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 DENOUEMENT

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zabou
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptySam 13 Juin - 0:12

Hôpital - 11h00 scène 6 (suite et fin)


Alex lui explique ce qu’il vient de se passer quelques étages plus bas.

Une fois dans sa chambre, Linc tourne la tête vers la fenêtre. Ses yeux sont dans le vague. Ses sourcils sont froncés. La fusillade semble l’avoir ébranlé. Il serre la main que LJ glisse dans la sienne mais ne le regarde pas, perdu dans ses pensées.
Tremblant comme une feuille, Sofia s’écroule dans le fauteuil.
Bree se retourne vers Wheeler, Lang, Scofield et Mahone.

« Qui sont ces batards ?, s’écrit-elle, Pourquoi ont-ils débarqué ici ? Que vous veulent-ils ?
- Ils veulent simplement tous nous tuer, lui répond Michael
- Ce sont les gens qui ont piège votre frère ? Mais… Reynolds a démissionné ! Alors pourquoi ?
- Docteur, intervient Alex, Pour votre propre sécurité, il est préférable que vous ne posiez pas trop de questions.
- Monsieur, je vous remercie de m’avoir tirée de ce mauvais pas, mais si mon service doit se transformer en champ de bataille, je pense avoir le droit de savoir pourquoi !
- C’est très long à expliquer, précise Wheeler
- Docteur, le coupe Lang, Nous avons besoin de fermer le service. C’est une scène de crime à présent. Personne ne doit rentrer ou sortir.
- C’est la même chose en réa, précise Alex

- Il est primordial que tout reste en état pour permettre à nos collègues de la scientifique de faire leur travail, indique Lang, Il ne devra pas y avoir de visite aujourd’hui et prévenez vos collègues de la réanimation. Aucune personne qui n’est pas strictement nécessaire aux soins des patients ne doit rentrer en réa ou ici. »

Whiteker fronce les sourcils et soupire.

« Entendu…
- Docteur, demande Alex en désignant le boutonneux qu’il tient toujours fermement, Il y aurait-il un endroit où nous pourrions interroger cet énergumène en attendant l’arrivée de nos collègues ?

- Oui, à la morgue. Suivez-moi, c’est à côté de la réanimation.
- Sucre, reste avec Felicia et veuillez sur eux, ordonne Michael en désignant LJ, Linc, Sofia et Sara
- D’accord » approuve Fernando, un peu pâlichon

Emboitant le pas au médecin, Wheeler, Michael et Alex poussent le boutonneux jusqu’aux ascenseurs.
Felicia se glisse dans la salle de bain et alerte Brown. Sara s’agenouille aux pieds de Sofia.

« Ca va ? Tu n’es pas blessée ?
- Non, mais j’ai cru… Je me suis vue mourir »

Sofia éclate en sanglots. Sara la serre dans ses bras.

« Tout va bien… On est tous ensemble… Ca va aller… »

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


L’ascenseur arrive au 2ème sous-sol. Bree sort en premier et guide le quatuor dans un long couloir gris où le froid les saisit. Elle pousse une lourde porte battante qui donne dans une grande pièce rectangulaire à la température polaire. Tout un pan de mur est occupé par deux rangs de tiroirs où sont installés les patients décédés en attendant que leur famille les réclame.

« Ici, vous serez tranquilles, indique Whiteker en se tournant vers les hommes qui la suivent, Tous ces tiroirs sont tous occupés. »

Elle ressort sans un regard pour le prisonnier. Wheeler lui retire une menotte et l’attache à l’un des tiroirs.

« Tu vas appeler tes copains et leur dire que tout s’est bien passé, lui explique Michael

- Vas te faire foutre, Scofield.
- Remonte aider les autres, indique Alex en s’adressant à Wheeler, On viendra te chercher quand il sera devenu plus raisonnable.
- Je peux rester.
- Vas aider Felicia et Ellen », lui répète Mahone

Jason hoche la tête, donne la clé des menottes à Alex et part.

« On reprend, commence ce dernier en faisant claquer ses doigts, Tu vas appeler tes copains…. »

Michael fouille l’homme et sort son portable.

« Allez-vous faire…. »

L’homme se plie en deux. Michael vient de lui donner un violent coup de genou dans les parties.
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zabou
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptySam 13 Juin - 23:25

Maison du procureur Scène 3

Ses grosses lunettes en écailles posées sur le nez, Aksakov, éberlué, étudie les dossiers qui s’affichent sur l’écran de son ordinateur.

« Une personne a remis ce disque dur et ces documents à l’un de mes agents hier soir, continue d’expliquer Brown
- Qui ? », demande le procureur.

La sonnerie du portable de Brown le dispense de répondre.

« Oui.
- Monsieur, c’est Lang. Ils ont tenté de tuer tout le monde.
- Quoi !
- On en a eu quatre. Alex s’occupe du 5ème qui est toujours vivant. Manifestement, ils n’ont pas de papiers sur eux. Impossible de savoir qui ils sont…
- Ca s’est passé où ?, demande William
- A la réanimation et en médecine interne.
- Ils ont attaqués aux deux endroits en même temps ?
- Oui, monsieur. Ils ont envoyés 5 hommes pour tous nous liquider, approuve Felicia en dégrafant le 1er bouton de son chemisier
- La police a été prévenue ?
- Pas encore, monsieur. On s’est présenté comme étant du FBI. Mais les corps gisent dans les couloirs.
- Lang, vous devez gérer la situation. Gagnez du temps !, ordonne Brown, N’appelez aucun renfort pour le moment. Racontez ce que vous voulez, mais personne ne doit savoir.
- Entendu, monsieur. »

William raccroche et se tourne vers Dimitri.

« Ils ont tenté d’assassiner mon agent blessé, l’informe-t-il, Ainsi que Lincoln Burrows qui est hospitalisé suite à un accident.
- A l’hôpital ! Quel culot ! Il y a-t-il des blessés ?
- Quatre assaillants ont été tués, et le 5ème arrêté. Mais on ne peut pas le confier à la police, vous avez vu la liste… »

Le téléphone fixe du procureur l’interrompt.

« Aksakov… Quoi ? Comment ça morts ? Tous les trois ? Comment ?... Mort naturelle, tous les trois, trois jeunes gens ! Vous vous moquez de moi ! Ordonner immédiatement une autopsie et que l’on ferme leur cellule en attendant la scientifique ! »

Le procureur raccroche, furieux.

« Que se passe-t-il ?, demande Brown
- Les trois personnes qui ont tenté d’enlever cette femme hier soir ont été retrouvées décédées dans leur cellule.
- Cette femme est le docteur Sara Tancredi, précise Brown
- Je vois… Suivez-moi. On part immédiatement pour mon bureau. Il est grand temps de mettre un terme à tout ça ! »

Dimitri se lève et attrape son téléphone portable. Brown, dont les lèvres esquissent l’ébauche d’un sourire, enfile les gants, range Scylla dans le sac à dos et attrape le lourd carton.

« Polly, c’est moi ! Réunissez Fitchner et Drew dans mon bureau dans une demi-heure. Nous avons une grosse affaire. Une affaire explosive…. », ordonne le procureur en quittant son bureau suivi par le directeur du FBI.
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zabou
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptySam 13 Juin - 23:32

Hôpital Scène 7


Dans le couloir de la réanimation, le personnel soignant, un moment stupéfait, s’affaire déjà autour de leur collègue et des deux hommes étendus sur le sol…

Ellen essuie le sang qui lui coule sur le front et se précipite pour s’asperger le visage. Elle tremble de la tête aux pieds et doit s’accrocher au lavabo pour ne pas s’évanouir. Elle prend une profonde respiration avant de foncer dans les toilettes pour vomir. Elle reste quelques minutes la tête dans les WC avant de parvenir à se lever. Elle retourne vers le lavabo, se rince la bouche et se passe à nouveau de l’eau sur le visage. Elle ferme les yeux et respire lentement pour calmer ses nerfs.

Allons, ma grande. Tu es un agent du FBI. Reprends-toi !... Qu’est ce que tu as à trembler comme une gamine ! Si Brown te voyait, lui qui t’a recrutée grâce à ton dossier… Il aurait honte… Allez, un coup de pied aux fesses et au boulot !

Cette technique lui permet de retrouver ses esprits….

« Ne touchez à rien !, ordonne-t-elle en sortant des toilettes
- Quoi ?, lui répond un médecin qui a l’âge d’être son père, On ne va pas les laisser là !
- FBI !, déclare la jolie métisse en montrant son badge, Ces deux hommes viennent de tenter d’abattre mon collègue ! Ne touchez à rien !
- Mais enfin, on ne va pas laisser Karen étendue là !, insiste le docteur
- Elle est toujours vivante ?, demande Ellen en se tournant vers la malheureuse
- Non, souffle une infirmière penchée sur sa collègue, Une balle en plein front
- Alors, elle reste là !, ordonne la flic d’un ton ferme, La police scientifique va arriver, il ne faut toucher à rien.
- Mais on ne va pas laisser le service dans cet état !, s’indigne le médecin
- Si. Et personne ne rentre ici, sauf le personnel médical strictement nécessaire !
- Mais nous avons des opérations prévues aujourd’hui, les patients doivent être conduits ici, sans parler d’éventuelles urgences.
- Le service fonctionnera normalement mais on ne bouge pas ces corps !, répète la jolie métisse, Le premier qui touche à quelque chose je l’embarque pour obstruction à une affaire en cours ! Ceci est maintenant une scène de crime ! Alors faites ce que je vous dis !
- Peut-on au moins mettre un drap sur ces malheureux ?, s’offusque le médecin
- Si vous voulez, lâche Ellen, Mais allez plutôt vous occupez de vos malades. »

Puis elle se retourne vers l’infirmière.

« Montez en médecine interne et dites moi ce qui s’y passe, s’il vous plait. »

La jeune infirmière reste figée, incapable de s’éloigner de son amie étendue sur le sol.

« Quoi la médecine interne ?, s’inquiète le médecin, Mais enfin que se passe-t-il ?!
- Monsieur, nous avons affaire à une puissante mafia qui tente d’éliminer toute personne qui se dresse sur son chemin ! Ces hommes ont été envoyés pour éliminer mon collègue qui s’était infiltré parmi eux et en médecine interne, nous avons un témoin sous protection !
- Enfin un début d’explication ! », s’exclame Whiteker qui vient d’arriver après avoir conduit Alex et Michael à la morgue

Sa voix de stentor fait sursauter Ellen.

« Qui êtes-vous ?, lui demande-t-elle
- Le médecin qui suit monsieur Burrows…. Je pense qu’à présent on peut l’appeler comme cela, non ?... La médecine interne ressemble à un champ de bataille ! Vos collègues ont abattu deux hommes qui nous menaçaient.
- Ellen, ça va ?, demande Wheeler qui vient de quitter la morgue
- Oui… Personne n’est blessé ?
- Non, et on a un de leurs mecs. Alex et Michael sont en train de se charger de le faire parler. On va essayer de faire en sorte qu’il indique au commanditaire que tout s’est passé comme prévu. Ca va nous faire gagner du temps.
- Gagner du temps !, s’écrit le médecin de la réanimation, Mais enfin, on ne va pas rester avec ces corps étendus sur le sol pendant des heures !
- Monsieur, lui répond sèchement Jason, Une grosse affaire est en cours ! Ici, pour le moment, notre principal souci est que ces ordures n’envoient pas une autre équipe pour terminer le travail ! »
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptySam 13 Juin - 23:44

Hôpital Scène 7 (suite) PG-14 scène violente



Qu’on n’envoie pas une autre équipe pour terminer le travail…. Voilà exactement ce à quoi s’emploient Michael et Alex à quelques pas de la réanimation….
L’homme de la Compagnie se plie en deux sous le coup de genoux de Scofield à un endroit bien senti.

« Mike, tu ne t’y prends pas comme il faut, sourie Alex en caressant la tête du boutonneux qui se tient les bijoux de famille, Les coups laissent des traces…. C’est pas bon… N’est ce pas, jeune homme ? »

L’intéressé lève la tête vers Mahone qui le fouille.

« Pas de papier… Tu ne veux pas me dire ton petit nom ? Ca faciliterait nos échanges, ironise Alex
- Vas de faire foutre.
- Quelle conversation ! Tu ne sais pas dire autre chose ?... Avant que je ne donne une leçon d’interrogatoire à mon pote, il y a une chose que tu dois savoir… Avant de rentrer au FBI, j’ai fait parti des forces spéciales. Et tu sais qui est le général qui m’a tout appris ?... Krantz ! Je pense que ce nom te dit quelque chose, hein ? »

Les traits de l’inconnu se tendent.

« Je vais considérer que la réponse est oui, sourie Mahone, Donc, ou tu nous dis quel message on doit envoyer et à qui, ou les prochaines minutes vont être très, très désagréables pour toi…. Non…. Comme tu voudras… Mike, mets ton arme sur la tête de notre ami »

Un peu surpris, Scofield s’exécute. Mahone sort également la sienne, la pose sur l’arrière du crâne de l’inconnu qu’il détache.

« Déshabille-toi », lui ordonne-t-il

L’homme ne bouge pas. Mahone lui saisit les cheveux, en lui posant son arme sur la tempe.

« Mike, déshabille-le ! Complètement !»

Ce dernier glisse son arme dans son dos. Il baisse le pantalon et le slip du boutonneux, puis lui arrache sa chemise.

« Rattache-le », continue de commander Mahone

Scofield obéit. L’inconnu ne tarde pas à trembler à cause du froid qui règne dans la pièce.

« T’as froid, se moque Alex, Ce n’est qu’un début… Le mot de passe ?
- Je vous emmerde.
- Comme tu voudras… »

Un sourire ironique aux lèvres, Alex commence à ouvrir les tiroirs mortuaires un par un.

« Qu’est ce que tu fais ?, lui demande Michael
- Je cherche un compagnon pour notre ami… Celui-là est parfait ! »

Scofield pose son bras sur son nez. Une épouvantable odeur de mauvais alcool se dégage du cadavre qu’Alex vient de sortir malgré le froid de la pièce. De toute évidence, le malheureux est un SDF, mort d’une overdose d’alcool frelaté ou quelque chose du même genre. Le personnel des urgences, certainement débordé, s’est contenté de le débarrasser de ces frusques et de le nettoyer sommairement. Le corps porte encore tous les stigmates d’une vie d’errance et de misère, dont le plus répugnant est une maladie de peau due au manque d’hygiène.
L’homme de la Compagnie pâlit et grimace de dégout.

« Qu’est ce que tu veux en faire ?, souffle Michael en retenant une envie de vomir
- Le présenter à notre ami…
- Quoi !, s’écrit ce dernier
- Le mot de passe…. »

Le boutonneux lance un regard noir à Alex qui sourie. Il attrape le bras libre de l’homme et lui tord dans le dos.

« Michael, détache-le.
- Je ne comprends pas bien, s’interroge Scofield en obéissant
- On va l’allonger sur ce brave homme…
- Quoi !!! Non !! », s’écrit l’inconnu en tendant de se débattre

Alex et Michael le prennent en poids et l’allongent à plat ventre sur le cadavre répugnant. Le boutonneux s’agite désespérément.

« Tiens-le ! », ordonne Mahone

Scofield s’exécute en grimaçant de dégout et en bloquant sa respiration. Alex saisit les poignets du prisonnier et l’attache au chariot. L’homme de la Compagnie gigote comme un vers. Son visage se retrouve au niveau du celui du SDF mangé par l’horrible maladie de peau.

« Le mot de passe ? »

Pas de réponse…

Alex pousse le tiroir et le referme.

« Il ne va pas crever là-dedans ?, s’inquiète Michael en reprenant son souffle
- Non, on ne va pas l’y laisser assez longtemps pour ça… »

Scofield lance un regard dégouté à Mahone puis baisse les yeux sur le téléphone portable. Il rentre dans le répertoire et parcourt les noms. Alex regarde par-dessus son épaule.

« Maison mère !... Lang m’a dit qu’ils avaient trouvé ce nom dans les messages que le salopard qui a tué mon fils envoyait à la Compagnie !
- Ce doit être le nom qu’elle utilise pour communiquer avec ses agents, en déduit Michael, Reste à savoir ce qu’on doit leur envoyer…. »

Un petit quart d’heure plus tard, Alex retire le tiroir. Le boutonneux a vomi sur le cadavre et se retrouve maintenant le nez dedans ! L’odeur rajoutée à celle du mort est insoutenable.
Mahone et Michael remontent leur T-shirt sur leur nez. Ce dernier se baisse vers leur prisonnier en tapant le téléphone portable dans la paume de sa main.

« Quel est le mot de passe pour dire que vous avez réussi ?
- Vas de faire mettre, Scofield ! »

Alex referme le tiroir et sort de la pièce.

« Où tu vas ?
- Chercher de quoi le rendre plus bavard…. Je reviens. »

Michael fronce les sourcils et sort à son tour à la recherche de toilettes pour boire un peu d’eau afin de faire passer son envie de vomir. Il les trouve au fond du couloir, soulage sa vessie, avale un peu d’eau et s’en passe sur le visage. En se relevant, il aperçoit son reflet dans la glace.

« Qu’est ce que tu es en train de faire ?, pense-t-il, Regarde ce que tu es devenu… Tu tues, tu tortures… »

« Michael ! »

La voix d’Alex le tire de ses réflexions. Le jeune homme sort des toilettes et rejoint son ami dans la pièce de la morgue. Mahone sort à nouveau le tiroir, enveloppe la tête du boutonneux dans le sac plastique qu’il a trouvé, il le serre fermement à l’arrière du cou puis referme le tiroir.

« Ca va ?, demande-t-il en remarquant le teint pâle de Scofield
- Je n’ai pas l’habitude de faire ça, souffle Michael
- Je comprends… Mais si on ne veut pas que leurs copains rappliquent rapidement, on n’a pas le choix.
- Je sais.
- Remonte si tu veux.
- Non… Il faut mieux qu’on soit deux et que ni Felicia, ni Jason ou Ellen ne soient impliqués dans … Ca… Ca n’est certainement pas la procédure légale pour interroger un suspect.
- Bien sûr que non, mais elle est efficace... »

Michael hoche la tête. Des coups de pied résonnent dans le tiroir.

« Il commence à étouffer », en déduit Alex en sortant le tiroir

Le prisonnier s’agite comme un beau diable. Mahone relève le sac plastique et se penche sur lui.

« Tu as quelque chose à dire ? Ou tu veux y retourner ? »

Il rebaisse le sac.

« Echec et mat !!, s’écrit le boutonneux
- Tu disais ?, lui demande Mahone en retirant le sac
- Echec et mat…. A … A envoyer à « Maison mère »
- Et bien voilà !, s’exclame Alex, Tu aurais évité d’attraper cette maladie de peau si tu avais accouché plus tôt ! »

Il détache le prisonnier qui tremble comme une feuille et l’aide à se relever. Pendant ce temps, Michael attrape le portable de la Compagnie et sélectionne « maison mère », « envoyer sms » et tape « Echec et mat », puis « envoie ».

« Rhabille-toi », ordonne Alex au boutonneux.

Ce dernier s’exécute sans demander son reste. Mahone le rattache ensuite à un tiroir. Puis, il repousse le SDF vers le repos éternel.

« Désolé, vieux, mais c’était pour la bonne cause, s’excuse Alex puis il se tourne vers l’homme de la Compagnie, Si tu nous as berné, je te dépèce comme un lapin »

Sur ces mots, Scofield et lui quittent la pièce, laissant l’homme frigorifié dans la chambre froide.


§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


Au 1er étage, Lang commence à prendre le témoignage du personnel hospitalier qui a assisté à la prise d’otage de Whiteker. Mais ils n’ont pas vu grand chose. Ils étaient tous occupés au prés des malades ou dans le bureau à remplir des papiers ou boire un café. Beaucoup ont été alertés par les hurlements de leurs collègues et les cris des policiers.

« Merci, dit Felicia à l’infirmière hindoue avant de se diriger vers Sucre qui aide les infirmières à recouvrir les deux corps et lui fait signe, Fernando, pour tout le monde ici, vous êtes également un flic, entendu.
- Oui, répond ce dernier étonné par ce soudain bond dans l’échelle sociale
- Vous allez rejoindre Linc et ne pas le quitter. Mis à part Whiteker, personne ne rentre. Sara sera tout à fait capable de remplacer une infirmière. Je vais continuer à m’assurer que personne n’appelle la police. Brown est avec le procureur à l’heure qu’il est. On doit gagner du temps jusqu’à ce qu’ils arrêtent les ripoux.
- Entendu », lui répond Sucre en se dirigeant vers la chambre de Lincoln

Allongé sur son lit, le regard fixé sur la fenêtre, ce dernier, perdu dans ses pensées, n’a pas dit un mot depuis le départ de son frère.
Assis à ses côtés, LJ, Sara et Sofia ne savent pas trop quoi faire.

« A quoi tu penses ?, finit par demander l’adolescent
- Ils sont morts, souffle Burrows en tournant la tête
- Qui ? Les types dans le couloir ? Ce sont des assassins, papa. Ne te…
- Je m’en fous d’eux ! Je parle de Veronica et de ton grand-père…

- Tu te souviens !
- Des coups de feu… C’est ce que j’ai entendu…. Je suis au téléphone avec Veronica… Elle me dit de rester où je suis, qu’elle ne veut pas me perdre…. Et puis, elle parle à un homme et … Des coups de feu… Il l’a tuée… Il l’a tuée alors qu’elle me parlait au téléphone…
- Et pour grand-père ?
- Il est mort dans les bras de Michael… Quelqu’un lui a tiré dans le dos… On était en voiture avec toi, déclare Linc en se tournant vers Sucre qui vient de rentrer dans la chambre, On cherchait un hôpital mais il est mort avant qu’on y arrive…
- C’est exact, souffle Fernando, Donc, maintenant, tu te souviens.
- Pas de tout, soupire Burrows, J’comprends pas… Pourquoi ces types veulent nous tuer ?
- Jason m’a dit que tu te rappelais de Fox River, intervient Sara, De quoi te rappelles-tu ?
- De toi… Et … On m’a assis sur la chaise électrique…. »
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zabou
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptySam 13 Juin - 23:56

Bureau du Procureur - 13h00
Le bureau du procureur général de Los Angeles est une grande pièce éclairée par une large fenêtre. Tout un pan de mur est occupé par une imposante bibliothèque remplie de livres de droit. Un simple bureau lui fait face, encombré par un écran d’ordinateur, un téléphone et, surtout, par un énorme dossier sur lequel est posé un disque dur.
Assis derrière le meuble, Dimitri regarde l’équipe qu’il a réunie autour de lui.
A sa gauche se tient Oscar Fitchner, le 1er substitut du procureur. C’est un homme brun, la belle quarantaine et fidèle compagnon de route de Dimitri.
A ses côtés se trouve leur collègue, Polly Bowman, 2ème substitut, jolie blonde dans la trentaine, enceinte jusqu’aux yeux.
A côté de la porte, Michel Drew se dandine sur une chaise peu confortable. Il est le directeur du FBI pour la Californie. C’est un homme d’une cinquantaine d’années, petit, sec avec des cheveux un peu trop long grisonnants, mais c’est un flic très respecté et décoré à de nombreuses reprises. Son esprit vif et sa parfaite connaissance du droit lui ont permis de faire une brillante carrière pour un homme qui a commencé simple agent en uniforme dans un quartier chaud de Los Angeles.
Appuyé contre la fenêtre, Brown écoute Aksakov expliquer la situation au groupe.

« Grâce à ce dossier, nous avons suffisamment de preuves pour obtenir un mandat. Brown et moi allons nous rendre chez un juge dès que Monsieur Sullins des affaires internes sera arrivé. Pendant ce temps, concentrez-vous sur les ripoux. Trouvez où ils sont et mettez au point un plan pour les arrêter avant qu’on ne fasse la perquisition dans les locaux de cette compagnie, conclue Dimitri, Drew, prenez ce disque dur et amenez-le à la scientifique pour un relevé d’empreinte.
- Entendu, approuve l’agent du FBI en enfilant des gants
- D’après mon agent qui s’était infiltré dans la Compagnie, Jonathan Krantz est actuellement à Washington pour une réunion du FBI, intervient William, C’est donc le moment d’agir.
- Mon homologue dans cette ville n’est pas sur la liste, souligne le procureur en examinant le document imprimé par Sara et Lang, Je vais donc pouvoir le prévenir.
- L’arrestation de Krantz doit être la plus discrète possible, précise Brown, Les autres ne doivent se douter de rien. Sinon, ça va être la débandade vers des pays avec lesquels nous n’avons pas d’accord.
- Voilà pourquoi on doit commencer par les flics véreux, comprend Michel en prenant Scylla, Ceci permettra d’éviter que cela ne s’ébruite trop vite… Et en commençant par les flics, ça va faire diversion pour la presse.
- Exact, approuve William, Ah ! Voilà Sullins!”

Il fait signe au directeur de l’IGN qui vient de rentrer dans les locaux.

« Madame, messieurs, bonjour », déclare ce dernier en rentrant dans le bureau

Brown fait les présentations et lui résume rapidement la situation.

« Vous avez les listes de tous les flics incriminés ici, lui indique Dimitri en lui tendant les papiers
- Vous avez tout ce qui faut pour faire une descende dans leurs bureaux ?, demande Sullins
- Il ne nous manque plus que le mandat, lui répond le directeur du FBI, Aksakov et moi allons nous en occuper immédiatement. On attendait juste votre arrivée.
- Je vais faxer les listes à mes agents, lui précise Sullins en parcourant les documents
- Polly, Oscar, faites des copies de ces documents, autant que vous pouvez, mais attention ! Rien ne quitte ces locaux ! Vous ne quittez pas une de ses feuilles des yeux, ordonne Dimitri
- D’accord, répondent les intéressés
- J’appelle mon collègue de Washington et on fonce voir le juge », indique le procureur en attrapant le téléphone.


Washington D.C. Scène 2

La salle de réception du Front Monétaire Internationale, grande pièce rectangulaire éclairée par de lourds lustres de cristal et ornée de lourdes tentures en velours bordeaux, résonne des conversations de ses hôtes qui se pressent autour du buffet où se dressent champagne, petits fours au caviar d’Iran, aux langoustines et autres mets fins.
Les discussions y sont très sérieuses…

« Avez-vous vu les projections pour le Zimbabwe ? Mugabe est en train de mettre son pays à genoux.
- Prêter de l’argent pour le moment serait totalement inutile. On sait qu’il finirait directement sur un compte en Suisse…. »

…..Ou plus futile.

« Ma chère, heureux de vous revoir. Comment vont vos merveilleux enfants ?
- Et bien, Clara est à Harvard depuis deux ans. Elle veut devenir chirurgien.
- Magnifique.
- Mais Andrea nous donne beaucoup de soucis. Il a toujours en tête de devenir acteur, avec le potentiel qu’il a !
- Ah, les enfants ! Ils vont nous rentre chèvre…. »

Un peu à l’écart de tout ce tumulte, Lippmann présente le général Krantz à Jean-Michel De Lamare, économiste français mondialement reconnu et qui vient d’être élu président du FMI suite au décès inattendu de son prédécesseur deux mois plus tôt.

« Monsieur Krantz, s’exclame le Français, J’ai beaucoup entendu parler de vous.
- Moi également, en termes les plus élogieux. Nous avions une excellente relation avec Monsieur Ramirez, et tout m’indique que nous allons également très bien nous entendre.
- Je l’espère. Ce que votre organisation fait pour le monde est un exemple pour nous tous…. »

Arthur s’approche discrètement du général et tousse. Krantz se tourne vers lui.

« Une minute, je vous prie, demande-t-il à De Lamarre, puis s’adressant à Arthur, De quoi s’agit-il ? »

Le fidèle secrétaire lui tend son portable. Jonathan baisse les yeux.

« Maison mère à Roi : Echec et mat »

Il sourie et rend son portable à Arthur.

« Demandez si tout est définitivement réglé.
- Bien, monsieur. »

Arthur salue De Lamare de la tête et s’éloigne.

« Excusez-moi, déclare Krantz en se tournant vers le président du FBI, les affaires… Où en étions-nous ? "
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zabou
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyDim 14 Juin - 0:06

Hôpital Scène 8

Aidée par Whiteker et Wheeler, Ellen a réussi à ramener le calme en réanimation. Les trois corps sont toujours étendus dans le couloir, recouverts par des draps. Le personnel zigzague pour les éviter quand ils amènent de nouveaux patients fraichement opérés ou qu’ils sortent les gens qui peuvent rejoindre d’autres services … ou la morgue…

Ellen a repris sa place au près de James. Le rythme cardiaque du jeune homme s’accélère légèrement. Ses paupières bougent.

« James », murmure Ellen

Il ouvre les yeux avec difficulté et lui sourie.

« Salut, ma belle, content de te voir…
- On a réussi », lui souffle-t-elle à l’oreille

James sourie et referme les yeux….

§§§§§§§§§§§§§§§§

Wheeler est à présent à la réception située dans le hall principal de l’hôpital, il gère le reste du personnel pour s’assurer que personne n’ait idée d’appeler la police et pour repousser les visiteurs de la médecine interne.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


Au premier étage, Lang continue de s’assurer que personne ne rentre dans le service hormis le personnel soignant tout en recueillant les témoignages.
LJ, Sofia et Sara entourent Linc et continuent de lui poser des questions pour raviver sa mémoire.
Prenant son rôle de flic très au sérieux, Sucre s’est assis sur une chaise devant la chambre de Burrows et regarde tout le monde avec un air suspicieux. Son visage se détend quand il aperçoit Mahone et Michael remonter le couloir.

« Alors ?,demande-t-il
- Il a parlé. S’il n’a pas menti, on est bon pour un moment », lui répond Alex.

Michael, lui, rentre directement dans la chambre de son frère.

« Où étais-tu ?, lui demande Linc avec un ton de reproche
- Je réglais juste un problème. Tout va bien maintenant, lui répond Scofield en prenant place près de Sara
- Non, tout ne va pas bien. Mike, c’est quoi ce bordel ? Pourquoi ces gens ont tué Veronica ? Comment a-t-on retrouvé papa et pourquoi a-t-il été tué ? »

Michael soupire et prend la main de son frère.

« De quoi te rappelles-tu exactement ?
- Je suis allé en prison… A Fox River…Elle… Sara y est médecin… J’ai été condamné à mort… Pourquoi ?.... Et toi, tu es là aussi ! C’est pas possible ! Tu ne peux pas être allé en prison… Tu as un bon boulot… Qu’est ce que tu…. »

Whiteker tousse pour signaler sa présence. Tout le monde se retourne.

« Vous sortez ! »

Bree vient de désigner Fernando et Alex qui obéissent sans dire un mot. Whiteker allume le panneau lumineux en face de Burrows et y accroche les clichés de son IRM. Sara se lève et s’approche pour les examiner.

« C’est ce qu’on craignait….
- Oui, lui répond Bree, La moelle épinière est complètement sectionnée entre les 1ère et 2ème lombaires. Heureusement tout ce qui est au dessus fonctionne normale. Ce qui inclue tous les organes vitaux.
- Qu’est ce que ça veut dire ?, s’inquiète Linc en se redressant sur son lit.
- Ca veut dire que tu ne remarcheras jamais, souffle Sara en se retournant vers lui
- Quoi ! »

LJ éclate en sanglots. Sofia se retourne vers Linc et lui prend la main. Une infirmière apporte un petit meuble roulant qu’elle positionne à côté du lit.

« On va s’en charger, lui indique Bree, Messieurs, mademoiselle, veuillez sortir… On doit lui faire un soin. »

Michael se lève, prend son neveu par les épaules et se baisse vers lui.

« Viens, lui murmure-t-il, Il ne doit pas te voir pleurer… Viens. »

L’adolescent se lève en essuyant ses larmes. Son oncle lui passe le bras sur les épaules, prend la main de Sofia et les emmène hors de la chambre.
Pendant ce temps, Whiteker baisse le store afin d’isoler la chambre du couloir, puis elle se lave les mains, invite Sara à faire la même chose et enfile des gants.

« Qu’est ce qu’il se passe ?... Quoi ?... Je vais mourir ?
- Non, ne dis pas ça, le rassure Sara en mettant des gants, Mais, tu vas devoir aller dans un centre…. Apprendre à te déplacer en fauteuil roulant…
- Elle a raison, vous avez encore une longue vie devant vous car vous vivez aux Etats-Unis au XXIème siècle, approuve Bree, J’ai d’ailleurs une bonne nouvelle. Vu l’emplacement de la lésion, vous n’êtes pas impuissant.
- Que voulez-vous dire ?
- En clair ? Que vous êtes capable de bander… Demain, on va vous faire un traitement pour limiter la cicatrice gliale, ça permettra une certaine repousse des neurones. Les nerfs qui commandent les organes génitaux sont situés un peu plus haut. Mais cela ne sera valable que pour une stimulation physique… En clair, vous pouvez faire des rêves érotiques sans que personne ne s’en rende compte.
- Je vais remarcher ou pas ?
- Ca, non, je suis désolé, s’excuse Whiteker, La moelle est complètement sectionnée, on ne peut rien faire… Et vu que vous n’urinez pas, on doit le faire aussi manuellement.
- Quoi ?, s’étonne Lincoln
- Au moment du choc, vos sphincters se sont bloqués et ils ne se débloqueront jamais. Donc, vous n’urinerez plus. Hors, votre corps va continuer à produire de l’urine et il faut l’éliminer. Pour cela, on va utiliser ceci ! »

Le médecin montre une sonde et une poche.

« Une vraie merveille ! Il y a 100 ans, les personnes dans votre condition mourraient d’empoisonnement. Mais lors de la 1ère guerre mondiale, les médecins ont fait de nombreux essais sur les malheureux complètements estropiés. Grâce à cette boucherie, la médecine a fait d’énormes progrès. »

Bree retire le drap et remonte la chemise de Lincoln puis prend le sexe du jeune homme comme d’autres se saisissent d’une banane et désinfecte le gland.

« Sara, pouvez-vous me sortir la sonde et la brancher à la poche. »

La jeune femme s’exécute.

« Je vais vous introduire ce tuyau dans l’urètre…
- Pardon, dans quoi ?, s’exclame Linc en se dressant
- Monsieur Burrows, vous ne sentirez rien, je vous le promets
- C’est vraiment nécessaire ?... Je veux dire…
- Oui », tranche Bree

Elle prend la sonde que Sara lui tend. Cette dernière prend la main de Linc.

« Tout va bien se passer…. Respire…. »

Linc suit son conseil en regardant stupéfait le fin tuyau qui glisse en lui. Les gestes sûrs du médecin le rassurent un peu. Il ne ressent effectivement aucune douleur.

« C’est normal que je sente pas vos doigts ?
- Ca va revenir… Vous êtes sûr que vous ne les sentez pas ?
- Oui… Je vois mais j’sens rien.
- On y est. »

Du liquide jaune commence à couler dans la sonde jusqu’à la poche que Sara fixe au lit.

« Quand votre vessie sera vidée, on se chargera des intestins. On vous fera un léger lavement pour cette fois, après vous vous débrouillerez avec des suppositoires à la glycérine, conclue Whiteker en lâchant Lincoln, Demain, je vous expliquerai comme le faire tout seul pour être indépendant. »

Whiteker adresse un léger sourire à Burrows, lui rabat le drap sur le bas du corps puis quitte la pièce.

« Vous pouvez rentrer », indique-t-elle au groupe qui patiente à l’extérieur

Sofia et LJ se précipitent aussitôt dans la chambre.

« Je peux vous parler ?, demande Michael
- Bien sûr, lui répond Bree
- Pour mon frère, il n’y a vraiment aucun espoir ?
- Pour le fait qu’il remarche, aucun. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne pourra pas vivre normalement. Heu…. Je suppose que vous n’avez plus de couverture sociale…
- Je… Je sais pas, réfléchit Michael, J’avais une assurance via mon ancien employeur, je ne sais pas si…
- Je vais remplir des papiers de prise en charge par le Medicaid. Ne vous inquiétez pas pour cela. On va s’arranger…. »

Bree lui pose la main sur le bras puis part voir un autre patient.
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyDim 14 Juin - 0:17

Bureau du juge Brunel - 14h30
Le bureau du jeune juge Brunel ressemble à n’importe quel bureau d’homme de loi. Une grande bibliothèque, très classique, déborde de livres de droit et de procédures, un gros bureau occupe une grande partie de la pièce, entouré par de confortables fauteuils en cuir rouge. Seule note personnelle, la photo d’une femme et de deux jeunes enfants qui trône sur le bureau à côté de l’écran de l’ordinateur.
Le juge a 36 ans. C’est un grand rouquin au visage moucheté de tâches de rousseur. Ses cheveux bouclés forment une couronne rousse autour de son visage aux traits fins éclairés par des yeux noisette.
Depuis un petit quart d’heure, Brown et Aksakov plaident leur cause pour obtenir un mandat de perquisition pour tout l’immeuble situé au 1248 ouest 6ème rue.

« D’après mon agent infiltré, toutes les sociétés qui occupent cet immeuble sont liées à cette Compagnie. Il est donc primordial que l’on puisse perquisitionner tout l’immeuble afin d’éviter des fuites et….
- Si votre agent se trompe, on aura tous de très gros ennuis, lui rappelle le juge
- Je réponds de mon agent, votre honneur. J’assume l’entière responsabilité de cette mission. Si quelqu’un doit sauter, ça sera moi, le rassure Brown
- Votre honneur, intervient Dimitri, On se connait depuis quelques années maintenant. Vous savez que je ne suis pas une tête brûlée. Je ne suis pas du genre à foncer dans le tas.
- Exact.
- Et ce que nous avons là, continue le procureur, C’est le coup de toute une vie. C’est de la dynamite.
- Une dynamite qui peut aussi nous sauter à la figure, s’inquiète Brunel
- Votre honneur, insiste William, Si vous désirez voir un témoin, une victime de cette Compagnie, je peux faire venir une jeune femme qui a subi les pires sévices de la part des hommes de Krantz. Ses blessures et son témoignage
- Je vous croie, Brown, précise le juge, Là n’est pas le problème.
- Votre honneur, persiste le chef du FBI, C’est maintenant ou jamais. Krantz est à Washington… »

Brunel hoche la tête et cherche dans les nombreuses listes celle des District Attorneys.

« Ian Jackson n’est pas lié à cette Compagnie….
- Je l’ai déjà contacté, indique Aksakov, Il attend votre feu vert. Il a besoin de munitions pour arrêter Krantz… »

Le juge soupire, prend le mandat et regarde la photo de sa famille….

« Vous avez intérêt de mettre les formes, souligne-t-il en signant le mandat, La moindre erreur de virgule peut nous être fatale.
- Je sais mettre les formes, ne vous inquiétez pas », lui répond Brown en prenant le papier que le jeune homme lui tend.

Aksakov et le directeur du FBI remercient le juge et quittent rapidement son bureau, des fois qu’il lui vient l’idée de changer d’avis…

Le procureur appelle immédiatement son bureau pour mettre le plan de la perquisition en place pendant que Brown transmet la bonne nouvelle à l’hôpital.


Hôpital Scène 9

Dans le hall principal de l’hôpital, Wheeler continue de repousser les familles des patients de médecine interne, ce qui ne se fait pas toujours en douceur.

« Mais enfin !, s’exclame une femme d’une soixantaine d’années, Vous n’avez pas le droit de m’empêcher de voir mon fils. Son état est….
- Madame, j’ai tous les droits, lui répond sèchement le jeune agent, Comme je vous l’ai déjà dit une fusillade s’est produite en médecine interne et c’est maintenant une scène de crime. Mais rassurez-vous, aucun patient n’a été blessé.
- Quand vos collègues vont-ils enfin arrivé !, s’écrit le médecin de la réanimation qui a déjà donné du fil à retordre à Ellen, On ne peut pas continuer comme cela !
- Mes collègues…. »

L’air de la Traviata interrompt Wheeler.

“Oui?
- C’est Brown. On a le mandat de perquisition.
- Quand pensez-vous nous envoyer la scientifique ?
- Dès qu’on aura arrêté les problèmes. Vous voyez ce que je veux dire ?
- Tout à fait. Je transmets à Lang. »

Jason raccroche et se retourne vers le médecin.

« Mes collègues ne vont plus trop tarder. Ils ont trouvé les commanditaires. Dès que les arrestations sont terminées, ils viendront.
- Dès que les arrestations sont terminées ! Mais ça peut prendre des jours !
- Bien sûr que non, la police scientifique va arriver. Pour le moment, on reste comme on est, ordonne l’agent du FBI puis se tournant vers la femme, Madame, revenez demain. »

Sur ces mots, Wheeler tourne les talons et monte aussitôt au 1er étage…

Celui-ci a retrouvé son calme. Le personnel soignant vague à ses occupations. Seuls les deux corps toujours étendus devant les ascenseurs témoignent du drame qui s’est déroulé quelques heures plus tôt. Lang est venue prendre des nouvelles de Lincoln et discute devant la chambre avec Alex quand elle aperçoit Jason s’avancer vers eux le sourire aux lèvres.

« C’est parti !, lui annonce-t-il
- Ils ont le mandat ?, demande Mahone
- Oui. »

Felicia embrasse son collègue sur la joue. Alex se précipite dans la chambre pour annoncer la bonne nouvelle.

« C’est parti. Ils perquisitionnent !, s’écrit-il
- Les dès sont lancés, souffle Sara
- En effet, approuve Felicia en rejoignant le groupe qui entoure Burrows, Si James ne s’est pas trompé sur ce que contient cet immeuble. La Compagnie va s’effondrer comme un château de cartes.
- Et vous, vous êtes là à jouer les gardes malade, intervient Michael, Pendant que d’autres récoltent les fruits de votre travail. »

Wheeler et Lang le regardent étonnés.

« Vous devriez être à cette perquisition. C’est vous qui nous avez aidé.
- On ne peut pas vous laisser, lui répond Felicia, C’est trop dangereux. On ne va pas vous abandonner maintenant.
- L’un d’entre vous au moins devrait y aller, insiste Michael, Juste pour s’assurer que vos collègues ne salopent pas votre travail. »

Lang se retourne vers Jason.

« Vas-y,-toi. Tu es le plus calé en droit. Et le respect de la procédure va être la clé du succès.
- Je… L’hôpital n’est pas sécurisé….
- Vas-y, intervient Fernando, On est là, nous.
- Et je pense que ce type nous a donné le bon mot de passe, insiste Alex, Vas-y, Jason. »

Le jeune homme hoche la tête puis finit par partir au moment où Whiteker revient avec un léger sourire en coin.

« Sara, je peux vous parler ?
- Bien sûr », répond cette dernière en se levant

Michael la suit des yeux, avec un regard inquiet. Bree tend un papier à sa collègue et lui tape sur l’épaule.

« Ces cicatrices dans votre dos seront les seules séquelles physiques que vous garderez. »

Sara baisse les yeux sur les résultats de ses analyses de sang.

« Tout est négatif, reprend Whiteker, On dirait les analyses d’un nouveau-né. »

Le docteur fait un clin d’œil à Michael qui s’est timidement approché et repart.

« J’avais raison, murmure-t-il en passant son bras autour de la taille de Sara
- Oui, soupire la jeune femme en posant la tête sur son épaule, Tout…. Tout va bien….. »
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyDim 14 Juin - 0:27

Gate - 17h30
Brian Philips passe une très mauvaise journée. L’absence de sa standardiste, devenue soudain injoignable, perturbe toute l’organisation de sa société. Les secrétaires se retrouvent obligées de répondre aux nombreux coups de téléphone et d’accueillir les clients.
Mais là, c’est le pompon ! Virginia, sa fidèle assistante, a enfin réussi à joindre l’hôtel du désert à Palm Springs et ces derniers lui ont déclaré qu’ils n’avaient jamais entendu parler de Gate Corporate ou d’un certain Cole Pleiffer.

« Passez les moi !, ordonne Brian de plus en plus énervé,… Allo ? Oui, bonjour, Brian Philips, je suis le directeur de Gate Corporate. L’un de mes collaborateurs vous a rendu visite les 30 et 31 juillet...
- Bonjour, monsieur, lui répond une voix féminine, Je suis la directrice de cet hôtel et je peux….
- Allo ?... Allo ?... Qu’est ce qui se passe avec ce fichu téléphone ! »

Philips attrape son portable et constate qu’il n’a plus de réseau.

« Il ne manquait plus que ça ! »

Le standard qui a sonné toute la journée, devient soudainement mué. Britney, l’une des collaboratrices de la première heure, rentre alors dans les locaux, rouge de colère.

« La police a bouclé tout le quartier, déclare-t-elle, Ils ne laissent plus sortir personne ! »


En effet, la Highway patrol, la police des autoroutes, ferme les sorties vers Grande Avenue, Hope street et de la 4ème à la 7ème rues sur les freeways 110 et 101.
Les lourds véhicules blindés des SWAT, l’équivalant du GIGN, bloquent le quartier sur un carré formé par ces mêmes rues. Les agents de la LAPD condamnent les trottoirs en les barrant par les cordons jaunes « Police Do Not Cross ». Personne, en voiture ou à pied, ne peut entrer ou sortir.
Des techniciens débranchent les lignes de téléphone et celle des fournisseurs Internet. Dans un van, deux d’entre eux mettent en route un émetteur qui brouille les ondes des portables… Toutes communications, à l’exception des talkies-walkies de la police, sont impossibles.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Devant l’entrée de l’immeuble de Gate Corporation, Ronald Wayne retrouve deux agents de la police de Los Angeles, ainsi que deux inspecteurs du FBI, deux de la brigade des stupéfiants et deux de la financière.

« Que faisons-nous là ?, demande l’un de ces derniers
- Brown nous veut tous ensemble car il semble que l’une des sociétés de cet immeuble est impliquée dans le blanchiment d’argent de la drogue qui sert également à financer le terrorisme.
- Voilà pourquoi on est en train de boucler tout le quartier », comprend le 3ème inspecteur du FBI qui arrive en courant

Wayne fronce les sourcils. Il ne savait pas que tout le quartier devait être bloqué.
Avant qu’il n’ait le temps de répondre, deux fourgons des SWAT et quatre gros vans s’arrêtent à leur hauteur. Sullins, Polly Bowman et Brown sortent de l’un d’eux pendant que les policiers braquent leurs armes sur leurs collègues éberlués.

« Sullins, IGN, vous êtes en état d’arrestation. Levez les mains en l’air et n’opposez aucune résistance.
- C’est une plaisanterie !, s’indigne Wayne en se tournant vers Brown, Vous avez complètement perdu la tête.
- Cette liste vous dit certainement quelque chose, lui répond ce dernier en lui montrant la liste des agents de police de LA imprimée depuis Scylla
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
- Thomas Grant…. Quand vous êtes venu prendre de ses nouvelles à l’hôpital, vous ne pouviez pas connaitre son nom.
- Bien sûr que si, vous me l’aviez dit.
- Je vous avais dit qu’un de mes hommes avait été blessé. Je ne vous avais pas donné son nom, car si cela avait été le cas, je ne vous aurais pas donné ce nom-là. Menottez-le ! »

Deux agents de l’IGN s’exécutent immédiatement. Les 10 policiers listés dans Scylla sont menottés, fouillés. Leurs armes et leurs téléphones portables leur sont confisqués, puis on les charge dans les forgeons direction le commissariat central où Sullins les accompagne.

« Polly, retournez au commissariat avec Sullins. Il va avoir besoin de vos connaissances en droit pour ne commettre aucun impair…. Et dans votre état, je préfère que vous ne restiez pas sur le terrain, ça peut être dangereux.
- Je suis enceinte, Monsieur Brown, pas malade.
- Justement, appuie William, Si ça tourne au vinaigre, on aura deux morts pour le prix d’un… Allez aider Sullins. Assurez-vous que tout se déroule selon la procédure. Dans cette affaire, la moindre erreur peut nous être fatale. »

La future maman finit par céder et rejoint le directeur des affaires internes dans le 4x4 qui démarre aussitôt. Brown fait ensuite signe aux membres des SWAT de le suivre. Il s’engage sur Grand Avenue et rejoint l’impressionnant dispositif qui se met en place autour de l’immeuble de la Compagnie.


Immeuble de la Compagnie - 18h00 Scène 1
Avec leurs lourds véhicules blindés, les SWAT bloquent les trois sorties de parking du luxueux immeuble de verre. Protégés par d’épais gilets pare-balles et des casques de protection, ils verrouillent également toutes les issues piétonnes du bâtiment.

Après avoir réussi à passer les barrages en montrant son badge, Wheeler, au pas de course, rejoint Brown sur le parvis qui mène à l’entrée principale de l’immeuble. Le jeune homme regarde autour de lui, impressionné.
Tout ce que Los Angeles compte d’agents de police semble s’être donné rendez-vous sur ce parvis !

C’est également ce que doivent penser les occupants de l’immeuble car nombreux d’entre eux ont le nez coulé aux fenêtres.
Dans le hall d’entrée, superbe rectangle de marbre rosé orné de magnifiques plantes vertes, les trois standardistes, dans leur tailleur rose, le barman et le serveur du bar, qui se trouve sur la gauche, se sont regroupés devant les portes vitrées pour observer le remue-ménage.

Brown sort le mandat de perquisition de la poche de sa veste et fait un signe. Leur badge en avant, les policiers de la brigade financière sont les premiers à rentrer dans le bâtiment.

« Police ! Ceci est un contrôle fiscal !, déclare leur chef
- Nous avons un mandat pour fouiller tout l’immeuble », reprend William en brandissant le papier, suivi par le reste des troupes.

Les 5 employés lèvent aussitôt les mains, interloqués.

« Vous avez besoin d’un badge d’accès pour faire fonctionner les ascenseurs, précise la plus âgées des standardistes, Vous les trouverez dans le premier tiroir. Le plus grand. »

Wheeler passe derrière le comptoir de la réception et attrape une bonne vingtaine de badges. Il en profite pour récupérer les papiers d’identité laissés par les visiteurs qui se trouvent encore dans les locaux. Il distribue ensuite les sésames à ses collègues. Les ninjas de la SWAT en tête, les policiers passent les tourniquets qui mènent aux ascenseurs.

« Oscar, ordonne Aksakov en se tournant vers son substitut, Supervise ce qui se passe dans les autres étages avec Michel. Je monte directement au 19ème avec Brown.
- Entendu. »

Sous les ordres de Fitchner et de Drew, les policiers se répartissent dans les étages. Les agents de la financière accompagnent leurs homologues du FBI, de la police locale et de la SWAT.

« Police ! Lâchez les téléphones ! Mains en l’air ! Suivez-nous ! »

Aux étages qui abritent le siège de Worldfood, celui de PharmaCo et les antennes locales de Medicaltech et d’Uspetroléum, les policiers sortent les employés, cadres et patrons de leur bureau, les fouillent, confisquent les téléphones portables, récupèrent les armes éventuelles et regroupent tout le monde au 17ème étage où se trouvent les salles de réunion où ils arrachent les moyens de communication. Toute protestation est violement stoppée par un :

« Taisez-vous ! Mains en l’air ! »

Les plus récalcitrants sont jetés au sol et menottés….

C’est notamment le cas de Jake Fisher. L’élégant patron de PharmaCo, dont le bureau donne sur les jardins, se fait surprendre alors qu’il aboie sa secrétaire car sa conversation avec le Japon vient d’être coupée.

« Maggy ! Qu’est ce que c’est que ce bordel !
- Je l’ignore, monsieur. Nous n’avons plus de téléphone et je n’ai plus de connexion à….
- Police !
- Qu’est ce que… », s’écrit Fisher en sortant dans le couloir.

Il tombe nez à nez avec les ninjas de la SWAT.

« Mains en l’air !
- Quoi ! Mais que faites-vous dans mes bureaux ?
- Nous avons un mandat pour perquisitionner l’immeuble, lui répond Fitchner en lui montrant une copie
- Un mandat…. Quelle plaisanterie ! Aucun juge ne signerait un mandat pour perquisitionner ici.
- Vous êtes sûr ?
- Mains en l’air !, répète les hommes de la SWAT
- J’appelle…. », commence Jake en portant la main à sa veste.

Il est immédiatement plaqué au sol par les policiers et menotté.

« Vous allez le regretter !, hurle-t-il, Je vais tous vous faire virés !!
- On va voir ça », sourie Oscar en rentrant dans le grand bureau vitré qui occupe tout un angle.

Brown, Wheeler et Aksakov arrivent au 19ème étage, escortés par 6 agents de la SWAT armés jusqu’aux dents, deux inspecteurs de la financière et 4 agents de la LAPD, dont 2 femmes.
Quand l’ascenseur s’ouvre, ils s’engouffrent dans le cossu couloir qui mène au bureau de Krantz et tombent nez à nez avec les deux secrétaires du général alertées par les cris qui leur parviennent des étages inférieurs.

« Police ! Mains en l’air ! », leur ordonnent les agents de la SWAT

Elles s’exécutent bouche bée et visiblement très surprises. Les deux femmes de la LAPD les plaquent contre le mur et les fouillent sans ménagement. Brown ne leur lance même pas un regard et se dirige directement vers les deux lourdes portes en bois qui ferment le bureau de Krantz. Il tourne la poignée… Fermée…

« On aurait du s’en douter, soupire-t-il puis il s’adresse aux deux secrétaires, Où sont les clés ?
- Seul le général a les clés, bafouille la plus âgée des deux, une femme d’une cinquantaine d’années, jolie brune très élégante
- On va vous arranger ça, déclare un gradé de la SWAT, Allez fouiller le reste en attendant. »
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyDim 14 Juin - 0:42

Police Scène 4


Les deux lourds fourgons des SWAT s’arrêtent devant le commissariat central. Les 10 ripoux, menottés les mains dans le dos, sont sortis sans ménagement et poussés dans le bâtiment.
Des agents de la police locale sortent les 3 personnes qui occupaient les cellules pour les conduire dans d’autres postes.
Les hommes de la SWAT détachent leurs prisonniers, les font entrer dans les cellules et les enferment à double tour.

« Merci, leur dit Sullins
- Vous avez encore besoin de nous ?, demande un sergent
- Oui… Une attaque contre le commissariat n’est pas à exclure pour le moment.
- On va se mettre en position. »

Le sergent se retourne et fait un signe à ses hommes. Ces derniers se positionnent, armes au poing, aux quatre coins du rez-de-chaussée et au 1er étage où se trouvent les bureaux des inspecteurs.

« Vous êtes tous devenus complètement fous !, s’écrit Brown en s’adressant à Sullins, Qu’est ce que c’est que ce cirque ! Vous nous prenez pour des terroristes ?
- De la pire espèce », lui répond le directeur des affaires internes avec un petit sourire.

Polly glisse des stylos et un block-note à travers les barreaux.

« Si vous connaissez un avocat, notez son nom et son numéro là-dessus. Vous allez en avoir besoin. Et n’oubliez pas que tout ce qu’on pourra entendre dans ses locaux pourra être retenu contre vous…. Y compris vos conversations personnelles…. »

En silence, les 10 policiers s’exécutent. Bowman récupère le bloc et y jette un œil faussement détaché.

« Ils ont tous demandé à être défendus par un avocat du syndicat, comme la loi le prévoit. Tous sauf un, Wayne, qui a inscrit le nom de Maitre Bourne, murmure-t-elle à l’oreille de Sullins, Ou ils sont plus malins que lui, ou ils n’étaient que des pions… Regardez la liste des avocats….Bourne est dessus… »

Sullins prend la liste des avocats impliqués dans la Compagnie et sourie.

« Appelez leurs avocats, ordonne-t-il à un officier de la LAPD en jetant un regard narquois à Ronald, puis il se tourne vers Polly, Deux de mes agents sont déjà dans le bureau de Brunel pour obtenir un mandat pour perquisitionner leur domicile. Si comme McCain au Colorado, ils ont des équipements que leurs seuls salaires ne justifient pas…
- Ca ne suffira pas, précise la substitut, On ne veut pas les coincer simplement pour corruption.
- Mais ça suffira pour les garder ici jusqu’à la fin de la perquisition sur la 6ème et jusqu’à ce que Krantz soit arrêté… »

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§



Maitre Bourne arrive une demi-heure plus tard. C’est un bellâtre d’une cinquantaine d’années dont le teint hâlé et les vêtements de luxe démontrent que la vie lui est plutôt douce.

« Bonsoir, tonne-t-il d’une voix hautaine, Je viens voir mon client, le Capitaine Wayne.
- Christian Bourne ?, demande Bowman
- C’est moi-même.
- Mains en l’air, lui ordonne un agent de police, Vous êtes en état d’arrestation. »

L’avocat éclate de rire.

« J’ignorais que nous étions le 1er avril. Très drô…. »

Le policier lui saisit les poignets et lui menottent les mains dans le dos.

« Christian Bourne, vous êtes en état d’arrestation, lui indique Polly, Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous pourrez dire…. »

Au fond de sa cellule, Wayne pâlit. Sullins se dirige vers lui avec un petit sourire satisfait.

« Vous connaissez un autre avocat ? Un que Jonathan Krantz ne vous aurez pas présenté ?
- Je demande à être défendu par le syndicat.
- Je pense que c’est préférable…. »
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyJeu 18 Juin - 0:59

Immeuble de la Compagnie Scène 2

A coups de bélier, les SWAT s’attaquent aux portes du bureau de Krantz pendant qu’Aksakov, Brown, Wheeler et les deux inspecteurs de la brigade financière se répartissent dans les bureaux des secrétaires et d’Arthur. Ils enfilent des gants et commencent à vérifier tous les papiers qui leur tombent sous la main. Dans le bureau du fidèle serviteur de Krantz, ils doivent faire sauter les verrous qui ferment tous les tiroirs et les placards… Ce dernier est un méfiant….

« Police !! Lâchez vos armes !!! »

Les secrétaires hurlent, terrifiées. Dimitri, Jason et William se précipitent dans le couloir pour voir ce qui se passe.
Les agents de la SWAT et de la LAPD font face à quatre colosses qui ont déboulé du fond du couloir, armes au poing. Les portes du bureau de Krantz ont une alarme reliée à la salle de repos de ses chiens de garde…

« Police !! Lâchez vos armes ! Dernier avertissement !! »

Les gardes se regardent, soupirent et finissent par obéir. Ils déposent leurs armes et se mettent à genoux, les mains sur la tête. Les agents de la LAPD les plaquent violement au sol et les menottent.

« Wheeler, allez voir d’où ils venaient ! », ordonne Brown

Pendant que le bélier s’attaque à nouveau aux lourdes portes, Jason, protégé par les agents de la LAPD et deux de la SWAT, avance avec précaution le long du couloir.
Les deux premières portes donnent dans des toilettes…
Personne…
Ils arrivent à un coude qui tourne sur la droite et mène à une grande salle éclairée par une large baie vitrée. Elle est meublée par un grand écran plasma, deux confortables canapés en cuir noir, un billard, une table avec 6 chaises et une kitchenette. Une cigarette qui finit de se consumer dans le cendrier démontre que les 4 colosses venaient de là.

« Vérifié…
- Y personne…
- C’est bon, soupire Wheeler en ouvrant le frigo, C’est une salle de repos pour le personnel. »

Le réfrigérateur est rempli de bières, de champagne renommé, de caviar, etc.…
Les placards sont occupés par de la simple vaisselle, ou de la porcelaine fine… Inutile de préciser à qui cette dernière est destinée…. On trouve également du café, du thé, du sucre, du chocolat, des bonbons, des gâteaux, etc.…
A côté du micro-onde, un petit boitier clignote. C’est la centrale de l’alarme….

« Wheeler !! », tonne la voix de Brown

Le jeune agent revient sur ses pas…
Les portes du bureau de Krantz ont cédé sous les coups de butoir.
Jason rejoint Aksakov et le directeur du FBI dans le grand bureau du général… Ils constatent qu’hormis les étagères de la magnifique bibliothèque et le bar tous les autres éléments, portes ou tiroirs, sont fermés à clé. Aksakov fait un signe au sergent de la SWAT. Ses hommes se font un plaisir de faire sauter les verrous.
Pendant ce temps, Wheeler et Brown font le tour du bureau et regarde l’ordinateur de Krantz.
« ALARME ACTIVEE » continue de flasher.
Les deux hommes échangent un regard amusé.

« James avait vu juste, murmure Jason, L’alarme s’est déclenchée mais personne n’a été alerté car elle ne donne que dans le bureau.
- Oui, mais l’ordinateur est éteint, constate Brown, Il va nous valoir le mot de passe….
- Monsieur le procureur, intervient un inspecteur de la LAPD en rentrant dans la pièce, On ne peut pas monter au-delà du 19ème étage. Les ascenseurs refusent de monter plus haut qu’ici et celui à côté du bureau ne fonctionne pas du tout.
- Allez chercher les secrétaires, ordonne Dimitri
- Bien, monsieur »

Les deux femmes, menottées, sont poussées dans la pièce.

« Comment fait-on pour monter aux derniers étages ?, leur demande le procureur
- Vous ne pouvez pas, lui répond la plus jeune, une petite blonde moulée dans une robe Kenzo, Ils ont un système de sécurité… L’iris de l’œil. Seules les personnes autorisées peuvent monter.
- Vous pouvez le faire ?, demande William
- Non, répond la petite blonde
- Vérifiez », ordonne le directeur du FBI en se tournant vers le sergent des SWAT

Ce dernier pousse sans ménagement les secrétaires dans l’ascenseur, mais ces dernières n’ont pas menti. L’appareil refuse toujours de monter au 20ème étage et au dessus.

« Où sont les escaliers ?, demande Wheeler aux deux femmes
- Ils n’y a pas d’escalier au-delà du 18ème étage, répond la plus vieille
- Quoi ?, s’étonne un homme de la SWAT, Mais c’est illégal pour des raisons de sécurité !
- Le général l’a voulu ainsi. Les accès aux escaliers ont été murés et comblés. Ce sont les toilettes maintenant.
- Ce type est complètement parano, souffle Jason
- Et l’autre ascenseur ?, demande le sergent
- Seul le général Krantz peut l’utiliser. Il ne fonctionne qu’avec son iris.
- Il nous faut rentrer dans cet ordinateur, en déduit Brown, Wheeler, prenez deux équipes de la scientifique et des hommes pour aller relever vos collègues à l’hôpital. Dites à Ellen de venir immédiatement ici. Nous avons besoin de ses services. Appelez-la. »

Il fait un discret clin d’œil au jeune agent qui comprend. Jason sort de la pièce, prétend avoir un besoin urgent et se dirige aux toilettes d’où il appelle Lang…
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyJeu 18 Juin - 1:04

Hôpital - 19h00 Scène 10

Après avoir subi ses soins, Linc a passé la fin de la journée à harceler son frère de questions. Michael, Sara, Fernando, Sofia et LJ y répondaient de leur mieux, mais leurs explications n’arrivaient pas à raviver la mémoire blessée jusqu'au moment où Scofield a eu idée de montrer son impressionnant tatouage. Lincoln a soudain pâli…

« Les plans de la prison », a-t-il murmuré…

Ne tenant pas particulièrement à raviver certains souvenirs à Burrows, Mahone a préféré redescendre en réanimation pour épauler la jeune Ellen et prendre des nouvelles de James.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


Lang revient du bureau des infirmières où elle a briefé le personnel qui prend son service quand son portable sonne.

« Allo?
- Felicia, c’est moi. On a besoin d’Ellen dans le bureau de Krantz pour qu’elle craque l’ordinateur, lui répond Wheeler, J’arrive avec des agents de la scientifique pour faire les relevés et on sera remplacés au près des blessés. Les brebis galleuses sont dans les mains de Sullins. Tu vois ce que je veux dire ?
- Tout à fait. A toute à l’heure. »

Lang raccroche et rentre dans la chambre.

« Mes collègues arrivent, déclare-t-elle, La scientifique et la relève. L’opération de nettoyage est en cours, mais vous ne pouvez pas rester ici. S’ils vous reconnaissent….
- Les reconnaissent ?, s’étonne Linc, Mais Jason m’a dit que j’avais été innocenté…. Pourquoi moi et pas eux ? Je comprends pas !
- Pour me faire enfermer à Fox River avec toi, j’ai braqué une banque, Lincoln, lui rappelle son frère, Fernando et moi, nous nous sommes évadés avec toi… Ca va s’arranger, mais on doit être jugé…
- Alors pourquoi partez-vous ? Pourquoi une relève ?
- Lincoln, intervient Lang, On pense avoir trouvé toutes les preuves de la machination contre vous et votre frère. Mais avant qu’il ne prenne une décision, on doit en être sûr. Et mes collègues arrivent pour vous protéger. Vous êtes maintenant un témoin gênant et votre frère aussi.
- Et mon fils et Sofia ?
- Aussi.
- Ne t’inquiète pas, le rassure Michael en le serrant dans ses bras, On a fait le plus dur. Tout va bien se passer…. Continue de discuter avec LJ et Sofia, d’accord ? »

Lincoln lui répond par un grognement.

« Michael, intervient Lang, Il faut y aller. Descendez en réa prévenir Alex et Ellen.
- D’accord, souffle ce dernier
- Je te revois quand ?, demande Linc
- Bientôt…. Promis », sourie Scofield en sortant de la chambre, suivi par Fernando et Sara
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyJeu 18 Juin - 1:12

Immeuble de la Compagnie - 20h00 Scène 3

Sur la 6ème rue, un long défilé de forgeons de police, connus en France sous le nom de panier à salade, commence. Toutes les personnes qui se trouvaient dans l’immeuble de la Compagnie à 18h00 sont conduites dans les postes de police avoisinants pour y être interrogées. Arrivant à vide, les véhicules de police apportent d’énormes cartons pour emporter les documents saisis.
Au 19ème, les agents de la SWAT se regroupent en attendant d’avoir accès aux étages supérieurs, ceux situés au dessous ayant été sécurisés.
Assis dans le canapé de cuir vert, Brown et Aksakov écoutent Oscar et Michel leur faire leur rapport.

« Mes agents assistés par ceux de la financier et les inspecteur de la LAPD fouillent tous les étages, indique Drew, Que dubeau monde : Worldfood, Medicaltech, PharmaCo, Uspetroléum. Ca va faire du bruit.
- Les patrons ont été arrêtés ?,demande Dimitri
- Oui, tous. Ainsi que les cadres et tous les employés.
- Actuellement, la financière se concentre sur le 18ème, précise Fitchner, Toutes les comptabilités semblent se trouver à cet étage.
- Ils ont regroupé toutes les compta au même étage, s’amuse William
- En effet, lui confirme le substitut, Et au 16ème, on a trouvé ce qui semble être le centre de coordination des recherches. C’est rempli de dossiers, de coupures de presse, d’articles scientifiques sur les 6 dossiers de Scylla »

Un jeune inspecteur fait irruption dans la pièce. Ses yeux révulsés donnent l’impression qu’il est poursuivi par un monstre.

« Que se passe-t-il ?, s’inquiète le procureur
- Au 4ème sous-sol…. On…. On a fait sauter une porte, tremble l’inspecteur
- Ah !, s’exclame Brown, C’est ça le bruit qu’on a entendu.
- Oui…Et… On a trouvé… On a trouvé…
- Et bien, s’impatiente William, Qu’avez-vous trouvé ?
- Une salle de… torture… »

De surprise, Aksakov en retire ses lunettes.

« Quoi ?
- Oui… Y… Y a une baignoire, un lit en fer, des… des fils électriques…
- Drew, ordonne le directeur du FBI, Suivez notre ami et assurez qu’une équipe de la scientifique est sur place.
- Entendu, approuve Michel, puis il se tourne vers l’inspecteur, Conduisez-moi.
- Dites-leur de faire le maximum de photos et de les envoyer le plus vite possible à Washington. Jackson va en avoir besoin pour interroger Krantz.
- D’accord »

Drew tape sur l’épaule du jeune inspecteur qui pâlit encore un peu plus à l’idée de devoir retourner vers sa vision d’horreur….

« Ici ! Dans ses propres locaux !, s’étonne Dimitri, Mais…
- Ils font tous des erreurs, mon cher. Heureusement, sinon on ne les coincerait jamais. Et celle de Krantz, c’est sa paranoïa et sa vanité. Il aime avoir le contrôle sur tout… Et voilà pourquoi on a réussi à l’avoir. »

La voix de stentor du sergent des SWAT les interrompt.

« Mademoiselle, où allez-vous ? »

Brown se lève et passe la tête par la porte.

« Ah, Mangola, content de vous voir, s’exclame-t-il en apercevant la jolie métisse, C’est mon agent, laissez-la passer….Comment vous sentez-vous ?
- Mieux, monsieur, merci, soupire-t-elle en saluant Aksakov et Fitchner de la tête
- Nous avons besoin de vos compétences.
- Oui, Jason m’a expliqué, répond la jeune femme en s’asseyant face à l’ordinateur, Le système de sécurité. C’est pour Scylla je suppose.
- Exact.
- Tout le monde est au courant, constate le procureur
- Mangola était l’agent de liaison avec notre agent infiltré dans la Compagnie », explique Brown

Cette dernière met des gants et allume l’ordinateur qui démarre gentiment.

« Bon, avec un égocentrique comme Krantz, on peut s’attendre à ce que le mot de passe soit en rapport avec lui. Quelle est sa date de naissance ?
- 20/04/1940, lui répond le procureur
- C’est la date de naissance d’Hitler !, s’écrit la jolie métisse en la notant sur un bout de papier, Il y a des coïncidences troublantes ! »

Elle tente de rentrer la date dans l’ordre jour, mois, année, mais le code échoue. Puis à l’américaine, mois, jour, année, même chose.

« Dernière chance avant de risquer de tout bloquer, souffle-t-elle en rentrant sans espace année, mois et jour, Bingo !!! »

L’ordinateur se lance et sur plein écran l’image de la vidéo de surveillance de Scylla apparait. La haute colonne noire se dresse sur son estrade. Le tiroir et la tablette sont toujours sortis. Au fond, on aperçoit le trou dans le mur en verre et la passerelle….

« Qu’est ce que c’est que ça ?, demande le procureur
- Voilà où était le disque dur qu’on vous a remis, Aksakov, déclare William en souriant pour la première fois depuis des dizaines d’années
- Où cela se trouve-t-il ?, demande Dimitri
- Au 5ème sous-sol, lui répond Ellen, Mais pour y accéder, je vais devoir déconnecter le système de sécurité depuis cet ordinateur. Un instant….. »


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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyJeu 18 Juin - 1:16

Immeuble de la Compagnie scène 3 suite


Une demi-heure plus tard, la petite génie de l’informatique réussit à neutraliser tous les systèmes de protection, tous commandés par l’ordinateur de Krantz.

« Faites un essai, demande-t-elle
- Oscar, ordonne Aksakov en se tournant vers son substitut, Monte aux étages supérieurs avec les SWAT, soyez très prudents. Le fait que l’accès à ces niveaux soit bloqué n’indique rien de bon. »

L’intéressé approuve de la tête.
Brown, le procureur et deux inspecteurs de la scientifique, arrivés en même temps que le jeune inspecteur terrorisé, montent dans l’ascenseur à coté du bureau et appuient sur le 5ème sous-sol. La porte se ferme. L’ascenseur se met en route.
Le sergent de la SWAT, 7 de ses hommes et le substitut font de même dans l’ascenseur qui dessert tout l’immeuble. Ils appuient sur le 20ème. L’appareil obéit immédiatement…
Les hommes de la SWAT se répartissent, armes en avant, dès l’ouverture de la porte, mais le 20ème étage ne présente aucun danger.
Alertés par le remue-ménage aux étages inférieurs, les personnes qui y travaillaient ont coupé leurs ordinateurs et ont tenté de sortir de l’immeuble. Ils ont tous été cueillis par les agents de la SWAT et de la LAPD qui bouclent le bâtiment.
En observant le matériel, les policiers constatent qu’ils ont trouvé le centre de communication et de presse de la Compagnie. Sur les télévisions, que personne n’a pensé à éteindre, les chaines d’information continue du monde entier diffusent leurs flots de nouvelles. Des dizaines de téléphones sont alignés sur des bureaux à côté d’ordinateurs presque aussi nombreux… Une analyse par la police scientifique démontrera qu’ils sont tous équipés de brouilleurs et de routeurs, et de tout un système pour détecter de possibles écoutes. Tous les ordres et les informations que le siège de la Compagnie échangeait avec ses agents passaient par ce centre.
D’autres personnes étaient employées à contrôler les informations de la presse et se tenaient prêtes à faire tout démenti, ou confirmation, sur n’importe quelle information intéressant les intérêts de la Compagnie.
Au fond d’un couloir, la police découvre la banque interne de la Compagnie. Un gros coffre fort dans un petit bureau contient plusieurs millions de toutes les monnaies du monde et de nombreuses cartes de crédit, Visa, MasterCard ou American Express. A l’évidence, les agents qui partaient en mission venaient prendre de l’argent et des cartes dans ce bureau…
Oscar se précipite alors au 21ème qu’une autre équipe des SWAT vient d’investir. Il est bien pluspassionnant.
C’est l’étage qui abrite les salles d’analyse vidéo… Quand le substitut sort de l’ascenseur, les hommes en noir sont en train de sortir manu militari les employés, qui enfermés dans leurs salles obscures et parfaitement insonorisées, n’avaient rien remarqué de ce qui se passait à l’extérieur. Seuls deux d’entre eux qui faisaient une pose café avaient été alertés par ce qui leur avait paru être une détonation. Ils étaient alors descendus pour voir ce qui se passait, et bien évidemment, n’étaient jamais remontés…
Les couloirs sont encombrés de lourdes armoires renfermant toutes les vidéos sorties des ordinateurs. D’un rapide coup d’œil, les policiers constatent que la Compagnie a accès à toutes les caméras publiques dans le monde, grâce à un ingénieux système de piratage… Leurs techniciens peuvent tout simplement se connecter au réseau utilisé par la police pour surveiller les lieux publics…. Et pour cause, les sociétés qui fabriquent ces systèmes sont toutes de mèche avec Krantz….
Et quand les caméras de vidéosurveillance ne suffisent pas, on utilise la bonne vieille technique des filatures, comme vont en témoigner les tonnes de photos, parfaitement classées, que contiennent d’autres armoires….
Mais la découverture qui intéresse le plus la police pour le moment, c’est l’impressionnant arsenal qu’ils découvrent au fond d’un long couloir sombre : parfaitement rangées et répertoriées, il contient toutes les armes que l’on peut imaginer, du petit révolver que l’on glisse dans un sac à main au bazooka en passant par toutes les déclinaisons des Kalachnikov et autres magnums ! Sans parler des grenades, des explosifs, etc.
Mais Fitchner n’a pas le temps de s’éterniser car on l’appelle au 22ème.
Barbara, portant toujours ses lunettes en étoile, vient d’être tirée de son bureau où elle essayait vainement de comprendre pourquoi elle n’avait plus de connexion Internet. Après avoir tout vérifié plusieurs fois comme son professionnalisme l’y oblige, elle venait de décider de descendre au 19ème pour signaler le problème et en ouvrant la porte, elle est tombée sur la SWAT…
Ces derniers trouvent deux autres bureaux, inoccupés ce soir-là, identiques au sien : Batterie d’écrans d’ordinateur et d’unités centrales reliées ensemble pour un travail en réseau. Le tout à la pointe de la technologie…. Un paradis pour une personne comme Ellen aussi appelée à son tour à l’étage. La jolie métisse n’en croit pas ses yeux et se fait un plaisir de prendre la place de Barbara….
Mais ce qui va passionner Fitchner, ce sont les armoires qui encombrent les couloirs : ces dernières contiennent la liste exhaustive des hommes de l’ombre de la Compagnie : véritable identité, nom de code, adresse, coordonnées téléphoniques, bancaires, missions, etc.….
Dans d’autres armoires, les policiers, qui n’en demandaient pas tant, trouveront toutes les missions en cours ! Toutes parfaitement classées par pays, par type de mission : corruption, chantage, intimidation, élimination, etc., avec bien sûr, les noms des agents chargés de les exécuter! Ces armoires étaient placées à côté des bureaux des informaticiens afin que ces derniers puissent rapidement y accéder pour informer les agents en mission et mettre les données à jour. Données ensuite transmissent à Krantz via une clé USB, données que le général recopiait dans Scylla pour tout avoir sous la main !

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


27 étages plus bas, William, Dimitri et leurs collègues arrivent au niveau de la pièce forte qui était censée protéger Scylla.
Dès que les portes s’ouvrent, ces derniers enfilent leurs gants. Aksakov est le premier à sortir. Il observe les lieux et se dirige vers le trou dans le mur de verre. Il se penche dans le cercle et observe le travail effectué pour passer par-dessus les détecteurs de poids.

« Ce ne sont pas des amateurs qui ont fait ça », constate-t-il

Brown ouvre la bouche mais se ravise rapidement. Il préfère admirer le résultat. Un petit rictus se dessine sur ses lèvres quand il prend le papier posé à la place du disque dur.

« Veronica Donovan, Cameron Mahone, Pamela Mahone, Nick Savrinn, Bruce Bennet, Lisa Rix et son mari, Aldo Burrows, Frank Tancredi, Bishop McMorrow, David Apolskis, John Abruzzi, Charles Patoshik, lit-il
- Tancredi ?... C’est l’ancien gouverneur de l’Illinois qui s’est suicidé, commente un policier de la scientifique
- Il ne s’est pas suicidé, le coupe William, Alexander Mahone est l’agent du FBI impliqué dans cette triste affaire. Son fils a été massacré au mois de juillet…
- Exact, approuve Aksakov, Et sa femme est dans un sale état… Pauvre homme…
- Veronica Donovan était l’avocat de Lincoln Burrows, Lisa Rix est la mère de son fils, précise le directeur du FBI
- Et Aldo Burrows, son père, continue le procureur, Je me rappelle de cette vidéo qu’avaient faite les deux frères. Ce serait eux…
- Scofield est un ingénieur en génie civil. Il faut bien ce genre de compétence pour réussir un tel coup, se permet de suggérer Brown en tendant la feuille aux scientifiques, Une analyse graphologique devrait nous le confirmer…. »

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


Après avoir fait tous les relevés possibles sur l’estrade, puis pris des photos du dispositif de sécurité, les deux scientifiques passent par dessus la passerelle, arrivent derrière le lourd mur de béton où ils trouvent tout le matériel laissé par les « cambrioleurs ». Ils ne manquent pas de remarquer les buses du signal d’alarme mais ensuite, ils ont beaucoup plus de difficulté pour remonter le chemin parcouru pour arriver jusque là. Ils passeront toute la nuit dans les sous-sols avant d’atteindre le conduit d’eau, de trouver le tuyau qui le traverse et d’arriver dans les sous-sols de l’immeuble de Gate…
Ils passeront encore plusieurs heures avant de trouver un bout de papier glissé dans la serrure de la porte du parking de la 3ème rue. Ils en déduiront que ceux qui ont dérobé Scylla se sont introduits dans les sous-sols par cet endroit et personne ne posera jamais de question au personnel de Gate Corporation…
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyLun 22 Juin - 8:11

Police Scène 5

Les toutes premières personnes arrêtées dans l’immeuble de la Compagnie arrivent au commissariat central au moment où l’interrogatoire de Maitre Bourne commence. Il n’a pas demandé d’autre avocat, s’estimant capable de se défendre seul et, hautain et dédaigneux, écoute les questions de Polly et Sullins avec un air faussement amusé et pédant.

« Vous êtes tout à fait grotesque. Wayne a fait appel à moi car je suis tout simplement le meilleur avocat pénaliste de cette ville.»

L’avocat, habitué aux joutes verbales des cours d’assise, répond du tac au tac à toutes les questions….

Bien que son aisance orale et son vocabulaire ne soient pas du même niveau, Wayne n’est pas plus impressionnable. Lui aussi se dissimule derrière l’ironie, voir l’insulte….

« Vos hormones vous empêchent de penser », lance-t-il à Polly

Sullins lui rabat son clapet en lui précisant qu’une perquisition est en cours au 1248 ouest 6ème rue. Les traits de Wayne se tendent, puis se durcissent quand le directeur des affaires internes lui précise qu’une perquisition est également en cours à son domicile.

« J’espère que vos comptes sont bien à jour et que vous gardez vos factures…. »

Wayne décide alors de faire valoir son droit au silence. Droit qu’utilisent également les 9 autres ripoux.

Une centaine de personnes sont arrêtées dans l’immeuble. Elles ont des attitudes très différentes en fonction de leurs responsabilités. Les simples employés, comme les secrétaires et les standardistes, pleurent, ne comprennent pas, s’inquiètent pour leurs enfants et leur famille. Les cadres et dirigeants s’insurgent, demandent des précisions, jurent leur grand Dieu que leurs activités sont parfaitement légales.
Restent ceux qui savent. Les secrétaires de Krantz, remises de leur émotion, restent muettes tout comme les gardes, les analystes vidéo et Barbara.
L’oscar du meilleur acteur revient certainement à Jake Fisher.

« Tout ceci est de la pure invention ! Quel Cartel ? Tout cela vient des accusations fallacieuses qu’un esprit détraqué ! On cherche à nous nuire ! C’est une manipulation contre nous de la part de concurrents ! »

Il monte sur ses grands chevaux quand on lui annonce que Maitre Bourne, l’avocat qu’il a réclamé, a également été arrêté.

« On nage en plein délire ! »

Seule l’annonce de l’évènement qui suit lui fera baisser le ton.



Washington D.C Scène 3

Des voitures de luxe se succèdent devant le siège du FMI. La réunion vient de se terminer…

A quelques mètres de là, installées dans une Chevrolet banalisée, quatre personnes observent.
Au volant se trouve Ian Jackson, le procureur de Washington. C’est un homme d’une cinquantaine d’années, de taille moyenne et tout en rondeur. Son visage joufflu reflète sa bonhomie et sa bonne humeur naturelle. Mais ce soir, ces trais sont tendus et sérieux.
Il est accompagné de Natalia Parker, la numéro deux du FBI pour la ville, jolie jeune femme brune de quarante ans. Son supérieur a été arrêté quelques heures plus tôt à l’aéroport, de retour de 15 jours de vacances sur la Côte d’Azur, son nom figure dans Scylla.
A l’arrière se tiennent deux agents du Bureau que Natalia connait bien, Keith et Roberto, deux hommes grands et puissants.

« Le voilà », déclare Ian en apercevant Krantz sortir du bâtiment en compagnie de sa femme et de son fidèle secrétaire, entourés par deux gardes du corps.

Le général, sa jeune épouse et Arthur prennent place dans une limousine blanche, les gardes du corps suivent dans un puissant 4 x 4.

« On est parti », alerte Natalia par radio.

La Chevrolet prend discrètement la limousine en filature…

A la radio et sur les chaines d’information, les arrestations de policiers, d’avocats et de juges, en cours dans tout le pays, font les gros titres…. Les agents de Washington n’ont pas le droit à l’erreur….

La limousine ralentit et s’arrête à un feu rouge à deux blocs de l’hôtel Hilton. Surgissant de toutes les rues du carrefour, des voitures de police déboulent et l’encerclent ainsi que le 4x4 qui la suit.

« Police !!
- Sortez des véhicules les mains en l’air !
- Police !! Mains en l’air !!! »

Surpris, les gardes du corps obtempèrent. Quatre agents de la police locale les plaquent sur la chaussée, les fouillent, leur confisquent leurs armes, leurs téléphones et les menottent.

« Qu’est ce que c’est que ce bordel !, s’écrit Jonathan, Arthur, sortez voir ! »

Le fidèle secrétaire obéit et subit aussitôt le même sort sans avoir le temps de poser une question.

« Sortez du véhicule !! »

Le chauffeur s’exécute et se retrouve menotté à son tour. Lui ne porte pas d’arme.
Natalia ouvre la portière arrière, protégée par ses deux agents.

« Sortez du véhicule les mains en l’air !
- Mais que se passe-t-il ?, demande Krantz furieux en rassurant sa femme très impressionnée
- Sortez ! », répète Natalia

Krantz finit par obéir suivi par son épouse. Roberto le plaque contre la voiture et commence à le fouiller pendant qu’une femme agent de police s’occupe de Madame. Des poches du général, l’agent du FBI sort un téléphone portable et la carte de Scylla qu’il donne à Natalia.

« Jonathan Krantz ?, demande Jackson
- Général Krantz !, répond sèchement ce dernier
- Vous êtes en état d’arrestation, lui répond le procureur, Vous avez le droit de garder le silence. Vous avez le droit d’appeler un avocat. Si vous ne pouvez vous en procurer, un avocat commis d’office vous sera fourni. Tout ce que vous pourrez dire pourra être reconnu contre vous...
- Qu’est ce que c’est que c’est plaisanterie ! Vous ne savez pas qui je suis !
- Je sais parfaitement qui vous êtes, lui répond Ian en faisant signe aux policiers de l’embarquer
- Jonathan, tremble sa femme, Mais que se passe-t-il ?
- Ne t’inquiète pas, ma douce. Cette mascarade vient bientôt finir.
- N’y comptez pas trop », lui répond Natalia en le poussant dans la Chevrolet.

Krantz, sa femme, son chauffeur, Arthur et les deux gardes du corps sont immédiatement conduits au commissariat central où ils sont aussitôt placés dans des cellules séparées. La jeune madame Krantz, en tenue de soirée, se retrouve enfermée avec deux jeunes SDF empestant l’alcool et la sueur….

« Connaissez-vous un avocat dans cette ville ?, demande Parker au général
- Maitre McClellan. Il va vite me sortir de cet endroit et vous allez le regretter. »

L’agent du FBI note le nom et le tend à Jackson. Ce dernier attrape la liste des corrompus que lui a faxé Los Angeles et sourie…. L’avocat y figure….
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyMer 24 Juin - 23:29

Hôpital Scène 11


Dès qu’il arrive, Wheeler conduit deux agents à la morgue pour qu’ils récupèrent le boutonneux qui a survécu à la fusillade. Jason est soulagé en constant que l’homme est tout à fait présentable…. Transit de froid, mais sans aucune marque apparente de mauvais traitements, autre que son étrange pâleur et sa chemise déchirée. Le malheureux se laisse d’ailleurs emmener sans opposer aucune résistance.
Wheeler se rend ensuite en réanimation. Il briefe les deux agents chargés de veiller sur James pendant que ses collègues de la police scientifique commencent leur minutieux travail. Ils photographient la scène, s’attardent sur la vitre brisée témoignant qu’on a tiré de l’intérieur de la salle de réanimation. Ils marquent les silhouettes des corps d’un trait blanc, posent des petits plots jaunes numérotés à l’emplacement des indices. Au grand soulagement du personnel, ils autorisent enfin la levée des corps.
Jason ne s’attarde pas et monte au 1er étage pour s’entretenir avec Lang.
Cette dernière est en train d’assister la seconde équipe de la police scientifique, pendant que Whiteker fait sa déposition à un inspecteur de la LAPD.
Quand Wheeler arrive, les deux corps qui gisaient dans le hall viennent d’être emmenés par le légiste. Il ne reste plus que leurs silhouettes dessinées sur le sol et les deux mares de sang qu’une technicienne de surface tente aussitôt de nettoyer.

« Comment allez-vous, docteur ?, demande Jason en s’approchant de Bree
- Je vais m’en remettre, lui répond-elle après avoir salué l’inspecteur
- Et Monsieur White ?
- Aussi bien que possible… Je suppose que la présence de ces deux policiers signifie que tout cela n’est pas fini…
- On préfère être prudent, indique Wheeler avant de baisser la voix, Il est vraiment un témoin gênant maintenant…
- Je vois… On a fini ses soins pour aujourd’hui. Il a diné, son amie et son fils également. Donc, personne n’a de raison de rentrer dans sa chambre, sauf s’il fait un malaise. J’ai demandé qu’on me bipe s’il arrive quoi que ce soit.
- Merci, docteur. Je vais en aviser mes agents.
- Avisez… Avisez…
- Jason, sourie Felicia, Alors ?
- Ca avance. La perquisition est en cours et Ellen a craqué l’ordinateur... Va te reposer. Je me charge de faire le rapport.
- Merci. »

Lang et Whiteker se dirigent vers les ascenseurs pendant que Jason briefe les agents en faction devant la chambre de Lincoln.

« Vous n’avez pas tout dit, souffle Felicia au moment où la porte de l’ascenseur se referme
- Dire que j’ai reconnu Michael Scofield et je n’ai pas jugé bon d’appeler la police ne me semble pas très indiqué, lui répond Bree, Le petit blond m’a montré sa carte du FBI. J’en ai donc déduit que tout le monde était du FBI… C’est ce que vous avez crié à ces trois types de toute façon…
- Ils ont aussi prononcé le nom de Scofield...
- Je peux très bien ne pas l’avoir reconnu… Comme imaginer qu’un fugitif soit entouré par des agents du FBI… Car vous, vous êtes bien du FBI, n’est ce pas ?
- Vous êtes très perspicace, docteur. »

Whiteker sourit.

« Comme je l’ai dit à Melle Tancredi, j’étais alitée lors de l’évasion… J’ai vu leur vidéo… Pourquoi un ingénieur foudrait sa vie en l’air si ce n’est pour sauver son frère injustement condamné à mort… Si Burrows avait été coupable, Scofield n’aurait pas fait ça…
- Vous auriez du entrer dans la police.
- Sûrement pas… Je préfère soigner les gens plutôt que de leur tirer dessus, surtout s’ils sont innocents… »
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyMer 24 Juin - 23:36

Motel Scène 5

Michael, Sara, Fernando et Alex ont effectué le trajet entre l’hôpital et le motel dans le plus grand silence, concentrés sur les informations diffusées à la radio.

« Une grande vague d’arrestation a cours en ce moment dans le milieu de la police et de la justice…. »
« D’après nos informations, une centaine de policiers, d’avocats et même de juges ont été arrêtés par l’IGN dans tout le pays… »
« Une grande opération « mains propres », visant à mettre fin à la corruption au sein du système judicaire américain a été lancé ce jour sous les ordres du lieutenant Sullins…. »
« Patrick McCorney, directeur du FBI pour la ville de Washington D.C, a été arrêté lors de son arrivée à l’aéroport cet après-midi. Il est accusé de corruption, certains parlent même de haute trahison….. »

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


En arrivant au motel, les quatre amis se réunissent aussitôt dans la chambre 101, où Alex allume immédiatement la TV sur CNN.
Le bandeau « Breaking news » barre l’écran “Grande opération mains propres en cours” titre-t-il. Sur le plateau, des expertssont déjà réunis pour débattre du problème.
Mahone zappe sur 24news, même chose mais en plus polémique.

« On sait que la corruption dans la police, notamment à Los Angeles, est un problème endémique dans ce pays. Il était temps que le gouvernement frappe fort ! »

« Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre comme connerie !, s’exclame Alex en attrapant une bière
- 24news est liée à la Compagnie, l’informe Sara en rejoignant Michael qui s’est installé sur un des lits, Ils ne sont pas près de dire la vérité.
- 24news !, s’écrit Sucre en se laissant tomber dans le fauteuil, T’es sûre ?
- Tout à fait. C’est dans Scylla. Krantz n’a pas du pouvoir rallier Ted Turner à sa cause, alors il a créé une chaine concurrente.
- Ca explique leur soutien inconditionnel à Reynolds et le fait qu’ils ont descendu en flèche le président Mills quand il a signé la loi sur l’énergie, se rappelle Mahone, Tout cela prend tout son sens…. »

Il soupire et s’installe sur l’autre lit après avoir donné une bière à ses amis, puis il repasse sur CNN.

« C’est bizarre, remarque Sucre, Ils ne parlent pas de la perquisition.
- Aucune information n’a du filtrer pour le moment, devine Alex, Le quartier doit être bouclé. Et les journalistes adorent taper sur la police…. Bon, je vais prendre une douche… »

Il sort de la pièce, rapidement imité par Fernando et Michael.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§



Sara est la dernière à s’être rafraichie, au moment où elle rejoint les garçons dans la 101, La Ranch Rover de Lang arrive sur le parking.

« Alors ?, lui demande Tancredi
- Ca suit son cours, lui répond Felicia en lui tendant un pack de bière, La police scientifique finit ses relevés à l’hôpital et des agents ont pris position pour protéger Linc et James. »

Les deux femmes rentrent dans la chambre.

« Je viens d’avoir Brown au téléphone, continue Lang en posant les pizzas sur le bureau, Ellen a craqué l’ordinateur de Krantz. Ils ont pu descendre au 5ème sous-sol et ont trouvé votre liste.
- Donc, ils savent que c’est nous, devine Michael
- William a fait le mort, mais une analyse graphologique va le confirmer, sourie Felicia, Mais ce n’est pas tout. Ils ont trouvé beaucoup de preuves dans les locaux, beaucoup de dossiers, y compris sur ces 6 têtes de Scylla… Et des horreurs. Il semblerait que la Compagnie avait installé une salle de torture dans les sous-sols. La scientifique a prélevé du sang…. »

Tous les regards se tournent vers Sara.

« Et dans la pièce de Scylla, intervient Alex pour changer de sujet, Ils ont fait des relevés d’empreintes ?
- Certainement, ainsi que sur tout le matériel que vous avez utilisé, devine sa collègue, Je pense qu’il est temps que l’on s’intéresse de près à ce que contient Scylla à votre sujet… Je vais chercher l’ordinateur… Ce que vous déciderez de faire ensuite dépendra de ce qu’on va y trouver. Si James s’est trompé, on devra attendre le résultat de la perquisition pour être sûr qu’on a toutes les billes pour vous défendre. »
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyMer 24 Juin - 23:45

Motel Scène 5 suite

Tout le monde se regroupe autour du bureau. Felicia ouvre Scylla et cherche le dossier d’Aldo Burrows qu’elle trouve sur la 5ème page.
Le dossier commence par son véritable nom puis son nom de Compagnie : Richard White et continue par son état civil:

Né le 23 mars 1944 à Chicago, de Lincoln Burrows né le 10 octobre 1916 à Chicago, décédé le 6 juin 1944 à Omaha Beach, France et de Maria Glazer née le 4 mai 1918 à Chicago, décédée le 21 mars 1967 d’un cancer généralisé…

« Je ne savais que j’avais un grand-père qui était mort lors du débarquement en Normandie, souffle Michael, Je viens d’en apprendre plus sur ma famille en 2 minutes que durant ces trente dernières années…
- Ton père est aussi allé à Loyola, remarque Sara
- Ca, je le savais… Je l’ai reconnu sur une photo… Il était dans l’équipe de baseball »

Marié le 20 juin 1968 à Christina Rose Scofield, née le 21 février 1946 à Chicago de père inconnu. Mère morte à sa naissance, élevée par sa grand-mère maternelle, Rose Scofield, décédée en 1966.

Institutrice à la Anthony Overton Elementary school, dans Bronzeville, Chicago
Décédée le 24 octobre 1984
Enfants : Lincoln né le 14 avril 1969 à Chicago et Michael né le 8 septembre 1974 à Chicago…

« Ton père ne t’a pas reconnu, s’étonne Fernando en lisant l’acte de naissance de son ami
- Il n’était plus dans les parages quand je suis né, mes parents ont divorcé en janvier 74 …. Voilà pourquoi je porte le nom de ma mère….Oh, il les avait même mis sur écoute!», s’exclame Michael en cliquant sur le lien

« Pourquoi dois-tu encore d’absenter ?, demande Christina
- L’armée teste notre nouvel appareil et ils veulent que je sois là… Ces tests sont très importants et je suis le chef de projet. Je me dois d’être là. Les militaires y tiennent beaucoup.
- Tu passes plus de temps avec les militaires qu’avec ta famille. Je croyais que tu étais contre cette guerre ! Et maintenant, tu les aides à mettre de nouvelles armes au point…
- Ca fait parti de mon travail. Ma boite travaille aussi pour l’armée. On ne construit que des avions.
- Qui servent à balancer des bombes…. »

« Mais en quoi consiste ton travail, exactement ? Ne me raconte pas que c’est encore ce soi-disant prototype. Ca fait plus de 3 ans que tu me racontes la même histoire.
- Je n’ai pas le droit de t’en parler.
- Tu n’as pas le droit de m’en parler ? Mais je suis ta femme. Tu t’absentes pendant des semaines, tu ne donnes pas de tes nouvelles….
- Je ne peux pas t’appeler d’où je suis pour des raisons de sûreté.
- Des raisons de sûreté ? Mais, Bon Dieu, sur quoi travailles-tu ? Tu aides l’armée à mettre de nouvelles armes au point, c’est ça ?
- Christina…
- J’en ai marre, Aldo ! Ca ne peut pas continuer comme ça ! Linc commence à poser des questions…
- Je m’occupe de Linc….
- Tu t’occupes de Linc ? Mais tu n’es jamais là ! Un père doit faire plus qu’emmener son fils au baseball de temps en temps ! Il va bientôt aller à l’école…
- Tout ce que je vais, je le fais aussi pour lui, pour qu’il puisse vivre dans un pays libre…
- Un pays libre qui bombarde des paysans innocents à l’autre bout de la planète grâce aux armes que tu aides à mettre au point !»

« Qu’est ce que c’est ?, demande Aldo
- Les papiers du divorce…
- Le divorce ? Tu viens de m’annoncer que tu es enceinte et tu veux divorcer ? Il n’est pas de moi, c’est ça ?
- Si, ce bébé est de toi… Je n’ai pas d’amant, Aldo, et je n’ai pas besoin d’en avoir pour savoir que je ne veux plus être ta femme. Je ne veux plus vivre avec un fantôme qui nous attire des ennuis.
- Des ennuis ?
- On nous suit dans la rue, on pose des questions sur nous.
- Tu dis n’importe quoi !
- Un homme se présentant comme un agent de la CIA a posé des questions Madame Brossmann
- Qui est Madame Brossmann ?
- La directrice de l’école où je travaille. Tu vois, tu n’écoutes même plus ce que je te dis... Même quand tu es là, tu ne t’intéresses plus à nous ! Tu n’es plus l’homme dont j’étais tombée amoureuse, Aldo… Tu es devenu un étranger pour moi et pour Lincoln… On sera bien mieux sans toi… Bien sûr, tu pourras toujours le voir si ton emploi du temps si secret te le permet… »

« Cette conversation date de novembre 73, souligne Lang, Après ton père est allé habiter à Los Angeles manifestement…
- Et il n’a plus donné de nouvelles… Il n’a même jamais cherché à me connaitre…
- Normal, en 1974, il est toute l’année au Chili, constate Alex
- Ils avaient pris ma mère pour une gauchiste, sourie Michael en lisant les commentaires sur Christina, Ca explique pourquoi Krantz a tout fait pour les séparer.
- Elle a manifesté à de nombreuses reprises contre la guerre au Vietnam d’après les photos, analyse Felicia, C’est sûr que ça n’a pas du beaucoup leur plaire.
- Mais au début des années 70, tout le monde manifestait contre la guerre, se rappelle Mahone, Les images des cercueils renvoyés aux Etats-Unis ont fait basculer l’opinion publique, sans parler du cliqué de cette petite fille sur le pont, brulée au napalm….
- Ton père s’occupait pourtant beaucoup de Lincoln, souligne Sara en regardant les nombreux clichés montrant le père et le fils ensemble, Mon père n’a jamais passé autant de temps avec moi quand j’avais cet âge.
- Mais il ne t’a jamais abandonnée, lui répond Michael, Ce dossier confirme tout ce que James m’a dit sur les missions de mon père…. Krantz l’a mouillé jusqu’au cou dans ses magouilles.
- Voilà comment il a gagné sa confiance, intervient Alex, Regardez après sa mission au Chili, les surveillances se relâchent… Il n’y a plus rien sur sa famille…
- Sauf que comme par hasard, il part en Afghanistan quand ma mère tombe malade, note Scofield, Et Krantz le sait. Donc, il nous faisait toujours surveiller. Il n’y a rien de noter avant car il n’y avait rien d’important pour lui… Regarde, quand mon père cherche à nous retrouver après la mort de ma mère, Krantz est immédiatement au courant.
- Qui est ce Gann », demande Felicia

Michael explique brièvement les 6 mois de calvaire qu’il a passé chez cet homme des services sociaux.

« Mon père l’a battu à mort et m’a sorti de là. Mais je ne l’avais jamais vu et il m’a fait peur… Après, il a à nouveau disparu…

- Envoyé en URSS, constate Mahone, Ton père avait vraiment un rôle important dans la Compagnie. Krantz ne lui a pas confié des missions de seconde zone… De toute évidence, ton père est l’une des personnes qui a œuvré à la chute de l’URSS… Regarde, on le voit en photo avec Eltsine quelques mois avant que ce dernier ne trahisse Gorbatchev….
- Pourtant, Krantz se renseigne toujours sur nous… Les ennuis de Lincoln avec la justice ne lui ont pas échappé.
- Vu que le procureur et le substitut de Chicago sont liés à la Compagnie, ça n’est pas très étonnant, souffle Sara
- Voilà comment Krantz a compris que mon père jouait double jeu, s’écrit Michael en parcourant la suite du dossier, Quelqu’un l’a vu parler à Cooper Green à l’ambassade des Etats-Unis au Libéria…
- 1999, le Libéria vient de sortir d’une terrible guerre civile, Green a du être mandaté par le congrès pour discuter avec le président nouvellement élu, c’est quoi son nom… Taylor, je crois, appuie Mahone
- Manifestement, c’est là que mon père et Green se sont connus… Krantz avait du envoyer mon père discuter avec Taylor…
- Ton père n’est pas le seul à avoir déserté… Une dizaine de personnes ont quitté la Compagnie en même temps que lui, souligne Alex, Il a peut-être été dénoncé.
- Rien ne l’indique, répond Mike, C’est cette photo qui semble avoir tout déclenché… Mon père a du être prévenu que Krantz savait pour Green… Jane… Je crois que c’est la femme qui devait veiller sur LJ…
- C’était une proche collaboratrice de ton père, remarque Sara, Il est même noté qu’ils étaient peut-être amants…
- En tout cas, il n’a pas mis longtemps avant de s’en prendre à vous, note Sucre, Ton père met les voiles fin 99 et dès 2000, ce salaud vous fait suivre !
- Il ordonne à une certaine Samantha de mettre une équipe sur pied afin de retrouver les traitres, continue Alex, Et lui donne carte blanche pour obtenir toute information sur leur famille… Clique sur le lien de cette femme.
- C’est la femme du Mexique et de l’hôpital !, s’écrit Sara au moment où la photo de Samantha s’affiche
- Exact, approuve Felicia, Elle est de la CIA ! Décidément, la Compagnie a vraiment des agents infiltrés partout.
- Et voilà comment ils ont trouvé LJ, pâlit Michael en lisant la suite, Ils ont retrouvé un ami de mon père et l’ont fait parler. C’est lui qui leur a dit que Jane avait une maison sous un faux nom dans l’Etat de Washington…
- Il a été torturé, ici, à Los Angeles, certainement dans cette salle que la police a trouvée, remarque Lang, Krantz note qu’il a interrogé ce Vincent lui-même… Ce malheureux a craché tout ce qu’il savait. Aldo et lui jouaient double-jeu ensemble depuis un moment.
- James avait raison… C’est bien la chute de l’URSS qui a ouvert les yeux à mon père et à certains collaborateurs de Krantz qui ont enfin compris ce qu’il manigançait. Et les révélations de cet homme sont ce qui a décidé Krantz a créé Scylla, note Scofield, Mon père et ses amis savaient où Krantz gardait ses infos confidentielles, dans les coffres de la banque Lippmann à Los Angeles. Après avoir torturé ce Vincent, il a tout fait retirer…
- Mais ce malheureux ne lui a pas dit où était Aldo, poursuit Alex, Ni comment le trouver. Donc, Krantz a décidé de s’en prendre à vous.
- Voyons ce qu’il y a dans le dossier sur ton frère, maintenant, déclare Lang en cliquant sur lien.
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyMer 24 Juin - 23:51

Motel scène 5 suite



Le dossier de Lincoln commence comme celui de son père : Nom, prénom, date de naissance, adresse, numéro de téléphone, etc.…

« Whoa !, s’écrit Fernando, Son compte en banque était encore pire que le mien !
- Linc sortait à peine de prison en février 2000. Il avait été libéré en novembre 99, explique Michael, Il a vécu ensuite une véritable descende aux enfers.
- Et Krantz a en noté chaque détail, remarque Alex, Il a fait suivre ton frère minute par minute… Son emploi du temps n’avait aucun secret pour lui. Ni aucune de ses fréquentations. Même les filles qu’il a baisées un soir sont photographiées et répertoriées…
- Et toutes les bêtises qu’il a faite, soupire Scofield
- Ce dossier est plus complet que son casier judiciaire, note Felicia en parcourant ce dernier, Il est même étonnant que ton frère ne se soit pas fait arrêté plus tôt vu le nombre de délits qu’il a commis durant cette période. Je me demande si tout ça n’était pas voulu.
- Tu penses que Krantz aurait fait pression pour que Linc ne soit pas arrêté ?, s’étonne Sara
- Et bien, si Lincoln s’était retourné en prison pour vol ou pour l’une de ces bagarres, comment Krantz aurait-il pu le faire accuser du meurtre de Steadman ?
- Il avait tout prévu depuis le début, siffle Scofield
- Je pense, approuve Felicia, ll attendait une occasion pour piéger ton frère. Regarde, il a noté en rouge qu’il devait 90 000$ à ce Crab Simmons.
- Ils se sont même renseignés sur LJ », rage Michael en lisant la partie, alimentée par nombre de photos, sur son neveu, « Ils savaient où il habitait, que Lisa était mariée, ce que faisait son beau-père. Ils ont même ses carnets de note !
- Cette Samantha était de la CIA, elle avait accès à tous, souligne Lang
- Linc ne semblait pas avoir de très bonnes relations avec son fils, remarque Fernando en observant les photos, On a l’impression qu’ils passaient leur temps à s’engueuler… Avec toi aussi d’ailleurs…
- Les deux ans qui ont suivi la sortie de prison de Lincoln ont été vraiment difficiles, soupire Michael, LJ et moi avions l’impression que Linc ne faisait rien pour s’en sortir… Il s’enfonçait chaque jour d’avantage… En lisant ceci, je comprends pourquoi. Il a frappé à toutes les portes pour trouver du travail, mais avec un casier… Il ne m’a jamais dit qu’il se donnait autant de mal….

- C’est Krantz qui a fait embaucher Lincoln à Ecofield, remarque Alex, Qu’avait-il derrière la tête ?
- Il devait chercher à contrôler sa vie, déclare Lang, Il lui était plus facile de le faire licencier ou de le coincer pour n’importe quelle raison s’il travaillait pour une société de la Compagnie… L’altercation entre Linc et Steadman a fourni un mobile pour le meurtre… Dès que Krantz sait que Lincoln est un délinquant notoire, il note : l’utiliser pour faire sortir Aldo de son trou… C’était son plan… Utiliser Lincoln pour atteindre le père. Le dossier se termine par cette note de Krantz : Burrows derrière fuite sur Ecofield, utiliser Lincoln pour se débarrasser de Steadman et le lien renvoi au dossier sur Aldo… Là, il est noté : tuer Steadman et faire accuser Lincoln…
- Mais ils n’ont pas tué Steadman, rappelle Sara
- Reynolds a du s’y opposer, continue Lang, Quelques jours plus tard, Krantz ordonne à cette Samantha : faire en sorte que Kellerman choisisse Burrows pour régler le problème Steadman, mais ne doit pas savoir pourquoi…
- Tout le reste correspond parfaitement à ce que Paul a déclaré à mon procès, remarque Sara, Tout y est…
- Et maintenant, voilà les preuves que Reynolds a fait pression pour que les appels de ton frère soient tous rapidement rejetés, indique Felicia, Des petits cadeaux, des petites pressions sur les greffiers pour qu’ils fassent passer son dossier avant les autres…
- Elle était la Vice-présidente à l’époque, rappelle Alex, Ce ne lui était pas trop difficile… Mais Krantz n’est pas content car tout cela ne suffit pas à faire sortir Aldo de son trou. Pourtant toute cette affaire a fait beaucoup de bruits. Il était forcément au courant.
- Il l’était, indique Michael
- Krantz ne semble pas s’inquiéter de Veronica Donovan et de Nick Savrinn, continue Felicia, Il ordonne de laisser cela à Kellerman… Oh !
- On a maintenant la preuve que c’est bien Kellerman et son complice Hale qui ont tué Lisa et son mari, s’écrit Michael, Et comment ils n’ont pas réussi à kidnapper LJ, il leur envoie un certain Quinn…
- En fait, ils ont menti à Reynolds, corrige Lang, Mais ce Quinn ne fait pas mieux… Il ne donne plus signe de vie après quelques jours… Et voilà la preuve qui a manqué aux avocats de ton frère lors de son ultime appel. Cet agent Hale était bien devenu bavard, mais Kellerman l’a éliminé avant qu’il ne puisse donner les documents qui auraient disculpé Linc…
- Et c’est bien mon père qui glisse au juge le dossier médical de Steadman ! Il est filmé par les caméras de surveillance du tribunal, remarque Michael
- Ton père n’a pas pu se résoudre à voir mourir son fils, note Alex, Mais il s’est dévoilé. Krantz sait qu’il a vu juste. Il s’attend à ce qu’Aldo tente autre chose, c’est noté là…Mais vous vous évadez avant….
- Veronica, murmure Scofield
- Elle avait trouvé Steadman !, s’exclame Lang, Mais alors, pourquoi Savrinn n’est pas allé au Montana avec elle ? On l’a retrouvé mort dans son appartement avec son père ?
- Son père avait peut-être besoin de lui… Je ne sais pas, souffle Michael, Je ne le connaissais pas… Linc m’a dit qu’il avait fait un excellent travail. Il lui faisait confiance… Il était un avocat très dévoué manifestement… Et sans lui, Veronica serait morte bien avant….
- Krantz clôture le dossier de ton père le jour où vous avez diffusé ce message pour Sara, constate Alex, Il vous a cru….Sur les conseils de Kellerman, vous avez très bien joué pour nous embrouiller. Mais Krantz était bien placé pour savoir que tout ce que vous disiez dans cette vidéo était exacte…
- Krantz ne semble pas s’être intéressé à toi, remarque Felicia en se tournant vers Michael, Quand tu te fais enfermer à Fox River, il ne dit rien… Il faut que Kellerman pose des questions sur toi pour que cette Samantha lui apprenne que Linc à un frère…. Voyons ce qu’il y a dans ton dossier… »
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyMer 24 Juin - 23:54

Motel Scène 5 suite



La jeune femme clique sur le lien « Michael Scofield »
Comme pour son frère la filature commence le 4 février 2000 mais ne dure que quelques mois. C’est un véritable viol de sa vie dorée de Golden Boy.
Tout est reporté : son adresse, ses numéros de téléphone : domicile, portable, bureau. Ses comptes en banque : compte courant, assurance-vie, compte en action, son salaire 300 000$ plus les bonus, la marque de sa voiture, une Audi, et son immatriculation. Le nom de la société où il travaille, ses comptes, les dossiers sur lesquels elles travaillent. Tous sauf un ce qui fait sourire Michael.

« A cette époque, je travaillais sur la rénovation de Fox River, mais c’était un contrat au noir. Même eux n’ont pas été au courant… Ils me suivaient à la trace mais ils n’ont pas remarqué sur quoi je travaillais…
- Tu n’es jamais allé à la prison ?, lui demande Sucre, Je veux dire avant…
- Non, officiellement, ce n’était pas ma boite qui travaillait sur Fox River. On nous a faxé tous les renseignements fin 99 et début 2000… Avant le début de leur filature… Ils n’ont pas été très curieux.
- Pourtant, toutes les personnes que tu voyais à l’époque ont eu le droit à leur photo et à leur fiche, remarque Alex, Tes collègues de travail, tes copains, tout le monde… C’est complètement illégal de monter un dossier sur des gens qui n’ont rien à se reprocher… Aucune de ces personnes n’a de casier à l’exception de ton frère…
- Voilà pourquoi ils n’ont pas cherché d’avantage, devine Felicia, Comment voulais-tu qu’ils piègent un sérieux ingénieur qui, quand il ne travaillait pas, consacrait son temps à faire du bénévolat pour les enfants défavorisés… Tu avais une vie de curé, Mi… »

Lang s’arrête en apercevant les photos qui s’affichent sur l’écran. Alex et Sucre éclatent de rire.

« Je retire ce que je viens de dire », pouffe Felicia

Michael rougit jusqu’aux oreilles… De nombreux clichés le montrent avec sa petite amie de l’époque, Jessica Forman, une journaliste du Chicago Tribune, y compris lors leurs ébats amoureux qui n’avaient pas toujours lieu dans une chambre, mais aussi dans différentes pièces de leurs appartements ou dans la voiture…

« Tu m’avais caché, ça, papi !!, rigole Fernando, Elle est sacrément bien foutue ! »

La sonnerie du portable de Felicia les détourne de ce moment de détente. Sara passe la main sur la jambe de Scofield en souriant pendant que l’agent du FBI répond, en essayant de garder son sérieux.

« Lang
- C’est Brown. J’ai une excellente nouvelle. Krantz vient d’être arrêté à Washington.
- C’est sûr ?
- A 200%. Et on a trouvé des billes dans l’immeuble. On a les dossiers de toutes leurs affaires, y compris celles qui sont classées, et de tous leurs hommes de main. C’est fini….
- Monsieur, en 2001, il semblerait que Krantz ait torturé un certain Vincent Lieber dans des locaux de la Compagnie…
- On a trouvé du sang dans la salle de torture… Redonnez-moi ce nom….Vincent Lieber… La police scientifique est déjà sur le coup. Je vais leur transmettre cette information. Mais je crains que cet homme n’ait pas été le seul… J’en déduis que vous êtes en train d’étudier le contenu de Scylla.
- Exactement, monsieur. Le dossier Aldo Burrows… On a toutes les preuves du coup monté contre Burrows et les noms des personnes impliquées. Cette fois, Reynolds va avoir de gros ennuis.
- Excellent… Je vais regarder tout cela… Je vous rappelle dès qu’on a du nouveau.

- Monsieur, cette Samantha, qui a tenté d’enlever Sara, elle travaillait pour la CIA.
- Je vois… Merci, Lang. Bon travail. »

La jeune femme raccroche et répète les propos du directeur du FBI.

« Cette fois, c’est vraiment terminé, soupire Alex
- Oui, approuve son ancienne collègue en retenant un bâillement, Bon, on est tous très fatigués. On ferait mieux d’aller se coucher. On continuera tout cela demain. Rien ne presse maintenant…. »
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyMer 1 Juil - 0:31

Washington D.C Scène 4
Enfermé dans sa cellule de garde à vue, Krantz tourne comme un lion en cage. Le mauvais pressentiment qui le tiraillait lorsqu’il a quitté Los Angeles l’a soudain ressaisi… Il sent qu’il se passe quelque chose, quelque chose de grave….

« Enfin vous voilà !, s’exclame-t-il en apercevant son avocat entrer dans le commissariat, Vous allez pouvoir mettre fin à ce stupide malentendu.
- Maitre McClellan, demande Jackson
- C’est moi-même. Puis-je savoir de quoi le général Krantz est accusé ?
- Je crains que non, maitre. Car vous êtes vous-même en état d’arrestation. »

L’avocat éclate de rire.

« Vous êtes très drôle. »

Le procureur lui répond en lui énonçant ses droits pendant que Natalia lui passe les menottes et lui confisque son téléphone portable.

« Mais c’est une manipulation des plus grotesque !, tempête Krantz qui arrive de moins en moins à donner le change, Pour qui vous prenez-vous ?
- Général, le coupe Ian, Vous n’avez pas réussi à acheter tout ce que ce pays compte de personnes honnêtes y compris dans la justice et dans les forces de l’ordre. En ce moment même, une perquisition est en cours dans vos locaux de Los Angeles et dès qu’elle sera terminée, mes collègues s’intéresseront à votre domicile. Connaissez-vous un autre avocat ? »

Le visage de Krantz tourne au rouge. Ses yeux bleus brillent de rage.

« Vous allez le payer très cher !, se contente-t-il de dire
- Gardez vos menaces, Krantz !, le prévient Jackson, Vos activités tombent sous le Patriot Act… Voté par vos amis »

Le général lâche un juron et part s’assoir au fond de sa cellule, occupée également par deux jeunes voyous qui s’amusent de voir cet homme endimanché se friter avec le procureur.

« On va appeler un avocat commis d’office », indique ce dernier avant de tourner les talons.



Motel Scène 6

Encore rouge de confusion, Michael s’est brossé les dents avant de se déshabiller sans dire un mot et de glisser sous la couette. Sara sort de la salle de bain et sourit.

« Tu ne m’avais jamais parlé de cette Jessica, le taquine-t-elle en retirant son jean
- Je ne vois pas trop à quel moment on aurait pu aborder le sujet », grogne le jeune homme qui visiblement n’apprécie pas cet étalage de sa vie intime.

Sara se glisse à ses côtés et le chatouille pour le détendre.

« Ne fais pas cette tête-là.
- C’est très gênant… Perturbant… Je n’ai rien remarqué… Je…
- Comment aurais-tu pu t’en douter ?... Ca a duré combien de temps avec cette fille ?
- Un an environ… J’étais un gamin mal dégrossi avant de la connaitre… Elle est devenue une sorte de drogue… Elle est très douée… Ce fut un très bon prof…. Mais…. Disons que son envie de faire ça n’importe où …. Ca lasse à la fin… Et … Enfin en dehors du sexe, on n’avait rien en commun…
- Je vais avoir du mal à tenir la comparaison », murmure Sara en caressant la joue de son ami

Il l’attire contre lui.

« Il n’y a rien à comparer. Je n’ai jamais ressenti pour elle ce que j’éprouve pour toi et c’est bien plus important »

Michael embrasse tendrement la jeune femme qui lui rend son baiser. Leurs lèvres s’entrouvrent, leurs langues se mêlent. Leurs baisers deviennent plus profond, plus passionnés. La main de Michael glisse sous le marcel de la jeune femme et remonte le dos martyrisé.
Sara le serre contre elle, se plaque contre lui, l’entoure de ses jambes.
Mais leurs paupières qui refusent de rester ouvertes arrêtent cet élan de tendresse.

« On a toute la vie devant nous pour faire ça maintenant, souffle Michael en caressant le nez de la jeune femme avec le sien
- Demain, j’appelle l’amie de mon père. Je vais lui dire ce qu’on a trouvé…
- Je ne veux plus fuir, Sara. Je ne veux plus te mettre en danger.
- Quand je suis avec toi, je ne suis pas en danger.
- Si on choisit la fuite, si…
- Dors, on parlera de cela demain »

§§§§§§§§§§§§§§§§§



Toujours assis dans la chambre 101, Felicia et Alex finissent de boire une bière en écoutant CNN.

« Je m’excuse pour tout à l’heure, souffle Lang, Je ne sais pas…
- Tu n’as pas à t’excuser… Ce fut très agréable…
- Mais…
- Je suis touché, Felicia… Et … Je suis heureux que tu sois là… Je te suis infiniment reconnaissant pour tout ce que tu as fait pour moi… De te voir au Panama… Sans toi, je n’aurais peut-être jamais décroché de la drogue… C’est toi qui m’as donné ce courage… Merci… »

Alex pose sa main sur celle de la jeune femme.

« Je sais que les nouvelles de l’hôpital ne sont pas bonnes, souffle-t-elle en serrant la main de son collègue
- Les médecins pensent maintenant que Pam ne se réveillera pas ou… Enfin, qu’il serait mieux qu’elle ne se réveille pas… Je… Je… »

Des larmes se mettent à couler sur les joues de Mahone. Felicia lui passe le bras autour des épaules et l’embrasse sur la joue.

« Si je n’avais pas tué Shales…
- Ca n’aurait rien changé… Krantz aurait toujours utilisé ta famille contre toi… »

Alex lève les yeux vers la jeune femme.

« Comment peux-tu avoir des sentiments pour moi ?
- Peut-être parce que je sais ce que tu as vraiment dans le ventre… »

Mahone lui sourie tristement et pose la tête sur l’épaule de Felicia.
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyMer 1 Juil - 0:35

Hôpital Scène 12
Wheeler tend des cafés aux deux gardes en faction devant la chambre de Burrows.

« Tout va bien ?, leur demande-t-il
- RAS, lui répond le plus âgé, un Afro-Américain d’une quarantaine d’années, On a vu que des infirmières et personne n’est rentré. Ils dorment. »

Jason lui sourie et passe la tête dans la pièce. LJ et Sofia se sont endormis dans les fauteuils, leur main dans celles de Lincoln. Ce dernier semble rêver. Un léger sourire éclaire son visage…..

Flash-back


1973 - Chicago, un bel après-midi d’été devant leur maison…

Aldo retire les petites roues du tricycle et aide son fils à s’installer.

« Ok, vas-y doucement mais n’arrête pas de pédaler.
- Vas-y, mon chéri », l’encourage sa mère.

Lincoln se lance. Son père court à ses côtés.

« Bravo !! », le félicite Christina en les regardant s’éloigner sur le trottoir.
- C’est ça, approuve Aldo, Doucement… Attention la sortie de garage… Freine…. C’est bien…. Allez, on retourne vers maman…. »

Le père et le fils reviennent vers Christina qui les regarde en souriant.

« Nous avons fait un champion ! » s’écrit Aldo en passant le bras autour des épaules de sa femme.

Il l’embrasse tendrement et se tourne vers son fils qui remonte fièrement la montée de garage… C’est peut-être la dernière fois que Linc voit ses parents s’embrasser….

Leurs voix ne se mêlent plus que pour des cris, des disputes, des bruits de vaisselle cassées…. Son père s’absente de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps. Il ne revient que deux ou trois jours par mois, juste le temps d’amener Linc voir un match de baseball puis disparait à nouveau….



1973 - Un soir d’hiver dans la chambre de Lincoln

« Lincoln, murmure Christina en bordant son fils, Ton père et moi allons divorcer….
- Non ! J’veux pas, s’écrit le petit garçon en se redressant, Je serai sage, promis… Mais je veux que papa revienne.
- Ce n’est pas de ta faute, mon chéri. Mais ton père…. Enfin, on ne s’entend plus…. Il boit trop… Il est violent…. »

Et Aldo ne revient plus, n’appelle plus… Le calme revient dans la maison alors que le ventre de Christina s’arrondit.


Un matin de mai 1974 dans la cuisine

« Maman, pourquoi ton ventre grossit ?, demande Linc en avalant son chocolat chaud
- Tu vas avoir un petit frère ou une petite sœur.
- Alors, papa va revenir !
- Non, mon chéri. Il ne reviendra pas. Ton père est un raté. Il boit. Il est violent. Il est préférable qu’il reste loin de nous.
- C’est à cause du bébé?
- Non, Linc. Ce n’est ni la faute du bébé, ni la tienne. C’est…. C’est la vie…. »
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyMer 1 Juil - 0:47

Flash back suite



Automne 1974

Les pleurs d’un nourrisson ont remplacé le bruit des disputes. Lincoln regarde sa mère s’installer confortablement dans un fauteuil avec son nouveau-né dans les bras. Elle dégrafe son chemisier, baisse son soutien-gorge et approche doucement la bouche du bébé vers son sein qu’il saisit goulument.

« Tu fais quoi ?, demande Lincoln étonné
- Je nourris ton petit frère avec mon lait… C’est bon pour lui. Je l’ai fait pour toi également jusqu’à ce que tu ais 7 mois. Après tu as eu des dents et tu me mordais, sourie la jeune femme

- J’peux lui donner le sein aussi ?
- Non, mon chéri. Seules les mamans peuvent faire ça.
- C’est pour ça que papa est parti. Il sert à rien ?
- Un papa ne sert pas à rien s’il assume son rôle de père. Le tien ne l’a jamais fait. »

Christina tend son bras vers son ainé et l’invite à venir s’assoir à côté d’elle….

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Michael ne pleure plus la nuit mais Linc va vite regretter cette période. Le petit dernier fait ses premiers pas dans le salon sous le regard émerveillé de sa maman et ne tarde pas à trouver le chemin de la chambre de son frère où il fait l’inventaire des petites voitures ce qui a le don d’horripiler Lincoln.

« Lâche-ça ! C’est à moi.
- Nan !
- Lâche !, crie Lincoln en donnant une tape sur la main de son frère qui se met à hurler
- Que se passe-t-il ?, demande Christina en rentrant dans la chambre
- Il touche à mes voitures !
- Lincoln, tu vas devoir partager maintenant… Michael, ne mets pas le bazar dans la chambre de ton frère…. »

Mais Michael continue de rester collé à son grand frère dont il imite les moindres faits et gestes. Il lui pique même ses stylos pour essayer d’écrire comme lui.

« Michael, laisse ton frère tranquille… Il fait ses devoirs…. Allez, Linc, on reprend… 9 fois 7 égal ? »

Qu’est ce que Lincoln a pu détester ces après-midi passées à réviser les tables de multiplications, les verbes irréguliers au passé, les dictées et la grammaire… L’école n’a jamais été son fort ! Il préfère de loin aller jouer au baseball avec ses copains, seul moment où Mike lui lâche les baskets et encore ! Plus il grandit et plus le petit dernier suit son frère partout.



1978 – Une belle journée d’été

« OK, si tu veux faire du vélo avec moi, je t’enlève les petites roues, menace Linc
- Vas-y », le défit Michael

Lincoln s’exécute. Son petit frère s’installe sur le vélo.

« Vas-y. Pédale et ne t’arrête pas. »

Michael se lance, prend de la vitesse, trop de vitesse.

« Freine !! », crie Lincoln en lui courant après.

Son frère obéit mais trop brutalement. Il passe par-dessus le vélo et atterrit dans la montée de garage des voisins. Il se relève en hurlant, le visage en sang.

« Maman !! », crie Lincoln en prenant son frère dans ses bras.

Christina conduit aussitôt son cadet à l’hôpital d’où il revient avec un point de soudure qui couvre tout l’espace entre la lèvre supérieure et le nez.

Michael gardera une cicatrice de son premier essai à vélo et Linc comprend que son petit frère est plus fragile que lui. Qu’il peut aussi se faire très mal… Et cela fait souffrir Lincoln qui réalise à quel point il s’est attaché à ce petit bonhomme qui lui pique ses affaires…

Cet été là, Lincoln est également confronté à la mort pour la première fois. Madame Larsh, la petite vieille d’en face, qu’il considère un peu comme sa grand-mère meurt dans son sommeil… Rapidement, de nouveaux voisins, beaucoup plus jeunes, viennent s’installer et de la fenêtre de sa chambre, Lincoln observe la petite brune qui gambade dans le jardin… Ils se retrouvent dans la même classe… Elle s’appelle Veronica… Veronica Donovan….

Christina et Jennifer, la mère de Veronica, deviennent de grandes amies. Elles organisent des pancakes parties pour les enfants où Lincoln se découvre un don pour la cuisine, les pancakes à la myrtille en particulier. Michael, lui, semble plus intéressé par le fonctionnement du four ou de la cuisinière. Il faut même qu’il démonte le robot ménager !

« Comment ça marche ? A quoi ça sert ? Y quoi dedans ? »

Mike n’arrête plus de poser des questions sur tout. Il démonte tout et, le plus surprenant, c’est qu’il arrive souvent à tout remonter. Mais cela lui vaut de belles engueulades de la part de sa mère, surtout quand il s’en prend à la machine à laver le linge en oubliant de couper l’eau… La cuisine se transforme en piscine et tous les plombs de la maison sautent…

Cette année restera la plus heureuse de la vie de Lincoln. Celle de l’innocence et de l’insouciance, son intelligence lui permettant encore de suivre en classe sans trop se fatiguer…

Tout se dérègle un matin de décembre 1979, durant les vacances.

Lincoln est le premier levé. Il décide de faire ses pancakes qu’il monte ensuite à sa mère, restée endormie plus longtemps que d’habitude…

« Petit-déjeuner, maman
- Oh, mon chéri, que c’est gentil ! »

Mais dès que Christina avale une gorgée de jus d’orange, elle doit se précipiter dans la salle de bain pour vomir.

« Je vais avoir un autre petit frère ?, se renfrogne Lincoln en se souvenant que sa mère a commencé à avoir des nausées avant que son ventre ne s’arrondisse.
- On verra », lui sourit-elle

Mais quelque chose dans sa voix trahit son inquiétude. Christina sait qu’elle n’est pas enceinte….

Son ventre ne s’arrondit pas, au contraire, la jeune femme se met à maigrir à vue d’œil. Jennifer est de plus en plus présente… Même Michael remarque que c’est elle qui fait le ménage et plus sa mère. Un dimanche matin, alors que le petit dernier dort encore, Christina passe son bras autour des épaules de Lincoln qui lui sert un café au lait.

« Je suis malade, mon grand.
- Malade ?
- Oui, j’ai un cancer… Au foie… Je vais devoir arrêter de travailler…
- Oh, je travaillerai à ta place !
- Ne t’inquiète pas pour ça. Mais je vais avoir besoin que tu m’aides à la maison et pour ton frère. D’accord ? »

Peu après cette conversation, Christina commence à perdre ses cheveux à cause de la chimiothérapie. Son teint devient gris et elle doit annoncer la vérité à son cadet. Lincoln assume maintenant quasiment le rôle d’homme de la maison. Quand Jennifer ne peut pas le faire, il se charge des courses ou de la cuisine. Il veille à ce que son frère fasse ses devoirs, ce qui, heureusement, n’est jamais un souci. Il lui arrive même de devoir aider sa mère à prendre sa douche… Lincoln trouve la force de faire tout cela dans les bras de Veronica avec qui il commence à flirter. Ils ont alors 13 ans….
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyMer 1 Juil - 0:56

Flash back suite

Octobre 1984

Après l’enterrement de Christina Rose, les Donovan récupèrent leurs petits voisins…

Une nuit, la maison est calme, tout le monde dort sauf Lincoln. Il glisse hors de son lit et se faufile dans la chambre de Veronica qui l’attend… Lincoln se couche dans le lit étroit à ses côtés. Les deux adolescents s’embrassent, se caressent un peu maladroitement, découvrant le corps de l’autre, ses parties les plus intimes… Veronica retire sa chemise de nuit. DENOUEMENT - Page 8 128217

Spoiler:

Puis au petit matin, avant que tout le monde ne se réveille, ils changent les draps et en pouffant nettoient la tache de sang…
Leur petit ménage n’échappera pas à Jennifer, mais au moins son mari ne sera pas au courant ce qui est l’essentiel…
Il n’ignore également que sa femme emmène leur fille unique voir un gynécologue et qu’à 15 ans, Veronica commence à prendre la pilule…
Faire les choses discrètement, en cachette du père, elles en ont toutes les deux l’habitude…
Peter Donovan est du genre coléreux, irritable, à la main qui part facilement. Pour un steak trop ou pas assez cuit, une chemise pas prête dans les temps, ou la TV un peu forte, Donovan rentre dans des rages folles et frappe aussi bien sa femme que sa fille.
Lincoln ne le supporte pas et s’interpose.

« Toi, le bâtard, mêle toi de tes affaires ou tu vas aller coucher dehors ! »

L’ambiance à la maison devient rapidement insupportable et l’irréparable se produit en janvier 1985 quand Donovan lève la main sur Michael parce que ce dernier a oublié d’éteindre la lumière dans la salle de bain. Linc intervient et se bat avec son hôte. Ce dernier voit rouge et, par la peau des fesses, conduit les deux orphelins aux services sociaux malgré les supplications de sa femme et de sa fille.

Commence alors la valse des familles d’accueil, 5 en 6 mois ! L’une des raisons : le comportement de Lincoln qui accumule les fugues pour aller revoir Veronica, sèche l’école et commet des délits, de plus en plus grave, avec son pote Derreck.


Juin 1985

Michael vient d’avoir 11 ans, Linc est arrêté pour la première fois, avec Derreck, alors qu’ils tentent de voler une voiture. Résultat : 8 mois dans un centre pour mineurs ! Michael est retiré de la famille où il séjourne depuis 3 semaines et envoyé chez un homme seul….

Janvier 1986

Lincoln est réveillé à 6 heures du matin. On lui annonce que son petit frère vient d’être retrouvé, errant agardans les rues de Chicago ! Trois jours plus tard, Lincoln sort du centre et retrouve Michael qui lui apprend que l’homme chez qui il était placé le battait et qu’un inconnu l’a sauvé. L’état dans lequel il retrouve son cadet calme immédiatement Lincoln.

Durant presque deux ans, ce dernier se tient à carreaux. Fini les bêtises, il continue la formation de plombier commencée au centre. Un ancien taulard, devient artisan, l’embauche.


1987

A 18 ans, Lincoln arrive à obtenir la garde de son frère et grâce à son employeur qui l’a pris sous son aile, loue un petit 2 pièces. Tout va bien durant 9 mois, mais là, son employeur meurt dans un accident de voiture. Lincoln se retrouve sans emploi et pour clôturer le tout, Veronica décide de faire des études loin de Chicago ! Depuis quelques mois, leur relation bat de l’aile car la jeune femme refuse de venir vivre avec Lincoln. L’autre raison est aussi que Veronica veut couper les ponts avec ce père abusif qu’elle ne supporte plus. Mais son départ a un effet désastreux sur Lincoln. Il reprend ses bêtises de plus belles tout en bottant les fesses de son frère, devenu adolescent, pour qu’il ne traine pas dans les rues.

« Fais tes devoirs !!... Je te surprends encore dehors à cette heure et je t’arrache la peau des fesses !! »

Peu après le départ de Veronica, Lincoln rencontre Lisa Rix qui tombe rapidement enceinte.



1989

Naissance de LJ. Burrows se retrouve double soutien de famille, ce qui lui évitera la prison ferme à de nombreuses reprises car la naissance de son fils ne le calme pas. Il n’a d’ailleurs pas trop le choix. Incapable de garder un travail à cause de son caractère trop impulsif et une franchise qui le dessert souvent, Lincoln doit trouver de quoi nourrir son fils et son frère d’autant que ce dernier présente de grandes dispositions pour les études. Nombre de ses professeurs lui prévoit un grand avenir…

1992 - 1996

Pour s’en assurer que son frère puisse faire des études, Lincoln décide d’emprunter de l’argent à une petite frappe qu’il connait bien : Crab Simmons. Il ment à Michael le jour de ses 18 ans en prétendant que cet argent vient d’une assurance-vie de leur mère….

Cet emprunt permettra à Michael d’obtenir un Master, grande fierté de Lincoln, mais sera pour l’ainé le début d’une véritable descende aux enfers. Ne pouvant rembourser, il accepte de faire quelques saloperies pour Simmons, comme secouer des types qui lui doivent de l’argent. Il commence même à dealer un peu pour lui, de l’herbe, qu’il consomme de plus en plus souvent.
Une lueur vient éclaircir ce ciel sombre. Veronica revient. Lincoln se sépare alors de Lisa Rix avec qui il ne restait que pour LJ et tente de commencer une nouvelle vie avec l’amour de sa vie. Mais ni Crab Simmons, ni ses potes, tous plus voyous les uns que les autres, ne laissent Lincoln sortir la tête de l’eau…

Lisa Rix trouve rapidement un bon boulot, rencontre un homme bien… Linc n’est plus considéré comme soutien de famille pour son fils. Michael sort de la fac et trouve rapidement un excellent travail…

1997 - 1999

Lincoln est condamné à 2 ans de détention pour divers trafics et recel. Il fait connaissance avec la prison pour adultes. Lassée de ses promesses, Veronica lequitte… Ses relations avec Michael se tendent… Lincoln n’arrive pas à dire la vérité à son frère sur l’argent. Il ne veut pas qu’il se sent redevable de quoi que ce soit. Sa réussite est celle de Lincoln. Il fait tout pour écarter Michael de ses ennuis. Même avec son fils, il devient plus distant pour ne pas l’impliquer dans ses problèmes.


2000 - 2005

L’entrée dans le XXIème siècle marque une période horrible pour Lincoln. Maintenant, avec un casier judiciaire plutôt bien rempli, trouver du travail est encore plus difficile et c’est par miracle que le jeune homme ne retourne pas rapidement en prison… Il croit cependant pouvoir sortir de cet enfer en décrochant un travail de manœuvre chez Ecofield mais en janvier 2002, Linc se prend la tête avec le patron, Steadman, un petit con qui se la joue car il est le frère de la Vice Présidente… Lincoln n’a plus de revenu, n’a toujours pas remboursé Simmons qui se fait de plus en plus pressant jusqu’à ce jour où il trouve Crab et un certain Bob dans son appartement….
Tuer un homme pour repartir à zéro… Le rendez-vous avec Bob pour choisir une arme… Ce parking… Michael qui ne répond pas au téléphone… Lincoln qui rentre dans le parking, fume de l’herbe, approche la voiture…. L’homme est déjà mort… La police qui débarque dans la minute dans son appartement où ils trouvent un pantalon couvert du sang de la victime et l’arme du crime…. Les reproches de Mike… Veronica qui lui apprend la vérité pour l’argent…. Lincoln condamnée à mort… Michael qui est le seul à venir le voir et qui se démène pour comprendre malgré les supplications de Linc de laisser tomber tout ça…. Les premiers temps à Fox River où il crache sa rage…. Puis il se fait une raison jusqu’à ce jour dans la chapelle où il voit son frère… Les préparatifs pour l’évasion… Veronica qui revient vers lui et le défend de toutes ses forces….La 1er évasion qui échoue…. Cette nuit où il croit mourir… Son père qui réapparait et lui parle d’une mystérieuses « Compagnie »… L’évasion… La mort de Veronica… LJ qui risque lui aussi une lourde de peine… La cavale… Les retrouvailles avec son père…. La mort de ce dernier…. La clé USB et les petits secrets de Caroline Reynolds… La fuite au Panama… Michael dans cet horrible trou à rats… James Whistler… L’enlèvement de LJ… La mort de Sara… Sofia, Maria, Carlos…. Un début de nouvelle vie au Panama mais cette Compagnie… Le retour aux USA à Los Angeles… Cette conversation avec son frère devant le motel et plus rien….
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyMer 1 Juil - 15:47


13 aôut

Bureau du procureur – 2h00 Scène 1


Les bras chargés de lourds cartons, Brown, Aksakov et Drew entrent dans le commissariat où règne une grande effervescence. Toutes les salles d’interrogatoire sont occupées. Les personnes arrêtées au 1248 ouest 6ème rue continuent d’être entendues par les forces de l’ordre. D’autres attendent leur tour dans des cellules bondées.

« Venez nous aider, demande Dimitri aux agents de la SWAT toujours en position pour protéger le bâtiment, Nous en avons encore beaucoup à sortir… »

Les piles de cartons envahissent rapidement le bureau du procureur, montant jusqu’au plafond.

« C’est le dernier, soupire Dimitri en posant un carton sur son bureau
- Bon, on doit se répartir par équipe, indique William, On sera plus efficace comme cela. Drew, prenez les documents imprimés de Scylla et envoyez les dans tous les bureaux du FBI et à Interpol. Et restez en contact avec la police scientifique. Qu’ils envoient rapidement les photos de cette salle de torture à Jackson avec le résultat de leurs prélèvements… »

Sullins se charge des dossiers des hommes de main. Brown prend les affaires en cours, Aksakov les 6 têtes de Scylla et Polly les documents saisis dans les bureaux des secrétaires, Arthur compris….
Et à sa grande surprise, la jeune femme va découvrir une vraie perle ! Le secrétaire personnel de Krantz travaille pour lui depuis des années et a, manifestement, très rapidement compris à qui il avait à faire… Aussi, pour se préserver, au cas où les sentiments du général à son égard venaient à changer, le fidèle Arthur a pris la précaution de tout noter. Et comme il est de la vieille école, il l’a fait sur de petits cahiers qu’il gardait précieusement dans un tiroir de son bureau… Et comme il faisait partir des meubles, plus personne ne prêtait attention au discret serviteur. Ce dernier a donc vu et entendu beaucoup, beaucoup de choses….




Hôpital Scène 1

« D’importants retards sont à craindre dans les aéroports et les gares de tout le pays. Suite à l’opération « mains propres » lancée hier, les frontières des Etats-Unis ont été placées en alerte rouge. Les autorités craignent que des personnes impliquées ne cherchent à quitter le pays… »

Le bruit de la TV réveille Lincoln. Sofia le remarque et lui sourit.

« Bonjour », murmure-t-elle en lui caressant la joue.

Le jeune homme lui rend son sourire mais les informations attirent à nouveau son attention.

« D’après notre correspondant à Los Angeles, une énorme perquisition est en cours depuis hier soir dans Downtown, tout un quartier a été bouclé. On rejoint immédiatement Karyn Usher, qui est sur place… Karyn.
- Bonjours, Marina… »

« C’est là ! C’est là où est Scylla !, s’exclame Linc en se redressant
- Papa !... Tu te souviens !, s’écrit LJ en se retournant, réalisant que son père est réveillé
- Oui, murmure ce dernier en regardant Sofia, Je me souviens de tout… Sauf de l’accident… »

Il caresse la joue de la jeune femme penchée vers lui.

« Bonjour ! »

Whiteker fait sursauter tout le monde.

« Je dérange, sourit le docteur en voyant Sofia se redresser, On doit descendre Monsieur White en salle d’opération.
- En salle d’opération ?, répète LJ en palissant, Mais pourquoi ?
- On doit lui faire une petite intervention locale pour minimiser la cicatrice gliale. Ca ne prendra qu’une ou deux heures, mais il doit être à jeun pour l’anesthésie locale… »
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MessageSujet: Re: DENOUEMENT   DENOUEMENT - Page 8 EmptyMer 1 Juil - 16:02

Môtel Scène 1


Un soleil éclatant illumine la Cité du cinéma. Dans le quartier de Montebello, les habitants ont depuis longtemps rejoint leur travail ou vaguent à leurs occupations.

Michael soulève délicatement la tête de Sara, endormie, et retire son bras. Il se lève, s’habille et quitte la chambre sans faire de bruit.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§


« Ian Smith est toujours actuellement détenu dans les locaux du FBI. De source policière, le substitut David Brinkley est lui aussi incriminé dans cette affaire. Mais, suite à son accident vasculaire cérébral de la semaine dernière, Brinkley est toujours dans le coma à l’hôpital du Cook County… »

« Tiens, sourit Lang en tendant une tasse de café à Alex

- Merci… Bien dormi ?
- Comme un bébé. Ca faisait longtemps, répond la jeune femme en s’asseyant aux côtés de son collègue, Et toi ?
- Mieux qu’avant, admet Alex, Je dois maintenant faire la paix avec moi-même… »

Lang lui pose la main sur l’épaule.

« Une nouvelle importante vient de nous parvenir. D’après notre correspondant à Washington, Brad Trenton, juge à la Cours Suprême, aurait été arrêté ce matin à son domicile. On le soupçonnerait d’être lié à cette affaire de corruption qui occupe la police des polices depuis hier. Brad Trenton avait été nommé au mois de juin par Caroline Reynolds, trois jours avant que cette dernière ne démissionne. Déjà inquiétée par la justice dans l’affaire Burrows, l’ancienne présidente pourrait à nouveau avoir à répondre à de graves accusations… »

« Elle ne croit pas si bien dire, sourit Michael en rentrant dans la pièce, Bonjour…Oh, je dérange…
- Non, bien sûr que non, pourquoi ? », lui répond Alex

Scofield lève les sourcils. Il ne s’attendait pas à voir Mahone et Lang aussi prêts l’un de l’autre.

« J’ai ouvert le dossier Fox River, continue l’ancien agent du FBI, On a tout ce qu’il nous faut… Tout y est… Y compris le piège que la Compagnie t’a tendu au Panama…
- Tu as mis ce piège au point, lui rappelle Michael en se servant un café, Ce dossier doit être à charge pour toi, non ?
- Il n’y a rien dedans que Sullins ne sache déjà et je n’ai rien l’intention de nier. Et ce dossier m’offre de quoi me défendre… Les menaces sur ma famille y sont notées noir sur blanc.
- Je vous laisse étudier tout cela, déclare Felicia en se levant, Je vais chercher de quoi petit-déjeuner. »

La jeune femme attrape les clés de la Ranch Rover et sort de la pièce.

« Tu es sûr que je ne vous ai pas dérangés ?, s’inquiète Michael
- Non, pas du tout… Ce n’est pas ce que tu crois…
- Je ne crois rien… Je vois… »

Alex finit par sourire.

« Sans Felicia, je ne sais pas où je serais… Peut-être toujours à Sona à me défoncer à la coke…
- Elle a toujours vu l’Alex que j’ai découvert là-bas, lui répond Michael, Un homme perdu qui a besoin qu’on l’aide. Un homme qui a fait beaucoup d’erreur mais qui n’est pas mauvais…
- J’aimerais en être sûr… »
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