4.08 The price

A l’intérieur d’un entrepôt – à l’étage – de jour
Roland fait les cent pas, en regardant son téléphone portable.
A l’extérieur : un grand bruit. Roland se penche par dessus la balustrade pour voir.

A l’intérieur d’un entrepôt – en bas – de jour
La porte de l’entrepôt s’ouvre violemment et l’équipe se retourne.
Lincoln aide Sucre blessé à sortir du siège passager de la Pontiac, et à aller jusqu’à la table de conférence.
Michael nettoie la table de conférence. Ils l’étendent dessus. Sucre est conscient, mais il commence à être en état de choc. Sara commence à faire du triage [pas trop compris ce que ce terme vient faire là, apparemment médical, comme le triage des blessés quoi…]
Sara : reste avec moi Sucre. On va te réparer…
Sara enlève ses ciseaux de la chemise ensanglantée de Sucre, ce qui entraîne son esprit vers…

Intérieur d’une cellule de torture panaméenne – jour (flash-back)
Sara est recroquevillée contre une mystérieuse personne qu’on ne voit pas. Cette mystérieuse personne est étendue dans une mare de sang. Sara arrache la chemise ensanglantée de la personne.

A l’intérieur de l’entrepôt – en haut – de jour
De retour sur Sara. Elle lutte contre cette image et termine d’enlever la chemise de Sucre, exposant ainsi une blessure par balle dans son oblique gauche [NDLT : muscle situé sur le côté de la sangle abdominale ]
Gros plan sur le sang de Sucre sur la table.
Sara applique une pression sur sa blessure, étouffant le jet de sang.
Les gars se rassemblent autour, évitant Lincoln qui fait les cent pas.
Lincoln : On nous a tendu un piège.
Mahone : Ou bien vous avez sous estimé sa sécurité.
Lincoln : J’étais dans la voiture. Il est allé direct pour nous.

A l’intérieur de l’entrepôt – toilettes – de jour
Sara entre et attrape une serviette d’un tas sur lavabo. Elle commence à essuyer le sang de Sucre qui est sur ses mains. L’image de ses mains ensanglantées la ramène à…

Intérieur d’une cellule de torture panaméenne – jour (flash-back)
Les mains ensanglantées de Sara travaillent désespérément pour ranimer la mystérieuse personne étendue dans la mare de sang… elle fait un massage cardiaque, du bouche-à-bouche, tout ce qu’elle peut, mais ça ne marche pas.

Reprise de la scène.
Retour sur Sara. Elle saisit la cuvette du lavabo et se calme. Il y a une seule manière de mettre fin à cela. Sara prend une décision.

Extérieur de l’entrepôt - jour
Sara marche en s’éloignant de l’entrepôt, son téléphone collé sur l’oreille.
Sara (au téléphone) : J’ai besoin d’un taxi…
On quitte Sara.

Extérieur, dans une rue – jour
Le 4*4 avec Michael, Lincoln et Mahone accélère dans la rue, ils conduisent pour aller voir Roland. Linc est au volant. Michael est sur le siège passager. Mahone est derrière.

Extérieur, dans une allée – jour
C’est un sombre espace entre deux immeubles abandonnés. Désert et qui donne la chair de poule. Roland se tient debout dans l’allée, et attend.
Son point de vue : Wyatt entre dans l’allée depuis les quais. La seule vue de ce criminel donne à Roland des frissons dans le dos.
Roland regarde par-dessus son épaule, en regrettant le fait qu’ils aient choisi un lieu de rencontre tellement isolé.
Roland : Vous avez mon argent ?
Wyatt examine ce petit homme, et sa fausse bravade puis remue doucement sa tête : « Non ». Pas un bon signe. On laisse Roland, profondément dans la m*rde.

Sara prend une profonde respiration. Gretchen est là.
Extérieur du Safari Motel – Jour – Une minute plus tard
Sara marche le long du deuxième étage. Elle s’arrête. Son point de vue : Chambre 408
Sara retient ses nerfs et s’approche de la poignée de porte…

Intérieur d’une cellule de torture panaméenne – jour (flash-back)



Sara, en sang et battue par Gretchen, est effondrée sur le sol de la cellule. La porte s’ouvre et quelqu’un rentre. Sara recule…oh mon dieu que va-t-il se passer ensuite ? Un bol d’eau est mis devant elle. Sara lève les yeux pour voir : une femme blonde que l’on n’a jamais vu auparavant. La femme blonde glisse quelque chose dans la paume de Sara et part. Sara regarde dans la main… c’est une petite clé.

Reprise de la scène
Sara est dans le motel. La porte se ferme derrière elle.
Point de vue de Sara : Gretchen est debout à la fenêtre. Elle se retourne pour faire face à Sara. Les deux femmes se regardent fixement pendant un moment puis…
Gretchen : Bonjour, Sara.
On quitte Sara.

Gretchen fait quelques pas vers le centre de la pièce.
Gretchen : Durant la guerre de Corée, la température au réservoir de Chosin [NDLT : lieu d’une célèbre bataille de la guerre de Corée, merci Wikipédia ] est tombée à -50 degrés. Les soldats, en délire à cause de l’hypothermie, voulaient errer à travers les lignes ennemies. Simplement pour être forcés à faire demi-tour et gentiment repoussés vers leur propre côté par les hommes contre lesquels ils se battaient. Ils avaient toutes les chances du monde de s’entre-tuer, mais quand ils se sont retrouvés face à une menace commune, ils ont travaillé ensemble.
Gretchen détache sa monte et la pose sur la table.
Gretchen (en continuant) : C’est ce que nous devons faire, Sara. Mettre de côté nos différences et nous occuper de notre menace commune.
Gretchen marche à travers la chambre jusqu’à la table de nuit.
Gretchen (en continuant) : Bien sûr, je n’attends pas d’avoir quelque chose en échange de rien du tout…
Gretchen plonge la main dans le tiroir de la table de nuit et en sort un fouet. Elle marche dans la chambre en direction de Sara…

Intérieur d’une cellule de torture panaméenne – jour (flash-back)
Gretchen traverse la pièce sans fenêtre et lève la femme blonde par les cheveux, la tenant en face de Sara. Un revolver pressé contre la tête de la femme.

Intérieur d’une cellule de torture panaméenne – jour (flash-back)
Gretchen est toujours en train de tenir la femme en face de Sara, un revolver contre sa tête. La femme blonde pleure. SUR Sara. Elle supplie de laisser la femme en vie… On entend le coup partir et Sara est aspergée de sang.

Intérieur d’une cellule de torture panaméenne – jour (flash-back)
Sara utilise la petite clé que la femme blonde lui a donné pour ouvrir la porte. Elle fait un pas dans l’entrée et court…

[NDLT : à partir de ce moment visiblement c’est le script d’une autre scène puisque les numéros de page ne se suivent pas]
Sara : je suis toujours docteur. En quelque sorte. Je ne pense pas que je puisse simplement rester debout et regarder quelqu’un souffrir.
Cette remarque atterrit sur Michael comme une tonne de briques. Il change de sujet.
Michael : L’agent Self a dit que quand tout ceci sera fini, il lèvera l’immunité de Gretchen et T-Bag.
Sara : Alors, elle va aller en prison ?
Michael : Elle ne verra plus jamais l’extérieur d’un mur de prison.
Sara : Je le croirai quand je le verrai.

La radio grésille.
Mahone (à travers la radio) : Michael.
Michael attrape la radio.
Michael (dans la radio) : Ouais.

Intérieur du 4*4 – Jour
Point de vue de Mahone : la limousine de Padman est amenée.
Mahone (dans la radio) : Il est train de partir.

Extérieur du QG de la Companie – entrée privée – jour
Le garde ouvre la porte arrière de la limousine pour Padman.
Le garde : Directement à la maison aujourd’hui, Monsieur ?
Padman : Oui.

[NDLT : encore une autre scène]
Padman : Excusez-moi.
Padman sort dans le hall pour voir…

Intérieur du hall – jour
Wyatt attend Padman dans le hall.
Wyatt : Le numéro à partir duquel le message a été envoyé n’est pas retrouvable. Quelqu’un s’est donné beaucoup de mal pour couvrir leurs traces.
Padman : Comment savons-nous que cette personne peut livrer les frères ?
Wyatt : On ne le sait pas.
Un moment. Padman réfléchit à un plan d’action puis :
Padman : Tendez un appât. Voyez si il mord.

Fourrière fédérale – Bureau du chef – Jour
Le directeur de l’équipe, Phil, en chemise, cravate bon marché, un bureaucrate, est en train de pousser du papier quand… BANG ! La porte de son bureau s’ouvre en s’envolant.
Point de vue de Phil : Self entre avec deux tasses de café et un sachet de donuts.
Self : Mon homme. Comment allez-vous ce matin ?
Phil : Qui êtes-vous bon sang ?
Self pose le sachet de donuts sur le bureau de Phil et tend sa carte.
Self : Don Self. Sécurité intérieure.
Phil regarde la main de Self et la serre avec prudence.
Phil : Phil Simpson.
Self (lui tendant un tasse de café) : C’est un "grande". Ça m’a seulement coûté 9 dollars… Vous autres californiens avez déjà entendu parler de Dukin’ Donuts ?
Phil : Je peux vous aider ?
Self : C’est l’équipe fédérale de la fourrière c’est cela ?
Phil : Ouais.
Self : Je pense que c’est assez évident. J’ai besoin d’une voiture, Phil.

Vue en angle : des caméras de sécurité derrière le bureau de Phil.
Point de vue de Self : deux hommes à capuche se glissent à travers la barrière de clôture du terrain.

Extérieur de la fourrière – Jour
Les deux hommes à capuche sont : Michael et Lincoln. Ils pénètrent dans le terrain et passent à travers les rangées de véhicules mis en fourrière.
Lincoln : Tu pensais qu’ils les garderaient tous dans un seul lieu.
Michael : C’est le gouvernement fédéral. Cela aurait trop de sens. On y est.
Michael et Lincoln se frayent un chemin jusqu’à… une ambulance. Un des quatre dont Mahone parlait.
Lincoln : Laisse-moi une seconde. Voyons voir si ce bébé marche encore.
Lincoln crochète la porte et commence à travailler sur la colonne de direction. Michael attend à l’extérieur de la porte passager, pendant que Lincoln allume l’ambulance.
Quelque chose est dans l’esprit de Michael, ce n’est pas le meilleur moment, mais il ne peut pas se retenir plus longtemps. Alors, il demande :
Michael : Pourquoi as-tu parlé à Sara des saignements de nez ?
Lincoln : Parce qu’elle est médecin. Parce qu’elle tient à toi.
Michael : Tu ne crois pas qu’elle assez à faire avec elle-même. Maintenant elle doit aussi se préoccuper de moi.
Lincoln : Je m’inquiète pour toi. Maman n’a pas pu y échapper…
Michael : Je ne suis pas Maman. Et c’était il y a 20 ans. Et tu choisis maintenant pour en parler ? A Sara ?
Lincoln : J’essaye juste d’aider.
Michael : Tu veux aider ? N’allume pas des feux que je dois endormir.
Michael et Lincoln se regardent mutuellement.
Un employé de la fourrière passe près d’eux en voiture, les rappelant à leur environnement. Ils se baissent derrière l’ambulance. Linc connecte les fils et l’engin revient à la vie.
Lincoln : Monte.
Le problème n’est pas résolu, mais Michael monte.

Intérieur du bureau fédéral de la fourrière – Jour
Self est assis de l’autre côté du bureau de Phil. L’humeur s’est sans aucun doute améliorée. Self a conquis Phil.
Self (à la fin d’une histoire) : Alors, ils amènent le Bleu sur une civière et mon chef de section lui dit : « Tu as une sacré augmentation de salaire d’ouvrier, mon garçon ».
Self et Phil sont morts de rire.
Phil : Oh zut. J’ai loupé le champ.
Point de vue de Self : sur l’écran : L’ambulance se dirige vers la sortie de la fourrière. Michael sort pour ouvrir la porte.
Phil (en continuant) : Bien, commençons par cette autorisation de circulation, et je vous fournirai deux Crown Vics [NDLT : abréviation du modèle de voiture Ford Crown Victoria je suppose] pour votre surveillance.
Phil se retourne en direction des écrans…
Self (essayant de gagner du temps): Vous savez quoi Phil ?
Phil s’arrête à moitié retourné.
Self (en continuant) : en y réfléchissant une deuxième fois, je voudrais peut-être quelque chose de moins voyant.
Phil : Et pourquoi pas une Intrepid ?
Point de vue de Self : l’ambulance quitte la fourrière.
Le téléphone de Self bippe avec un message de Michael : On y est arrivé.
Self : C’est mon chef. Il veut que je revienne au bureau le plus vite possible. Je reviendrai pour ces berlines.
Self part précipitamment. On laisse Phil.

Intérieur de l’entrepôt – Jour
Sara est debout devant la table de conférence. Elle est habillée avec un uniforme de technicien médical des services d’urgence. Elle tient un kit de soin avec des fournitures médicales. Roland descend de l’étage.
Roland : Vous allez vraiment faire ça ? Partir derrière le Général ?
Sara : Que voulez-vous ?