Nombre de messages : 779 Age : 40 Pays : Date d'inscription : 04/10/2008
Sujet: Présentation de la série Sam 21 Fév - 19:26
Série créée par McG, Josh Schwartz en 2007
Synopsis Allociné
Employé dans une boutique de matériel informatique, Chuck Bartowski est propulsé du jour au lendemain dans le monde de l'espionnage, sa vie ennuyeuse laissant la place aux émotions fortes. Son cerveau renfermant, bien malgré lui, une base de données contenant des secrets gouvernementaux, la NSA et la CIA, soucieuses de protéger ces informations, envoient les agents John Casey et Sarah Walker pour veiller sur sa sécurité. Les informations qu'il détient nécessitent sa participation à de périlleuses missions, le confrontant à de multiples dangers. Tout ça sous le nez de son meilleur ami, Morgan, de sa soeur, Ellie, et de ses collègues de travail, qui ne se doutent de rien...
casting :
Chuck Bartowski : Zachary Levi Sarah Walker : Yvonne Strahovski Morgan Grimes : Joshua Gomez Ellie Bartowski : Sarah Lancaster John Casey : Adam Baldwin Devon "captain awsome" : Ryan McPartlin
Sarah - Chuck - John
site officiel : http://www.nbc.com/Chuck/
Saison 1 : 13 épisodes
1x01- Pilot 1x02 - Chuck Versus the Helicopter 1x03 - Chuck Versus the Tango 1x04 - Chuck Versus the Wookie 1x05 - Chuck Versus the Sizzling Shrimp 1x06 - Chuck Versus the Sandworm 1x07 - Chuck Versus the Alma Mater 1x08 - Chuck Versus the Truth 1x09 - Chuck Versus the Imported Hard Salami 1x10 - Chuck Versus the Nemesis 1x11 - Chuck Versus the Crown Vic 1x12 - Chuck Versus the Undercover Lover 1x13 - Chuck Versus the Marlin
Saison 2 : 22 épisodes (en production)
2x01 - Chuck Versus the First Date 2x02 - Chuck Versus the Seduction 2x03 - Chuck Versus the Break-Up 2x04 - Chuck Versus the Cougars 2x05 - Chuck Versus Tom Sawyer 2x06 - Chuck Versus the Ex 2x07 - Chuck Versus the Fat Lady 2x08 - Chuck Versus the Gravitron 2x09 - Chuck Versus the Sensei 2x10 - Chuck Versus the DeLorean 2x11 - Chuck Versus Santa Claus 2x12 - Chuck Versus the 3D 2x13 - Chuck Versus the Suburbs 2x14 - Chuck Versus the Best Friend 2x15 - Chuck Versus the Beefcake 2x16 - Chuck versus the Lethal Weapon 2x17 - Chuck Versus the Predator 2x18 - Chuck Versus the Broken Heart 2x19 - Chuck Versus the Dream Job 2x20 - Chuck Versus the First Kill 2x21 - Chuck Versus the Colonel
BA :
une série de pub pour la série assez sympa ^^ :
mon avis :
je n'ai regardé que 3 épisodes pour le moment, mais j'aime beaucoup ! c'est une série sans prétention, très agréable à regarder quand on veut se vider la tête, d'autant plus qu'elle nous arrache de bons fou-rire
on sent très bien que rien n'est pris *vraiment* au sérieux, beaucoup d'auto-dérison... toutes les intrigues d'espionnages ont pas l'air très crédible, mais c'est fait exprès ! et puis de toute façon dans l'ambiance générale de la série, onne s'attend pas à des histoires hyper réaliste XD . c'est assez absurde pour nous faire rire, mais pas trop pour que ça tombe dans du n'importe nawak.
les personnages sont caricaturés juste ce qu'il faut : déjà Chuck, un nerd (pas un geek, attention la différence existe), sociable mais c'est pas sa tasse de thé. quand il commence ses missions périlleuses, il est plutôt du genre à rigoler face au danger, et à vite prendre ses jambes à son cou (en criant tant qu'il peut XD). pas top pour un héros ^^. ensuite on a son meilleur pote Morgan : petit, barbu, obsédé, boulet... ça suffit je crois puis les agent de la CIA/NSA : elle, blonde, sportive, intelligence, pro du kung-fu... lui brute, grognon, il mord et il fait peur à Chuck.
Chuck, c'est une série qu'on regarde par groupe de 2-3 épisodes, parce que en voir un seul... on a l'impression que ça suffit pas ^^
Dernière édition par Nanou le Sam 5 Nov - 11:59, édité 4 fois
Cherry Lips Lez_World
Nombre de messages : 381 Age : 46 Date d'inscription : 04/10/2008
Sujet: Re: Présentation de la série Dim 22 Fév - 0:26
chouette présentation Nanou
J'aime bien Chuck c'est marrant, c'est punchy, ça se prend pas du tout au sérieux et ça vide bien la tête ... je suis les diffusions us, j'en suis au 2.14 et je trouve que c'est toujours aussi rythmé
J'ajoute à ta jolie présentation un article que j'avais trouvé bien fait
Citation :
Il ne s’agit pas d’un plaisir inavouable, de ceux que l’on garde pour le confessionnal ou encore que l’on partage seulement avec des amis (que l’on connaît bien) après un dîner trop arrosé, quand un dernier verre de pur malt délie les langues. Non. Au contraire. Il s’agit d’un plaisir assumé et revendiqué. Chuck, qui a entamé sa deuxième saison sur NBC et qui vient de trouver sa place sur la grille des programmes de TF1, est une de ces productions rares qui font aimer les séries pour ce qu’elles sont.
C’est drôle, extrêmement bien joué, pourvu de dialogues qui pourraient faire école, et fondé sur des scénarios “abracadabrantesques” qui ont pour premier souci de se moquer d’eux-mêmes. Les méchants sont très, très méchants et identifiables au premier coup d’oeil et les gentils… et bien, on les connaît puisque (malgré la tentation qu’ils peuvent avoir d’être méchants) ce sont ceux qui défendent les Etats-Unis.
Le sujet principal est bien sûr la sécurité intérieure américaine, mais non abordée sous l’angle super-sérieux et super-patriotique de 24 et de Jack Bauer. Chuck, c’est l’irruption du grand guignol dans le terrorisme. Et c’est juste bon de rire. Au passage, un coup de chapeau à Adam Baldwin (rien à voir avec Alec), souvent cantonné dans des seconds rôles et qui est, ici, parfait dans la peau d’un agent de la NSA, très à cheval sur la procédure et très imbu de son métier.
Charles Bartowski est un ancien étudiant de Stanford. Il travaille comme chef de rayon dans un Buy More (vous aurez noté l’ironie), sorte d’enseigne Darty, dans un complexe commercial comme il en existe des dizaines à Los Angeles. Chuck est l’archétype du brave gars, un peu trop gentil, un peu trop timide, un peu trop bien élevé, un peu trop empoté, au fond, surtout avec les filles. L’aspect caricatural du personnage est essentiel pour le bon fonctionnement de l’histoire. Il est indispensable qu’il soit ordinaire à l’extrême afin de créer un effet de contraste avec le monde dans lequel il va être plongé contre son gré. Tout le destine à une existence de gentil raté qui pourrait trouver un sens à sa vie si son pote Morgan Grimes ne le maintenait pas dans un univers puéril où les jeux vidéos et les préoccupations d’adolescents attardés servaient de piliers à ses préoccupations. Hommage soit rendu à Zachary Levi qui est remarquable dans ce rôle.
Un jour, un de ses anciens camarades de fraternité (devenu agent secret façon James Bond) lui transmet sous forme de fichiers informatiques un ensemble de données secrètes qui recensent toutes les archives que possèdent tous les services de renseignements américains sur tous les terroristes qui veulent du mal aux Etats-Unis. Ces fichiers se présentent comme une série de clichés photographiques. Grâce à sa formidable mémoire visuelle (c’est son seul don), Chuck, en les visionnant, les enregistrent dans son cerveau, et coup de malchance, l’ordinateur détruit les fichiers.
Conséquence, Bartowski devient le seul détenteur d’une base de données unique qu’il convient de protéger à tout prix. C’est ce que la CIA s’empresse de faire en envoyant son agent Sarah Walker (la belle Yvonne Strahovski) tandis que la NSA dépêche son agent John Casey, le héros façon vintage, avec des principes et des réflexes. D’abord réfractaire à l’idée de combattre les vilains, très vilains, Chuck s’aperçoit peu à peu que cela n’est pas si mal. Après tout, qui n’a jamais rêvé de devenir agent secret ? Il se rend compte qu’il y a une vie après le Buy More, d’autant plus que ses exploits sont couvés d’un regard attendri par l’agent Walker, ce qui est tout sauf désagréable. Evidemment, le principal ressort de la série réside dans l’idylle platonique qui va peu à peu se nouer entre Chuck et Sarah. On ne peut s’empêcher de trépigner en se demandant quand il va avoir le courage de l’embrasser ou quand elle aura le culot de lui dire qu’elle l’aime. Cela ne se produit jamais, et si contact labial il y a, il est dicté par les circonstances. Donc, ça ne vaut pas pour de vrai. N’empêche on continue de trépigner sur son fauteuil parce qu’on voudrait bien que cela se fasse.
L’intérêt de Chuck est la mise en relation de deux mondes qui n’étaient pas destinés à se rencontrer. Non seulement, Bartowski fait le trait d’union entre les deux, mais surtout, il passe de l’un à l’autre avec une facilité déconcertante accréditant l’idée (mais sans jamais la prendre au sérieux) que chacun de nous pourrait s’improviser comme un héros si les circonstances le voulaient. Il y a une façon de tourner en dérision les anti-héros qui est très rafraîchissante : enfin ce genre de personnage n’est pas sacralisé et on n’en fait pas un modèle dans la narration. Les épisodes passant, Chuck se prend nécessairement au jeu. Finalement, c’est assez drôle de sauver le monde. Il abandonne peu à peu sa relation d’adolescent attardé avec Morgan et se consacre à son nouveau job, se forgeant même un pseudonyme ridicule, Charles Carmichael (histoire de se moquer encore de James Bond). Le monde que Chuck protège et sauve, c’est celui dans lequel vivent ses collègues de travail. C’est l’univers des Buy More (vous aurez noté l’ironie - bis) et des centres commerciaux américains. Ces endroits où l’incompétence est assumée, l’incurie reconnue comme une valeur commune et l’absence de motivation inscrite au fronton des magasins. On a là aussi une description qui prend à contre-pied l’Amérique triomphante, celle qui veut se nourrir du rêve de la réussite et croit en elle-même. Le quotidien de Chuck, c’est celui des perdants : les incompétents, immatures, alcooliques, nymphomanes, ambitieux frustrés et petits chefs stupides. Et c’est pour que ceux-là puissent continuer à exister que Chuck mène une double vie.
Derrière les rires il y a certainement une question qui ne nous concerne pas en tant qu’Européens mais qui doit avoir une résonance toute différente aux Etats-Unis : vous croyez vraiment que nous autres Américains nous pouvons compter sur des Chuck Bartowski pour nous sauver ? Il serait peut-être temps de se bouger un peu plus que nous le faisons. C’est peut-être la limite de la série. Un discours, qui en prenant le parti de la rigolade, aborde un thème bien moins anodin, celui de la réaction face à des dangers réels ou fantasmés. Chuck est l’illustration d’une Amérique moyenne inquiète.