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zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 6 Avr - 23:14 | |
| Los Angeles - Appartement de Gretchen Scène 1(Samantha est la femme brune de la saison 1, on la voit avec Caroline Reynolds et Kellerman).- Spoiler:
Gretchen se sert une tasse de café et jette un œil au Pacifique qui s’étend sous ses fenêtres. Voilà pourquoi elle a choisi cet appartement au 10ème étage sur Ocean Avenue. Pour la vue imprenable sur la mer. La jeune femme prend la tasse et sort nonchalamment sur sa loggia. Elle s’allonge dans sa chaise longue en Rodin, seul objet qui meuble la pièce, et en avalant une gorgée de café, compose un numéro sur son portable.
« Oui. - Samantha, c’est Susan. Quoi de neuf avec Bennet ? - Toujours rien. Manifestement la petite docteur n’est pas rentrée en avion. - Très drôle. - Hilarant en effet, quand on pense que tu n’avais qu’à t’occuper d’elle et d’un petit con de 16 ans. - Si vous aviez été capable de régler son compte à Burrows, on n’en serait pas là, crache Gretchen
- Et qu’est ce qui t’a empêché de le faire au Panama ?, ironise Samantha, Ah… Oui, laisse-moi deviner… Scofield… Tu étais pourtant prévenue. - On ne peut pas se permettre que Scofield parle à un journaliste ou pire à Brown. Fais parler Bennet. Découvre ce qu’il sait… Le moindre détail peut avoir son importance. - Et pour Burrows ? - D’après ce que m’a dit Kevin, il est toujours au Panama. Si on n’obtient rien de Bennet, alors on avisera… Mais si Burrows disparait, Scofield va devenir méfiant. Essayons de faire d’une pierre deux coups. - Je m’en occupe. - T’as intérêt. - Garde tes menaces, Susan. Tu es autant dans la merde que moi. » Panama - Maison de Carlos Morales Scène 2- Spoiler:
Carlos gare sa voiture devant une belle maison d’un étage peinte d’un rouge vif avec des volets blancs.
« Jolie baraque !, constate LJ en attrapant son sac à dos - Gracias, lui répond Morales, Par ici. »
Lincoln prend Sofia dans ses bras et emboite le pas de son hôte. Un lustre majestueux éclaire l’entrée qui conduit vers un vaste séjour et une cuisine américaine. Des objets artisanaux décorent les murs. Sur la droite se dresse un grand escalier en marbre.
« Monter elle chambre », indique Carlos en se dirigeant à l’étage.
Linc le suit jusqu’à une belle pièce meublée par une imposante armoire et un grand lit en baldaquin. Le jeune homme y allonge une Sofia en larmes. Elle se serre contre lui.
« Je savais que ça arriverait un jour… Je n’arrêtais pas de lui dire d’arrêter ses bêtises, mais il ne m’a jamais écoutée. »
Linc referme ses bras autour des épaules de Sofia.
« Je suis désolé, murmure-t-il - Ce n’est pas ta faute… Ernesto a trempé dans beaucoup d’affaires louches… Ce n’est peut-être même pas la police qui l’a tué… C’est peut-être un règlement de compte. - Morales a dit… »
Sofia s’assoie sur le bord du lit.
« Il a été donné… Certainement par des rivaux… - Comment peux-tu en être sûre ?, lui demande Linc en limitant - Parce que c’est comme ça que ça se passe. Ernesto faisait toutes sortes de trafic. Comment crois-tu qu’il a connu Morales ? - Morales fait du trafic ? - Non, pas vraiment… Il ferme juste les yeux sur certains chargements contre de l’argent. Comment a-t-il acheté cette maison à ton avis ? »
La jeune femme se remet à pleurer.
« S’il m’avait écoutée…. Il avait assez d’argent pour tout arrêter… Pour monter une affaire légale…. Morales lui en avait parlé, mais même lui, il ne l’a pas écouté… Il n’en faisait qu’à sa tête… Mais c’était mon frère… Et je l’aimais. »
Linc la serre dans ses bras et lui caresse doucement les cheveux. Chicago- Spoiler:
Le soleil brille dans un ciel sans nuage. Le vent qui vaut son surnom de « Windy City » à la ville rafraichit agréablement l’atmosphère. Bruce Bennet profite du week-end pour faire son footing dans les allées du jardin botanique de Chicago. Il finit ses 5 kilomètres habituels par le jardin japonais, prend sur la droite, passe sous les arbres et arrête de courir en arrivant sur le parking. A cette heure, celui-ci est vide à l’exception de la voiture de Bennet et d’un van noir garé à côté d’elle. En reprenant son souffle, Bruce se dirige tranquillement vers sa vieille Chevrolet. Au moment où il passe derrière le van noir, les portières de ce dernier s’ouvrent brusquement. Deux hommes cagoulés bondissent sur le joggeur. L’un d’eux lui plante une seringue dans la jugulaire et lui injecte un produit qui fait immédiatement perdre connaissance à Bruce. Les deux agresseurs le portent ensuite sans difficulté dans le véhicule qui démarre aussitôt…
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 6 Avr - 23:23 | |
| Los Angeles - Appartement de Gretchen 13h00[ Scène 2/size] - Spoiler:
Les stores descendus tamisent la lumière crue du soleil. Un imposant canapé en cuir blanc fait face à un écran plasma posé sur un meuble design en bois rare. Des magazines féminins encombrent la table basse du même matériau que le meuble. Des lithographies de grands maîtres ornent les murs entièrement blancs. Un magnifique bar en acajou délimite la cuisine dernier cri. Vêtue d’une simple nuisette rose et d’un string de la même couleur, Gretchen allume les deux bougies posées sur la table ronde de la salle à manger qu’elle a joliment dressée pour deux. Une musique douce donne une ambiance romantique. On sonne à la porte. La jeune femme vérifie sa coiffure dans le grand miroir posé dans l’entrée et ouvre. James lui sourit, un bouquet de roses dans une main et une bouteille de champagne dans l’autre.
« J’ai pensé qu’on aurait les idées plus claires avec un peu de Don Pérignon, sourie-t-il en rentrant dans l’appartement. - Excellente idée, ça va très bien avec les fraises », lui répond Gretchen en fermant la porte.
James avance dans l’appartement.
« Tu as changé la décoration, constate-t-il - Ca fait longtemps que tu n’es pas venu. Tu sais que j’aime le changement. Je me lasse vite. - J’avais remarqué, approuve-t-il en posant la bouteille sur la table - Oui, mais il y a une chose dont je ne me lasse pas », murmure Gretchen en lui posant la main sur la braguette du pantalon.
James pose ses deux mains autour du visage de la jeune femme et l’embrasse avec fougue. En lui rendant son baiser, Gretchen lui ouvre le pantalon et glisse sa main à l’intérieur. James retire la nuisette qu’il remplace par ses mains, soulève la jeune femme et la porte dans la chambre. Colorado - Commissariat Scène 2- Spoiler:
Lang et Wheeler entrent dans le petit commissariat de province. Au fond à gauche, McCain semble s’être endormi sur le banc de sa cellule. Un jeune homme brun d’une vingtaine d’années fait les cents pas dans la cellule voisine. Sur la droite, Laurence et Beaufroy entourent Yang penché sur son ordinateur.
« Vous avez trouvé quelque chose ?, demande Felicia en se dirigeant vers eux. - Oui, répond ce dernier, Mais ne vous emballez pas. Voici des messages que j’ai récupérés sur la 2ème messagerie de McCain.
«9 juin Maison mère : donner avertissement.
12 juin R4 à Maison Mère : avertissement donné. »
« J’ai vérifié, continue Yang, les dates correspondent à l’accident du petit Cameron. Puis, plus rien jusqu’au 18 juillet. Et là »
« 18 juillet R4 à Maison mère : demande de mise sous protection pour la famille de Mahone. Maison Mère à R4 : donnez détails.
22 juillet R4 à Maison mère : demande de mise sous protection des témoins, menace de la mafia de Chicago. Demande envoyée de Washington, signé William Brown. Maison mère à R4 : RDV au point A à 16h00.
25 juillet R4 à Maison mère : accident. Petit décédé. Mère dans le coma. Maquillé cambriolage. Attends instructions.
28 juillet R4 à Maison mère: police sur la piste de la mafia, un certain John Abruzzi ou sur Alexander Mahone. Possible crime passionnel. On est OK. »
- Vous avez réussi à remonter jusqu'au serveur ?, demande Wheeler. - Ca, c’est la mauvaise nouvelle. Ils utilisent un routeur qui conduit sur un site en Europe de l’est. En Ukraine pour être précis. "
Lang lâche un juron en jetant la feuille sur le bureau. Le bruit de la sonnerie du téléphone lui fait tourner la tête. Laurence décroche.
« Que se passe-t-il ?, demande Felicia devant la mine défaite du shérif - Stevenson vient de mourir. »
Un lourd silence tombe. Yang tousse.
« Je n’ai pas fini. En fouillant dans le portefeuille de McCain, j’ai trouvé deux cartes de crédit. Une Visa et une American Express. La Visa est bien débitée sur son compte courant mais pas l’American Express. En allant sur le site, j’ai réussi à rentrer sur le compte de cette carte. C’est avec elle qu’il s’est payé ses dernières vacances et le matériel qu’on a trouvé chez lui. Cette carte est débitée sur une banque, SVB, qui est aux Iles Cayman. - Donc, on n’obtiendra rien, marmonne Beaufroy - Grâce au site d’American Express, j’ai le numéro de compte. En me faisant passer pour l’exécuteur testamentaire de McCain, je pourrais peut-être obtenir quelque chose. - Excellente idée, Roland ! », le félicite Wheeler.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 6 Avr - 23:35 | |
| Los Angeles Appartement de Gretchen Scène 3- Spoiler:
[spoiler]La chemise de James pend sur la porte blanche, son pantalon est en boule sur le parquet en chêne, à côté de son slip et d’un petit string rose. Les deux amants allongés sur le lit, nus et en sueur, reprennent leur souffle. Le chaud soleil de l’après-midi inonde la grande pièce aux murs blancs décorés par des objets chinés dans le monde entier. Gretchen embrasse le sein de l’homme couché à côté d’elle et se blottit contre lui. De tous, James est définitivement l’homme qui lui donne le plus de plaisir… Il a ce petit quelque chose qui a toujours fait craquer Gretchen.
« Nos petits corps à corps m’ont manqué, murmure-t-elle - C’est toi qui m’a rejeté, souviens-toi. Tu as refusé que je t’aide. Tu ne voulais rien me dire, répond James en lui caressant l’épaule - Je n’avais pas envie de revivre tout ça. - Mais tu l’as dit à Krantz. - Bien plus tard. Quand j’ai ressenti le besoin de parler. Tu étais en Russie… James… Si on arrive à régler ce merdier, peut-être qu’on pourrait… avec Emilie… - Si on y arrive. On n’a plus aucune trace ni de Scofield, ni de Burrows, ni de Mahone. - On a quelque chose à Chicago. Bruce Bennet a reçu un appel du Panama lui disant « colis chargé » - Bruce Bennet ? Qui c’est ?
- Le conseiller de Frank Tancredi. Krantz l’a remis sur écoute quand… Enfin, quand je n’ai pas réussi à nous débarrasser des deux frères. - C’est tout ? Pas d’autre message ? - Non. J’avais préféré ne pas dire à Krantz que Tancredi nous avait échappé. J’avais pensé que sans Scofield, elle n’avait aucune importance. Et vu l’état dans lequel elle était, je ne pensais pas… - L’état dans lequel elle était ? »
James se relève et regarde Gretchen d’un œil noir.
« Bon Dieu, Gretchen ! Mais…. - Burrows a été à deux doigts de les faire évader à cause de cette garce. - Comment ? - A cause de mon romantisme, j’avais accepté que Scofield lui parle, lui répond Gretchen en s’avançant vers lui les seins en avant - Ce message ne nous apprend rien… Il nous laisse seulement supposé que Tancredi, ou Scofield, voir les deux, ont quitté le Panama. Mais on ne sait pas pour où, précise James en caressant la poitrine tendue vers lui - On ne devrait pas tarder à le savoir. Samantha va se charger de faire parler Bennet. Et si on n’obtient rien du vieux, on passera à Burrows. - Sais-tu au moins où il est ? - Oui, il est toujours au Panama. Il travaille sur le port. C’est là qu’on l’a repéré, avec son fils, il y a deux ou trois jours. - Et Scofield ? - Rien… Pas la moindre trace de lui. Ni de mon petit sucre. - Quoi ? - Fernando Sucre. Il était le codétenu de Scofield à Fox River. Il a aidé Burrows au Panama. - Je sais qui c’est. Il a travaillé comme fossoyeur à la prison… Donc, d’après ce que tu me dis, Scofield a laissé son frère au Panama, reprend James en laissant sa main remonté entre les jambes de la jeune femme - Il a du apprendre pour sa chérie. - Par qui ? Je veux dire comment ? - Je ne sais pas. A croire que les amoureux se retrouvent toujours », murmure Gretchen en léchant l’oreille de James. Venice Beach- Spoiler:
Dès le départ de James, Alex s’est remis à fouiller l’appartement de plus belle. Il ouvre les placards de la salle de bain où il ne trouve que des serviettes et du nécessaire de toilette : gel douche, shampoing, rasoirs, mousses à raser, après-rasage, parfum... Dans la chambre, il retire les draps du lit, soulève le matelas, inspecte la penderie remplie de costumes et de chemises de marque, de jeans, de T-shirts et de quelques pulls. Rien. Il s’attaque ensuite à la cuisine où il vide le moindre placard avant d’apercevoir un des portables de James posé sur la table basse. Il est allumé. Alex ouvre les contacts. Un seul numéro s’affiche avec un X à la place du nom. Il va dans la mémoire d’appel. Un seul sms envoyé, toujours à ce numéro. Sms reçu, un, venant toujours de ce numéro.
« Bien reçu. Je fais le nécessaire ».
Alex fronce les sourcils et décide de composer le numéro en se disant que ça devait être celui d’Ellen.
« Thomas ? », lui répond une voix d’homme. Panama – Maison de Morales- Spoiler:
Après avoir pleuré toutes les larmes de son corps, Sofia a fini par s’endormir. Linc l’a gentiment bordée puis il a rejoint Carlos, Maria et LJ sur la terrasse. Les amis se sont installés autour de la piscine sur les chaises longues abritées du soleil par un grand parasol rouge. Un joli petit jardin où éclatent des fleurs aux couleurs vives entoure la terrasse Morales a distribué des bières. Après avoir fait le point sur la situation, Lincoln décide d’appeler son ami à Chicago.
« Allo? - Derreck, c’est moi. - Linc ! Je commençais à m’inquiéter ! Ca va ? - Ca pourrait aller mieux. Tu peux toujours m’avoir des billets pour le 20 août ? - Bien sûr. - Il m’en faut trois. - Seulement trois ? - Michael est déjà parti avec des passeurs. Il ne voulait pas attendre aussi longtemps. Je pars avec LJ et une amie. Où arrivera le bateau ? - A Chicago, là où vous avez embarqué en juin. - J’aurai aussi besoin que tu nous trouves un endroit pour dormir, au moins pour quelques jours. - Je vais voir ce que je peux faire. - Je te donne l’adresse. »
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 6 Avr - 23:44 | |
| Sur le chalutier Scène 2- Spoiler:
Le vent et la pluie continuent de forcir. Le chalutier craque sous le coup des vagues qui passent par-dessus le bastingage.
Bellick est assis à côté des Dos Santos avec un seau entre les jambes qu’il a déjà grandement rempli. Blottie contre son mari, Assomption prie en silence. Marco a rejoint le trio. Il se tient près de Bellick et s’accroche à un jerrican. Dans la cabine, Sucre s’est assis sur un hamac en face de Sara et Michael. Son teint est devenu gris. Il n’a plus le courage de raconter des histoires au petit garçon qui commence à s’ennuyer.
« Vais voir mama, déclare-t-il en sortant - Attends ! », s’exclame Sucre en se précipitant derrière lui.
Il rattrape Rafael au niveau de la porte et dérape sur le pont mouillé avec l’enfant dans ses bras. Effrayé, ce dernier se met à pleurer. En glissant sur les fesses, Sucre finit sa course contre Juan.
« Désolé. - Pas de mal, répond le Colombien en prenant son fils dans les bras, Ne pleure pas, bébé. Tout va bien. »
Rafael passe les bras autour du cou de son père en lançant un regard étonné à sa mère complètement livide. Sucre attrape le seau de Brad et soulage enfin son mal de mer.
« Ca va?, demande Michael à Sara - Oui, j’ai juste besoin d’air. », répond la jeune femme en se levant.
Un mouvement du bateau lui fait perdre l’équilibre. Elle retombe dans les bras de Michael.
« Je croyais que tu avais le pied marin, sourie-t-il - Pas vraiment… Je ne me sens pas très bien. - Attends. Je vais t’aider. »
Michael passe son bras autour de la taille de la jeune femme. En écartant les pieds pour s’adapter au roulis, il la tire jusqu’à la porte. La pluie battante vient leur fouetter le visage. Sara prend une grande bouffée d’air.
« Ca va mieux ?, lui demande Michael - Oui. - Qu’est ce que tu veux faire ?
- Aller rejoindre les autres, lui répond Sara en tournant la tête vers leurs amis agglutinés contre le bastingage, Je crois que je serai mieux dehors. - D’accord », lui répond le jeune homme en la serrant contre lui.
Une vague les propulse sur Bellick.
« Bordel de merde ! Vous voulez me tuer !, proteste ce dernier - Désolée, Brad », lui répond Sara en tentant de s’assoir.
Michael s’agrippe à un jerricane et tire Sara contre lui. Une vague les mouille de la tête au pied.
« Nous voilà douchés », tente de plaisanter la jeune femme en s’accrochant à Michael.
L’océan déchaîné fait un vacarme insupportable amplifié par le vent et la pluie. Le bateau semble perdu dans l’immense étendue hostile plongée dans le noir.
Accroché à sa barre, Raul décide de se rapprocher de la côte, espérant que la houle y soit moins forte. Venice Beach Scène 3- Spoiler:
Son appel semble avoir calmé Mahone. Depuis plus d’une heure, installé au le bar de la cuisine, il cherche sur Internet toutes les informations possibles sur la Compagnie des eaux qui alimente la ville de Los Angeles. L’arrivée en trombe de James dans l’appartement le fait sursauter.
« Que se passe-t-il ?, s’étonne Mahone - Envoie immédiatement un message à Scofield. Il ne doit en aucun cas chercher à contacter Bruce Bennet ! La Compagnie le surveille…Ils… Ils sont peut-être même déjà en train de l’interroger à l’heure qui l’est ! - Merde !, s’exclame Alex en se connectant sur European.fitch.net - Dis lui aussi que son frère est surveillé ! Ils l’ont retrouvé au Panama. Si Bennet ne peut rien leur dire, ils vont s’en prendre à lui ! »
Alex fronce les sourcils et se tourne vers James.
« Comment le sais-tu ? - Je savais ce que je faisais, Alex. Faire un câlin à Gretchen est la meilleure façon de la faire parler. Un certain Kevin a repéré Burrows il y a quelques jours. Il travaillerait sur le port de Panama City avec son fils. Mais, aucune trace de Scofield. Ce Bruce Bennet a reçu un message le 26 juillet au soir, du Panama, lui disant « colis chargé ». - Scofield ? - Ou Tancredi ! Car, ça c’est la bonne nouvelle. Sara est bien vivante. Amochée, mais vivante. - Amochée ? A quel point ? - Ca, j’ai préféré pas le savoir. »
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 8 Avr - 0:10 | |
| 3 août Chalutier 5h30 du matin- Spoiler:
Le groupe d’amis s’est organisé. Sara et Assomption ont été calées contre la coque du bateau. Juan est assis au milieu, son fils dans les bras. Michael, Marco, Sucre et Bellick forment une chaine humaine autour d’eux pour les protéger des paquets d’eau qui se déversent à présent sur le bateau dans un vacarme effrayant. Au loin, les lumières de la côte mexicaine brillent. Mais le chalutier n’avance plus. Pris dans des creux de plusieurs mètres, il est ballotté comme une coquille de noix.
« A combien sommes-nous de la côte ?, demande Sucre - C’est difficile à dire, lui répond Michael, Il faut attendre que le jour se lève. - En espérant qu’on le voit, s’inquiète Bellick. - Brad, la ferme ! », lui répondent en chœur Michael, Sucre et Sara.
Franco a remplacé Raul à la barre. Ce dernier est descendu dans la cale pour estimer le niveau d’eau qui s’y trouve. Il réapparait, aidant Roberta à sortir.
« Roberta ! Par ici ! », lui crie Marco
Mais la jolie Colombienne n’arrivera jamais jusqu’à eux. Une énorme vague soulève le chalutier et le renverse. Tous ceux qui se trouvaient sur le pont sont projetés dans l’eau. Le chalutier retombe la quille en l’air. Ceux dans la cale sont prisonniers de l’océan déchaîné. Un après l’autre, Michael, Sara, Sucre, Juan, Rafael, Bellick et Marco refont surface. Ce dernier, qui ne sait pas nager, s’accroche à l’ancien gardien, manquant de le noyer.
« Hé ! Vas-y doucement !, s’écrit ce dernier en surnageant avec difficulté - Faites la planche !, hurle Michael - Quoi ? » lui répond Sucre
Son fils dans les bras, Juan, qui n’est pas bon nageur, commence à couler. Sucre et Michael le rattrapent.
« Assomption !, crie le Colombien, Assomption !»
Le groupe d’amis regarde autour d’eux.
« Elle est là-bas, crie Sara en désignant une femme qui se débat dans la mer démontée, Vas la chercher ! Vas la chercher. Juan, donne-moi Rafael ! »
La jeune femme prend le petit garçon dans ses bras. Il s’agrippe à elle de toutes ses forces. Sucre attrape Juan par le cou et saisit le col du T-shirt de Sara pour qu’ils ne soient pas séparés. Ensemble, ils observent Michael nager désespérément vers la silhouette qui se noie. Le jeune homme disparaît dans le creux des vagues.
« Michael !! Michael !! », hurlent Sara et Sucre Panama Scène 1 (Sofia fait la traduction, les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Assis sur la terrasse éclairée par le soleil qui monte dans un magnifique ciel bleu, les cinq amis savourent le petit déjeuner préparé par Maria
« J’ai quelque chose à vous annoncer, déclare cette dernière avec un petit sourire malicieux, Je crois que ça va te faire plaisir, Sofia. - Qu’est ce que c’est ?, répond tristement l’intéressée - Voilà. J’ai passé un pacte avec Carlos. - En effet, renchérit ce dernier, Je lui ai proposé un marché. Cette maison est grande, je m’y sens souvent seul et je ne sais pas cuisiner. - Aussi, Carlos m’a proposé d’habiter chez lui, sourie Maria. - Et la suite ?, demande Morales - Carlos va me payer une école hôtelière. - Uniquement si tu arrêtes la prostitution », précise-t-il en pointant le doigt.
Un large sourire éclaire le visage de LJ. Il embrasse Maria avec joie.
« Je suis sûr que tu vas devenir une grande cuisinière ! Tu vas devenir un chef. »
La jeune femme rougit puis se retourne vers Sofia.
« Je suis contente pour toi, sourie tristement cette dernière, Tu es enfin raisonnable. - Je ne veux pas mourir », souffle Maria en baissant la tête.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 8 Avr - 0:17 | |
| Mexique 8h00 Scène 1 (Les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Les rayons du soleil commencent à percer à travers les nuages. Le vent se calme, mais les vagues sont toujours aussi impressionnantes. En grappe et puisant dans leurs dernières ressources, Sucre, Sara, Juan et Rafael continuent de nager vers la bande de sable qu’ils aperçoivent depuis un long moment.
« On y est ! On y est ! », crie Fernando en sentant enfin le sol sous ses pieds.
Leurs derniers mètres vers la plage sont périlleux. Le courant leur coupe les jambes, les repousse vers le large. Après avoir tiré Juan à l’abri, Sucre se précipite pour aider Sara et Rafael. La jeune femme dépose le petit garçon dans les bras de son père et se retourne immédiatement vers l’océan.
« Michael ! Michael ! », hurle-t-elle
Seul le bruit des vagues se brisant violement sur la plage lui répond.
« Là-bas ! », s’exclame Sucre en désignant deux silhouettes qui se traînent sur le sable.
Sara et lui se précipitent.
« Par ici, les gars ! » leur crie Marco
Epuisé, Bellick s’écroule sur le sable. Juan et Rafael les rejoignent.
« As-tu vu Assomption ?, demande le Colombien - Non… On n’a vu personne…. »
Sara et Sucre s’agenouillent pour reprenant leur souffle. Agars, les survivants restent plantés sur le sable un long moment en fixant désespérément l’horizon. Autour d’eux, il n’y a que la plage qui s’étend à perte de vue, bordée à l’est par une forêt clairsemée et à l’ouest par la mer. Pas une âme qui vive. A la lumière du jour, l’océan déchaîné est encore plus effrayant. Le bruit des vagues est assourdissant. Mais le soleil à nouveau rayonnant réchauffe les naufragés. Sucre est le premier à retrouver ses esprits.
« Ok !, déclare-t-il en se relevant, Ils ont du arriver un peu plus loin. Sara, tu vas rester ici avec Juan, Rafael et Bellick. Marco et moi, on va remonter la plage pour les chercher. Surtout ne bouge pas, sinon, on risque de se perdre. »
La jeune femme répond par un hochement de tête, les yeux toujours fixés vers le large, incapable de bouger ou de penser.
« Je pars par là, indique Fernando au jeune Equatorien en montrant le nord, Toi, prends par là. Surtout ne t’éloigne pas de la plage. Si tu trouves quelqu’un, envoie-le ici. Et si tu croises quelqu’un, donne l’alerte. - D’accord ».
Les deux hommes se séparent, les yeux sur l’océan. Chicago Scène 1- Spoiler:
Une petite cave humide et sombre éclairée par une simple ampoule au plafond, le bruit d’un goutte à goutte qui résonne dans le silence. Un homme d’une soixantaine d’années aux cheveux blancs est assis sur une rigide chaise en bois, les pieds et les mains entravés par d’épaisses lanières en cuir. Une simple table en bois lui fait face. Minutieusement, un homme noir, jeune, immense, au crane et au visage parfaitement lisses, y dépose une pince, un marteau, une dynamo, du fil électrique….
« Oh… Que ma tête me fait mal… Pourquoi ma bouche est-elle si pâteuse ? »
Péniblement Bruce ouvre les yeux. Tout est flou.
« Comment ça va, monsieur Bennet ?» demande une voix grave
Bruce perçoit une ombre devant lui. Peu à peu ses yeux s’adaptent à l’obscurité. Un crane rasé brille sous la lumière crue.
« Qui êtes-vous ? - Ici, monsieur Bennet, c’est moi qui pose les questions. - Que me voulez-vous ? - Simplement vous posez quelques questions. »
Bruce fronce les sourcils et regarde autour de lui. Il tente de bouger et réalise qu’il est attaché. Il avale sa salive et soupire en baissant la tête.
« Coopérer est la seule façon de sortir d’ici, lui précise l’inconnu - Coopérer ? A quel sujet ? - Sara Tancredi… - Je ne sais pas où elle est. - Bien sûr que si. - Non, je n’ai plus de nouvelles depuis que je l’ai conduite à l’aéroport fin juin. - Ce n’est pas beau de mentir, monsieur Bennet. - Je ne vous mens pas. - Qui vous a appelé du Panama ? - Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. »
L’homme se baisse lentement et plante ses yeux noirs dans ceux de Bruce.
« Ne m’obligez pas à devenir méchant, monsieur Bennet… Vous le regretteriez. - Vraiment, jeune homme, je ne vois pas de quoi vous voulez parler. »
L’inconnu se relève, fait craquer ses doigts.
« Qui vous a appelé du Panama ? - Je ne vois pas de quoi vous voulez parler ».
Le jeune homme regarde Bruce avec un petit sourire ironique.
« Ne cherchez pas à jouer les héros, monsieur Bennet. - Je ne joue à rien du tout. Je ne vois pas… », répond ce dernier
Un violent coup de poing lui éclate l’arcade sourcilière. Bruce grimace de douleur.
« On reprend, soupire l’inconnu, Où est Sara Tancredi ? »
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 8 Avr - 0:28 | |
| Mexique Scène 2(les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Le soleil brûle la fine bande de sable qui borde la côté mexicaine. Les arbres arrachés témoignent de la tempête qui a sévi durant la nuit. Sucre marche lentement depuis plus d’une heure, quand il aperçoit une tache rose ballottée par les vagues qui se brisent en touchant la terre. Il se précipite dans l’océan démonté et retourne le corps inanimé.« Roberta ! »
Il tire la jeune Colombienne sur la plage et maladroitement essaie de la réanimer, en vain. Une large plaie barre le front de la jolie femme. Elle a été heurtée par la coque du bateau au moment du naufrage et est morte sur le coup.
« Non… Mais non ! », hurle Fernando en frappant le sable de rage.
Des larmes lui coulent sur les joues. Il se tourne vers l’océan mais ne voit rien d’autre qu’une mer déchaînée.
Après de longues minutes, il trouve la force de se remettre en route. 200 mètres plus loin, il trouve le corps de Raul échoué sur la plage, puis, plus au nord celui d’Emilio. Désespéré, Sucre s’agenouille sur le sable.
« Michael… Me fais pas ça… J’t’en prie, me fais pas ça, supplie Fernando en se mettant à prier, Me laisse pas seul… Pas comme ça… Pas maintenant… Qu’est ce que je fais dire à Sara, moi ? Nous fais pas ça, papi… Nous laisse pas comme ça… Notre Père qui êtes aux cieux. Que ton nom soit sanctifié. Que ta volonté soit faite… »
Des bruits de sabots lui font lever la tête. Un groupe de cavaliers se dirige droit vers lui.
« Par ici ! Par ici !, hurle-t-il en agitant les bras - Ca va ?, lui demande un homme en arrivant à sa hauteur - Oui. - Vous êtes seul ? - Non, 5 autres personnes se trouvent un peu plus loin vers le sud. - Montez !, lui dit l’inconnu en lui tendant la main, Je m’appelle Ramon »
Deux hommes descendent et hissent le corps d’Emilio sur un cheval qui repart vers le nord. La même scène se reproduit pour Raul et Roberta.
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« Mama ! Mama ! », pleure Rafael dans les bras de son père.
Juan tente de consoler son fils, mais il est lui-même au désespoir, au point de ne pas parvenir à se relever.
Les pieds dans l’eau, Sara continue de fixer l’océan en palissant de plus en plus. Depuis le départ de Sucre et de Marco, les vagues déchainées ont rendu quatre de leurs victimes. Quatre jeunes garçons Sud-Américains que la jeune femme avait à peine entraperçus sur le bateau. Elle ne connait même pas leur nom. Tous les quatre n’avaient pas 20 ans.
Sara sent des larmes couler sur ses joues. Elle secoue la tête, refuse de penser.
« Une petite tempête ne va pas avoir raison de Scofield », tente de la rassurer Bellick en lui posant la main sur l’épaule.
Sara sursaute et, avec un regard effrayé, s’écarte de lui. Ce regard blesse Brad qui ne comprend pas pourquoi il lui fait peur.
« Je ne lui ai jamais rien fait… Pourquoi me regarde-t-elle comme ça ? Comme un monstre ? », se demande l’ancien gardien
Sara se calme en reconnaissant ce visage si familier.
« Pardon, souffle-t-elle - Sucre a raison. Mike doit être un peu…. Voilà, Marco ! », s’écrit Brad
Sara se retourne et se précipite vers le jeune Equatorien.
« Alors ?, supplie-t-elle - Tous morts », lui répond Marco tête baissée.
La jeune femme s’arrête net. Ses jambes refusent soudain de la porter. Les cris de Rafael lui font tourner la tête. Le petit garçon court vers un point noir qui grossit, grossit. Juan se rue derrière son fils… Le point devient net… Des chevaux se rapprochent de plus en plus rapidement.
« Ma femme, supplie Juan en rejoignant les Mexicains, Elle s’appelle Assomption. Elle est enceinte…. »
Colorado
- Spoiler:
« Mauvaise nouvelle, s’exclame Yang en apercevant les deux agents du FBI rentrer dans le commissariat, Le compte de McCain aux Iles Cayman a été vidé la veille de sa mort. - Vers où ?, demande Wheeler - Nulle part. Il a été vidé, en liquide. - On n’a pas trouvé d’argent liquide chez McCain, s’exclame Laurence - Ce n’est pas lui qui a retiré l’argent. La dernière utilisation de l’American Express date d’une semaine. - Comment cela est-il possible ?, demande Beaufroy. - Une autre personne a une carte sur ce compte, explique Lang, La personne qui a ordonné le meurtre de McCain. - Et elle a récupéré son argent, continue Laurence. - Exactement, poursuit Lang, McCain a échoué. Il ne méritait pas l’argent qu’on lui a versé, alors ils l’ont récupéré. - Les ordures !, s’exclame Beaufroy. - On peut savoir où l’argent a été retiré ?, demande Laurence - Non. Ce genre de banque ne donne pas ce type d’information. On est retourné à la case départ. » Beaufroy soupire, déçue.
« Nous sommes rappelés à Washington, les informe Wheeler, On part ce soir. - Nous sommes passés vous dire au revoir et merci, continue Lang, On vous laisse la paperasse sur McCain, désolée. - Je comprends, répond Laurence - Ne soyez pas triste Lauren, s’écrit Felicia en s’adressant à Beaufroy, Vous avez fait un excellent travail. Vous avez tous fait un excellent travail. - Le service financier du Fbi va s’occuper de cette banque SVB, approuve Wheeler, Avec le numéro de compte de McCain, ils arriveront peut-être à remonter jusqu’à une banque américaine. - Espérons, soupire Laurence, Si vous avez besoin de quoi que ce soit. - Je n’hésiterai pas à faire appel à vous, lui sourie Lang en lui serrant la main - Je prendrai personnellement soin de Pamela Mahone… Si… Si vous retrouvez Alex, dites lui que je suis profondément désolé. - Je sais », lui répond Felicia
Avant de prendre l’avion, les deux agents du FBI passent à l’hôpital prendre des nouvelles de la femme d’Alex. Pamela est allongée dans un lit, inconsciente. Sa tête est entièrement bandée. On ne voit que le bas de son visage. Une machine l’aide à respirer.
« Son état est stable, leur indique le médecin, Nous avons fait notre possible, mais le cerveau a beaucoup souffert. - Il y a-t-il une chance qu’elle se réveille ?, demande Felicia - Oui, mais dans quel état ? Là est la question. Nous n’avons malheureusement plus qu’à attendre.
- Merci, docteur ».
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 8 Avr - 20:20 | |
| Mexique Scène 3- Spoiler:
Michael attrape Assomption juste au moment où elle coule. Il tire la robe pourpre et prend la future maman dans ses bras. Paniquée, cette dernière gesticule dans tous les sens.« Assomption… Pour l’amour du ciel… Arrête de bouger ! »
Il se retourne vers les autres pour leur faire signe, mais ils ont disparu.
« Sara !! Sara !! Sucre !! », hurle-t-il désespérément en regardant autour de lui
Il ne voit dans la faible lueur de l’aube qu’une montagne d’eau. L’océan et la pluie lui fouette le visage. Michael passe son bras sous le cou d’Assomption et lui cale la tête contre son épaule. Se laissant porter par les vagues, il nage vers les lumières. Il a toutes les peines du monde à maintenir la jeune femme. Plus elle avale de l’eau, plus Assomption se débat.
« Je te tiens, essaie de la rassurer Michael, Je ne te lâcherai pas… On va y arriver…. On va y arriver »
§§§§§§§§§§§§§§§§§
Le vent s’est calmé avec le levé du jour. Le soleil qui a gagné sa lutte contre les nuages éclaire une longue plage. Des bâtiments se dessinent au loin.
Epuisée, Assomption est devenue un poids mort. Seul son souffle contre la joue de Michael indique qu’elle est toujours vivante.
« C’est bien, soupire-t-il, Laisse-toi faire. Fais-moi confiance… Ca va aller… Ca va aller »
Le jeune homme se rassure lui-même. Complètement inerte, Assomption est encore plus lourde à porter. Michael commence à avaler plus d’eau qu’il ne respire d’air. Les vagues, toujours aussi impressionnantes, les font couler à plusieurs reprises. A coups de ciseaux, Michael réussit à remonter et à prendre une bouffée d’air. Mais cet effort lui est à chaque fois plus difficile. Ses jambes lui font mal, ses forces l’abandonnent. Les lumières se rapprochent et s’éloignent… Son regard se trouble. Une vague les submerge. Assomption lui glisse des mains… Enfin, il sent le sable. Michael agrippe la future maman et d’un coup de pied remonte vers la surface. Dans un dernier effort, il parvient à tirer la femme enceinte, à peine consciente, sur la plage et s’écroule à ses côtés.
§§§§§§§§§§§§§§§§§
Des tapes sur la joue lui font reprendre conscience. Un vieil homme, parlant espagnol, est penché sur lui.Un chaud soleil brille dans un ciel sans nuage. Le vent est complètement tombé.
« Sara », murmure Michael.
Il tourne la tête vers les éclats de voix. Assomption, gesticulant, semble supplier les personnes qui l’entourent. Un attroupement s’est formé sur la plage. Michael tente de se lever, mais ses jambes refusent de le porter. Le vieil homme continue de lui parler, certainement pour le réconforter. « Sara », répète Michael en regardant autour de lui.
En face de lui des vagues énormes se brisent sur la plage dans un bruit assortissant. Sur sa gauche, des cavaliers surgissent d’une petite route. Ils discutent quelques instants et se séparent en deux groupes. L’un part vers le Nord, l’autre vers le Sud. En regardant dans cette direction, Michael aperçoit quelques maisons construites à la lisière de la plage, puis un champ de maïs. Des femmes parlant en espagnol s’agitent autour de lui….
Chicago Scène 2 PG-12
- Spoiler:
Une dent rebondit dans une mare de sang. Une lampe jaune éclaire un visage tuméfié, complètement méconnaissable.
« Qui vous a appelé du Panama ?, demande le grand noir - Sais pas… Connais pas, bafouille Bruce - Où est Tancredi ? - Bateau… - Elle est sur un bateau ? »
Bennet fait oui de la tête.
« Quel bateau. - Sais pas… - Bruce, vous commencez à user ma patience !, menace le tortionnaire - Sais pas… Partie… - Elle a quitté le Panama ? »
Bruce fait oui de la tête.
« Quand ?... Quand ! - 20…26… - Le 26 juillet »
Bruce fait un signe de tête.
« Avec qui ? Avec qui ? - Sais pas. »
Le grand noir saisit la pince posée sur la table et attrape un doigt de Bruce.
« Vers où ?.... Vers où ? »
Bruce hurle de douleur. Le tortionnaire vient de lui arracher un ongle.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 8 Avr - 20:34 | |
| MexiqueScène 4 (les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Assis sur la plage, Michael et Assomption n’ont pas échangé un mot. La jeune femme prie en silence. Michael n’en a pas la force. Chaque respiration est un déchirement. Les moments passés avec Sara et Sucre lui reviennent en mémoire...
« Vous êtes allé à Loyola ! - Vous vous êtes renseignée sur moi ! - J’aime connaitre mes patients. Je suis allée à Northwestern. Diplômée deux ans après vous. - Peut-être qu’on s’est déjà rencontrés ? Saouls dans un bar, quelque part. - Je m’en serais souvenue. - C’est un compliment ? - Non… »
« Il y a un autre mot pour « amour » ? - Quel est le contexte ? - Oh, le contexte « Je t’aime tellement que je ne braquerai plus d’épicerie », quoi. Sauf, classe, quoi. Je demande ma copine en mariage si tu veux le savoir. - Dans une lettre ? - Tu as une meilleure idée ?
- Face à face ça marche plutôt bien. - Cet endroit n’est pas vraiment romantique. Je la vois prendre le Staten Island Ferry. Dès qu’elle voit l’Empire State Building, elle ouvre la lettre. C’est presque comme y être. Sauf que j’y serai pas. - Essaie « passion ». - « Passion », « passion ». C’est génial ! Passion… Comment ça s’écrit ? C’est P-A-S-H… Pas de « h » ?
« Jolies fleurs. - Exact. - A-t-on un admirateur ? - Mon père me les a envoyées. - En quelle occasion ? - C’est mon anniversaire. - Aujourd’hui ? Joyeux anniversaire… »
Pourquoi est-il là et pas eux ?... Comment se peut-il que lui survive et pas eux…
Des cavaliers ont commencé à revenir, ne ramenant que des corps. D’énormes rouleaux continuent de se briser sur la jolie plage de sable fin éclairée par un soleil insolant. Michael pousse un long soupire et lève machinalement la tête. Son regard est attiré par une forme qui fonce vers eux… un cheval galope ventre à terre.
« Assomption ! », murmure-t-il
Cette dernière relève la tête et se précipite vers l’équidé. Michael la suit des yeux, incapable de bouger. Les hurlements de joie de la jeune femme le font réagir.
« Ils sont vivants ! Ils sont vivants ! », lui crie-t-elle
Au loin, un groupe de cavaliers, rentrant au pas, apparait. Michael se lève et se précipite vers eux. Il lui semble que son cœur va cesser de battre mais ses jambes courent plus vite que jamais.
« Michael !! », crie Sucre en agitant la main.
Ce dernier accélère. L’air rentre à nouveau dans ses poumons. Enfin il aperçoit Sara assise devant un adolescent. Elle glisse dans les bras de Michael, enroule ses jambes autour des hanches du jeune homme et le couvre de baisers. Ce dernier la serre de toutes ses forces en lui rendant ses baisers. Bellick les regarde à la fois heureux et triste. Personne ne semble content de le voir, personne ne le remarque. Il se débrouille seul pour descendre de ce canasson. A côté de lui, Juan, Rafael et Assomption se tombent dans les bras en criant de joie. A quelques pas, Marco pleure en caressant le corps sans vie de Roberta. Sucre le prend par l’épaule.
« Viens. Il n’y a plus rien à faire. Viens ».
Une femme aux cheveux blancs caresse la joue du jeune Equatorien en lui murmurant des mots réconfortants.
Ramon fait les présentations. Le vieil homme qui s’est occupé de Michael, c’est son père Philipe. La femme qui console Marco, c’est sa mère Mercedes. Il se retourne vers l’adolescent qui a ramené Sara.
« Lui, c’est mon fils, Manuel… Et cette jolie señorita, c’est ma femme, Alexandra… - Hola. - Hola - Que vous est-il arrivé ?, demande Ramon - Notre bateau a chaviré à cause de la tempête, lui répond Sucre - Vous cherchiez à aller aux Etats-Unis, c’est ça ? On a l’habitude par ici. On voit souvent passer des candidats à l’immigration, sur la route ou sur la mer. Certains restent un peu dans le coin pour se faire un peu d’argent en travaillant dans les hôtels avant de remonter vers le nord pour tenter de passer la frontière. J’en monte souvent avec mon camion. - Votre camion ? - Je suis chauffeur routier. - Vous pourriez… - Bien sûr. Je pars demain avec un demi-chargement de couvertures. Elles sont fabriquées dans l’usine là-bas, sourie Ramonen montrant les bâtiments au loin, Je peux vous conduire à Ciudad Obregón. De là, si vous avez de l’argent vous pourrez prendre un train pour Juarez. »
Sucre traduit aussitôt la bonne nouvelle à ses amis.
« Hé, on ne sait pas qui sont ces gens ! C’est peut-être des flics ! Ou pire, s’exclame Bellick - Tu deviens paranoïaque, Brad, se moque Michael, tenant Sara par la main - J’ai de quoi ! J’ai appris à me méfier des gens que je ne connais pas ! - Sincèrement, Bellick, je doute qu’on tombe sur des agents de la Compagnie dans ce coin perdu à moins que ce village ne recèle un trésor caché, sourie Scofield - Où sommes-nous ?, demande Sara - Au Mexique, lui répond Fernando - Nous sommes loin de la frontière avec les Etats-Unis ? », s’informe Michael
Sucre traduit la question à Ramon.
« A environ 1000 kilomètres, répond-il, Ici c’est Ceuta. Demain, on aura environ 600 kilomètres à faire pour arriver à Obregón. On y sera en fin d’après-midi. - En attendant, reposez-vous, intervient Alexandra, Vous en avez besoin. Venez, on va vous héberger. - Gracias », lui sourie Sucre
Ceuta est un petit village de pêcheurs situé à 2 kilomètres de la plage. Il a connu une forte croissance grâce à la culture du maïs et aux usines qui se sont installées sur les terres balayées par le vent et les embruns. De nombreuses maisons ont été construites à la hâte pour héberger les nouveaux arrivants, faisant ressembler le petit village à la banlieue d’une grande ville.La famille de Ramon habite au cœur du village historique, dans deux maisons mitoyennes peintes d’un rouge éclatant. Décoré dans le pur style mexicain, leur foyer traduit l’âme de ses habitants, simple et accueillante. Des serviettes sont distribuées aux naufragés. Alexandra et Mercedes leur servent du café chaud et des gâteaux.
« Vous ne pouvez pas garder ces vêtements mouillés, constate Mercedes, Vous allez attraper la mort. On va vous prêter des habits secs. - Gracias, lui répond Assomption - Prenez aussi une bonne douche, conseille Alexandra, Venez, je vous accompagne. »
Sara, Assomption et Rafael lui emboitent le pas.
« Merci pour tout, intervient Michael en prenant un autre gâteau, Votre gentillesse nous touche. - Vous êtes Américains ?, s’étonne Ramon - C’est une longue histoire, lui explique Sucre, On n’a plus de papiers… Et… - Et vous avez des problèmes avec la justice, devine Manuel - Disons qu’on ne peut pas vraiment se tourner vers une ambassade pour régler nos soucis, admet Fernando, Mais on doit rentrer aux Etats-Unis pour régler nos problèmes. - Nous avons tous notre croix à porter, conclue Philipe en percevant la gêne de ses hôtes, Vous êtes les bienvenus dans notre maison. Reposez vous, vous venez de vivre une bien dure épreuve. - Merci, répète Michael, Mais on ne veut pas abuser de votre hospitalité. Si Ramon peut nous rapprocher de la frontière dès demain, c’est parfait. - Aucun problème, répond ce dernier, C’est toujours plaisant d’avoir de la compagnie. »
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 8 Avr - 20:38 | |
| Panama Scène 2- Spoiler:
Le salon de Morales est une grande pièce en angle. Les murs sont peints à la chaux jaune. Un gros canapé en tissu marron occupe un pan de mur, entouré par deux vieux rocking-chairs. La table basse est un magnifique coffre en bois décoré par deux poignets et une serrure en cuivre. Un énorme tapis aux couleurs vives recouvre le carrelage clair. Les stores tirés et la climatisation procurent une température très agréable.
Assis dans l’un des rocking-chairs, Lincoln compte l’argent qui lui reste en compagnie de Sofia allongée sur le canapé.
« Si ça ne suffit pas, on peut toujours demander à Carlos de nous dépanner. - Il en a déjà fait plus qu’assez, indique Linc, On va se débrouiller. J’arriverai bien à trouver du boulot à Chicago. - Moi aussi. Je parle anglais et le travail ne me fait pas peur. - Il faut…. »
Les images du journal télévision attirent l’attention de Burrows.
« Ils parlent du Mexique. Que disent-ils ?, demande-t-il - Oh, mon Dieu ! Il y a eu une tempête cette nuit qui a causé des dégâts sur les plages. Des lieux touristiques ont été touchés. - Y a des victimes ? - Il semblerait… Ils parlent de morts sur une plage. - Une plage, tu es sûre ? Ils ne parlent pas d’un bateau ? - Laisse-moi écouter. »
Lincoln palie soudainement, pris d’un horrible pressentiment.
« Non, ils ne parlent pas de bateau, le rassure Sofia, Ils disent juste qu’on a retrouvé des corps sur une plage au nord de Mazatlán. - C’est où Mazatlán ? - Je ne sais pas… Linc ? Où vas-tu ? - Regardez sur Internet où se trouve cette ville. Viens… On y trouvera peut-être plus d’information. - Tu as peur pour Michael ? - Il doit arriver au nord du Mexique vers le 4 ou le 5 août. Il a peut-être été pris dans cette tempête ! »
Linc se précipite sur l’ordinateur de Morales. Mazatlán se trouve au milieu de Mexique. L’angoisse de Linc augmente.
Deux heures plus tard, au moment où LJ les rejoint, des informations sur le naufrage d’un bateau de pêche apparaissent. Les sites d’information parlent d’une quarantaine de mort sans préciser s’ils étaient tous sur le bateau ou pas… Mexique - Ceuta Scène 5- Spoiler:
Assis sur la grande terrasse qui relie les deux maisons, les garçons finissent les gâteaux offerts par leurs hôtes. La tonnelle recouverte par de la vigne apporte une ombre appréciable.
« Tu es superbe dans cette robe, s’exclame Michael en apercevant Sara - Menteur ! », rie la jeune femme.
Elle porte une robe noire avec de grosses fleurs rouges, trop large et surtout très courte, qui lui arrive au milieu des cuisses.
« C’est la 1er fois que je te vois en robe, sourie Michael - Je n’allais pas m’habiller comme ça pour travailler à Fox River - C’est sûr. Ca n’aurait pas été prudent. - A ton tour, lui répond Sara, Vas prendre une douche. Tu es plein de sable. »
La salle d’eau est une toute petite pièce sans fenêtre éclairée par deux gros spots qui entourent un simple miroir. Un lavabo blanc sur pied est posé au dessous. Une douche, constituée d’un simple bac et d’un pommeau accroché au plafond, occupe tout un angle.
Appuyée contre l’encadrement de la porte, Sara regarde Michael se déshabiller.
« A quoi tu penses ? », lui demande-t-il
La jeune femme s’approche. Avec son index, elle caresse le tatouage de son compagnon.
« J’étais où dans tout cas ? - Là, répond Michael en désignant son cœur. - Menteur… Tu ne me connaissais pas quand tu as fait ces tatouages. - Je ne mens pas. C’est l’infirmerie…. C’était un signe »
Sara sourie et dépose un baiser sur « l’infirmerie ». Ses mains glissent sur la poitrine de Michael. Ce geste réveille le désir du jeune homme qui sent son sexe se tendre. Ce reflexe le met très mal à l’aise. Sara se blottit contre lui, augmentant son trouble.
« Je vais avoir besoin d’un peu de temps, murmure-t-elle - Prends tout ton temps. Rien ne presse », répond Michael en lui caressant les cheveux.
Craignant que son désir efface le sourire de Sara, il s’écarte, se retourne pour retirer son caleçon et rentre dans la douche. Sara reste plantée un instant. Elle a l’impression que Michael évite tout contact physique avec elle. Cette pensée la meurtrie. En soupirant, elle ramasse les vêtements du jeune homme et sort les rincer en ravalant ses larmes.
De la terrasse, Bellick aperçoit Sara traverser le salon en direction de la cuisine, tête basse. Il se lève et va la rejoindre.
« Tu as besoin d’un coup de main ? »
Sara sursaute et soupire en l’apercevant. Brad fronce les sourcils. Il n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi elle a peur de lui… En fait, Sara semble ne voir que Scofield. Les autres sont transparents à l’exception d’Assomption, et encore. Cette indifférence blesse Brad.
« Tu veux un coup de main ?, répète-t-il - Non, merci. Je vais juste rincer nos vêtements pour qu’on puisse les remettre dès demain, répond la jeune femme en déposant les vêtements dans le grand évier en pierre. - Cette robe te va très bien », tente de plaisanter Brad
Sara a un triste sourire.
« Elle n’est pas très pratique pour voyager. - Tout va bien ?, demande Bellick en remarquant les larmes qui commencent à couler sur les joues de la jeune femme. - Oui… C’est… C’est l’émotion » répond Sara en s’essuyant d’un revers de la main.
Brad se rapproche et lui pose la main sur l’épaule. Sara se dégage dans un tremblement.
« Ca va aller, reprend-elle en tendant de sourire, La journée a été dure. - Je vois qu’on a tous la même idée ! » s’écrit Sucre en rentrant dans la cuisine ses vêtements dans les bras.
Sara et Brad se retournent. Ce dernier pouffe de rire en voyant le jeune Latino vêtu d’un pantalon trop court qui donne l’impression qu’il part à la pêche aux moules et une chemise qu’il n’a pas pu boutonner car elle lui est trop serrée.
« Donne-les moi, je vais les rincer avec les nôtres, lui dit Sara - Merci », lui répond Sucre en posant ses habits dans l’évier.
Bellick remarque, chagriné, que Fernando n’effraie pas Sara. Elle le laisse s’approcher d’elle quand elle s’écarte dès que lui fait la même chose. Il sort de la pièce en soupirant.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 8 Avr - 20:47 | |
| Los Angeles - Appartement de Gretchen- Spoiler:
Allongée nue lascivement sur son lit, Gretchen regarde James approcher avec une bouteille de champagne. Le jeune homme s’assoie à côté d’elle, fait tomber quelques gouttes du breuvage sur le ventre de sa compagne et le lèche. Elle éclate de rire.
« C’est comme ça que tu m’a séduite Don Juan. - Tu avais déjà largement fait le premier pas, lui rappelle-t-il - Si j’avais du attendre que tu te décides, on n’aurait jamais eu Emilie. - Tu as des nouvelles ? - Pas depuis un moment. Je n’arrive pas à joindre ma sœur. C’est les vacances, elle a du encore partir faire du camping ou quelque chose de ce genre. - Tu dis ça comme si c’était une mauvaise chose, s’étonne James en s’installant à côté de la jeune femme. - Rita et moi n’avons vraiment pas les mêmes goûts, ni le même mode de vie. Elle se la joue baba cool et n’a jamais eu la moindre ambition. - Elle est institutrice. C’est un beau métier. - Tu plaisantes ! Supporter des gamins qui braillent toute la journée ! Quelle horreur ! - Je croyais que tu envisageais de t’occuper d’Emilie ? - De ma fille, oui, d’une trentaine d’autres mioches, non ! - Pour qu’on puisse envisager une vie avec elle, on doit terminer ce merdier, lui rappelle James, On a appris quelque chose de ce Bennet ? - Samantha est en train de l’interroger en ce moment. On va voir s’il est aussi costaud que cette salope de Tancredi. - Tu ne digères pas qu’elle t’ait faussé compagnie, rigole James, Tu ne la croyais pas si courageuse, la petite fille riche de l’Illinois. »
Le visage de Gretchen s’assombrit.
« En effet, souffle-t-elle soudain perdue dans ses souvenirs, Elle a réussi là où j’ai échoué »
James lui lance un regard inquiet.
« Et toi, où en es-tu avec Mahone ? - Toujours rien. S’il apprit un avion, ce n’est pas de l’aéroport de LAX… Je me demande si…. - Si quoi ?, demande Gretchen en se retournant sur lui - La seule chose qui tenait Mahone debout, c’était sa famille… L’espoir de refaire sa vie avec eux… Mais après ce que ce taré de McCain a fait… Je me demande si Alex ne s’est pas suicidé, ou quelque chose de ce genre… Il a tout perdu, Gretchen… »
La jeune femme hoche la tête.
« Si quelque chose arrivait à Emilie, je n’y survivrais pas », murmure-t-elle en se serrant contre James. Mexique - CeutaScène 6 (les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Le coucher du soleil a rafraichi l’atmosphère, agréablement parfumée par les plantes du jardin. L’odeur du poulet grillé et des épis de maïs cuits sur le barbecue flotte encore dans l’air. Attablés sur la terrasse, les naufragés et leurs hôtes finissent de diner.
« C’était délicieux !, s’écrit Juan en se servant une autre bière sous le regard désapprobateur de sa femme - Reprenez un peu de maïs, l’invite Mercedes, Assomption, une autre galette ?
- Non merci, lui répond la future maman, Si j’avale encore quelque chose je vais exploser. - D’où venez-vous ? », demande Manuel en se versant un verre de Coca.
Les Dos Santos expliquent leur malheur à leurs hôtes.
« Si vous n’arrivez pas à passer aux Etats-Unis, vous pouvez toujours rester ici, leur indique Ramon, Il y a du travail pour les courageux. Ce n’est pas les Etats-Unis, mais nous vivons en paix. Nous sommes très heureux ici. - J’y penserai, réfléchit Juan, J’ai entendu dire que passer le Rio Grande était dangereux. - On le passera ensemble, intervient Sucre, Plus on est nombreux, moins c’est dangereux. - Sucre a raison, approuve Michael, On reste ensemble jusqu’à ce qu’on soit sur le territoire américain. »
Sara le regarde en hochant la tête. Sucre change de sujet
« A quoi ressemble Ciudad Obregón ? C’est une grande ville ? - Pour moi, oui, sourie Ramon, Je ne vais que rarement à Mexico. J’étouffe là-bas. C’est trop pollué pour moi. - On pourra racheter des affaires ?, s’inquiète Juan, Nous avons tous perdus dans le naufrage. - Si vous avez de l’argent, pas de problème, répond Manuel, Il y a tout ce qui faut là-bas. C’est une grosse ville, avec un aéroport, des facs, des cinémas… - Mon fils rêve de la ville, soupire Alexandra - C’est de son âge », sourit tristement Marco en faisant un clin d’œil à l’adolescent
Une demi-heure plus tard, seuls Sara, Michael, Sucre et Bellick profitent encore de la fraicheur de la nuit.
« Pourquoi tiens-tu autant à ce qu’on passe tous la frontière ensemble ?, demande Sara à Michael - Au milieu d’un groupe de Sud Américains, on passera plus inaperçu, lui répond-il - On sera aussi plus visibles par les gardes frontières, corrige Bellick - Si on se fait prendre avec eux, on pourra se faire passer pour les immigrés d’Europe de l’Est. Certains passent par l’Amérique Latine pour atteindre les Etats-Unis. C’est plus facile d’obtenir un visa touristique. - Comment tu sais ça ?, demande Brad - Je lis les journaux, lui répond Michael dans un haussement d’épaules - Cette supercherie ne marche pas longtemps. Dès qu’ils prendront nos empreintes, on sera grillés, indique l’ancien gardien - Ca nous laissera le temps de nous enfuir, lui répond Sucre sûr de lui, Il parait qu’il est facile de sortir des centres de détention pour immigrés. - Tu es libre de faire ce que tu veux, Brad, précise Michael, Si tu ne veux pas rester avec nous, rien ne t’y oblige. On te rend ton argent et tu pars de ton côté. - Ce n’est pas ce que je voulais dire, soupire Bellick, Mais je n’ai aucune envie de retourner en prison. - Tu n’es plus recherché aux Etats-Unis, non ?, s’étonne Sucre - Si on se fait prendre à passer la frontière avec des immigrés illégaux, on sera de toute façon poursuivis, l’informe Bellick - Le but n’est pas de se faire prendre, lui répond Michael, Arrivés à Juarez, on étudiera toutes les solutions. C’est une grande ville, on devrait pouvoir y trouver un cybercafé. Par Google earth, on pourra étudier les images satellites de la frontière, puis on ira voir sur place. On essayera de passer par nous même. Ca évitera qu’on se fasse avoir par des passeurs qui peuvent aussi nous dénoncer. - Si Mahone t’as envoyé des messages, on fait quoi ?, demande Sucre - Ca dépendra des messages. De toute façon, arrivés à Ciudad Obregón, on devrait déjà pouvoir avoir accès à un ordinateur et voir s’il m’a envoyé quelque chose. Et tu pourras appeler ton cousin Petey pour qu’il s’occupe de MariCruz. - Je pourrai aussi rappeler Bruce, indique Sara - Non, Bruce est peut-être sur écoute, se méfie Michael, On ne peut pas courir ce risque. On le mettrait en danger en l’appelant. On le contactera d’une autre façon. Et une fois aux Etats-Unis, les Dos Santos ne pourront pas rester avec nous. C’est trop dangereux. On ne peut pas les mêler à cette histoire. - Et Marco ?, demande Sucre. - Marco aussi. Il en sait déjà trop. Ca ne regarde que nous. On ne doit pas impliquer des innocents. Et si vous ne voulez pas continuer, je comprendrais. - N’y compte pas, papi !, lui réplique Fernando, On finit ça ensemble. - Brad ?, demande Michael - Je vous suis. Je veux laver mon honneur. », répond l’ancien gardien en regardant Sara
Michael se tourne vers la jeune femme.
« Ne compte pas te débarrasser de moi en me confiant au cousin de Sucre, lui répond cette dernière, Je ne veux pas. - Non, je ne te laisserai plus. Jamais. »
Sara tend sa main sur la table. Les trois hommes posent leur main sur la sienne.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 10 Avr - 8:02 | |
| 4 août
Mexique Scène 1 – Ceuta - 6h00 du matin (Les parties en italique sont en espagnol) - Spoiler:
La rosée du matin souligne agréablement la douce odeur des fleurs. Les timides premiers rayons du soleil éclairent le jardin d’une jolie couleur rose. Après avoir passé leurs propres vêtements, les naufragés ont rejoint leurs hôtes sur la terrasse.
« On vous a préparé du café, indique Alexandra en remplissant les tasses, Prenez aussi ces couvertures, le fond de l’air est encore frais. - Comme peut-on vous remercier pour tout ça ?, souffle Brad ému par la gentillesse des Mexicains - C’est normal, lui répond Mercedes en lui tendant un gâteau, On n’allait pas vous laisser sur cette plage sans rien à manger. - Merci pour votre hospitalité, insiste Sara, Vous nous avez réchauffé le cœur. - J’espère que vous arriverez à régler vos ennuis, lui répond Philipe, Nous prierons pour vous. - Ne vous inquiétez pas pour nous, lui sourie Sucre, Ca va aller. - Vous reste-t-il au moins un peu d’argent ?, s’inquiète Alexandra - Oui, ne vous en faites pas, on va se débrouiller, lui répond Marco, Vous en avez bien assez fait. C’était déjà très gentil de nous héberger. - Et Ramon est vraiment sympa de nous conduire vers le nord, rajoute Sucre en avalant un gâteau - Il le fait souvent, précise Alexandra, Il se sent souvent seul dans son camion. Il aime bien avoir de la compagnie. - Il y a tant de malheur dans ce monde, alors, si on peut un peu aider, soupire Mercedes - Sois le changement que tu aimerais voir dans le monde », déclare Michael
Sara le regarde en souriant.
L’arrivée de Ramon, parti charger son camion, sonne l’heure des adieux.
« Mesdames, montez devant », les invite Bellick en leur tendant la main
Assomption lui sourie et s’installe dans la cabine avec son fils.
« Juan, monte avec ta famille, lui dit Sara, Je serai très bien dans la remorque. - Oh, non, docteur. - Vraiment, Juan. J’insiste. »
Le Colombien comprend, sourie et prend place à côté de sa femme. Bellick baisse sa main l’air un peu bête. Marco et Sucre sautent dans la remorque. Michael et Bellick leur passent des bouteilles d’eau, les gâteaux préparés par Alexandra et Mercedes puis les couvertures.
« Sara, viens. Je vais t’aider à monter, indique Bellick en formant un marchepied avec ses mains - Merci, Brad » lui sourie la jeune femme en prenant appui sur lui.
Elle attrape la main que lui tend Sucre et se laisse hisser dans le camion. Michael et Brad les rejoignent. Ramon remonte la protection de la remorque et regagne sa cabine. Marco, Brad et Fernando s’installent confortablement sur les ballots et s’enveloppent dans les chaudes couvertures.
« Vas t’installer à l’avant », murmure Michael à Sara en la poussant par la hanche.
La jeune femme lui prend la main et l’entraine vers l’endroit indiqué. Michael s’assoie en premier. Sara se cale contre lui. Le jeune homme la recouvre avec une couverture et lui caresse les cheveux. Sara saisie cette main trop indifférente et la tire contre sa poitrine.
Le camion démarre dans la légère brume du petit matin. Ses passagers ne tardent pas à s’endormir à l’exception de Michael et Sara qui, silencieux, regardent le petit village de Ceuta s’éloigner au milieu des champs. Au loin, l’océan a retrouvé son calme. Les vagues viennent doucement mourir sur la plage…
La gentillesse des Mexicains ramène Michael au Panama, vers Maria, vers son rire cristallin et sa délicieuse cuisine qu’il a si peu savourée. Depuis qu’il s’est évadé de Sona, Michael n’a croisé que des gens remplis d’humanité qui lui ont tendu la main… Qui leur ont tendu la main. L’image de Maria lui fait aussitôt penser à Lincoln…
« Montre-moi les photos, Linc. - Je ne peux pas te montrer les photos. - Pourquoi ? - Elle est morte, Michael. Je t’ai menti »
Michael réalise que depuis qu’il a retrouvé Sara, les seuls moments où il a pensé à Linc sont liés à cet horrible souvenir. Il n’a même pas pensé à lui téléphoner pour lui dire que Sara était vivante et qu’ils étaient ensemble… Gate Corporation- Spoiler:
En ce début de matinée, les bureaux de Gate s’animent lentement. Vêtu d’une chemise verte qui souligne la couleur de ses yeux, Whistler travaille déjà sur son ordinateur.
« Besoin plan des eaux de la ville de LA et infos sur l’usine de traitement des eaux. URGENT. SVP »
James soupire en cliquant sur « envoyer ». Son portable sonne.
« Bonjour Gretchen. - On peut se voir. - Pas… »
James a juste le temps de mettre la main sur le téléphone.
« On vous attend pour la réunion !, s’écrit Brian Philips en s’engouffrant dans le bureau. - J’arrive. Je finis avec cette cliente. - D’accord », sourie Philips en repartant.
James soupire de soulagement et reprend Gretchen.
« Allo ! Allo ! - Oui, je suis là. - Tu n’es pas seul ! - Je continue d’enquêter sur Mahone. Qu’est ce que tu crois ! - J’ai besoin qu’on se voit. J’ai besoin de toi. - Retrouve-moi au Sheraton à 13h00. Laisse-moi un message pour me dire dans quelle chambre tu es. - A tout à l’heure…. »
James attrape sa veste. Un sourire satisfait sur le visage, il rejoint la salle de réunion.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 10 Avr - 8:13 | |
| Mexique Scène 2- Spoiler:
Le camion de Ramon remonte l’autoroute 15 vers le nord. Des champs à perte de vue s’étendent sur les flans de collines. L’odeur du blé et du maïs se mélange aux effluves de diesel qui émanent des nombreux camions colorés qui se croisent sur la route encombrée…
Bellick, Marco et Sucre dorment, bercés par les mouvements de la remorque. Après les avoir longuement observés, Sara s’assoie à califourchon sur Michael. Ce dernier la regarde étonné, ne sachant plus quoi faire de ses mains.
« Michael… Je … Si on gagne, si on détruit la Compagnie… Je veux qu’on reparte à zéro… Qu’on efface tout et qu’on recommence comme si on venait de se rencontrer…. Plus de mensonges, plus de secrets…. - D’accord, réfléchit-il, Repartir à zéro… Je vais donc devoir divorcer - C’est vraiment. Tu es toujours marié à cette Polonaise, sourie tristement Sara, que ce souvenir fait souffrir - 1, de mémoire, elle est Tchèque et 2, ça m’était complètement sorti de la tête. Je ne sais pas pourquoi, je n’avais que ça a pensé »
Il plaisante pour cacher le trouble qui monte en lui. Les jambes de Sara autour de son bassin réveillent à nouveau ce désir qu’il aimerait contenir… Arriver à retrouver son comportement d’avant, celui à Fox River où tout entre eux semblait si simple malgré les barreaux et les interdits.
Mais Sara reste sérieuse.
« Michael… Je ne veux pas qu’on reste ensemble par devoir… A cause du passé… Je ne veux pas que tu te sentes obligé de t’occuper de moi parce que tu te sens coupable ou…. - Sara…. - Je ne veux pas que tu ais pitié… Si on est ensemble, c’est parce qu’on veut être ensemble… - Sara, si je ne voulais pas rester avec toi, je ne t’aurais pas envoyé ces origamis. C’était complètement fou de faire ça. Tu aurais pu me dénoncer, répond Michael en posant ses mains autour de la taille de Sara, Mais l’idée de ne plus te revoir m’était insupportable… J’étais prêt à prendre tous les risques pour ça… Je t’aime Sara, comme je n’ai jamais aimé personne. - Vraiment ? - Oui, vraiment »
Michael se redresse et attire timidement la jeune femme contre lui. Leurs lèvres se rapprochent. Sara passe ses bras autour du cou du jeune homme et l’embrasse avec amour. Lui rendant son baiser, il la serre enfin dans ses bras.
« Vous allez nous faire un bébé tout de suite ?», plaisante Bellick
Les bras de Michael se desserrent. Ce petit moment d’intimité dont Sara a tant besoin est rompu.
« Non, Brad, on ne va pas te faire ce plaisir », répond-elle sèchement en se rasseyant sur un ballot.
Bellick encaisse en grommelant. Le couple de tourtereaux commence à lui taper sur les nerfs. La pitié qu’il avait ressentie pour Scofield depuis l’annonce de la mort de Sara s’efface. Il revoit à nouveau le beau gosse qui lui avait irisé le poil au premier regard à Fox River. Et celle-là, pour qui se prend-elle ? Elle oublie où ils se sont rencontrés ? Que si elle roucoule dans les bras de son bellâtre c’est grâce à lui. Qui l’a fait embauchée à Fox River ? Quelle connerie il a fait ce jour-là ! Tout ça parce qu’il espérait pouvoir la séduire. Ce docteur junkie complètement paumée l’avait touché. Quel idiot ! S’il n’avait pas voulu jouer les jolis cœurs, il n’en serait pas là !
Après avoir envoyé un regard foudroyant à Brad, Sara se blottit contre l’épaule de Michael. Sa colère s’atténue quand le jeune homme passe son bras autour de ses épaules et la serre contre lui. La beauté du paysage finit de l’apaiser. Sara ferme les yeux. Les éclats de voix ont réveillé Sucre qui remarque la mine fermée de Bellick. Un étrange pressentiment saisit le jeune Latino.
S’il n’est pas en ce moment chez sa tante dans les bras de MariCruz c’est à cause de cette pourriture. En lui faisant croire qu’il détenait MariCruz, cette ordure l’a entrainé dans tout ça. A cause de Bellick, il a impliqué Michael dans leur quête pour les millions de Charles… Sans lui, il serrait toujours tranquillement chez sa tante à veiller sur MariCruz et peut-être que Sara n’aurait pas subi toutes ces horreurs. Il se souvient aussi de tous les soucis que le Capitaine Bellick leur a causé à Fox River, de sa haine pour Scofield… Une violente colère envahit Sucre. Il doit parler à Mike, lui dire de se méfier….
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 10 Avr - 21:22 | |
| Panama Scène 1 (les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Linc, aidé par LJ, Sofia, Maria et Carlos, a passé la nuit à chercher des informations. Au petit matin, les descriptions des victimes sont apparues sur le net.
« Ce n’est pas leur bateau, s’écrit Carlos - Comment le sais-tu ?, demande Sofia - Je me souviens qu’on a vu une femme enceinte avec un enfant monter à bord. Ils ne parlent pas d’enfant, ni d’une femme enceinte. La seule femme dont ils parlent est une jeune d’une vingtaine d’années. - Et personne ne correspond à la description d’oncle Mike, papa, précise LJ, Aucune description parle d’un homme aux cheveux rasés, d’environ 1m85 avec les yeux clairs. Maria, tu peux me confirmer que toutes les victimes ont les yeux noirs ? - Oui, il semblerait… Sur ce site, ils disent que c’était certainement des candidats à l’immigration. Tous semblent venir d’Amérique du Sud… Personne ne correspond au gros non plus. - Personne qui correspond à Bellick, ni à oncle Mike. C’est pas leur bateau, papa. »
Linc soupire en secouant la tête. La peur qui lui tort les entrailles ne veut pas passer.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 10 Avr - 21:33 | |
| Ciudad Obregón Scène 1 15h30- Spoiler:
« Regardez, on dirait un aéroport !, s’écrit Fernando en désignant le bâtiment perdu au milieu des champs - On doit être arrivés », en déduit Michael en se redressant
Quelques kilomètres plus loin, des usines agricoles et des habitations de plus en plus nombreuses remplacent les champs. La circulation devient encore plus dense. Les odeurs du bitume et des fumées des usines saisissent les passagers.
Le camion ralentit, tourne à droite, puis à gauche dans une zone industrielle et s’engage sur une large avenue qui longe la voie ferrée puis s’arrête sur un terrain vague en face d’un grand entrepôt. Ramon saute de sa cabine et descend la protection de la remorque.
« L’entrée principale de la gare est à 1 km par ici, leur indique-t-il en montrant le Nord, Bonne chance. - Merci, Ramon. Merci pour tout », lui répondent les naufragés.
Le brave Mexicain remonte dans son camion. Tous lui font de grands signes avant de se mettre en route. Ils marchent en rang, prenant soin de rester sur le trottoir. En ce dimanche après-midi, le trafic est très fluide aussi les voitures passent en trombe sur la grande avenue à deux fois deux voies. Marco et Bellick prennent les devants, suivi par les Dos Santos qui surveillent Rafael qui a besoin de se dégourdir les jambes. Sucre, Michael et Sara ferment la marche.
« On devrait se méfier de Bellick, souffle Fernando, Je n’aime pas son comportement. - Que veux-tu dire ?, lui demande Michael. - J’ai vu la façon dont il vous regardait en chemin. Il est jaloux. Il a le béguin pour Sara. - Ca n’est pas nouveau, indique la jeune femme en soupirant - Tu le sais ? », s’étonne Michael
Sara leur explique qu’elle a rencontré Brad aux Alcooliques Anonymes, qu’en la draguant il lui avait parlé d’un poste de docteur vacant dans la prison où il travaillait.
« Voilà comment je suis devenu médecin à Fox River. Grâce à Brad. C’est un ours mal léché mais je ne pense pas qu’il soit vraiment méchant. - Si on veut, grommelle Sucre en se rappelant l’épisode chez sa tante, C’est quand même une belle ordure intéressé uniquement par l’argent. Comment être sûr qu’il ne nous dénoncera pas une fois aux US pour toucher la prime ? - Il a changé après ce qu’il a vécu à Sona, réfléchit Michael, On a tous changés…. Je pense qu’il a retenu la leçon. C’est grâce à lui qu’on a pu payer le voyage, ne l’oublie pas. - Il n’avait pas le choix, réplique Sucre, Nos têtes valent 100 000$ chacune, papi ! C’est un sacré retour sur investissement ! - Fernando a peut-être raison, s’inquiète Sara, Brad sait-il beaucoup de chose sur la compagnie ? - Non, l’informe Michael, Mahone s’est servi de lui pour effectuer les basses besognes. C’est tout. »
Le jeune homme lance à un regard inquisiteur à ses deux amis.
« D’accord… D’abord, on se renseigne sur les horaires de train et on trouve un cybercafé pour voir si Mahone m’a envoyé des messages. Et en fonction, on avisera. Brad est peut-être cupide, mais il n’est pas très malin. Se débarrasser de lui, si c’est nécessaire, ne sera pas très difficile. »
La gare est un bâtiment sans charme où les employés ne semblent pas débordés par le travail. Le hall, éclairé par de crus néons blancs, est pratiquement vide à l’exception de quelques voyageurs égarés qui dorment sur les bancs en bois.
« Whoa !, s’exclame Bellick, C’est pas la gare centrale de Chicago ! Doit pas y avoir un train toutes les cinq minutes ! - T’as rendez-vous ?, lui demande Sucre en se dirigeant vers le comptoir d’information - Non, mais j’ai hâte de rentrer à la maison. Mais j’en ai marre d’avoir la chiasse ! Où sont les toilettes ? - Par là ! », lui répond Sara en lui montrant le chemin.
Bellick et Michael lui emboitent le pas pendant que les autres partent aux nouvelles. Les sanitaires pour femmes sont dans un état répugnant. Le papier est inexistant, les WC n’ont pas vu de produits nettoyants depuis des lustres et une odeur acre saisie immédiatement toute personne qui s’y aventure. Heureusement, Sara n’est là que pour récupérer la carte de crédit envoyée par Bruce et qu’Esméralda a cousu dans l’ourlet de son jeans. L’hygiène n’est pas mieux chez les hommes, mais Brad est obligé de se soulager.
« Laisse-moi te dire quelque chose, Scofield, s’exclame-t-il en s’accroupissant sur les WC turques d’une couleur douteuse, Une fois ce bordel terminé, je m’offrirai un check-up complet pour me débarrasser de toutes les merdes que j’ai attrapé ici. »
Michael sourit en arrosant un urinoir noir collé au mur par la grasse.
« Commence par faire une cure de riz, ça te soulagera, lui répond-il, Tu n’as rien, Brad. Juste une turista… Tu n’es pas habitué à manger autre chose que des hamburgers ! - Une cure de riz ! Tu veux que je me transforme en chinetoque !... Et merde…. - Quoi ? - Y a pas de papier ! - Attends, le rassure Michael en reboutonnant son jeans, Je vais te trouver quelque chose »
Il regarde autour de lui et reprend.
« Tu ne m’avais jamais dit que c’esttoi qui avait fait embaucher Sara à Fox River. - Quelle importance ? Vu où ça nous a mené tous les deux, on peut pas dire que je lui ai rendu service. A moi non plus d’ailleurs. »
Michael fronce les sourcils en ramassant un vieux journal qui traine dans un coin.
« Que veux-tu dire ? - Si à la place de Sara, Pope avait embauché un gros mec poilu, tu lui aurais fait ton numéro de charme, Scofield ? J’pense pas… Au lieu d’être là à chier dans des chiottes pourris, je serais toujours pénard à Fox River à siroter un bon café. - Tiens, lui dit Michael en glissant le journal sous la porte - Merci… Note bien, c’est pas que de ta faute, continue Brad en s’essuyant, J’ai fait une belle connerie en acceptant le pognon de Falzone. C’est pour ça que j’ai été viré. - Que voulais-tu dire hier en disant vouloir laver ton honneur ? - Et bien, si je vous aide à faire tomber ces pourritures, qui, si on réfléchit bien, sont responsables de tout ce merdier, je serai un héros et plus un gardien pourri par la mafia… Je pourrai à nouveau marcher la tête haute… »
Michael soulève un sourcil. Brad semble sincère. Mais il est vrai qu’il a une façon de parler de Sara qui laisse penser qu’il a toujours des sentiments pour elle. Comment lui en vouloir ? Comment ne pas avoir de sentiment pour elle ?
Bellick sort en grommelant.
« Vivement le retour à la civilisation, Scofield ! »
Michael a un petit sourire ironique.
« Ecoute, Mike… C’est vrai que je t’ai pris en grippe dès l’instant où je t’ai vu. Je crois qu’inconsciemment j’avais deviné que tu m’attirerais des emmerdes. Et j’ai pas tardé à remarquer que Sara t’avait à la bonne. J’suis pas très doué pour les relations avec les femmes, mais je ne suis pas né de la dernière pluie. J’étais jaloux… Je crois que je le suis toujours un peu… Mais après tout ce qui s’est passé… Je pensais vraiment ce que je t’ai dit à Sona… Quand… Quand on croyait que Sara était morte… Il y a bien plus d’ordures en liberté que derrière les barreaux. Et cette compagnie… J’ai pas demandé… Sara… Ils lui ont fait du mal ? »
Le visage de Michael se crispe. Il baisse la tête et sort sans répondre. Bellick le rattrape par le bras.
« Ils lui ont fait du mal ? - Oui… Mais je n’ai pas vraiment envie d’en parler. - Je comprends. - J’ai récupéré la carte que m’a envoyée Bruce, les interrompt Sara en s’approchant, En payant avec, on pourra garder les dollars pour les Etats-Unis. - Bonne idée, lui sourie Michael, Voilà les autres… Alors ? - Il n’y a pas de train pour le nord avant demain après-midi, soupire Sucre, On va devoir passer la nuit ici. - J’ai vu un hôtel un peu plus haut, indique Sara, Il a l’air correct. Pourquoi ne pas aller voir s’il leur reste des chambres ? - Si on arrive sans bagage, on risque d’attirer l’attention, s’inquiète Michael, On devrait d’abord aller faire quelques courses pour passer pour des touristes. - En chemin, j’ai vu des panneaux indiquant Mercado, lui répond Sucre, C’est un peu plus bas. On peut toujours aller voir. »
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 10 Avr - 21:36 | |
| Washington – Bureau de William Brown- Spoiler:
Deux grands paperboards occupent l’angle d’une grande pièce éclairée par une baie vitrée. Des diplômes, des photos et des décorations tapissent les murs blancs. Un imposant bureau, recouvert de dossiers, trône au plein milieu. Une armoire grise recouvre tout un pan de mur. Assis sur une chaise, Wheeler, dubitatif, garde les yeux fixés sur les schémas. Depuis 4 heures, Lang et lui sont briefés par William Brown, le directeur du FBI. C’est un homme d’une soixantaine d’années, de taille moyenne, sec, avec les cheveux blancs et des yeux noirs expressifs. Son visage ridé et impassible le vieillit mais une force tranquille se dégage de lui. Ses mots sont choisis et prononcés d’une voix ferme.
« Je ne vous ai pas envoyé au Colorado pour protéger cette ordure de McCain, conclue-t-il à l’attention de Wheeler, Mais pour vous faire prendre conscience des enjeux. Sullins m’a dit le plus grand bien de vous, mais Lang vous savait circonspect au sujet de la Compagnie. Il fallait vous convaincre. »
Le jeune agent hoche la tête.
« Sauf votre respect, monsieur, pensez-vous vraiment que cette mission a des chances de réussir ? - On se doit s’essayer. Ce sont les fondements même de ce pays qui sont en danger !, s’exclame le directeur en s’avançant vers le jeune homme, Nous rentrons en période électorale. L’année prochaine, nous élirons un nouveau président et c’est notre rôle de nous assurer que ce dernier ne soit pas une marionnette de Krantz ! Il avait presque réussi avec Reynolds. Et sans ces deux frères et cet agent Kellerman, elle aurait été élue Présidente haut la main et ce pays n’aurait plus été une démocratie. - D’où l’intérêt de retrouver Scofield et Burrows, continue Lang appuyée sur le bureau - Il est grand temps qu’on rend justice à ces deux hommes, précise William, A notre insu, nous leur avons causé beaucoup de tord. - Justement, s’inquiète Wheeler, Gagner leur confiance ne va pas être facile. - Voilà pourquoi je veux que vous retourniez immédiatement à Chicago. Trouver ce Bruce Bennet avant qu’il ne soit trop tard en espérant que ça ne soit pas déjà le cas. Lang va se rendre à Los Angeles. Vous avez bien noté l’adresse ? - Oui, monsieur, lui répond Felicia - Ce que vous lui demandez est illégal, souligne Wheeler - On ne peut plus se permettre de suivre le manuel, Wheeler ! On l’a fait pendant des années et Krantz nous l’a fait bouffer ! Si cette mission réussit le scandale sera tel que la façon dont nous aurons obtenu ces informations n’aura aucune importance. Maintenant, au travail ! »
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 10 Avr - 21:45 | |
| Ciudad Obregón Scène 2- Spoiler:
Les amis quittent la gare et s’engage sur une autre grande avenue commerçante qui les conduit sur une immense place où trône une imposante cathédrale.
« Ca ne vous dérange pas si je vais remercier Dieu de nous avoir sauvés ?, demande Assomption en désignant le bâtiment. - Bien sûr que non, lui sourie Sucre, On a tout le temps. »
Marco et les Dos Santos rentrent dans l’édifice religieux pendant que les Américains observent les alentours.
La place, nommée Plaza Alvaro, se prolonge vers un grand bâtiment en arc de cercle, le Palacio. Des baraques vendant du café, des jus de fruits et des galettes sont montées sur l’esplanade autour d’un monument qui fait face au Palacio. Des arbres centenaires forment de grandes étendues d’ombre où des personnes de tout âge discutent, boivent un verre ou jouent aux cartes. Des adolescents jouent au foot sous le regard de demoiselles qui gloussent en les observant.
« C’est joli ici, constate Sucre - Si on veut, grogne Bellick que les intestins ne laissent pas tranquille - Profite un peu, le gronde Sara, On ne risque rien ici, personne ne sait qu’on est là. Il faut beau, les gens sont accueillants. - Ca, c’est vrai, admet Brad, Ils me réconcilient avec l’humanité…. Je me suis un moment demandé si tout le monde n’était devenu fou»
Sara lui pose la main sur l’épaule en lui souriant. Ce geste donne du baume au cœur de l’ancien gardien qui lui retourne son sourire.
« C’est un quartier très animé, remarque Michael, Il y a plein de petits cafés ici. On pourra venir y manger après avoir réservé les chambres. - Regarde, ce n’est pas une banque là-bas ?, demande Sara - Si, lui confirme Sucre - S’il y a un distributeur, je pourrais tirer de l’argent pour payer nos achats, je doute que tous les commerçants prennent la carte bleue ici, indique la jeune femme en se dirigeant vers la banque - Il y a aussi beaucoup de flics dans le coin, s’inquiète Bellick en remarquant les nombreux uniformes - Le bâtiment là-bas, c’est la mairie, lui répond Sucre en désignant un grand bâtiment blanc, Voilà pourquoi. - Il faudrait pas qu’ils vous reconnaissent. - Sincèrement, Brad, sourie Michael, Je doute que les flics du coin se promènent avec notre photo. Détends-toi, tu vas finir par nous faire un ulcère. »
Arrivés devant la banque, les amis constatent avec soulagement qu’elle est dotée d’un distributeur de billets. Sara tire une grosse somme en pesos puis ils reviennent sur leurs pas pour récupérer Marco et les Dos Santos qui sortent de la cathédrale.
En demandant leur chemin, les amis finissent par arriver au Mercado. C’est une grande halle qui abrite un énorme marché couvert. Le rez de chaussée est rempli d’étales qui regorgent de fruits et de légumes frais. Dans une atmosphère surchauffée, Les marchands attirent les clients en vantant la qualité de leurs produits. Leurs cris forment un joyeux brouhaha amplifié par le rire des enfants et les discussions des femmes venues faire leur marché.
« Ces pastèques sont magnifiques !, salive Sara - Tu en veux ?, lui demande Michael - Volontiers. Je meurs de soif ».
Sucre et Juan passent la commande. Un jeune homme au sourire charmeur coupe de larges tranches avec un couteau d’une taille impressionnante
« On peut trouver des vêtements ici ?, lui demande Assomption - Si. C’est au premier étage. Il faut monter par l’escalier, au fond, à coté des bouchers. - Gracias. »
En mordant dans les fruits juteux, le groupe se dirige vers l’endroit indiqué. Le froid les saisit quand ils atteignent la partie consacrée à la viande. Sara retient une grimace en apercevant une femme d’âge mûr saisir un poulet vivant auquel elle tranche la tête d’un geste vif et sûr. L’Américaine tourne la tête et tombe sur de grands quartiers de bœuf qui pendent suspendus à des crochets.
« Ca ne ressemble pas à nos supermarchés aseptisés, note Michael en lui posant la main sur l’épaule. - Pas vraiment », approuve la jeune femme en secouant la tête.
La chaleur reprend ses droits dès qu’ils arrivent au 1er étage. L’ambiance est plus calme. Les commerçants tranquillement assis sur de petits tabourets attendent les clients en sirotant du café. Les amis font le tour et constatent avec soulagement qu’ils sont arrivés dans une véritable caverne d’Ali Baba. Les échoppes sont remplies de produits en tout genre : vêtements, sous-vêtements, produits d’hygiène, électroménager, électronique, CDs et DVD…. Les naufragés commencent par s’acheter des sous-vêtements avant de s’arrêter dans un magasin d’angle qui vend des vêtements occidentaux.
« Tu pourrais t’acheter une robe, souffle Michael à l’oreille de Sara - N’y compte pas », lui sourie la jeune femme en regardant les vêtements accrochés au mur.
Elle choisit finalement un confortable pantalon noir en tissu et deux chemisiers en coton blanc. Les garçons prennent deux T-shirts et un jeans chacun. Assomption se contente d’une simple robe d’été, elle préfère habiller son petit garçon. Ils continuent leurs achats par des sacs à dos, des produits d’hygiène et un guide du Mexique. Tout l’attirail pour les faire passer pour des touristes. En rejoignant l’escalier qui conduit au rez de chaussée, ils trouvent même des téléphones prépayés. En sortant du Mercado, ils rangent rapidement leurs achats dans les sacs et prennent le chemin de la gare, vers l’hôtel aperçu par Sara. Michael allume l’un des téléphones et appelle son frère.
« Allo ? - Linc, c’est moi. - Michael ! Putain ! J’ai eu une de ces peurs… - Pourquoi ? - A cause de la tempête ! Ils annoncent des morts sur les sites d’info ! - Tout va bien. On est au Mexique - Où ça ? -Ciudad Obregón. Linc… J’ai une formidable nouvelle… Sara est vivante ! - Quoi ?, souffle Linc en vacillant - Oui, elle est là, devant moi ! » sourie Michael en posant la main sur l’épaule de la jeune femme
Sous le coup de l’émotion, Linc est obligé de s’assoir sur une chaise longue
« Papa, ça va ?, s’inquiète LJ en se sortant précipitamment de la piscine. - Oui, murmure Linc encore sous le choc, LJ… Sara est vivante. - Quoi ?, s’étonne l’adolescent en s’agenouillant devant son père - Mike l’a retrouvée. Elle est avec lui. »
LJ se laisse tomber sur le sol.
« Ca alors !... Mais, c’est génial !, s’écrit-il - Linc ?, s’inquiète Michael au bout du fil - Je suis là, Mikey… Je … J’sais pas quoi dire… Michael, c’est… J’arrive pas à y croire… Comment ….Comment va-t-elle ? Comment… - Elle va bien, ment Michael, Elle a réussi à s’évader, voilà pourquoi… Peu importe. Vous êtes tous vivants. C’est le plus important. - Oui, approuve Linc, Qu’est ce que vous allez faire maintenant ? - On continue. Je vais chercher un cybercafé pour voir si Mahone m’a envoyé un message. - Oublie Mahone, Michael !, s’exclame Linc, Sara est vivante ! Laisse tomber tout ça ! - Ce n’est pas ce que Sara souhaite et moi non plus ! - Michael, si tu rentres aux Etats-Unis, tu vas finir à Fox River ! Et la Compagnie ne tardera pas à te liquider ! Réfléchis ! Revenez au Panama. Morales a des amis au Venezuela. Il pourra vous obtenir… - Qu’est ce que tu veux qu’on fasse au Venezuela, Linc ? Tu as l’intention de t’installer là-bas ? - Non, on rentre aux Etats-Unis sur l’un des cargos de Derreck. Sofia a des ennuis…. »
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 10 Avr - 21:54 | |
| Panama Scène 2- Spoiler:
Linc raccroche et reste un long moment figé et silencieux. Il se revoit approcher de cette boite blanche dans ce parking sombre…
« Donc, ce n’était pas sa tête, réfléchit Sofia assise à ses côtés - Non, souffle Linc, Je … Je ne l’ai pas sortie pour vérifier… J’étais… Mon Dieu… J’aurais du… Comment a-t-elle pu… - Cette salope est capable de tout, le rassure LJ, Sara va bien ? - Oui, d’après ce que m’a dit Mike. - Tant mieux, soupire LJ, En l’entendant hurler comme ça, j’ai cru… - On a tous cru, le coupe son père, Et c’est exactement ce que Gretchen voulait… - Pourquoi ?, s’interroge Sofia - Pour me faire croire qu’elle allait faire la même chose à LJ si je ne lui obéissais pas ! Quel con ! - Où sont-ils ?, demande LJ - Au Mexique, ils veulent toujours rentrer aux US. - C’est génial !, s’exclame l’adolescent, On va tous se retrouver à Chicago ! »
Lincoln lance un regard inquiet à son fils. Un gros poids s’est retiré de sa poitrine. Son frère est vivant et Sara également. Mais quelque chose dans la voix de Michael le turlupine. Manifestement, son frère n’a pas renoncé à son désir de vengeance et Sara n’a certainement pas hurlé sans raison… Même s’il ne connait pas très bien la jeune femme, Linc sait qu’elle ne perd pas facilement son sang froid… Ciudad Obregón Scène 3(les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
L’hôtel Travelodge est une vieille bâtisse blanche dans le pur style espagnol avec de jolis balcons en fer forgé, tout proche de la gare. Le hall est un grand rectangle blanc avec un beau plafond cathédral orné de poudres travaillées. Le carrelage au sol dessine un long tapis qui s’étend vers la baie vitrée qui donne sur l’arrière du bâtiment.
« Il y a même une piscine !, s’écrit Sucre en apercevant les transats et les parasols - C’est sympa ici, approuve Brad en regardant autour de lui, Ca a l’air propre. »
Debout derrière un comptoir en acajou, une jeune et jolie réceptionniste les accueille avec un sourire très commercial. Aidée par Sucre, Sara loue trois chambres qu’elle paie avec la carte de Bruce.
« Bon séjour à Ciudad Obregón, leur souhaite la demoiselle, Les ascenseurs sont au fond sur la droite. - Gracias ».
Les amis ramassent leurs affaires et s’avancent dans le hall, ravis à l’idée de prendre une bonne douche.
« Il y a un business center !, s’écrit Michael en apercevant l’écriteau, Je vais enfin pouvoir savoir si Mahone m’a envoyé quelque chose !... Montez vous rafraichir. On se retrouve pour diner ! »
Il se précipite, suivi par Sucre et Sara pendant que les autres montent dans leur chambre. Le business center est un petit local un peu sombre fermé par une baie vitrée. Trois ordinateurs sont alignés le long du mur. Il n’y a personne d’autres que les trois amis. Michael s’installe en face de l’ordinateur du milieu et se connecte à European.fitch.net.
« Il m’avait prévenu pour toi », sourit-il en se retournant vers Sara après avoir lu le premier message
Il clique ensuite sur le second.
« De quelle mission parle-t-il ?, demande Sucre - Il doit certainement cherché des infos sur…. »
Le dernier message vient de s’afficher.
« Nando à Fish : NE CONTACTE PAS BRUCE BENNET !! LA COMPAGNIE VA L’INTERROGER POUR SAVOIR OU TU ES ET OU EST SARA !!! ILS SURVEILLENT AUSSI TON FRERE AU PANAMA. ILS SAVENT OU LE TROUVER. DIS LUI DE FAIRE ATTENTION. REPONDS MOI ! »
Livide, Sara se laisse tomber sur une chaise. Michael et Sucre se regardent interloqués.
« La carte de crédit !, s’écrit Michael, Ils vont savoir où nous sommes ! On ne peut pas rester ici ! - Je dois le prévenir !, s’exclame Sara, Il doit aller à la police, se cacher ! - Appelle-le d’ici. De toute façon, en utilisant sa carte, on leur a indiqué où nous étions. - D’ici demain, ils n’auront peut-être pas le temps de rappliquer, s’interroge Fernando - Peut-être, mais on ne peut pas rester dans cet hôtel. Vas prévenir les autres ! On trouvera un autre endroit où on paiera en liquide. Dis à Brad de prendre des dollars. »
Sucre se précipite pour alerter les autres pendant que Sara essaie en vain de joindre Bruce.
« Son portable est coupé. A son domicile, je tombe sur son répondeur, sanglote-t-elle - J’ai donné mon numéro à Alex, lui répond Michael en cliquant sur « envoyer », Il pourra peut-être nous en dire plus. - Michael… Ils vont le torturer ! »
Scofield regarde la jeune femme sans savoir quoi lui répondre. Il l’attire contre lui et la serre dans ses bras.
«Que sait Bruce exactement ? - Rien, pleure Sara, Esméralda devait juste l’appeler pour lui dire que j’avais embarqué. - La Compagnie a du le mettre sur écoute. Ils ont entendu le message. Bruce savait-il que tu prenais un bateau ? - Je ne sais pas ce qu’Esméralda lui a dit. Pourquoi ? - Linc était au courant pour le naufrage. Peut-être… - Son bureau ! Ils savent peut-être où il est ! »
Sara compose le numéro en priant, mais à nouveau, l’appel résonne dans le vide.
« J’ai sorti l’argent que j’avais dans la jambe gauche, déclare Bellick en faisant irruption dans le business center, J’espère qu’ils prennent les dollars dans ce coin perdu. - Sara, murmure Michael en lui prenant la main, On ne peut pas rester là. Viens. Je demanderai à Alex d’appeler Bruce. Viens. »
La jeune femme se laisse entrainée à l’extérieur, bouleversée en imaginant ce que le brave homme pourrait subir.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 10 Avr - 21:56 | |
| Chicago PG 12- Spoiler:
S’éclairant avec une lampe torche, Samantha descend prudemment l’escalier sombre et étroit qui mène à la cave. Une odeur écœurante, mélange de sang et d’urine mêlés, lui saisit les narines. Bruce Bennet git à demi-conscient sur la chaise. Son visage n’est plus qu’une plaie sanguinolente. Tous ses ongles ont été arrachés. Toutes ses phalanges sont écrasées.
« Alors ?, demande-t-elle au grand homme noir - Sara Tancredi aurait embarqué sur un bateau le 26 juillet du Panama. - Pour où ? - Il ne me l’a pas dit. Il refuse aussi de dire qui l’a appelé du Panama. - Et pour Scofield ? - Il répète qu’il ne sait rien, répond le jeune homme en branchant les fils électriques à la dynamo, Mais j’ai d’autres atouts dans mon sac… Tout le monde parle sous la torture… Il suffit de trouver le bon moyen. - Je te donne encore deux jours. S’il n’a rien dit d’ici là, tu pars pour le Panama t’occuper de Burrows. - Pas de problème. S’il sait quelque chose, il le crachera…. De toute façon, faire parler Burrows ne sera pas très difficile, il suffit de baffer un peu le fiston, sourie le tortionnaire - Je te réserve un billet d’avion », indique Samantha en tournant le talon.
L’odeur commence à lui donner envie de vomir. La jeune femme remonte rapidement. Venice Beach Scène 1- Spoiler:
« Tu es sûr que de coucher avec elle soit la meilleure solution ?, s’inquiète Alex en sortant une bière du frigo - On doit absolument savoir si elle découvre où se trouve Scofield, et même Tancredi !, lui répond James en jetant la veste de son costume sur une chaise de la salle à manger, Imagine qu’elle met la main sur elle et qu’elle la tue ! Et je viens d’apprendre quelque chose d’important. D’une manière ou d’une autre, on doit avoir traversé ce foutu conduit avant le …. "
La sonnerie de la porte le fait sursauter. Méfiant, Whistler se dirige vers la porte.
« Oui ?, demande-t-il en regardant par le judas. - C’est Felicia »
James fait signe à Alex d’ouvrir la porte et s’éloigne.
« Felicia ! Heureux de vous voir. Entrez, s’exclame Mahone en faisant signe à la jeune femme. - Bonsoir, Alex. »
La jeune femme s’avance en souriant, mais se fige en apercevant James.
« Vous !, s’écrit-elle. - Vous vous connaissez ?, s’étonne Alex - Je crois qu’on s’est aperçu à Durango, sourie James, Asseyez-vous, agent Lang. On va vous expliquer »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 10 Avr - 22:07 | |
| Ciudad Obregón Scène 4 – Plaza Alvaro (les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Le groupe d’amis est de retour devant la grande cathédrale, sur la Plaza Alvaro. Ils ont fait le chemin rapidement et en silence. Tous ont des mines sombres. Et dire qu’ils se croyaient en sécurité dans cette ville perdue au milieu de Mexique. Sara retire de nouveau de l’argent à la banque en essuyant les larmes qui continuent de lui couler sur les joues. Ne sachant trop où aller, les amis atterrissent dans un troquet nommé La Margarita à une centaine de mètres de la banque. C’est une cantina typiquement mexicaine où des jeunes hommes se retrouvent pour boire un verre, jouer aux cartes ou grignoter quelque chose. Les conversations animées sont à peine recouvertes par le bruit des deux gros ventilateurs qui brassent un air chaud et vissé. Un silence étonné se fait lorsque Sara et Assomption entrent dans l’établissement. Tous les yeux se braquent sur ce groupe hétéroclite qui s’installe silencieusement au fond de la salle. Le moment de surprise passé, le brouhaha reprend ses droits. Un homme jeune et volumineux vient prendre leur commande en regardant étonné les deux jeunes femmes qui lui font l’honneur de s’assoir à l’une de ses tables. Les amis commandent des tortillas et des carnes a la plancha, avec des bières et des verres de lait pour Rafael et Assomption.
« Nous aller où après ?, demande Marco - On va trouver un autre hôtel, lui répond Michael en parcourant le guide touristique, Demain matin, on trouve un moyen de partir d’ici le plus vite possible. - Assomption et Rafael ne peuvent pas voyager dans n’importe quelle condition, précise Sara qui a enfin sécher ses larmes. - Je sais, soupire Michael, Si nécessaire, on leur laissera de l’argent et on partira sans eux. Ils prendront le train et on se retrouvera à Juarez. - On ne veut pas partir sans vous !, s’écrit Assomption après la traduction de Sucre - Ces gens sont vraiment dangereux, Assomption, lui explique Michael, Je ne veux pas vous faire courir le moindre risque. - Tu nous as sauvé la vie, lui rappelle la jeune femme en posant sa main sur son ventre rond - Elle a raison, surenchérit Juan, On ne peut pas vous laisser ici, alors que vous êtes en danger. Ces gens ne nous connaissent pas. Ils ne savent même pas que nous existons. Regarde comme les gens sont étonnés de vous voir. Il ne doit pas y avoir beaucoup de Yankees par ici. Si ces types se pointent, ils seront faciles à repérer, mais pour ça, vous allez avoir besoin de nous ! »
Les Américains regardent leurs amis avec surprise.
« Voyager seul avec une femme enceinte et un enfant n’est pas très sûr, continue Juan manifestement déterminé, Je préfère vraiment rester avec vous. - Si Alex t’appelle, intervient Sucre, Il pourra peut-être nous aider. - Je ne vois pas trop comment, soupire Michael, De toute façon, on ne peut rien faire avant demain. Tu devrais demander au serveur s’il y a un hôtel pas trop cher dans le coin. »
Venice Beach Scène 2- Spoiler:
Assis autour de la table à manger, Alex et James finissent d’expliquer la situation à leur invitée.
« Scofield ne vous a pas encore répondu ?, s’inquiète Lang - Pas encore, répond Alex en se connectant à Internet, Pourtant je l’ai prévenu que Sara était toujours vivante. J’espère qu’il n’a pas cru à un piège. - C’est possible, indique Lang, Vu ce que vous m’avez dit, à sa place, je prendrais cela pour une mauvaise plaisanterie. - Il a répondu !!, s’écrit Mahone, Il a répondu ! Enfin. - Que dit-il ? », demande James en se précipitant vers l’ordinateur.
« Merci pour avertissement. Je sais pour Sara, je suis avec elle »
« Appelle le !, s’exclame James en voyant le numéro de téléphone, Dis-lui qu’on vient le chercher. - On ?, réplique Alex, Tu veux que je lui dise que tu sais que je lui envoie des messages ? Tu veux qu’il coupe tout lien ? - Je viens avec vous, déclare Lang, Sara Tancredi me connait. C’est moi qui l’ai arrêtée à Chicago. Je ne lui ai fait aucun mal. Je pense pouvoir gagner sa confiance.
- Appelle ! » insiste James surexcité.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 10 Avr - 22:16 | |
| Ciudad Obregón Scène 5 - Motel (les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
En suivant les conseils du serveur de La Margarita, les amis se retrouvent dans une rue sombre, parallèle au Mercado. Ils observent un instant le bâtiment d’un étage où clignote une grosse enseigne « MOTEL ». L’ensemble a l’air en bon état. Une lourde porte ouverte donne dans une pièce blanche toute simple éclairée par un gros lustre rustique. Le carrelage foncé au sol semble propre.
« C’est un petit hôtel, remarque Bellick, Pas sûr qu’ils aient des chambres pour nous tous. - On peut toujours aller voir, lui répond Michael en rentrant. - Buenas noches, que puis-je faire pour vous ?, l’accueille un vieil homme assis derrière une réception en bois vieilli - On aurait besoin de chambres pour passer la nuit, lui répond Assomption - Il ne me reste que trois chambres. Une petite pour une personne et deux de quatre personnes. - C’est combien la chambre de quatre ?, demande Sucre - Vous voulez payer en pesos ou en dollars ? - Vous acceptez les dollars ?, s’étonne Fernando - Bien sûr. C’est 40$ la chambre. - Alors donnez nous les deux chambres de quatre », lui répond le jeune Porto Ricain en posant un billet de 100$ sur le comptoir.
Les quatre Nord Américains pénètrent dans une chambre. Un vieux sombréro aux couleurs vives est la seule décoration sur les murs d’un jaune défraichi. Une applique au plafond éclaire la pièce au sol clair parfaitement lessivé.
« Ca a l’air confortable, constate Brad en tâtant l’un des deux lits, seuls meubles de la chambre - Pour une nuit, ça suffira, soupire Mike en jetant un œil à la salle de bain, toute petite mais propre - J’en déduis que l’on va devoir dormir ensemble, sourie Bellick en se tournant vers Sucre, J’espère que tu ne vas pas me prendre pour MariCruz. - T’inquiètes, ça risque pas », lui répond Fernando en sautant sur le lit.
Sara s’assoie sur le lit d’à coté après avoir posé son sac dans un coin. Michael s’installe auprès d’elle et sort son portable.
« Linc, c’est moi. Mahone m’a laissé des messages. - Qu’est ce qu’il dit ?, répond Linc en prenant place dans sa grue - La Compagnie te suit Linc. Ils vous ont repérés, toi et LJ. - Quoi ?, s’écrit Linc en regardant autour de lui. - Il m’a laissé plusieurs messages pour me dire que Sara était vivante, mais dans le dernier, il me dit de ne pas contacter Bruce Bennet car la Compagnie le surveille, et toi aussi. - C’est peut-être un piège, Michael ! Je n’ai pas confiance en Mahone. Ce type a tué papa d’une balle dans le dos ! - Linc, il ne pouvait pas savoir que Sara et moi allions nous retrouver sur ce bateau. Les gens qui l’ont secourue n’ont vraiment rien à voir avec la Compagnie. - Justement, il voulait peut-être t’attirer dans un piège en te disant qu’il savait où elle était. - Ce n’est pas ce qu’il dit dans ses messages. Fais attention, Linc ! Tu n’es pas en sécurité au Panama ! - Ok. Mais toi aussi, sois prudent. Mahone est peut-être de mèche avec cette pourriture de Whistler. »
Michael raccroche et se tourne vers Sara.
« Ca va ? », lui demande-t-il en posant sa main sur la jambe de la jeune femme
Elle lui répond par un hochement de tête. Le téléphone de Michael sonne.
« Ce n’est pas Linc, sourie-t-il en décrochant, Bonsoir Alex. - Michael, content de t’entendre ! Comment vas-tu ? - Mieux, comme tu peux l’imaginer. - En effet. Comment as-tu retrouvé Sara ? - C’est une longue histoire. Alex, pour Bruce Bennet… - James craint que la Compagnie ne soit en train de l’interroger. - James ? Tu tiens cette information de Whistler ?, se méfie Michael. - Oui… Mike, il n’est pas du tout qui on croyait. On s’est complètement planté sur son compte. Je ne peux pas t’expliquer par téléphone mais dis-moi où tu es et on vient te chercher. - Qui on ?, demande Scofield en fronçant les sourcils - James, moi et une collègue, Felicia Lang. Sara la connait. C’est l’agent du FBI qui l’a arrêtée à Chicago.
- Ne quitte pas, lui répond Michael en posant la main sur le téléphone, puis se tournant vers Sara, Tu connais une certaine Felicia Lang ? »
La jeune femme le regarde étonnée et fronce les sourcils un instant.
« Oui, se souvient-elle, C’est la flic qui m’a arrêtée à Chicago quand j’étais en chemin pour te rejoindre. - Comment elle t’a paru ? "
Sara réfléchit.
« Elle a été correct. Procédure. Procédure. Elle a essayé de me faire dire où tu étais, mais sans violence ni menace. Elle m’a juste dit que c’était dans mon intérêt de collaborer, ce qui était vrai. Pourquoi ? - Alex propose de venir nous chercher avec elle et Whistler. - Whistler ? », s’étonnent en chœur Sucre et Bellick
Michael leur fait signe de se taire et retire sa main.
« Alex ? - Je suis toujours là. - Nous sommes au Mexique. Une ville nommée Ciudad Obregón. Elle est assez grande pour que tu puisses facilement la trouver sur une carte. - OK, lui répond Mahone en notant le nom sur un bout de papier, Ne bouge pas. On vient te chercher. Je te rappelle dès que je sais quand. Fais attention. - Alex, Sara a utilisé une carte de crédit que Bennet lui a envoyé avant qu’on lise ton message. Si Whistler a raison pour Bennet… - Ils savent où vous êtes. On va arriver vite, Michael. Soyez prudents. »
Michael raccroche.
« Whistler ? Tu veux faire confiance à ce kangourou ?, s’écrit Bellick, C’est un menteur professionnel ! - Alex dit que l’on s’est trompé sur son compte, répond Scofield, De plus, ils pensent venir nous chercher, Sara et moi, pas 6 autres personnes. - Six ?, s’étonne Bellick - On ne va pas laisser nos amis ici. Si Whistler veut nous sortir du Mexique, il devra tous nous sortir, ou on reste ici ! - Je croyais que tu voulais laisser les Dos Santos et Marco hors de tout ça !, lui rappelle Sucre - On les laissera hors de tout ça une fois aux Etats-Unis, précise Michael, Mais pour le moment, Juan a raison. Ils passent inaperçus ici. Donc, si Whistler est un agent de la Compagnie et qu’il débarque ici avec ses copains, Marco et Juan peuvent nous aider. Par contre, il faudra mettre Assomption et Rafael à l’abri. - Attends un instant, s’écrit Bellick, Tu ne peux pas rencontrer un flic ! Tu vas te faire arrêter ! - Au Mexique, cette Lang ne peut rien contre nous. Elle n’a pas le droit de nous arrêter ici, lui rappelle Michael, C’est hors de sa juridiction. - Je ne comprends pas, intervient Sara, Je croyais de Mahone était recherché aux Etats-Unis. - Moi aussi, approuve Scofield, Voilà pourquoi il est intéressant de savoir ce qu’ils ont à nous proposer… »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 10 Avr - 22:19 | |
| Panama Scène 3- Spoiler:
Aussitôt après avoir raccroché, Lincoln dévale la grue. Il court vers son fils occupé à décharger des régimes de bananes d’un camion.
« Suis-moi, lui dit-il en lui attrapant le bras - Que se passe-t-il ?, s’étonne l’adolescent - Mike vient de m’appeler ! La Compagnie nous a repérés ! - Quoi ! »
Linc pousse LJ dans le bureau de Morales à qui il répète les propos de son frère.
« On ne peut plus rentrer chez toi, poursuit-il, Ils risquent de s’en prendre à toi également ! - Vous rester ici pour travail, lui répond Carlos en se levant, Moi chercher les femmes. Amener elles endroit sûr. Vous retrouver moi, demain. »
Morales sort de son bureau et se dirige tranquillement vers un entrepôt en regardant attentivement autour de lui. Linc et LJ rejoignent la zone de chargement.
« Reste avec les gars, ordonne Burrows à son fils, Ne t’éloigne d’eux sous aucun prétexte. Ils te protégeront. Je vais observer les alentours de là-haut. - D’accord. »
Linc remonte dans sa grue en observant les docks. L’obscurité ne lui permet pas de voir au delà de quelques mètres autour de lui. A ses pieds, tous les visages lui sont familiers….
Une demi-heure plus tard, Morales le rappelle.
« Trois hommes, Yankees, sortie des docks. Deux blonds, un jaune. - Merci, Carlos. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 14 Avr - 9:18 | |
| 5 août Panama Scène 1 (les parties en italique sont en espagnol- Spoiler:
6h20 Comme à leur habitude, les dockers s’installent devant de leur cantina préférée pour boire un verre, Lincoln et LJ ne font pas exception. Ils sirotent tranquillement leur boisson en observant la rue et ne tardent pas à repérer les trois hommes décrits par Morales.
8h00 Les rues de la ville se remplissent de gens pressés qui se rendent à leur travail. La circulation devient difficile.
A l’exception de deux d’entre eux, le groupe des Burrows se lève tranquillement et tout en plaisantant, remonte une rue commerçante perpendiculaire aux docks. Les gars, restés en retrait, observent les Yankees. Ces derniers mordent immédiatement à l’hameçon. Ils sortent de la voiture et emboitent le pas à la bande.
Le téléphone de Linc sonne. Ce dernier, qui marche au milieu de la bande en tenant son fils par le bras, décroche.
« Ouais. - Eux derrière, lui dit une voix avec un fort accent russe. - Merci, Vania »
Le groupe arrive devant l’université au moment où elle ouvre ses portes. Les premiers étudiants pénètrent dans la grande bâtisse de briques rouges qui s’étend entre quatre rues. En sifflant, Morales signale sa présence.
« Vous avec moi », dit-il à Linc et LJ
Ces derniers lui emboitent immédiatement le pas. Morales les conduit à l’étage et s’engouffre dans de longs couloirs sombres.
« Tu as l’air de connaitre, remarque Linc en se retournant constamment - Moi fait mes études ici, sourie Carlos, C’était le bon temps. »
Devant l’entrée principale, les dockers se retournent vers les trois hommes de la Compagnie. Ils s’étalent sur le trottoir, bloquant tout accès à l’université. Les deux blonds et l’Asiatique essaient de les contourner mais les hommes de Morales les repoussent au milieu de la rue.
« Vous avez un problème !, s’écrit l’Asiatique - Vous cherchez à ennuyer les filles !, leur lance le Kenyan qui a donné la poupée à Michael - De quoi tu parles ?, lui répond un des blonds, Dégage le chemin. »
Le Kenyan, qui le domine d’une tête, le pousse violement.
« Tu cherches les emmerdes ?, lui demande l’autre blond - J’aime pas les Yankees qui se croient tout permis. »
Les dockers encerclent les trois hommes qui se trouvent maintenant au milieu de la chaussée. Les voitures sont obligées de s’arrêter. Rapidement, leurs chauffeurs s’énervent dans un concert de klaxons.
« Hé, dégagez le chemin !! - Poussez-vous de là ! Y en a qui travaille !! - Que se passe-t-il ?, demande un policier alerté par le bruit - Ces hommes ennuient les étudiantes !, lui répond un docker panaméen, Ils leur proposent de l’argent pour du sexe »
Pendant ce temps, à l’autre bout du bâtiment, Morales redescend au rez de chaussé toujours suivi par les Burrows. Ils sortent par l’entrée des professeurs et se dirigent vers une superbe Jaguar noire aux vitres fumées. Un colosse Sud-Américain en sort et leur ouvre la portière arrière.
« Qui c’est ?, s’inquiète LJ, peu rassuré par la tête de tueur du chauffeur - Garde du corps ministre du commerce. Lui ami de moi. Nous aller chez lui. »
Une demi-heure plus tard, la luxueuse voiture passe un lourd portail en fer forgé d’une hauteur impressionnante. Elle remonte un magnifique jardin tropical jusqu’à une grande bâtisse jaune. Lincoln remarque immédiatement les hommes qui patrouillent et les caméras de vidéosurveillance.
« Ton ami est un homme très protégé. - Lui menacé. Lui dirige commerce des bananes et canne à sucre. - Je vois. »
Le visage de Lincoln se détend quand il aperçoit Maria et Sofia qui les attendent sur le superbe perron en marbre clair.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 14 Avr - 22:46 | |
| Venice Beach 7h00- Spoiler:
James sort de la salle de bain, enfile un T-shirt et un jeans puis se dirige vers la cuisine en se frottant les yeux.
« Bien dormi ? » lui demande Lang
James jette un œil aux deux agents qui prennent leur petit-déjeuner, assis autour de la table de la salle à manger.
« Il n’est pas du matin, sourie Mahone. - Désolée d’avoir occupé votre lit, s’excuse Lang - Vous n’alliez pas dormir sur le canapé, marmonne James en attrapant un portable sur le bar de la cuisine - C’était très galant de votre part d’accepter de dormir parterre, le remercie Felicia - Tout le plaisir était pour moi », lui répond Whistler en attrapant une tasse.
En se servant un café, Whistler appelle Ellen.
« Dis à Brian que ma mère est tombée gravement malade et que je suis parti en catastrophe à son chevet. - Quand penses-tu rentrer ? - Je ne sais pas encore, voilà pourquoi j’ai pensé à cette excuse. On pourra la faire évoluer. Sois convaincante.
- Ne t’inquiète pas, Brian t’a à la bonne. Il va te pardonner. Mais donne des nouvelles de temps en temps. - Que veux-tu dire ? - Il t’a vu te disputer avec Alex… J’ai du inventer quelque chose. - Quoi ? - Qu’il était plus qu’un client pour toi… Plus qu’un ami. - Ellen ! - Comme tu peux l’imaginer, ça lui a fait plaisir, rigole la jeune femme - Merci de m’avoir prévenu, grogne James - Allons, il n’allait pas te sauter dessus. - Non, mais je comprends mieux certaines de ses réflexions maintenant. »
Ellen éclate de rire.
« Ne t’inquiète pas. Fais ce que tu as à faire et je m’occupe du reste. Appelle-moi si tu as besoin que je vienne vous chercher. - D’accord ».
James raccroche.
« Bon, je vais à l’aéroport John Wayne pour louer un avion le plus rapidement possible. Pendant ce temps, trouvez un endroit pour les loger. Pas trop touristique, ni trop chic, on ne sait jamais. Krantz adore le luxe. - Tu nous prends pour des débutants ?, ronchonne Alex - Non, lui répond Whistler, Mais il va valoir jouer serrer. Inutile de te dire ce qui pourrait se passer si Krantz apprend que Scofield est en ville. - Enfermé dans les sous-sols de votre société, je ne vois pas comme Krantz pourrait le trouver à moins qu’on ne le lui dise, remarque Lang, Scofield ne vient pas à Los Angeles pour faire du tourisme. Veillez plutôt à ce que les pilotes restent discrets. Eux seuls pourraient prévenir Krantz. - Et si l’un des pilotes reconnait Michael ?, s’inquiète Mahone. - On prendra un peu de liquide pour s’assurer qu’ils se taisent, répond James en haussant les épaules. - Comment être sûrs qu’ils ne prennent pas l’argent avant d’aller tout rapporter à Krantz !, s’écrit Lang - Vous savez piloter un avion ?, lui demande James un peu agacé - Non, admet la jeune femme - Moi non plus. Aucun de nous n’a une licence de pilote. On n’a donc pas le choix. On courrait plus de risque en utilisant un avion officiel. On sait que Krantz a des taupes dans la police. Et on ne peut pas prendre le risque de leur faire passer la frontière à pied. Imaginez ce qui se passerait s’ils étaient arrêtés ! - Espérons que vous avez raison », conclue Lang en plantant ses yeux noirs dans le regard clair de Whistler
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 14 Avr - 22:48 | |
| Ciudad Obregón Scène 1- Spoiler:
« Pousse tes fesses !, grommelle la voix de Bellick - Deux secondes !, bafouille Sucre, Je me rince la bouche ! »
Michael ouvre les yeux et passe la main dans les cheveux posés sur sa poitrine. Sara lève la tête.
« Tu es très belle ce matin », murmure Scofield en caressant la joue de la jeune femme.
Elle lui sourie et lui dépose un baiser sur les lèvres.
« Salut les amoureux !, s’exclame Fernando en sortant de la salle de bain, Brad s’habille, la place est bientôt libre. »
Ce dernier et Bellick se préparent rapidement et sortent de la chambre pour permettre à Sara de se doucher.
Une demi-heure plus tard, le couple rejoint ses compagnons de voyage dans le hall de l’hôtel. Une très jeune femme tient la réception.
« Gracias, lui répond Sucre avant de se retourner vers ses amis, Elle nous conseille de retourner sur Plaza Alvaro pour prendre le petit-déjeuner. Il parait d’une baraque en face de la mairie y fait d’excellentes galettes. »
Un magnifique soleil règne déjà dans un ciel sans nuage. En ce début de matinée, la température est encore très agréable. Le groupe d’amis se dirige lentement vers la place. Michael décide d’appeler son frère pour l’informer des dernières nouvelles.
« Mike, tu avais raison. Trois hommes de la Compagnie nous surveillaient. Mais grâce aux gars, on les a semés. - Tu es chez Carlos ? - Non, s’exclame Lincoln en descendant vers l’immense terrasse en bois qui entoure une superbe piscine à débordement, On est chez un pote à lui, le ministre du Commerce. On est dans une putain de baraque ! Il faut un plan pour trouver les chiottes. »
Michael sourit, soulagé. Sacré Morales !
« On est en sécurité. Ce type est plus protégé que le président américain, continue son frère - Donc, Mahone avait raison. - Oui, admet Linc - Il m’a appelé hier soir. Ils viennent nous chercher avec Whistler. - Quoi ? Whistler ? Ce type est de la Compagnie, Michael ! C’est un piège ! - Alex dit qu’on s’est trompé sur son compte. De plus, ils pensent venir nous chercher, Sara et moi, hors nous sommes 8. - 8 ? - Je suis avec Sucre, Bellick, Marco et un couple de Colombiens et leur petit garçon qu’on a rencontré sur le bateau. Et on ne va pas les attendre à poil. Ne t’inquiète pas, Linc. On sera prudent. - Mike, j’aime pas ça. Whistler est une pourriture, un menteur ! Il ment tellement que lui-même ne doit plus savoir quand il dit la vérité ! - Je sais. Mais on a une arme contre Whistler. - Quoi ? - Sofia. - Je ne vais pas utiliser Sofia, commence Linc en se tournant vers la jeune femme assise sur la terrasse en hauteur qui prolonge l’immense salon - On ne va pas l’utiliser, le coupe son frère, Juste mentionner son nom. Whistler ne doit pas savoir qu’Ernesto est mort et qu’elle a des ennuis. Sa réaction nous en apprendra plus sur lui. Je suis convaincu qu’il est sincère pour Sofia. De plus, je suis maintenant certain que c’est lui qui a tué le Français qui l’avait reconnu à Sona. C’était du travail de pro. Si James et Alex avaient voulu nous tuer au moment de l’évasion, crois-moi, Linc, on n’aura pas pesé lourd. Hors, ils ne l’ont pas fait. Whistler a même tout fait pour éviter qu’on se retrouve face à cette salope, souviens-toi. »
Lincoln soupire.
« J’aimerais pouvoir être avec toi. - Tu es très bien où tu es. Occupe-toi de LJ… Linc… »
Michael s’arrête de marcher pour laisser le groupe le distancer.
« Linc, reprend-il, Sara est vivante, mais… - Ils lui ont fait du mal, devine Linc en palissant, LJ l’a entendue hurler… - Ce que LJ a entendu n’est rien… Cette garce l’a conduite dans une cabane au milieu de nulle part, l’a torturée et… - Et quoi ?, souffle Burrows en s’asseyant sur un bain de soleil en teck recouvert d’un confortable matelas blanc piqué - Deux hommes ont… Ils l’ont… »
Lincoln se mord la main pour étouffer le cri de rage qu’il a envie de pousser. Alerté par le visage tendu de son père, LJ, qui prenait son petit-déjeuner à côté de Sofia, se précipite à ses côtés.
« Linc, poursuit Michael, Occupe-toi de Maria et Sofia. Assure-toi que la Compagnie ne les touche pas ! Ne laisse jamais ces types s’approcher de Maria… - Maria est avec nous, le rassure son frère qui prend sur lui pour garder son calme, Morales lui a promis de lui payer des études d’hôtellerie si elle arrête la prostitution. - C’est vrai ?, sourie tristement Scofield, Je suis content pour elle. Dis-lui que je l’embrasse. Et embrasse LJ pour moi. Prends soin d’eux, Linc, et ne t’inquiète pas. Je sais ce que je fais. Mais je ne peux pas… Je ne peux pas les laisser s’en tirer comme ça. Pas après ce qu’ils ont fait à Veronica, à papa et à Sara… - J’embarque sur un cargo de Derreck le 20. Dès que j’arrive aux Etats-Unis, je te rejoins. - D’accord. Je t’appelle aussitôt après avoir vu Mahone et Whistler. - Sois prudent, Michael. Je supporterai pas de te perdre. »
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| Sujet: Re: DENOUEMENT | |
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