoir.
« Allez…. Allez ».
Le gros clou rouillé finit par sortir. Sara s’attaque aux autres lattes mais elles résistent. La jeune femme s’écroule en larmes. Par le trou, elle remarque que la couleur du jour change. Le soleil se couche.
« A ce soir ma petite pute ».
Non ! Pas ça ! Plus jamais !
Sara regarde son maigre butin. Un vieux clou, long et tordu, une latte de bois pourri… Les menottes. Serrant le clou et le bout de bois contre son cœur, la jeune femme rampe vers le bout de pain. Elle soupire. Les menottes sont toujours là. Elle les serre dans sa main et regarde autour d’elle. Comment sortir ?... Une lumière rouge s’infiltre à présent par les ouvertures du toit. S’agrippant au mur, la jeune femme se redresse et tend la main vers la poutre. Se hissant sur la pointe des pieds, elle parvient à glisser les doigts sur la tranche haute couverte de poussière. Prenant appui contre le mur, elle essaie de lancer ses jambes mais retombe violement sur le sol…
La nuit est tombée depuis longtemps quand Sara entend des pas se rapprocher. A leurs rires, elle devine que les deux hommes sont ivres. Après s’être remise de sa chute, la jeune femme s’est nettoyée et a fini sa bouteille d’eau. La fraicheur et la haine ont réveillé ses forces. Elle se plaque contre le mur qui longe la porte, serrant clou, bout de bois et menottes dans ses mains.
La porte s’ouvre brutalement. La lumière d’une lampe torche éclaire la pièce.
« Où t’es ma petite pute ? », demande l’Irlandais en riant
Sara le frappe avec la latte de toutes ses forces. L’homme s’écroule. Le blond n’a pas le temps de faire un geste. Dans un hurlement de rage, Sara lui plante le clou dans la gorge. Le visage figé par la surprise, l’homme porte ses mains à son cou. Sara lui prend un poignet et lui passe une menotte. D’un coup de genoux dans les parties, elle force l’Américain à s’agenouiller. Elle saisit le poignet du brun qui commence à retrouver ses esprits et lui passe l’autre menotte. Elle pousse le blond qui tombe sur son compère et se précipite dehors. La nuit est noire, sans lune. Sara ne voit aucune voiture, juste une autre cabane avec de la lumière. La porte grande ouverte donne sur deux chaises et une table encombrée de bouteilles et de canettes. Autour, la jungle, épaisse et sombre.
« Salope, tu vas voir !! », gueule le brun en repoussant son copain. Paniquée, Sara court vers la masse noire. Elle trébuche sur les branches. En rampant, elle se traine sous un buisson. Elle gratte le sol pour se couvrir des quelques feuilles qu’elle sent sous ses doigts et se met en boule. Elle entend l’Irlandais hurler.
« Salope !!! Tu vas le payer !! Viens là !!!... Darren… Darren… Putain, Darren !!!... Susan ! C’est moi, Patrick… Cette salope a blessé Darren ! C’est grave…. Non… Non… Mais viens !! Viens vite, je te dis !!... Darren ! »
De sa cachette, la jeune femme entend l’Irlandais tenter de porter secours à son compère.
« Accroche-toi, mon vieux. On va t’amener à l’hôpital. Darren, reste avec moi, vieux… Reste avec moi ».
La couleur rose de l’aube perce à travers l’épaisse végétation quand le bruit d’une voiture se fait enfin entendre.
« Qu’est ce que c’est que ce bordel !! »
Sara reconnait la voix de la femme qui l’a torturée. Son corps se met à trembler.
« Darren a perdu beaucoup de sang. Il faut l’emmener à l’hôpital. - Où est Tancredi ? - J’sais pas. - Comment ça tu sais pas ! Vous avez bu ! C’est ça ! Tu réalises ce qu’il va se passer si Scofield l’apprend ! - Susan, il faut… Qu’est ce que tu fais ?! Susan ! Non !! »
Deux coups de feu retentissent.
Blottie sous son buisson, Sara ne réagit pas. Les mots résonnent dans sa tête.
« Si Scofield l’apprend »
Michael est vivant ! Il est vivant !... Des larmes de joie coulent sur les joues de Sara… En entendant la voiture repartir, la jeune femme relève la tête….Elle attend, blottie sous la végétation qui la dissimule, un très long moment… Seuls le chant des oiseaux et le bruit du vent dans les feuilles lui parviennent. Lentement, elle écarte les branches du buisson. Toujours aucun bruit. Sara rampe hors de sa cachette. En s’appuyant contre un arbre, elle parvient à se relever. Cachée derrière lui, elle penche la tête vers la cabane. Le blond et le brun sont allongés devant la porte, une balle dans la tête. La femme brune a disparu. Sara soupire de soulagement et s’enfonce dans la forêt. Elle marche, trébuchant sur chaque branche, jusqu’à ce que ses jambes refusent de la porter. Elle continue à quatre pattes, puis rampe, poussée par la rage de vivre jusqu’à l’endroit où Esméralda la découvrira quelques heures plus tard.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 31 Mar - 20:29 | |
| Guatemala Scène 2- Spoiler:
Dans une explosion de rage, Michael frappe violement le mur, brisant deux lattes. Sara sursaute et tremble de la tête aux pieds. Le front posé contre le mur, le jeune homme essaie de respirer profondément pour soulager la colère et la douleur qui lui broient le cœur et les trippes. Il a envie de hurler mais aucun son ne sort. La rage lui fait tourner la tête. Il finit par se retourner. Sara recule, effrayée par le visage déformé de Michael. Ce dernier n’arrive pas à retrouver son souffle. Un terrible poids lui écrase la poitrine. Il regarde Sara tremblante devant lui. Il voudrait la prendre dans ses bras mais n’y arrive pas. Il ne sait plus quoi faire, plus quoi dire. Des larmes coulent sur les joues de la jeune femme. A nouveau, tout son corps lui fait mal comment quand ces hommes la martyrisaient. Elle a l’impression de sentir à nouveau leur odeur, leurs mains sur elle. L’expression sur le visage de Michael ne fait qu’accentuer sa propre douleur... Un coup contre la porte la fait sursauter.
« Hey, les amoureux !, tempête Bellick, Il est temps de partir ! »
Michael réagit enfin. Il attrape la serviette et l’enroule autour de Sara qui se blottit contre lui. Maladroitement, osant à peine la toucher, il referme ses bras sur elle.
« Ils vont le payer » marmonne-t-il les dents serrées.
Les larmes coulent de plus belles sur les joues de la jeune femme.
« Ils nous attendent », murmure Michael en écartant les bras.
Sara ne bouge pas, au contraire, elle se serre d’avantage contre lui. D’une main hésitante, il lui caresse les cheveux.
« Sara, il faut y aller »
La jeune femme hoche la tête. Elle essuie ses larmes et s’écarte à contre-chœur. Tête baissée, elle se dirige vers son sac d’où elle sort un T-shirt propre, noir et trop grand pour elle. Michael enfile le sien à manches longues bleu marine. Sans un mot, Ils remettent leur jeans, ramassent leurs affaires et sortent de la douche. Michael tend le bras pour le passer autour des épaules de la jeune femme mais se ravise. Se collant contre lui, Sara lui prend la main et la serre de toutes ses forces. Les yeux baissés, ils regagnent le bateau. Sucre tend la main à Sara pour l’aider à monter. Aux visages tendus de ses amis, il comprend que quelque chose ne va pas
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 2 Avr - 12:04 | |
| Colorado Scène 3- Spoiler:
Sous une pluie battante, Lang revient au commissariat en compagnie de Wheeler. Ce dernier amène les papiers pour le transfert à Washington. Assis dans le 4x4, Gretchen et ses hommes observent.
« Voici les cols blancs. Le transfert ne va pas tarder. Aller repérer les lieux. Je reste ici en observation. »
« Où en êtes-vous avec l’ordinateur ?, demande Lang après avoir fait les présentations. - Aucune preuve de ses liens avec cette Compagnie pour le moment, lui répond Yang, Mais monsieur s’est payé de belles vacances et pas qu’une fois ! Paris, une croisière sur le Nil, une croisière dans les Caraïbes, le tout dans le grand luxe à en juger par les photos. Même en fin de carrière, j’pourrai pas me payer tout ça ! »
Gate Corporation Scène 1- Spoiler:
Comme prévu, Ellen est passé chercher Mahone. En chemin, ils ont échangé quelques banalités… La jeune femme rentre tranquillement dans le parking et va se garer à sa place habituelle. Dès que la porte de l’ascenseur se referme sur elle, Alex commence l’inspection les lieux. Il retrouve ses réflexes de policier, notant les moindres détails. De se mettre en action lui fait du bien. Il a cru devenir fou à tourner en rond dans cet appartement sans âme. Le parking n’a qu’une seule entrée, fermée par un lourd portail qui ne s’ouvre qu’avec un badge professionnel. Chaque société à des places délimitées. Celles de Gate se trouvent au 1er sous-sol, en face de la rampe d’accès, juste à côté de la porte notée sur le plan. Dissimulé derrière la Corolla d’Ellen, Alex compte le nombre de voitures qui rentrent entre 8h00 et 9h00, la tranche horaire où les employés arrivent majoritairement au bureau… Une bonne trentaine… En regardant autour de lui, il remarque rapidement les caméras de vidéosurveillance, placées dans de nombreux endroits et notamment vers la porte qui l’intéresse. Il observe longuement la caméra. Cette dernière est fixe. En étudiant la portée, Alex remarque un angle mort. Tout en prêtant attention au portail de l’entrée qu’on entend parfaitement s’ouvrir depuis le 1er sous-sol, il glisse le long du mur, sort le double de sa poche et ouvre la porte. Tel un chat, il bondit à l’intérieur. « Il va valoir se méfier de ces caméras », pense-t-il en refermant la porte.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 2 Avr - 18:55 | |
| Panama- Spoiler:
Profitant que Maria soit sortie, Linc aborde un sujet douloureux avec son fils qui, affalé sur le canapé de l’appartement, dévore un parquet de chips en zappant sur les différentes chaines de télé. Les volets à demi-fermé apportent une pénombre rafraichissante à la pièce.
« Morales pense qu’on devrait partir au Venezuela. - Au Venezuela ? Et pourquoi pas en Patagonie, pendant qu’on y est!, s’écrit LJ en se redressant - Le Venezuela est en froid avec les Etats-Unis. On sera tranquille là-bas. - Chavez est en froid avec le gouvernement américain, ce même gouvernement qui t’a piégé, parce qu’il veut nationaliser les ressources pétrolières. - Justement! - Le Venezuela est le 1er exportateur de pétrole d’Amérique du Sud. Et les Etats-Unis ont besoin de pétrole. On est allé faire la guerre en Irak pour ça. - En attendant, le Venezuela a un président qui ne se laisse pas donner des ordres par Washington ! - Papa, réfléchis, s’énerve LJ, Grand-père a dit que la Compagnie était un groupe de multinationales. Combien ont des intérêts dans le pétrole ? Tu penses vraiment qu’ils vont laisser Chavez faire ce qu’il veut sans réagit ? A mon avis, le Venezuela grouille déjà d’agents de la Compagnie qui attendent le bon moment pour renverser Chavez. - T’es spécialiste en relations internationales maintenant ? - Non, mais j’étais avec Veronica et Nick quand ils ont enquêté sur Terrence Steadman. La Compagnie a cherché à influencer les élections aux Etats-Unis. Elle peut donc très bien le faire au Venezuela ! Ca ne serait pas la première fois. - La raison pour laquelle tu ne veux pas partir au Venezuela ne s’appellerait pas Maria par hasard ?, demande Linc avec un sourire - J’aime beaucoup Maria. C’est une gentille fille. Et je veux qu’elle arrête de se prostituer, mais je ne peux pas l’aider ! Pas comme ça, pas en étant un immigré illégal qui passe son temps à fuir, s’agite l’adolescent, Et si Sofia a raison à propos du maire, on la met en danger en restant chez elle. - Alors pourquoi ne veux-tu pas partir au Venezuela ?, s’écrit Linc - Parce que là-bas, le problème sera le même, réplique LJ en se levant - Morales peut nous avoir des papiers. - De faux papiers. Quel avenir aurons-nous là-bas ? Tu crois vraiment que je pourrais reprendre mes études au Venezuela ? Je ne parle même pas la langue ! »
Linc regarde son fils en fronçant les sourcils.
« Qu’est ce que tu veux exactement ? - Rentrer à la maison. Là où je ne serai pas un immigré. Là où je n’aurai pas me cacher de la police. Aucune charge ne pèse contre nous aux Etats-Unis. Tu as été innocenté ! - On ne peut pas rentrer aux Etats-Unis, LJ. C’est trop dangereux. - Trop dangereux ? Mais c’est de fuir qui est dangereux. Oncle Mike a raison ! Ca ne s’arrêtera jamais tant que la Compagnie ne sera pas tombée. Papa, ils t’ont piégé pour un meurtre qui n’a même jamais eu lieu. Ils ont tué maman, Veronica, Sara. Ils ont même tué son père qui était gouverneur. - Exactement, et tu penses que nous, tous seuls, on pourra les battre ? - Oncle Mike doit avoir un plan. - Ton oncle veut venger Sara. C’est tout. - Et moi, je veux venger maman ! »
Stupéfait, Linc regarde son fils.
« Tu n’es pas sérieux ? - Oh que si ! J’ai même déjà essayé. - Et tu t’es fait prendre, souviens toi ! - Avec oncle Mike, ça sera différent. »
Linc soupire, furieux après son frère.
« Ton oncle t’a mis ses conneries dans la tête ! - Il n’a rien eu besoin de me mettre dans la tête. Et ton comportement vis-à-vis de lui me déçoit beaucoup !! - Je cherche à te protéger, LJ ! Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose ! - Qu’il m’arrive quelque chose ? Mais qu’est ce qui peut m’arriver d’autre, papa ? Tu m’as laissé avec Jane et regarde ce qui est arrivé ! - Je… Ton grand-père et moi, on… On… On cherchait à te protéger. - Et bien, c’est raté !... Tu veux vraiment vivre comme ça, papa ? Comme un mendiant, en attendant de prendre une balle dans la tête ? - Je ferrai ce qu’il faut pour que tu sois en sécurité. - C’est un prétexte que tu te donnes ! En fait, t’as la trouille ! Sinon tu aurais suivi oncle Mike ! - Ton oncle… Ton oncle est détruit par la mort de Sara… Il ne cherche qu’à se venger… Il - C’est bien là la différence entre toi et lui… Il a les couilles de se battre »
Linc gifle LJ et regrette immédiatement son geste. Les yeux remplis de colère, l’adolescent le regarde en se frottant la joue. Il grimace.
« LJ….LJ »
Ce dernier sort en claquant la porte. Fou de rage, Linc shoote dans une chaise qu’il envoie ensuite à l’autre bout de la pièce. Il hurle sa rage, sa douleur, son impuissance. Les deux personnes qu’il aime le plus au monde lui tournent le dos. Linc se sent soudain horriblement seul, plus qu’il ne l’a jamais été…
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 2 Avr - 19:00 | |
| Gate Corporate Scène 2- Spoiler:
Alex allume la lumière et observe autour de lui. Des toiles d’araignées descendent du plafond, des moutons de poussière courent sur le sol. Alex frissonne.
« J’aurais du prendre un pull. Il fait froid ici », pense-t-il
Il pose son sac à dos et en sort le plan, la lampe-torche et une bombe de peinture jaune. Il fait une croix derrière la porte pour être sûr de ne pas se tromper au retour. En suivant le plan, il remonte jusqu’aux bureaux de Gate. Il marque son chemin par des flèches sur les murs. Il observe attentivement, éclaire certains endroits avec sa lampe et tend l’oreille.
« Ces sous-sols sont propres… Pas de rats. Pas de moisissure. On n’entend rien. Il fait froid… C’est parfaitement isolé. Du beau travail », note Mahone
Il grimpe la petite échelle et arrive dans le cagibi derrière le bureau de Cole Pleiffer. Il ouvre les cartons qui y sont entreposés. Mais ce ne sont que de vielles archives. Il entrouvre la porte et reconnait Ellen assise à la réception. Il jette un rapide coup d’œil au bureau. Ce dernier ressemble à l’appartement, pas le moindre objet personnel… Au moins James n’a-t-il pas menti pour Ellen… Mahone se décide à redescendre dans les sous-sols. Il suit le même chemin que celui qu’il a pris précédemment avec James et le marque à la peinture. Arrivé au niveau de l’énorme conduit d’où s’échappe toujours un bruit infernal, Alex l’inspecte avec attention. Le conduit fait de plus de deux mètres de haut. Le mur qui le surplombe semble remonter jusqu’à la surface. Alex sort la perceuse de son sac, fixe la mèche la plus grosse et commence à attaquer le sol en appuyant de tout son corps. Malgré le froid qui règne dans la pièce, il est rapidement en âge.
« Et merde ! »
La mèche vient de casser sans même avoir égratigné l’épaisse dalle. En reprenant son souffle, Alex s’assoie et observe la pièce…
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 2 Avr - 19:14 | |
| Sur le chalutier- Spoiler:
Le bateau a quitté Champérico avec le plein de pétrole et de vivres pour arriver au nord du Mexique. Sa ligne de flottaison est très basse. La chaleur de plomb qui a régné toute la journée fait peu à peu place à une température plus agréable quand le soleil descend derrière l’horizon. Des groupes se forment pour diner et se préparer pour la nuit. Dès qu’il est monté à bord, Michael s’est assis à l’extrémité de la proue. Sara l’a suivi et s’est blotti contre lui. Après un moment d’hésitation, Michael a refermé ses bras sur elle et posé ses mains sur les épaules de la jeune femme. Depuis, ils sont restés là, enlacés, indifférents à l’agitation autour d’eux. Sara a fini par s’endormir, recroquevillée dans les bras de Michael. Le visage fermé, ce dernier regarde l’océan. Les paroles de Sara résonnent dans sa tête. Il visualise sans cesse le martyr de la jeune femme, imagine ces hommes couchés sur elle, ce qu’ils lui font. Il l’entend hurler, l’appelle au secours comme dans le cauchemar qu’il ne cessait de faire au Panama. La colère et le dégout lui brûlent les entrailles. Leur faire payer… A nouveau, Michael n’a plus que cela en tête… Ca et le sentiment, oppressant, d’être responsable de ce que Sara a subi. Des murmures en espagnol le tirent de son cauchemar. Sucre, Juan et Assomption, à mi-voix, ont une conversation très animée. Les deux Colombiens finissent par s’éloigner.
« Que se passe-t-il ? », demande Michael
Fernando vient s’assoir près de lui.
« Assomption a entendu Raul discuter avec un pécheur. Ce dernier le mettait en garde. Du mauvais temps est annoncé. - Dans combien de temps ? - J’sais pas. Assomption est inquiète. Elle a peur de l’eau. »
Michael a un triste rictus.
« Papi, qu’est ce qu’il ne va pas ? - Rien. - Ne me mens pas. Je te connais maintenant. C’est Sara, hein ? Ils lui ont fait du mal ? - Cette salope l’a torturée, puis a laissé deux porcs s’amuser avec elle. - Michael… Je… J’sais pas quoi dire. - Alors, ne dis rien. »
Sucre, abasourdi et effrayé, s’affaisse sur un sac. Une peur horrible envahie le jeune homme. MariCruz… Surtout tout faire pour la protéger… Pour qu’une telle chose ne lui arrive pas… La protéger mais comment ? Fernando avale sa salive. Sa gorge se dessèche à la simple idée que ces ordures pourraient poser leurs mains sur elle.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 3 Avr - 10:57 | |
| 31 juillet
Colorado 08h00 - Scène 1- Spoiler:
Pieds et poings menottés, McCain sort de sa cellule la tête basse. Il sait maintenant que malgré tous les efforts de son jeune avocat dévoué et ses énormes mensonges, ses collègues ne l’ont pas cru. Il y a une petite heure de route jusqu’à l’aéroport. Une heure, autant dire une éternité. Il sait par son avocat que les médias ont annoncé son arrestation… Il est un homme en sursis. John Roberts le pousse dans la voiture de police et prend place à ses côtes. Laurence s’assoie au volant, Wheeler à la place passager. Lang et Yang montent dans une voiture banalisée conduite par Beaufroy.
« Une seule voiture nous escorte ?, s’inquiète McCain - Quoi ? Tu t’attendais à un convoi. Tu te prends pour le président, grommelle Roberts. - Auriez-vous quelque chose à nous dire, monsieur McCain ? », demande Wheeler en se tournant vers lui.
L’intéressé baisse la tête. Ce n’est certainement pas ce petit coq du Fbi qui va le protéger. La fermer est sa seule option, il le sait, sinon c’est sa famille qui paiera le prix fort.
Avec une demi-heure de retard sur l’horaire prévu, à cause de la paperasserie que le jeune avocat zélé de McCain a imposé au procureur, les deux voitures sortent du commissariat. Le soleil qui brille à nouveau dans le ciel annonce une très belle journée.
Gretchen et l’un des hommes les observent, installés dans une voiture garée devant le restaurant. La jeune femme sort son portable.
« C’est parti, indique-t-elle - On est prêts, lui répond James - Vas-y », ordonne Gretchen à son chauffeur L’homme démarre tranquillement Panama Scène 1(les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
LJ et Maria entrent dans l’hôpital avec un gâteau et des fleurs dans les mains. Le hall grouille de monde. Le personnel hospitalier le traverse d’un pas pressé. Une famille pleure dans un coin, réconfortée par une infirmière. Assis sur des bancs, des gens de tout âge attendent d’être reçus par un médecin. De gros ventilateurs tournent au plafond sans parvenir à rafraichir l’air chaud et moite. Les deux jeunes se faufilent jusqu’au vieil escalier qui conduit dans les étages.
« Papa toi pas aimer Sofia. - Je pense que si. Mais, il est comme ça. Maladroit. Il faut toujours qu’il repousse les personnes qu’il aime. Tu sais, son père est parti quand papa était petit. Et grand-mère est morte très jeune… Puis, papa a eu un grand chagrin d’amour. C’est sa façon de se protéger. Tu comprends ? - Si, mais…. »
L’adolescente reste bouche bée. Deux policiers montent la garde devant la chambre de Sofia. Maria interpelle une infirmière.
« Que se passe-t-il ? - Melle Lugo est interrogée par la police. Ils veulent lui poser des questions sur l’évasion à Sona ».
Maria entraine LJ vers l’escalier.
« Eux savoir. James ! - Il faut prévenir Ernesto ! Colorado PG12 Scène 2- Spoiler:
Les deux voitures de police quittent Durango et s’engagent sur le Highway 160. C’est une voie rapide à deux fois deux voies séparées par un terreplein central. En direction du nord, elle est encadrée par la colline et les habitations. Vers le sud, vers l’autoroute 550 et l’aéroport, un fossé, creusé par un fleuve en contrebas, dessine la route. C’est l’heure de pointe, les voitures roulent en accordéon.
« Profite d’un ralentissement et remonte à leur hauteur », ordonne James en sortant son arme
Il baisse sa vitre les yeux fixés sur la voiture de police à quelques mètres devant lui. Cette dernière ralentit, bloquée par un camion. Calmement, Whistler ajuste son arme.
« Attention ! », s’exclame John en l’apercevant.
James presse la détente en arrivant à hauteur de la vitre arrière. McCain, atteint à la tempe, s’affaisse sur Roberts.
« Bordel de merde ! », s’exclame Laurence
Il se retourne, fait un écart et sort de la route.
"Attention !! », s’écrit Wheeler en s’appuyant sur le tableau de bord
Le shérif freine brusquement pour ne pas basculer dans le fossé.
« Tirons-nous d’ici », ordonne froidement James en remontant sa vitre.
Le 4x4 accélère et s’éloigne.
Surprise, Beaufroy a levé le pied en observant la voiture de ses collègues foncer vers le fleuve.
« Suivez-le ! Suivez-le ! », hurle Lang
La jeune policière retrouve ses esprits et déboite en enfonçant la pédale d’accélération.
« Bravo 4 à central ! Bravo 4 à central ! Demandons renfort sur le 160 !, alerte Yang par radio, Poursuivons un 4x4 gris immatriculé dans le Colorado, 6Y453, en direction du 550. Occupants armés et dangereux ! »
Le jeune inspecteur sort un gyrophare de la boite à gants et le pose sur le toit.
Le 4x4 zigzague entre les voitures et les camions, les forçant à freiner brutalement ou à se mettre en travers. Beaufroy parvient à le suivre en empruntant la voie d’arrêt d’urgence.
Remis de ses émotions, Laurence redémarre en faisant hurler les sirènes. A l’arrière, Roberts redresse McCain et prend son pouls.
« Il est mort. - Merde ! », s’exclame Wheeler en s’accrochant.
Le 4x4 tourne soudainement à droite à une intersection, grille le feu rouge provoquant une collision entre deux voitures qui arrivent sur la gauche et s’enfonce sur une longue route, une deux fois une voie qui part vers la montagne.
« Bravo 4 à central ! Nous sommes maintenant sur le 211, informe Yang par radio - On va les perdre !, s’exclame Beaufroy, Cette voiture n’avance pas ! »
En effet, à chaque virage, le puissant 4x4 accentue son avance sur les voitures lancées à sa poursuite
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 3 Avr - 11:14 | |
| Panama Scène 2 (espagnol en italique)- Spoiler:
LJ rentre dans l’hôpital d’un pas calme mais décidé. A l’extérieur, Linc, Ernesto et deux amis à lui l’observent. L’adolescent monte au 1er étage tranquillement et soupire de soulagement en rentrant dans la chambre de Sofia. Les policiers sont partis et la jeune femme est toujours là, assise sur son lit. Il appelle immédiatement son père.
« C’est bon. - Que se passe-t-il ?, demande Sofia. - Ernesto et papa viennent te chercher. Tu ne peux pas rester ici, c’est trop dangereux. Ramasse tes affaires. - Mais… - Vite. »
Sofia se lève et jette ses quelques affaires dans son sac à main. Son cœur bat à tout rompre. Elle soupire en voyant Linc entrer dans la chambre. Sans dire un mot, ce dernier la prend dans ses bras puis ressort immédiatement suivi par LJ. Ernesto et ses amis les entourent. Un médecin les interpelle.
« Où allez-vous ? - J’emmène ma sœur, lui répond Ernesto - Comment ? Mais ce n’est pas possible, Melle Lugo ne peut pas… - Docteur, ne me forcez pas à utiliser la force. »
Le jeune homme se plante devant le médecin et soulève son T-shirt, laissant apparaitre un long couteau. Linc continue son chemin, portant toujours Sofia dans ses bras, suivi par son fils. Ils descendent rapidement les escaliers, traversent le hall de l’hôpital bondé en regardant droit devant eux et foncent vers la voiture de Morales. Carlos démarre dès que LJ a refermé la portière. D’épaisses gouttes de pluie commencent à tomber. Sur les collines autour de la ville, l’orage gronde déjà…. Sur le chalutier Scène 1- Spoiler:
Michael et Sucre écaillent les poissons pêchés par leurs compagnons de voyage. Des perles de sueur coulent sur leur front. Leur T-shirt détrempés leur collent au corps. Perdus dans leurs pensées, ils n’ont pas échangé un mot.
« Je dois absolument trouver un moyen de protéger MariCruz, finit par lâcher Sucre en posant le couteau, La seule idée que… »
Un frisson lui parcourt le corps.
« Vas la rejoindre, lui répond Michael sans lever les yeux de son poisson, Tu es déjà fait plus qu’assez. - Mais j’peux pas, Michael. Je la mettrai en danger en m’approchant d’elle. J’l’ai déjà fait une fois. Jamais je recommencerai… Non, Linc a raison. Je dois me tenir éloigné d’elle pour éviter de la mêler à tout ça. C’est la seule façon de la … »
Le visage de Scofield vient de se crisper. Il est livide. La protéger. La tenir éloignée de tout ça. Voilà exactement ce qu’il a été incapable de faire.
« Pardon », souffle Sucre en se grattant le crane
Quel con ! Pourquoi a-t-il dit ça ?... Mais la vision de MariCruz violée l’obsède.
« Pars, Fernando, reprend Michael, Tout ça ne te concerne pas. - La Compagnie m’a dans le collimateur autant que toi. Rappelle toi ce qui est arrivé à l’Acrobate, au Disjoncté. Même Abruzzi, ils l’ont eu ! Et cette salope connait l’adresse de MariCruz. - Comment le sais-tu ? »
Fernando raconte à Michael ses têtes à têtes avec Gretchen.
« J’ai envoyé l’argent direct à MariCruz. Cette salope sait où la trouver. Elle sait qu’elle est enceinte… Je dois trouver un endroit où la mettre à l’abri. Mais comment ? Je n’ose même plus l’appeler. J’ai peur que son téléphone soit sur écoute. »
Cette dernière phrase fait lever la tête à Michael.
« Quoi ?,demande Sucre craignant d’avoir dit une autre bêtise. - Bruce Bennet. On ne peut pas l’appeler. Ils l’avaient mis sur écoute. C’est comme ça qu’ils ont failli tuer Sara la première fois. - Mon cousin Petey ! Lui, la Compagnie ne sait peut-être pas qu’il existe. Il pourra peut-être nous aider. Il habite à New York. - Dis-lui de s’occuper de MariCruz. Ne le mêle pas à ce merdier. »
Michael se concentre à nouveau sur les poissons. Ecailler le calme. Ce n’est pas sur la peau des pauvres bêtes qu’il tire mais sur celle de Gretchen ou de James….
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 3 Avr - 11:20 | |
| Gate Corporate- Spoiler:
La pièce choisie par James n’offre qu’une option : passer à travers ce satané conduit. Impossible. Alex reprend donc sa visite des sous-sols. Il parcourt des kilomètres de couloirs. Il monte et descend des escaliers et des échelles, glisse dans des tuyaux. Il marque son parcours avec différentes couleurs de peinture : jaune quand ça mène quelque part, rouge si c’est un cul de sac. Il sonde les sols et chaque mur qu’il rencontre avec la perceuse. Il note tout méticuleusement sur le plan, jusqu’au moindre délai… Colorado Scène 3- Spoiler:
4x4 continue sa course folle sur la route qui serpente à travers la montagne. Au gré des virages, les voitures de police qui le poursuivent disparaissent puis rappariassent dans les rétroviseurs.
« Vas plus vite ! Ils sont toujours derrière nous !, s’écrit James en se retournant - J’peux pas ! On va se planter ! J’sais même pas où on va ! - Quoi ? Démerde-toi mais sème-les ! », s’énerve James
Le chauffeur, un homme grand, très musclé, à la mâchoire carré et aux yeux clairs, tourne soudainement sur droite et s’engage sur une route en terre qui grimpe dans la montagne.
« On les tient ! », s’exclame Beaufroy qui connait la région comme sa poche.
Yang donne les nouvelles infos par radio. Assise à l’arrière, Lang retient son souffle.
« Où va-t-on ?, demande-t-elle
- Nulle part, sourie la jeune policière, Ils s’enfoncent dans la montagne. Il va se planter. Il conduit…. »
Le 4x4 vient de tirer tout droit dans un virage à gauche. Il quitte la route et finit sa course dans les arbres un peu plus bas.
« Ils sont cuits !, s’enthousiasme Lauren en accélérant - Y’en a un qui se tire !, s’exclame Yang en désignant l’homme brun qui s’éloigne du 4x4 - FBI ! Main en l’air ! », hurle Lang en ouvrant la portière
Mais l’inconnu part en courant, se dissimulant derrière les arbres qui tapissent le fond du ravin. Lang bondit hors de la voiture.
« FBI ! », répète-t-elle en tirant en l’air.
L’homme se retourne un bref instant avant de détaler de plus belle. Felicia dévale la pente, dépassée par Yang qui tire à deux reprises vers le fuyard. Le bruit des sirènes annonce l’arrivée de la deuxième voiture de police. Laurence pile en apercevant ses collègues en train de courir. Roberts et Wheeler sortent rapidement de la voiture.
« Arrêtez ou je tire !!, crie Wheeler du haut de la route - La voiture ! », hurle Roberts en apercevant une Honda grise tourner sur le chemin en contrebas.
Des coups de feu éclatent, obligeant les policiers à se jeter au sol ou à s’abriter derrière les arbres. Le fuyard en profite pour remonter le ravin vers la Honda.
« Monte ! » lui crie Gretchen
James s’engouffre dans la voiture qui démarre immédiatement.
« Et merde ! », rage Lang en jetant son arme de dépit.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 3 Avr - 11:20 | |
| Gate Corporate- Spoiler:
La pièce choisie par James n’offre qu’une option : passer à travers ce satané conduit. Impossible. Alex reprend donc sa visite des sous-sols. Il parcourt des kilomètres de couloirs. Il monte et descend des escaliers et des échelles, glisse dans des tuyaux. Il marque son parcours avec différentes couleurs de peinture : jaune quand ça mène quelque part, rouge si c’est un cul de sac. Il sonde les sols et chaque mur qu’il rencontre avec la perceuse. Il note tout méticuleusement sur le plan, jusqu’au moindre délai… Colorado Scène 3- Spoiler:
4x4 continue sa course folle sur la route qui serpente à travers la montagne. Au gré des virages, les voitures de police qui le poursuivent disparaissent puis rappariassent dans les rétroviseurs.
« Vas plus vite ! Ils sont toujours derrière nous !, s’écrit James en se retournant - J’peux pas ! On va se planter ! J’sais même pas où on va ! - Quoi ? Démerde-toi mais sème-les ! », s’énerve James
Le chauffeur, un homme grand, très musclé, à la mâchoire carré et aux yeux clairs, tourne soudainement sur droite et s’engage sur une route en terre qui grimpe dans la montagne.
« On les tient ! », s’exclame Beaufroy qui connait la région comme sa poche.
Yang donne les nouvelles infos par radio. Assise à l’arrière, Lang retient son souffle.
« Où va-t-on ?, demande-t-elle
- Nulle part, sourie la jeune policière, Ils s’enfoncent dans la montagne. Il va se planter. Il conduit…. »
Le 4x4 vient de tirer tout droit dans un virage à gauche. Il quitte la route et finit sa course dans les arbres un peu plus bas.
« Ils sont cuits !, s’enthousiasme Lauren en accélérant - Y’en a un qui se tire !, s’exclame Yang en désignant l’homme brun qui s’éloigne du 4x4 - FBI ! Main en l’air ! », hurle Lang en ouvrant la portière
Mais l’inconnu part en courant, se dissimulant derrière les arbres qui tapissent le fond du ravin. Lang bondit hors de la voiture.
« FBI ! », répète-t-elle en tirant en l’air.
L’homme se retourne un bref instant avant de détaler de plus belle. Felicia dévale la pente, dépassée par Yang qui tire à deux reprises vers le fuyard. Le bruit des sirènes annonce l’arrivée de la deuxième voiture de police. Laurence pile en apercevant ses collègues en train de courir. Roberts et Wheeler sortent rapidement de la voiture.
« Arrêtez ou je tire !!, crie Wheeler du haut de la route - La voiture ! », hurle Roberts en apercevant une Honda grise tourner sur le chemin en contrebas.
Des coups de feu éclatent, obligeant les policiers à se jeter au sol ou à s’abriter derrière les arbres. Le fuyard en profite pour remonter le ravin vers la Honda.
« Monte ! » lui crie Gretchen
James s’engouffre dans la voiture qui démarre immédiatement.
« Et merde ! », rage Lang en jetant son arme de dépit.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 3 Avr - 11:24 | |
| LA – Freeway 10- Spoiler:
La nuit vient de tomber sur la Cité des Anges. Les nombreuses autoroutes forment de longues guirlandes de couleur qui serpentent la ville en tout sens. Ellen s’engage sur le Freeway 10 en direction de l’ouest. A ses côtés, Alex s’essuie son visage poussiéreux. La circulation est dense. Le parcours promet d’être long…
« Vous connaissez bien James ?, demande-t-il après avoir avalé une gorgée d’eau. - Assez pour lui faire confiance. - Lui faire confiance…. Vous êtes bien la seule. - Alors pourquoi êtes-vous là ?, s’étonne la jeune femme - Au point où j’en suis…. - Je veux dire, avant. Avant la mort de votre fils…. - J’en étais au même point… Ce jour-là….Quand Kim m’a ordonné de tuer Kellerman, j’ai compris. Je n’étais qu’un pion, qu’on allait sacrifier à la première occasion. J’ai même voulu tout arrêter. Alors, ils s’en sont pris à Cam… Déjà…. Aussi, quand j’ai réalisé que Scofield et Burrows avaient réussi à s’enfuir au Panama, j’ai eu une idée… Mais Scofield m’a baisé. Notez bien, je ne lui en veux pas. Il n’a fait que se défendre. - Vous pensez qu’il va vous contacter. Scofield ? - J’espère. Ca sera plus facile avec lui. Mais… J’ai tué son père… et si cette Gretchen a menti et que Sara est morte… - Son père, sa petite-amie, son frère. Scofield a toutes les raisons de s’en prendre à Krantz. - Oui, mais aussi à James. »
Ellen hoche la tête.
« Je suis sûre que James n’a pas voulu ça. Il arrivera à l’en convaincre. - James n’a fait que lui mentir. Je doute que Michael lui fasse facilement confiance. - James est un homme plein de mystère. Mais il est vraiment très doué. Je suis sûre qu’il sera trouvé les mots pour convaincre Scofield de sa bonne foi. - Il faudra bien plus que des mots pour convaincre Scofield… » Colorado Scène 4- Spoiler:
Laissant ses collègues courir derrière le fuyard, Lauren se précipite vers le 4x4 encastré dans un arbre. Elle sort son arme et s’approche avec précaution. Elle aperçoit en premier un homme noir allongé sur le capot. Il est passé à travers le pare-brise. Du sang coule de son crane. Beaufroy prend son pouls et soupire. Il est mort. Pointant son arme sur le chauffeur coincé par l’airbag, elle fouille le mort. Elle trouve une arme dans son dos et une autre cachée dans une chaussette. La jeune policière les jette sur le côté et se tourne vers le chauffeur. Son visage est en sang. Beaufroy essaie d’ouvrir la portière en vain. Elle grimpe alors sur le capot, pousse le mort qui tombe de la voiture, et se glisse à l’intérieur. Sous le choc, l’avant de la voiture est rentrée dans l’habitacle, écrasant les jambes du chauffeur. Lauren prend le pouls de ce dernier. Il est faible, très fuyant. Le visage de l’homme est livide. De toute évidence, il fait une hémorragie. Beaufroy saisit sa radio mais les coups de feu lui font baisser la tête. Quand le silence revient, elle rampe hors de la voiture.
« Ca va ??, s’inquiète-t-elle en direction de ses collègues. - Oui, lui répond Laurence du haut de la route, Mais ce salopard s’est barré. - Le chauffeur est toujours vivant mais mal en point. - J’appelle les secours. - Dites-leur de faire vite. Il ne va pas tenir longtemps ! »
Dévalant la pente, Roberts est le premier à rejoindre le 4x4, suivi de Wheeler peu à l’aise dans son beau costume pour ce genre d’exercice physique.
« Venez m’aider, leur indique Beaufroy, Il faut essayer de le sauver ! »
La jeune policière se glisse à nouveau dans la voiture. Lang les rejoint.
« Comment va McCain ?, demande-t-elle - Il est mort, lui répond Wheeler en tirant sur la portière du 4x4, Une balle dans la tête. - Celui-là aussi a son compte, soupire Roberts en observant le corps allongé à côté de la voiture - De toute évidence, ces deux là étaient à l’avant, indique Beaufroy en cherchant à reculer le siège du chauffeur, Ils n’avaient pas attaché leur ceinture. - Donc, celui qui nous a échappé est le tireur, soupire Roberts - Avez-vous vu son visage ?, demande Lang - Non… C’est allé trop vite. Il était brun… Il portait des lunettes de soleil…. J’ai surtout vu l’arme. - Je l’ai aperçu pendant qu’il fuyait. Mais je ne suis vraiment pas sûre de pouvoir le reconnaitre », soupire Felicia
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 3 Avr - 11:33 | |
| Sur le chalutier Scène 2- Spoiler:
Les lumières du bateau brillent dans l’immense étendue noire où se reflète le croissant de lune qui éclaire un ciel étoilé. Le calme est revenu sur le petit chalutier. Les passagers s’installent pour la nuit. Michael se glisse derrière la bâche, accroche une lanterne sur le montant et se déshabille. Une fois en caleçon, il saisit un seau, le remplit d’eau et se le verse sur la tête. Une main lui touche l’épaule. Le jeune homme sursaute avant de soupirer en apercevant la fine silhouette en sous-vêtements.
« Excuse-moi, sourie Sara, Je ne voulais pas te faire peur. - Je ne t’ai pas entendu approcher. - Tu m’arroses ? - Bien sûr ».
Michael plonge le seau dans l’océan, le remonte et se retourne. Sara lui tourne le dos. Ses épaisses cicatrices dessinent d’étranges ombres sur son dos. Le jeune homme les caresse du bout des doigts.
« J’ai chaud, murmure Sara, J’ai besoin d’une douche »
Michael soulève le seau et fait lentement glisser l’eau sur la peau douce.
« Je ne veux pas quetu me caches quoi que ce soit, souffle-t-il - Je ne cherchais pas à te cacher quelque chose… Je… »
Sara secoue la tête et se retourne.
« Quand Esméralda m’a trouvée. Elle a pensé que j’étais une prostituée qui s’était fait corriger par son mac. Ca lui est souvent arrivé. Pourtant, elle n’a jamais cédé. Elle a continué d’avancer. Avec ce courage et cette force… Elle s’est si bien occupée de moi qu’elle m’a transmis un peu de ce courage et de cette force…Et quand je t’ai retrouvé, quand tu m’as dit que LJ et Linc allaient bien… J’ai cru pouvoir oublier…. Faire comme si tout ça n’avait été qu’un horrible cauchemar… - Tu ne voulais pas me le dire… »
Des larmes commencent à couler sur les joues de Sara.
« Non… Je savais que… Je savais que tu allais t’en vouloir… Mais ce n’est pas de ta faute… C’est ce qu’ils font… Ils cherchent à casser les gens… A les briser. Et je ne veux pas qu’ils nous brisent… Penser à toi, c’est ce qui m’a fait tenir. Je ne veux pas que tu souffres à cause de ce qu’ils m’ont fait. - Ne cherche pas à me protéger Sara. Tu n’as pas à faire ça. - Alors qui doit le faire ? - Personne. C’était à moi de te protéger, pas l’inverse. C’est moi qui t’ai entrainée dans tout ça. - Non, c’est faux… Ils ont tué mon père, Michael. Ils ont essayé de me tuer. - Si je ne t’avais pas demandé de laisser la porte ouverte, rien de tout ça ne te serait arrivé. - Ce n’est pas vrai. Mon père a consacré sa vie aux autres, à la justice… Tous ces meurtres… Il aurait fini par poser des questions de toute façon. Ils s’en sont pris à moi quand mon père a récupéré cette clé USB. Pas à cause de toi… Je serais morte sans toi. »
Michael lui répond non de la tête.
« Tu t’en es toujours sortie sans moi… Moi, je n’ai fait que t’entrainer dans plus d’ennuis. - Ne dis pas ça », murmure Sara en se blottissant contre lui.
Au lieu de la serrer dans ses bras comme son cœur le lui indique, Michael pose ses mains contre le bastingage. Il ne sait plus comment se comporter vis-à-vis de Sara. Il a peur de la prendre dans ses bras, de lui faire mal, de réveiller à nouveau ces horribles souvenirs.
« Sucre a un cousin qui pourra s’occuper de MariCruz. Tu pourrais la rejoindre… Rester… - N’y compte pas !, s’écrit Sara en relevant la tête, Maintenant que je t’ai retrouvé, je ne te quitte plus. - Sara… Je… - Ne me fais pas ça, Michael ! Ne me laisse pas ! »
Michael la regarde, désemparé. Enfin, il pose sa main sur la joue de Sara. Elle la saisit et la serre de toutes ses forces.
« Promets-moi qu’on restera ensemble ! Promets le moi ! - D’accord », finit par soupirer Michael
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Sam 4 Avr - 10:40 | |
| 1 août
Panama 8h00- Spoiler:
Des œufs au plat parfaitement cuits entourés par des bananes plantains, deux verres de jus d’orange fraichement pressées, deux tasses de café fumant. Lincoln pose les toasts qui sautent du grille-pain sur le bord des assiettes et prend le plateau.
« Merci Maria, sourie-t-il en quittant la cuisine. - De rien », lui répond l’adolescente qui finit un gâteau en compagnie de LJ.
Burrows quitte l’appartement. Il monte le raide escalier en bois qui conduit chez Ernesto, ouvre la porte avec le coude et se dirige vers la chambre.
« Voici le petit-déjeuner ! - Mumm… Ca sent bon, s’écrit Sofia en se redressant - Maria est très douée. »
Sofia soupire en s’asseyant
« Si seulement ça pouvait la sortir de la prostitution. - Sofia…. »
Lincoln s’assoie sur le bord du lit.
« Tu es en danger maintenant que la police a fait le lien entre James et toi… LJ et moi, on va partir et… - Pour où ? - Peut-être pour le Venezuela. - Le Venezuela ?, s’étonne la jeune femme - Morales peut nous avoir des papiers et il connait des gens là-bas. »
Sofia pose le plateau sur le lit et se rapproche
« Mais qu’est-ce que tu vas faire au Venezuela ? Tu ne parles pas espagnol… - Tu pourrais venir avec nous. - Et qu’en pense LJ ? - Il veut rentrer aux Etats-Unis. Il ne veut rien entendre »
Sofia pose sa main sur l’épaule de Linc.
« Sofia, on ne peut pas rentrer aux Etats-Unis… - Pourquoi ? Tu n’es pas recherché là-bas ? - Pas par la police mais par cette Compagnie. Si on retourne aux US, on va encore les avoir sur le dos. - Ils sont venus jusqu’ici pour vous obliger à sortir James de prison. Comment peux-tu être sûr qu’ils ne te poursuivront pas jusqu’au Venezuela ? - Tu parles comme LJ. »
Sofia lui caresse la joue. Ce geste fait frissonner Linc réveillant des sensations longtemps endormies. Il baisse la tête comme un adolescent pris en faute.
« Où est passé l’homme courageux qui m’a sauvé la vie ? - Sofia, je viens de passer trois ans dans le couloir de la mort, lui répond le jeune homme en prenant cette main qui le perturbe, Je… Je suis fatigué… Je veux que tout ça s’arrête. - Alors rentre chez toi. Ailleurs, tu seras toujours un homme en fuite. Tu veux vraiment vivre comme ça ?- Non, je veux retrouver une vie normale. Avoir un boulot, que LJ reprenne ses études. - Alors rentrez aux Etats-Unis. C’est le seul endroit où vous pourrez reprendre une vie normale. C’est chez vous. - Et toi ? Tu es en danger ici. - Je peux venir avec vous. Je parle anglais, je trouverai toujours du travail. Beaucoup de Sud-Américains rentrés illégalement aux Etats-Unis obtiennent des papiers. J’ai plus à craindre du maire que de cette Compagnie. Je ne sais rien. - Tu pourrais reconnaitre Gretchen. - C’est vrai. Mais ici, je ne pourrais jamais porter plainte contre elle. Ca serait avoué que je savais pour l’évasion à Sona. »
Linc soupire. Il doit bien admettre que son fils et Sofia ont raison. Et puis, en rentrant aux Etats-Unis, il pourra peut-être retrouver son frère et le ramener à la raison.
« D’accord, j’appelle Derreck pour qu’il nous envoie des places sur l’un de ses cargos. Il pourra nous donner un coup de main quand on arrivera à Chicago. »
Sofia lui répond par un sourire. Linc se lève et quitte la chambre pour chasser son désir de prendre cette femme dans ses bras.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Sam 4 Avr - 10:44 | |
| Colorado Scène 1- Spoiler:
Les deux hommes retrouvés dans le 4x4 n’avaient aucun papier d’identité sur eux. Le mort est entre les mains du médecin légiste. Le chauffeur, gravement blessé, a été conduit à l’hôpital. Il est toujours dans le coma. Rick est venu relever ses empreintes. Lang et Wheeler l’attendent à l’extérieur, assis sur un petit muret au soleil.
« Je te dois des excuses dans cette affaire, Lang. - Que veux-tu dire ?
- Quand tu es revenue bredouille du Panama, j’ai pensé que tes sentiments pour Mahone t’aveuglaient. Que tu te conduisais comme une midinette. - Le profond respect que j’ai pour Alex ne m’empêche nulle d’avoir les idées claires. Je sais qu’il a tué David Apolskis, qu’il a poussé Charles Patoshik à sauter de ce moulin à grain et qu’il avait deviné qu’Abruzzi préférerait mourir que de se rendre. Et il m’a avoué avoir tué Oscar Shales. »
Wheeler regarde sa collègue avec surprise.
« On a beaucoup parlé au Panama. Penser que Shales aurait pu s’en sortir malgré toutes les horreurs qu’il avait commisses était insupportable à Alex. Mais après, il a plongé. Il est devenu dépendant aux médicaments, a foutu sa famille en l’air. Il est devenu le jouet idéal pour la Compagnie. - Je dois avouer que je n’arrivais pas à gober cette histoire de Cartel qui fait la pluie et le beau temps dans le pays. Et… J’ai honte de le dire, mais j’ai pensé que Mahone, dans un accès de colère, pouvait avoir commis l’irréparable envers son fils… - Et maintenant ? - Maintenant je sais que tu avais raison. Depuis le début. C’est un crime de professionnels et nous, on s’est comporté comme des amateurs. Je comprends pourquoi Alex ne s’est pas tourné vers la grande maison. Pourquoi il ne nous a pas appelés au secours. - Ca n’est pas trop tard…. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Sam 4 Avr - 10:48 | |
| FLASH BACK 17 JUILLET (les parties en espagnol sont en italique)- Spoiler:
« Buenas tardes señoritas !, s’exclame Pedro en rentrant dans la maison d’Esméralda - Buenas tardes, sourient les femmes qui prennent un café - J’ai deux bonnes nouvelles ! L’argent et la carte de crédit de votre ami sont arrivés ! »
Pedro sort 5000$ de sa poche et une carte de crédit enroulée dans un bout de papier où est noté le code secret.
« Merci », souffle Sara en serrant la carte dans ses mains
Ce petit bout de plastique renferme tous ses espoirs. D’abord rejoindre Bruce. Puis chercher où est Michael et le tirer de là, par n’importe quel moyen.
« J’ai donné le reste de l’argent pour ton retour aux Etats-Unis. Tu pars le 26 au soir. - Dans 9 jours », calcule Sara
Elle saisit la main d’Esméralda. Cette dernière lui a donné plus d’amour que sa propre mère. Sa gentillesse a aidé Sara à surmonter les tortures qu’elle avait endurées. La quitter lui fait peur…
« Tu vas me manquer, ma belle, lui dit la vielle femme, Donne-moi cet argent et cette carte que je les couse dans les vêtements. On ne sait jamais. - J’ai une autre bonne nouvelle », intervient Pedro en posant des journaux sur la table
Les gros titres attirent le regard de Sara. Elle pousse un cri en voyant les portraits robot publiés en première page. Son cœur frappe dans sa poitrine. Ce visage… C’est…
« Qu’est ce qui est écrit ! - 5 hommes se sont évadés de la prison de Sona, lui explique Pedro. - Qui ? - Ton Michael, avec 4 autres hommes. Un petit du coin, nommé Louis Galegos, deux Américains, Brad Bellick, arrêté pour le meurtre d’une prostituée, Alexander Mahone, arrêté pour trafic de drogue et ce James Whistler, dont je t’ai parlé, celui qui a défendu sa petite amie » Sur le chalutier Scène 1- Spoiler:
« J’ai cru que j’allais m’évanouir, continue Sara, tu étais libre. Mais je ne comprenais rien. Pourquoi t’étais-tu évadé avec Mahone ? Pourquoi étais-tu en prison avec lui ? Qu’est ce que Bellick faisait là ? Et ce nom, James… Et les journaux ne parlaient pas de Lincoln et de LJ. Tout tournait dans ma tête. Mais le plus important était que je savais enfin ce qu’il t’était arrivé et surtout que tu sois libre. A ce moment-là, j’ai su qu’un jour, on se retrouverait. - Alex m’a sauvé la vie à Sona. »
Sara pâlie.
« Tu sais que j’ai un don pour me faire des ennemis, sourie Michael, Le premier jour ne s’est pas très bien passé. Mais j’ai rétabli l’eau, et à partir de ce moment-là, on m’a foutu la paix. - Tu me mens. »
Michael lui avoue ses ennuis à Sona : Lechero qui le prend en grippe, le supplice dans cette cage en plein soleil, puis Sammy qu’il a du tuer.
« Sans Alex, je ne suis pas sûr que j’en serais sorti vivant. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 5 Avr - 23:14 | |
| Colorado Scène 2– Police scientifique- Spoiler:
Wheeler, Lang et Rick arrivent dans les locaux de la police scientifique. Les nouvelles ne sont pas bonnes. Les empreintes de l’homme décédé ne sont pas dans le fichier. Il va falloir procéder à une identification par empreintes dentaires, ce qui va prendre beaucoup de temps. La balle retirée de la tête de McCain correspond à l’arme retrouvée dans le 4x4. Mais il n’y a aucune empreinte sur l’arme. Ce qui n’est pas étonnant. Les deux hommes retrouvés dans le 4x4 portaient des gants. Donc le tueur en portait également. Le 4x4 est une voiture de location. Le permis présenté était au nom de Gary Miller. Aucun Gary Miller dans le fichier ne correspond aux deux hommes. Toute analyse de fibre ou de cheveu, ou relevé d’empreinte, est à prendre avec précaution. Les voitures de location ne sont pas toujours nettoyées avec soin.
« Je peux voir les photos des Gary Miller que vous avez dans le fichier ?, demande Lang. - Bien sûr. »
Sur le chalutier (les parties en espagnol sont en italique) - Spoiler:
De petites fumées blanches s’étirent derrière le chalutier. Sur les braséros, des poissons fraîchement pêchés grillent doucement. Franco distribue les fruits chargés au Guatemala. Assomption rejoint le groupe assis dans la proue avec de belles bananes qu’elle distribue à ses amis.
« Vous voulez aller où une fois aux Etats-Unis ?, demande Sucre aux Sud-Américains - N’importe où, lui répond Marco, Là où je trouverai du travail. - On pense aller à Los Angeles, précise Juan, On nous a dit qu’on trouvait facilement du travail chez les particuliers, pour entretenir les jardins, les maisons. Tu pourrais venir avec nous. - Bonne idée. Et vous, vous allez où?, demande Marco en se tournant vers Sucre
- Ca dépend, répond ce dernier en regardant Michael. - Que se passe-t-il ?, demande Sara - On parle de ce qu’on va faire une fois aux US, où on va aller, lui répond Fernando - Et ? »
Sucre regarde à nouveau Michael.
« Quoi ? », demande Sara
Michael jette un œil noir à Sucre qui lui répond d’un geste d’excuse.
« Quoi ?, insiste Sara, Qu’avez-vous en tête ? - Je te croyais morte, commence Scofield, La haine était la seule chose qui me tenait debout… Je ne pensais qu’à une chose, récupérer LJ et mettre une balle dans la tête de cette salope ! »
Sara le regarde avec étonnement et tristesse
« Et Alex m’a dit que Whistler lui avait proposé de faire équipe… Il m’a proposé de me donner des renseignements sur Gretchen si… Si je ne le trahissais pas, si je le sortais de Sona… - Michael, souffle Sara, J’ai souvent rêvé de me venger de cette femme… De lui faire subir ce qu’elle m’a fait subir… Mais… Si on se comporte comme eux, on devient comme eux ! - Je sais… Tu n’es pas la première à me le dire », lui répond Michael en regardant Sucre.
Ce dernier hoche la tête avec un sourire satisfait.
« Dès qu’on a accès à un téléphone, reprend Michael, Sucre va appeler son cousin Petey pour qu’il cache MariCruz. Gretchen sait où la trouver » Il plante ses yeux clairs dans ceux de Sara. La jeune femme sait ce qu’il veut qu’elle dise. Qu’elle accepte de se cacher avec cette femme qu’elle ne connait pas. Mais elle soutient son regard en réfléchissant.
« Tu as confiance en Mahone ?, demande-t-elle - Sara… - Réponds-moi »
Michael soupire.
« Oui… Je pense qu’il est sincère. - Il t’a envoyé des messages ? - Je ne sais pas. Je n’ai pas eu accès à un ordinateur depuis que je suis sorti de Sona... Sara, c’est trop dangereux. Si tu insistes, alors… - Ils ont tué mon père. Ils m’ont violée et torturée, déclare la jeune femme d’une voix ferme, Je ne veux pas d’œil pour œil, Michael, mais me venger si ! Je ne suis pas Esméralda. Je ne veux pas aller vivre recluse dans une maison au fond des bois. - Tu es vraiment prête à affronter ces gens ?, s’inquiète Michael - Je ne veux plus vivre dans la peur, Michael. Je ne veux plus me cacher alors que je suis la victime. Si mon père avait raison sur un point, c’est quand il disait que ce n’était pas aux victimes d’avoir peur mais aux agresseurs ! Et à part te tuer, que veux-tu qu’ils me fassent de plus ? La seule façon de m’assurer qu’ils arrêtent, c’est de les faire tomber. »
Michael et Sucre regardent Sara avec admiration.
« Alors, on le fera ensemble, promet Michael en prenant les mains de la jeune femme, Avec ou sans Alex… On y arrivera, ensemble. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 5 Avr - 23:24 | |
| Colorado Scène 3- Spoiler:
Lang, dubitative, fixe une photo sur l’ordinateur.
« Tu le reconnais ?, lui demande Wheeler. - Je ne suis pas sûre. Je n’ai fait qu’entrapercevoir son visage. - On a une identité pour le chauffeur, intervient Rick, Roger Stevenson. C’est un ancien GI. - Qu’a-t-on d’autre ?, demande Lang - Son adresse officielle est à Los Angeles. Il serait chauffeur de limousine. Ses parents sont toujours vivants. Ils habitent dans l’Utah. Il a un frère ainé qui vit aussi dans l’Utah. Stevenson n’est pas marié et n’a pas d’enfant. Du moins, pas sous cette identité. - L’armée…, murmure Lang - A quoi pensez-vous ?, lui demande Rick. - Mahone est un ancien de l’armée. Cet agent, Kellerman, qui a témoigné au procès du docteur Tancredi, est aussi un ancien de l’armée. - Ou était. On ne sait pas s’il est toujours vivant, corrige Wheeler. - Kellerman ? On n’a pas retrouvé les gardiens chargés de l’escorter en prison, morts sous un pont, criblés de balles ? - Oui, confirme Wheeler, Mais avec tous ces évènements, je ne parierais pas qu’il soit toujours en vie. On a pu vouloir nous le faire croire. - Et ce Kim, que Scofield aurait tué au Panama, il a fait une académie militaire. J’ai vérifié, continue Lang, 4 personnes liées à la Compagnie, 4 militaires… Ca ne peut pas être un hasard. - Vous pensez que l’armée est derrière tout ça ?, s’étonne Rick - Pas l’armée seule… Mais elle est l’un de ses viviers. La Compagnie recrute parmi les anciens militaires. Ce qui implique forcément des haut-gradés, ou d’anciens haut-gradés. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 5 Avr - 23:29 | |
| Bureau de Krantz 19h00- Spoiler:
La pièce plongée dans la lumière rouge du crépuscule n’est éclairée que par la lampe posée sur le bureau. Gretchen et James font respectueusement face au général habillé sur son 31. Assis dans son large fauteuil de cuir vert, ce dernier les fixe de son regard perçant et froid.
« Les policiers vous ont vu ?, demande-t-il - Je ne pense pas, Général, répond Whistler - Vous aviez pris toutes les précautions ? - C’est pour ça que je suis là, général. Je fus le seul à boucler ma ceinture. »
Krantz éclate de rire.
« Je vous reconnais bien là, Whistler !…. Bon, l’un est mort et l’autre est dans un état désespéré d’après ce que disent les journalistes. - Je pense que c’est Robinson qui est mort, général. Il est passé à travers le pare-brise. - Et Stevenson est un homme sûr, réfléchit le général, Il ne parlera pas. C’est un dur. On a perdu un bon élément….Bon, Whistler, voici vos vidéos. Je veux que vous vous y consacriez entièrement ! Il faut retrouver Mahone et l’éliminer ! Brown se mêle encore de nos affaires et je n’aime pas ça ! C’est un incorruptible. Il ne doit en aucun cas mettre la main sur un témoin gênant ! - D’accord, général, acquiesce James. - Je pourrais t’aider », lui lance Gretchen
James ouvre la bouche.
« Non, le coupe le général en se levant, Toi tu t’occupes de Burrows, Tancredi et Scofield. Appelle Samantha et Kevin. Fais le point avec eux et prends les mesures nécessaires. Il est temps de nettoyer le merdier dans lequel cette conne de Reynolds nous a mis ! - Bien, général. - Désolé de ne pas vous offrir un verre mais je suis attendu », s’exclame Krantz en enfilant sa veste de smoking.
Gretchen et James le saluent de la tête et quittent son bureau.
« On pourrait faire un point en tête à tête chez toi, demain, souffle James à l’oreille de Gretchen pendant qu’ils attendent l’ascenseur. - As-tu une idée derrière la tête ?, sourie la jeune femme - La même que toi - Oh… Tu as oublié ta petite princesse.
- Sur certains points, elle ne t’arrivait pas à la cheville, murmure James. - Demain chez moi, à 13h00. Sois en forme », lui répond Gretchen en montant dans l’ascenseur. Venice Beach 21h00- Spoiler:
Assis dans le canapé, Ellen et Alex ont entamé une partie de cartes en attendant le retour de James. La télé est branchée sur 24news mais le son est coupé.
« Personne n’a posé de questions à Gate ? - Officiellement, James, ou plutôt Cole Pleiffer, est à Palm Springs chez un client. - Comment va-t-il faire ? Dire qu’il n’a pas eu le contrat ? - Ne vous inquiétez pas pour ça. On a tout prévu. »
Le bruit des clés dans la serrure interrompt leur conversation.
« Alors ?, demande Alex - Il est mort, répond James en posant les vidéos sur le bar de la cuisine - Je sais, réplique Alex, Les journaux en ont parlé. - Tu veux savoir si c’est moi qui aie tiré ? La réponse est oui… Celui-là, je voulais me le faire. - Tu as des nouvelles de ma femme ? - Elle est toujours dans le coma. Son état est stable. Il faut attendre. - Qu’est ce que c’est ?, demande Ellen en désignant les vidéos. - Les films des caméras de vidéosurveillance de l’aéroport de LAX. Je suis censé chercher si Alex a embarqué dans un avion. »
Ellen ne peut s’empêcher de sourire.
« Et vous, qu’est ce que ça donne ? - Rien de bon, lui répond Alex, Le conduit d’eau se prolonge tout du long. Pour passer en dessous, il faudrait creuser dans les fondations, un épais béton armé, à attaquer au marteau-piqueur, et encore. Au dessus, on est face à un mur si épais que je n’ai jamais réussi à le traverser. C’est un énorme mur de soutien. On n’a pas vraiment le choix. On doit passer à travers le conduit. »
James soupire en s’asseyant sur une chaise.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 6 Avr - 23:01 | |
| 2 août
Panama 8h00 Scène 1(les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Lincoln vient de s’endormir sur le canapé du salon dans l’appartement d’Ernesto. Sofia dort tranquillement dans la chambre. Des coups violents frappés à la porte vont sursauter le jeune homme qui tombe du canapé.
« Que se passe-t-il ?, demande Sofia en apparaissant dans l’encadrement de la porte. - Papa ! Papa ! », tambourine LJ.
D’un bond, Linc va ouvrir.
« Carlos ?, s’étonne-t-il en voyant Morales - Papa ! Il faut partir, ils ont tué Ernesto, s’écrit LJ en rentrant en coup de vent - Quoi !, s’exclame Sofia - On vient de me prévenir, indique Carlos en se dirigeant vers elle, Ernesto et sa copine viennent d’être assassinés chez elle. On dit que la police les a abattus de sang froid. »
Dans un gémissement, Sofia s’effondre.
« Vous pas rester ici, continue Morales, Venir chez moi. - LJ, rassemble les affaires », ordonne Linc en prenant Sofia dans ses bras.
L’adolescent s’exécute.
Quelques minutes après leur départ, sous une pluie d’insultes et de projectiles en tout genre, la police entre dans l’immeuble. Sur le chalutier Scène 1(Les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Le pécheur guatémaltèque ne s’était pas trompé. Une pluie battante s’abat sur le chalutier. De fortes rafales de vent menacent d’emporter tout ce qui se trouve sur le pont. Les passagers se réfugient dans la cale pour s’abriter. Malgré les supplications de son mari, Assomption, blottie contre le bastingage, refuse de rentrer dans la cabine des matelots.
« Je veux pouvoir prier Dieu au plein air. Il m’entendra mieux ! - Assomption, ne sois pas ridicule. Tu seras mieux à l’intérieur. Allons, relève-toi. - Toi, rentre ! Je n’irai nulle part ! Je veux voir le ciel ! »
Juan soupire. Il sait qu’il n’arrivera pas à faire changer sa femme d’avis. Il connait son caractère bien trempé. C’est elle qui a pris la décision de partir. Sans elle, il n’aurait jamais eu le courage de se lancer dans une telle aventure.
« Fernando, tu veux bien t’occuper de Rafael ?, demande-t-il en s’asseyant à côté d’Assomption - Bien sûr !... Viens, bonhomme, on va jouer à l’intérieur. »
Sucre prend la main du petit garçon et l’entraine dans la cabine. Sara, dégoulinante, ne tarde pas à le rejoindre. Michael, Bellick et d’autres hommes aident les matelots à arrimer les jerricanes et à descendre les provisions dans la cale. Un bout autour de la taille, Franco détache les bâches de l’arrière qui forment une dangereuse prise au vent.
Après l’avoir essuyé, Sara tend un gâteau à Rafael. Le petit garçon le dévore avec plaisir.
« Il a le pied plus marin que sa maman, sourie la jeune femme. - Rafael, tu connais l’histoire des « trois petits cochons » ?, demande Fernando - No. »
Sucre lui raconte le conte en mimant l’histoire avec de grands gestes.
« Tu t’entraines, se moque gentiment Michael en rentrant dans la cabine, trempé de la tête aux pieds. - J’ai toujours adoré les enfants, sourie Sucre, il est vraiment adorable. J’ai hâte que mon fils naisse pour qu’on puisse jouer au foot ensemble. - Il te faudra quand même attendre un peu, intervient Sara dans un sourire en s’asseyant sur un hamac - De toute façon, tu auras une fille, prévoit Bellick, dégoulinant, en passant la tête - Une fille aussi ça joue au foot ! », répond Sucre en fronçant les sourcils.
Michael et Sara éclatent de rire, mais Brad se retourne juste à temps pour vomir sur le pont. La mer commence à se former. Dans la cale, plusieurs passagers sont déjà malades. Venice Beach Scène 1- Spoiler:
James rentre deux tranches de pain de mie dans le toasteur en baillant et se sert du café en se frottant les yeux.
« On fait quoi aujourd’hui ?, demande Mahone en s’asseyant au bar une tasse à la main - J’ai rendez-vous avec Gretchen, chez elle à 13h00 - Quoi ? Pourquoi ? - Krantz lui a ordonné de s’occuper de Scofield. Je dois découvrir ce qu’elle sait sur lui et si elle a le moindre indice sur où il est, répond James en beurrant un toast - En allant chez elle ?, s’étonne Alex - Tu ne connais pas Gretchen, Alex, soupire James en se retournant, Elle a grandi dans un bled appelé Wheeling dans l’Indiana avec un père alcoolique qui prenait sa famille pour un pushing-ball. La mère était une brave femme mais bien trop faible pour quitter cette brute, ou même protéger ses filles. Celle qui tenait la maison, c’était Rita, l’ainée. Mais celle qui osait affronter le père, c’était Gretchen. C’est elle qui s’est pris le plus de coups jusqu’au jour où elle a planté son père parce qu’il frappait à nouveau Rita. Un coup de couteau en plein dans le cœur. Elle avait 12 ans. Ca a été reconnu comme de la légitime défense, mais aussi bizarre que cela puisse paraitre, sa mère ne lui a jamais pardonné. Elles se sont retrouvées à la rue car c’était le père qui ramenait l’argent à la maison. A partir de ce moment, Gretchen a cumulé les conneries. Elle a poussé comme une herbe folle, toute seule, sans cadre ni limite. Voilà pourquoi elle est rentrée dans l’armée. Pour trouver un cadre. De toute façon, c’était l’armée ou la prison. Et voilà pourquoi elle vénère Krantz qu’elle voit comme un père, un roc auquel s’accrocher. Et Krantz a parfaitement détecté le « psychopathe » qui sommeille en elle. Gretchen est une écorchée vive et ce qu’elle a subi à Mossoul… - Mossoul ? Qu’est ce qu’elle faisait à Mossoul ?».
James explique à son ami la mission de Morgan en Iran et surtout ce qu’elle a subi.
« Elle est revenue très traumatisée… J’ai l’impression que ces horreurs lui ont fait perdre le peu d’humanité qu’elle avait en elle… Cette humanité que j’avais réussi à toucher en la traitant comme un être humain… Je pense qu’à part Rita, je suis la seule personne qui ait jamais témoigné la moindre affection à Gretchen. Voilà comment j’ai réussi à rentrer dans la Compagnie, voilà comment j’ai amassé autant d’informations. En la faisant parler… La violence n’est pas la solution avec elle…Si tu veux qu’elle jacasse comme un perroquet, fais lui un câlin »
Alex lance un regard dubitatif à Whistler.
Il se fout de moi ? Est-il sérieux ? Comment savoir avec lui, il ment comme il respire ! Cette empathie pour cette chienne… N’a-t-il pas des sentiments pour elle ? Gretchen et James ne seraient-ils pas en train de se servir de lui ?... « Il a cru détenir Scylla et a voulu la vendre au plus offrant ? »… Combien valent ces informations sur la Compagnie ? Que contient exactement ce disque dur ? Et si je n’étais à nouveau qu’un pion… S’ils se servaient de moi pour atteindre leur but, récupérer ses données pour se faire un maximum de fric ?
Toutes ces questions se bousculent dans la tête d’Alex.
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| Sujet: Re: DENOUEMENT | |
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