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| | DENOUEMENT | |
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Auteur | Message |
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zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 29 Avr - 19:38 | |
| Bureau de Krantz Scène 2
- Spoiler:
Krantz tend un verre de whiskey à Samantha. La jeune femme est assise dans le fauteuil assorti au canapé. Son visage a retrouvé des couleurs.
« Comment va ton bras ? - Je vais survivre, Général. Mais ça fait un mal de chien. Ce connard m’a sectionné le biceps. - Maintenant, tu as une raison personnelle de nous débarrasser de ces casses couilles, sourie Krantz en s’asseyant dans le canapé, un verre de whiskey à la main, Je veux que tu surveilles Susan. C’est elle qui a fait rentrer Whistler, en fait, Thomas Grant, dans la Compagnie. Je pense qu’elle a des sentiments pour lui. - Un autre détail que je dois savoir ? - Son vrai nom est Gretchen Morgan. James et elle ont une fille. Je sais où est la petite. Mais avant de sortir cet ace de ma poche, je veux être sûr de ne pas me tromper. Gretchen est l’un de nos meilleurs éléments. Ca serait une grosse perte. - Je vois. - Allez, trinquons à ton rétablissement ! »
Los Angeles – Motel Scène 5
- Spoiler:
Emporté par sa colère, Michael réduit le malheureux fauteuil en morceaux et se laisse tomber sur le lit, complètement essoufflé.
« Mike », murmure Fernando en lui posant la main sur l’épaule
Michael se retourne si brutalement que Sucre recule de surprise.
« Je l’ai entrainée là dedans par égoïsme !... Je n’ai pas su la protéger comme tu l’as fait pour MariCruz ! Bruce est mort à cause de moi ! C’est à cause de ma folie qu’ils l’ont violée ! Et … Je… Je ne suis même pas capable de l’aider ! - Sara est seule en ce moment ?, s’inquiète Fernando - Non, l’agent Lang est avec elle. - C’est bien. C’est un flic. Elle doit avoir l’habitude de parler à des victimes de maltraitance. - Ils ont fait plus que la maltraiter, Fernando ! Ils l’ont violée, et violée ! - Mais c’est pas de ta faute !, s’écrit Sucre d’un ton ferme qui surprend Michael, Arrête de t’en vouloir pour tout ! Le fils d’Alex, il est mort à cause de toi, aussi ? »
Michael fait non de la tête.
« Ah, j’aime mieux ça ! La seule responsable dans cette histoire c’est cette putain de Compagnie ! Et tu n’aideras pas Sara si tu restes dans cette idée d’être responsable de tout ! A t’entendre on croirait que c’est toi qui l’a violée ! Tu crois que c’est comme ça que tu vas pouvoir la prendre dans tes bras et la réconforter ? »
Michael regarde son ami de plus en plus surpris.
« Et oui, je résonne moi aussi !, continue Fernando, Il y a 15 jours, on pensait qu’elle était morte. Mais elle est bien vivante, Michael, et elle a besoin de toi ! Alors secoue-toi !... Comment on dit déjà, quand on n’est pas mort, on est plus fort. - Tout ce qui ne tue pas, rend plus fort. - C’est ça. On n’est pas mort, Michael. Ils ont essayé, et essayé, mais on est toujours là ! Sara, toi, moi, Linc, LJ ! On est toujours là et on va les baiser ! »
Sucre attrape son ami par les épaules. « Non mais tu réalises ! Ces salopards t’ont envoyé à Sona, ils ont enlevé LJ, torturé Sara pour que tu sortes Whistler de là… Mais, putain, Michael, c’est la plus grosse connerie qu’ils ont jamais faite ! Si t’étais pas allé à Sona, t’aurais jamais rencontré Whistler et on serait toujours en train de fuir, on aurait toujours la trouille ! - Tu as raison, admet Michael dans un hochement de tête - Et comment que j’ai raison ! On a couru un marathon, papi, tous ensembles. Et tous ensembles, on attaque le dernier kilomètre. C’est pas le moment de flancher ! Rappelle toi ce que Sara a dit sur le bateau ! Elle veut ces ordures ! Alors, lève-toi et bats-toi comme tu l’as toujours fait. C’est comme ça que tu aideras Sara ! Et c’est comme ça que tu t’enlèveras ces idées à la con de la tête ! Pas en pleurant sur son sort ! Ce qui est fait est fait ! On peut pas revenir en arrière. - On n’est pas encore tiré d’affaire. Ce que propose James est dangereux. - Et on est tous libres de le faire ou pas, Michael. On n’est plus à Fox River. Chacun est libre de partir. S’ils restent, c’est qu’ils le veulent. On a tous un compte à régler avec ces pourritures. Alors arrête de t’inquiéter pour tout le monde et repose toi un peu sur les autres. »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Une goutte tombe lentement du pommeau de la douche, puis une autre une seconde plus tard. Sara semble inconsciemment régler sa respiration sur le rythme du goutte à goutte. Lang retire le sac.
« Ca va mieux ? », demande-t-elle gentiment
Sara fait un signe de tête.
« Respirez lentement, continue Felicia en lui frictionnant les mains, Détendez-vous… Ce n’est rien. Une crise de tétanie… Ca m’arrive aussi. - Où est Michael ?, murmure Sara - A côté…. Sara… Regardez-moi… Ce n’est pas juste la mort de votre ami qui vous met dans cet état, n’est-ce pas ? »
Sara tremble mais ne répond pas.
« J’ai vu ce qu’ils ont fait à Pamela Mahone, Sara. Et je ne peux imaginer que le pire… Alors, dites-moi. Je peux vous aider. - Je ne vois pas comment, souffle Sara - En vous écoutant pour commencer, répond Lang en asseyant à ses côtés, En vous donnant peut-être quelques conseils. - Je doute que vous puissiez comprendre. - Ecouter et aider les victimes fait parti de mon travail, insiste gentiment Felicia, Et vous êtes une victime, Sara. - Si vous voulez vraiment m’aider, alors arrêtez ces ordures !, lui réplique Sara, C’est ça votre travail ! - C’est exact. Et je ne l’ai pas fait correctement. Nous n’avons pas fait notre métier correctement, admet l’agent du FBI, Et je suis là pour corriger cette erreur à défaut de pouvoir la réparer. Car je suis parfaitement consciente que des excuses ne suffiront pas. »
Sara lance un regard noir à Felicia.
« Non, lâche-t-elle, Des excuses n’effaceront pas ça. »
Sara relève son T-shirt et se retourne pour montrer ses cicatrices à Lang qui pâlit.
« Voilà ce que la Compagnie fait aux gens qui lui résistent !, crache Sara en se rhabillant - C’est cette Gretchen qui vous a fait ça ? - Oui… Car je ne me tenais pas tranquille. - Et ensuite ? - Ensuite quoi ? - Sara, je suis au FBI depuis 10 ans, vous n’êtes pas la première victime de viol que je vois. », indique Felicia La jeune femme la regarde étonnée.
« Je suis sûre que vous savez quand un patient vous ment. Les victimes sont nos patients, à nous de deviner ce qu’elles ont subi…. Combien étaient-ils ? - Deux… - Ca a duré combien de temps ? - Deux jours… Je crois… - Comment vous en êtes-vous sortie ?- Je me suis évadée »
Lang sourie.
« Vous êtes très courageuse, Sara. »
La jeune femme fait non de la tête.
« Bien sûr que si. Je ne sais pas si j’aurais supporté un quart de ce que vous avez subi. »
Sara se met à pleurer.
« J’ai tenu en pensant à Michael… Maintenant que Bruce est mort, il est tout ce que j’ai au monde. - Et il vous aime, Sara, profondément. »
Sara secoue la tête.
« Depuis que je lui ai dit… Il… Je le dégoute… - Qu’est ce que vous me racontez là ! Je n’ai jamais vu un homme regarder une femme avec autant d’amour. - Il ne me touche plus… Il… - Sara, explique Felicia en s’asseyant en face de la jeune femme, Ce qui vous avez subi est une torture et qui ne vous était pas uniquement destinée. C’est l’une des pires violences qu’on peut faire à un homme. Violer la femme qu’il aime. On lui prend quelque chose de très personnel, de très intime… C’est pour ça que cette horreur est utilisée à grande ampleur lors de conflits ethniques… C’est une humiliation… Et les hommes sont souvent désarmés et maladroits face à la souffrance de leurs compagnes… Ils ne savent plus comment se comporter avec elles. Ca ne veut pas dire qu’ils ne les aiment plus. - J’ai l’impression d’avoir toujours leur odeur sur moi, sanglote Sara, Je sens toujours leurs mains, leur… - Venez-là, lui dit Lang en la prenant dans ses bras, Là »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ En sortant, Felicia tombe sur Bellick, Alex, les Dos Santos, Wheeler et James.
« Comment va-t-elle ?, demande ce dernier en s’appliquant de la glace sur le nez - Maltraitée ?, lui rétorque Lang en lui lançant un regard noir, Je pense que le terme est faible ! »
James encaisse.
« Rentrez dans vos chambres ! Tout va bien », ordonne Felicia d’un ton sans appel en frappant à la porte de la chambre de Sucre. Le jeune homme lui ouvre.
« Laissez-nous, s’il vous plait, lui dit Lang d’un ton plus aimable, Et renvoyez tout ce monde dans leur chambre ! »
Elle rentre dans la pièce et ferme la porte.
« Comment va-t-elle ?, lui demande Michael toujours assis sur le lit - Elle vous attend… Michael… Je peux vous appeler Michael ? - Bien sûr. - Vous avez bien réagi, le réconforte Felicia en s’asseyant à ses côtes, Elle ne doit surtout pas retomber dans l’alcool ou la drogue. Dans son état actuel, ça pourrait la tuer. Ne la laissez jamais faire. - Elle vous a dit, souffle Michael - Oui et votre colère est parfaitement compréhensible, mais vous en prendre à ce fauteuil ne réglera rien. Nous allons, tousensemble, faire payer à ces ordures tout le mal qu’ils ont fait. Mais vous seul pouvez aider Sara. - Comment ?, murmure Michael en baissant les yeux - En la serrant dans vos bras. Elle a l’impression qu’elle vous dégoute. - Quoi !, s’écrit le jeune homme en regardant Felicia - Elle vient de me le dire… Serrez la très fort dans vos bras mais si... Mais si cela vous provoque une réaction… Elle a besoin de sentir que vous la désirez. Ne vous comportez pas avec elle comme si elle était votre sœur. - La seule fois où… La seule fois… »
Michael prend une profonde respiration et explique à Felicia, avec des mots pudiques, dans quelles circonstances Sara lui a avoué les viols.
« Vous ne saviez pas, le rassure Lang, Maintenant vous savez… Il lui faudra du temps, mais elle a besoin de votre tendresse. Parlez-en… Ne restez pas chacun de votre côté avec votre souffrance. »
Lang lui pose la main sur l’épaule.
« Allez… Allez la rejoindre… Elle vous attend. - Merci, agent Lang. - Felicia. - Merci, Felicia », répète-t-il en se levant
Michael sort de la pièce, suivi par la jeune femme. Tout le monde est encore dehors.
« Le premier qui pose une question ! », menace l’agent du FBI.
En silence, tout le monde regagne sa chambre.
Quand Michael rentre dans la chambre, Sara l’attend assise sur le lit.
« Je suis désolée », murmure-t-elle en lui tendant les bras. Le jeune homme s’agenouille à ses pieds, lui prend les mains et les embrasse.
« Sara, déclare-t-il en relevant la tête, On finit tout ça. On envoie ces pourritures en prison. Et après, on part, loin, tous les deux. Juste toi et moi. On recommence à zéro. On efface tout. On ne pense plus qu’à nous »
Michael pose la tête contre la poitrine de Sara. Elle l’embrasse sur le crane. Il lui lâche les mains, passe ses bras autour de la taille de la jeune femme et la serre dans ses bras en calant son visage dans son cou. Sara l’enlace. Blottis l’un contre l’autre, ils laissent couler leurs larmes...
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 6 Mai - 20:53 | |
| 8 août
Los Angeles – Motel Scène 1(les parties en italiques sont en espagnol)
- Spoiler:
L’aurore se dessine à peine derrière les montagnes qui dominent à l’est. La ville des Anges ne s’est pas encore éveillée…
Michael sort sans bruit de la chambre 104 où Sara dort encore. Il entre dans la 101, allume les lumières, se prépare un café et étale sur le bureau le plan des sous-sols de Gate et le plan d’occupation des sols de l’immeuble de la Compagnie. Un crayon de papier à la main, il commence à dessiner et à faire des calculs sur une feuille vierge.
« Qu’est ce que tu fais ? »
Michael sursaute et se retourne.
« Désolé, s’excuse Mahone, Je ne voulais pas te faire peur. - Je calcule où doit se trouver Scylla selon ce que Whistler a dit. Il va être très facile de se perdre dans ces sous-sols, répond Michael en se concentrant à nouveau sur les plans - Comment va Sara ?, demande Alex en se servant du café - Elle dort. - Je suis désolé, Mike »
Scofield tourne la tête vers Mahone.
« Tu paies ton courage alors que moi, je paie ma lâcheté, soupire ce dernier, J’ai pensé qu’en éloignant Pamela et Cameron je les protégerais mais… Je n’ai fait que me détruire et au final, c’est eux qui ont payé. »
Michael regarde Alex avec des yeux remplis de tristesse.
« Ces enfoirés n’ont pas réussi à vous séparer. Profite s’en, Michael… N’oublie jamais de lui dire combien tu l’aimes. On ne leur dit jamais assez. »
Scofield hoche la tête. Alex vient s’assoir à ses côtés.
« Tu as trouvé ? - Heu… Oui… James a vu juste. Scylla doit se trouver pile 2 étages en dessous du conduit d’eau. C’est une excellente protection. Certainement le premier maillon de la sécurité autour de ce disque dur… »
Les deux hommes tournent la tête en entendant la porte s’ouvrir. C’est James. Ses yeux sont bordés de noir. Un hématome lui déforme la partie gauche du nez et une coupure lui barre la lèvre inférieure.
« Je te demande pardon, lui dit Mike - Tu n’as pas à me demander pardon. A ta place, j’aurais fait la même chose, répond Whistler en se versant un café, J’aurais du… J’aurais du m’en douter… Elle a reproduit ce qu’elle a subi à Mossoul…. Ca l’a détruite et elle voulait détruire Sara… Mais Sara n’est pas Gretchen. »
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Les tout premiers rayons du soleil commencent à percer à travers les entrées maritimes. La ville s’éveille lentement.
Juan charge son sac à dos dans le coffre d’une Toyota rouge et se retourne vers Sucre qui tient Rafael dans ses bras. Le petit garçon finit un muffin à la myrtille sans lâcher son camion de pompier. Son père sourie.
« C’est l’heure de se dire au revoir. - Oui, soupire Sucre en sortant une liasse de billets de sa poche, Tiens. Ca vous aidera à démarrer. - Oh, non ! Je ne peux pas accepter. - J’insiste, lui répond Fernando, C’est de la part de tout le monde. »
Les autres approuvent de la tête. Juan prend les billets un peu gêné. Sucre embrasse Rafael avant de le poser au sol et de donner l’accolade à son père. Assomption et Sara s’embrassent.
« Merci, docteur. - De rien ».
La future maman se tourne vers Michael et lui tombe dans les bras.
« Bonne chance », lui murmure ce dernier en la serrant contre lui.
Il perçoit soudain une sorte de coup de pied et s’écarte, inquiet.
« Il a bougé !, s’exclame Assomption en posant la main sur son ventre - Je te l’avais dit, lui sourie Sara, Il attendait juste que les choses se calment. - Si, déclare la femme enceinte en se tournant vers Mike, Il a voulu dire au revoir à l’homme qui lui a sauvé la vie. »
Michael rougie quand la jeune femme lui prend la main et la pose sur son ventre arrondi.
« Ca porte bonheur…. »
Scofield sourie en passant son bras autour de la taille de Sara.
Quelques minutes plus tard, la Toyota conduite par Wheeler tourne sur Whittier Boulevard. Assis à l’arrière, les Dos Santos vont de grands signes à leurs amis.
« Bon, il est temps de se mettre en route, déclare James, On doit arriver avant 8h00. »
Ce dernier monte dans la Chevrolet Express, suivi par Sucre, Alex et Bellick. Michael dépose un bref mais intense baiser sur les lèvres de Sara avant de laisser sa main glisser sur les hanches de la jeune femme et de rejoindre la voiture qui démarre aussitôt.
« Venez, dit Lang en posant la main sur l’épaule de Sara, On a du pain sur la planche. »
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Deux semaines plus tard, grâce à une association qui vient en aide aux immigrés, les Dos Santos trouveront une place de gardiens dans la superbe résidence d’une actrice, devenue célèbre grâce à un Sitcom. Assomption donnera naissance à une petite fille qu’elle prénommera : Sara.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 6 Mai - 21:03 | |
| Panama - Spoiler:
Le hall international de l’aéroport de Panama bruisse des conversations des nombreux passagers qui se pressent aux comptoirs d’enregistrement. Des annonces en anglais et en espagnol retentissent. Les rires d’un groupe de jeunes Américains qui rentrent d’un voyage organisé se détachent du brouhaha. Ils forment un joyeux attroupement autour des comptoirs d’American Airlines.
« Voici, monsieur, sourie une jolie brune en tendant ses cartes d’accès à bord à Lincoln, Bon voyage. - Merci », répond ce dernier en les glissant dans les passeports.
Il se retourne et cherche Sofia et LJ des yeux au milieu des adolescents qui chahutent.
« Papa ! Par ici !.... C’est bon ? - Oui. Reste maintenant à passer la police…. »
Le trio prend place dans la ligne dédiée aux étrangers derrière un homme roux atteint d’un toc. Il ne cesse de frotter sa joue contre son épaule. Cette manie agasse Linc au plus haut point. Des gouttes de sueur commencent à lui perler sur le front.
« Tout va bien se passer, papa… Détends-toi…. », lui souffle LJ
Burrows soupire profondément pour relâcher la tension qui lui noue le ventre. Sofia glisse sa main dans celle du jeune homme et la serre. L’homme roux passe la police. LJ s’avance.
« Bonjour », sourie-t-il à l’officier Ce dernier lui jette un coup d’œil indifférent, parcourt rapidement son passeport, le glisse dans un appareil et lui rend sans dire un mot. L’adolescent prend le document, se retourne vers son père à qui il fait un clin d’œil et s’éloigne.
« Vas-y », encourage Sofia en poussant Linc.
Il s’avance en prenant l’air le plus détaché possible, pose le passeport sur le comptoir et baisse immédiatement sa main qui s’obstine à trembler. L’officier de police, toujours aussi aimable, le regarde brièvement, baisse les yeux sur le passeport, le glisse dans la machine et le rend à son propriétaire. Linc le récupère et part rejoindre son fils sans demander son reste. La même scène se reproduit avec Sofia, sauf qu’à elle, le policier décroche un sourire.
Les trois jeunes gens filent ensuite dans la salle d’embarquement sans un regard pour le Duty Free. Ils s’assoient sur les bancs en face de la porte où est stationné leur avion et se retrouvent à nouveau en face du roux. Ce dernier relève ses lunettes de soleil et regarde Sofia… Son toc semble soudain avoir disparu… Il sourie à la jeune femme, se lève et se rend aux toilettes. « Mesdames, messieurs, nous allons procéder à l’embarquement du vol American Airlines 3456 à destination de Los Angeles… »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ LJ, Lincoln et Sofia s’installent à leur siège situés juste devant le bruyant groupe d’adolescents. L’embarquement leur parait interminable... Enfin, les moteurs se mettent en route… Quelques minutes plus tard, le Boeing 767 d’American Airlines décolle du Panama. Lincoln soupire….
Bureau Krantz scène 1 - Spoiler:
La lumière du matin éclaire l’austère bureau aux murs recouverts de lambris en acajou. Assis à son bureau, Krantz finit son petit-déjeuner en regardant la chaine d’information continue 24news.
« Le chef du FBI, William Brown, a réuni hier tous les gradés de la police afin de les alerter d’un risque important d’attentat visant Los Angeles et ses lieux…. »
Un coup bref contre la porte se fait entendre.
« Entrez ! »
Arthur rentre dans le bureau un papier à la main.
« Monsieur, un message du Panama. Lincoln Burrows vient d’embarque sur le vol d’American Airlines pour Los Angeles. »
Les traits du général se durcissent.
« Que vient-il faire à Los Angeles… En même temps que Brown ! Dites à Denison de prendre quatre hommes et de se rendre immédiatement à l’aéroport. Qu’ils le kidnappent et qu’ils l’amènent ici immédiatement. »
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 7 Mai - 10:06 | |
| Gate Corporation Scène 1
- Spoiler:
La lourd Chevrolet descend lentement la rampe qui mène au 1er sous-sol du parking de Gate et se gare devant la porte repérée sur le plan.« Il va valoir faire attention à la caméra », prévient Mahone au moment où une Corolla vient s’arrêter à côté d’eux.Ellen en sort.« Bonjour, messieurs, s’écrit-elle en fronçant les sourcils devant le visage tuméfié de Whistler- Ellen, pouvez-vous me passer un tournevis, s’il vous plait ? », lui demande MichaelLa jeune femme s’exécute. Bellick, Sucre et Scofield sortent du van, côté mur, et en prenant soin de ne pas rentrer dans le champ, courent vers le poteau où est fixée la caméra. En y prenant appui, Michael monte sur les épaules de ses copains et, d’un coup de tournevis, baisse l’objectif qui ne filme plus que le capot de la Corolla.« Problème réglé », sourie Scofield en rejoignant la voiture.Ils commencent aussitôt à sortir le matériel du coffre d’Ellen.« Je vous ai pris les outils le plus puissants que j’ai pu trouver. Je vous ai pris aussi des sans-fils au cas où. J’ai acheté des couvertures normales et des matelassées, je ne savais pas lesquelles vous vouliez.- Ellen, vous êtes une perle », lui sourie Michael en prenant une grosse perceuse.Les cinq hommes disparaissent derrière la porte. La jeune femme referme son coffre et se dirige tranquillement vers l’ascenseur.§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Les 5 compères, Mahone en tête, s’engagent dans un long couloir gris éclairé par de tristes ampoules accrochées au plafond.
A la hauteur de la petite échelle qui conduit dans les bureaux de Gate, ils avancent encore de quelques mètres, tournent sur la gauche et descendent trois étages d’un étroit escalier en fer. Arrivés en bas, ils s’engouffrent à nouveau dans un couloir sombre parsemé de toiles d’araignées.
« Qu’est ce que c’est que ce boucan !, s’écrit Brad en passant sur une passerelle en bois plutôt instable - L’eau, lui répond Mahone, Quand tu vas voir la taille de l’engin, tu vas comprendre. »
Après avoir marché une centaine de mètres le long d’un 3ème couloir, ils arrivent dans une vaste pièce éclairée par deux ampoules suspendues au plafond. Michael observe, armé de sa lampe torche.
« Cet endroit est destiné aux employés de la climatisation et à ceux de la Compagnie des eaux, indique-t-il en éclairant les tuyaux qui traversent la pièce verticalement. - Faudrait pas qu’ils se pointent !, s’inquiète Sucre - Ces tuyaux sont en bon état, ils n’ont aucune raison de venir », le rassure Michael en continuant d’examiner la pièce
C’est un cube de béton d’environ 2,20m de hauteur dont l’énorme conduit occupe tout un pan de mur. Sur sa droite, se trouvent les tuyaux de la climatisation et sur sa gauche, un tuyau de taille respectable parcourt la pièce horizontalement et plonge sous le conduit. Il est à hauteur de taille et une section, délimitée par deux grosses bagues, est maintenue aux autres parties par d’épaisses vis.
« A quoi il sert ?, demande Bellick - Je ne sais pas, lui répond Michael, Il n’est pas indiqué sur le plan. »
Il donne plusieurs coups de tournevis sur le tuyau.
« Il sonne creux, remarque-t-il en fronçant les sourcils, Et il est assez grand pour qu’on puisse y passer. Aidez-moi à le dévisser pour qu’on vérifie ce qu’il y a à l’intérieur…. »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Arrivée dans les bureaux de Gate, Ellen reprend ses habitudes. Elle ouvre le bureau de Brian Philips, remonte les stores et prépare du café frais.
« Bonjour, Melle Hoffman, déclare ce dernier en rentrant - Bonjour, Monsieur Philips. Monsieur Pleiffer vient d’appeler… Sa mère est décédée cette nuit. - Oh… Je suis sincèrement désolé. Je vais dicter une lettre de condoléances à Virginia. Pouvez-vous vous occuper de faire envoyer des fleurs ? - Bien sûr ».
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 7 Mai - 21:44 | |
| Immeuble de la Compagnie Scène 1
- Spoiler:
« Tu as du nouveau ?, demande Gretchen en rentrant en trombe dans la petite pièce sombre. - Oui, lui répond l’homme au physique d’étudiant, Regarde. »
Il appuie sur une touche de son clavier. Mahone apparait sur l’écran, marchant tranquillement dans le jardin qui sépare l’immeuble de la Compagnie de son voisin. Rapidement, Whistler le rejoint. Les deux hommes ont une vive conversation. Whistler pousse Mahone vers la droite de l’écran. Ce dernier lève les yeux vers l’immeuble.
« Pourquoi James est-il en costume ?, s’interroge Gretchen, Et d’où venait-il ? - De cet immeuble. Regarde, on le voit très bien avec cette caméra. - Qu’est ce que c’est que cet immeuble ? - Un immeuble de bureau…. »
Los Angeles - Spoiler:
Les voitures roulent en accordéon sur l’autoroute baignée par le soleil. Une Ranch-Rover déboite et prend la Car pool.
« Bruce était comme un deuxième père pour moi, explique Sara assise à la place passager, Mon père s’est toujours dévoué corps et âme à son travail. Il ne nous accordait que très peu de temps à ma mère et à moi. C’est certainement pour cela qu’elle a sombré dans l’alcool à en mourir et moi… Moi, j’avais Bruce. C’est lui qui m’emmenait voir des spectacles pour mon anniversaire quand mon père, une fois de plus, me faisait faux bond. C’est lui qui a assisté à mes remises de diplôme… - Vous n’aviez pas d’oncles, de tantes, de cousins ?, demande Lang sans quitter la route des yeux - Uniquement du côté de ma mère et ils ne vivent pas à Chicago. Je ne les voyais que durant les vacances et je… Je n’ai jamais été très proches de mes cousines, nous n’avons pas les même centres d’intérêt. L’une travaille dans la mode et l’autre dans la finance. Elles sont… Très ambitieuses… Très … Egoïstes… Je les entends d’ici… A cette Sara, toujours à traîner avec des loosers…
- Je ne pense pas que le terme de looser convienne très bien à Michael, indique Felicia, C’est quelqu’un extraordinairement déterminé. - En effet… - Comment ça va avec lui ?... Si je peux me permettre… - On a beaucoup parlé cette nuit… Vous aviez raison… J’ai…. J’ai tout pris de travers et …. Il… Il ne parle pas beaucoup… Il faut toujours tout interpréter avec lui… Mais je ne sais pas ce que vous lui avez dit mais cette nuit, il est été un vrai moulin à paroles… Il m’a enfin ouvert son cœur… Il a vraiment exprimé ce qu’il ressentait… Merci, du fond du cœur, pour ce que vous avez fait hier et pour ce que vous lui avez dit. - Je lui ai simplement dit de parler, sourie Lang, Les problèmes de communication peuvent briser un couple. Il ne faut pas avaler les choses en pensant qu’elles s’arrangeront d’elles-mêmes. Ca fait monter la pression comme dans une cocotte-minute et qu’en ça explose, ça finit souvent mal. - Vous en avez fait l’expérience, on dirait… - En effet... Et Monsieur Burrows ? Il est fait sur le même moule ? - Il est pire, je crois, sourie Sara, Celle qui va arriver à lui faire baisser la garde n’est peut-être pas encore née. Vous allez vous en rentre compte dans quelles minutes. Si vous avez trouvé Michael froid au Mexique, attendez-vous à rencontrer un iceberg. »
Lang hoche la tête.
« Je pense qu’il sera surtout heureux de vous revoir. Voilà pourquoi il est primordial que vous soyez là. - Sommes-nous encore loin ? Leur avion ne devrait pas tarder à atterrir… - Une dizaine de minutes, je pense…. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 7 Mai - 21:55 | |
| Gate Corporate
- Spoiler:
« Messieurs, que puis-je faire pour vous ?, demande Ellen en levant les yeux vers les deux hommes au visage fermé qui se tiennent devant le standard.- Bonjour mademoiselle, Sécurité Intérieur. Avez-vous vu cet homme? »
La jeune femme prend la photo que les hommes lui tendent et la regarde attentivement.
« Non... Non, vraiment désolée. Je ne l’ai jamais vu. Pourquoi le recherchez-vous ? - On pense qu’il est impliqué dans la menace d’attentat contre la ville. - Oh, mon Dieu ! Et il aurait été vu ici ? - Dans le quartier effectivement. Que fait votre société ? - Du relooking. - Vous voulez dire de la chirurgie esthétique. - Oh, non, sourie Ellen, On conseille juste les gens sur leurs vêtements, leur coupe de cheveux, des choses comme ça. Vous, par exemple, qui est blond à la peau très claire, vous ne devriez pas porter un rouge aussi vif. Il vous rend transparent… Ce genre de rouge ne va bien qu’aux bruns ténébreux comme votre ami. »
Ce dernier regarde son collègue en souriant puis les deux hommes se dirigent vers les ascenseurs. Ellen les regarde s’éloigner sans se défaire de son superbe sourire. Mais dès qu’ils ont disparu, elle redevient sérieuse, se lève et se rend calmement dans le cagibi derrière le bureau de Cole Pleiffer…
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Bellick, Alex, Sucre et James tirent de toutes leurs forces sur le tuyau en fonte.
« Ecartez-le encore un peu, je ne vois rien, ordonne Michael accroupi à une extrémité, une lampe torche à la main - T’es marrant, toi, grimace Whistler, Ce truc pèse une tonne.- On va demander à Ellen d’acheter de la corde, répond Scofield sans sourciller en jetant un œil aux deux tuyaux qui traversent le plafond, Encore un peu….Là »
Il éclaire l’intérieur du tuyau et sourit.
« Je ne sais pas à quoi sert ce truc, mais il est vide. Seuls les rats doivent l’utiliser. Je ne vois pas qu’est ce qui… - Tu peux abréger, grogne James en suant à grosses gouttes - C’est bon. Remettez-le en place », lui répond Scofield en attrapant l’une des énormes vis.
D’un dernier coup de rein, les quatre autres repoussent le tuyau dans sa position initiale. Michael positionne la vis et en saisit une deuxième quand des pas de femme se font entendre.
« Alex, vous avez eu une excellente idée en fléchant ce chemin, déclare Ellen en retirant, dégouttée, la toile d’araignée qui s’est collée dans ses cheveux, Je ne vous aurais jamais trouvés sans cela. - Que se passe-t-il ?, demande James en se retournant - Deux hommes, se faisant passer pour des flics de la Sécurité Intérieur, viennent de passer. Ils m’ont montré ta photo.- Quoi !, s’exclame Whistler en lâchant le tuyau - Hé ! Hé !! », s’exclament Brad, Alex et Fernando en tendant de ne pas lâcher prise.
James reprend immédiatement sa place.
« Qu’est-ce qu’ils ont dit ? - Que tu étais un terroriste, sourie Ellen - Ok, déclare Michael en mettant une autre vis en place, On ne va plus pouvoir passer par le parking de Gate. Il va être surveillé par les hommes de la Compagnie. On rentrera par le parking public. C’est plus loin mais c’est plus sûr. Ellen, pouvez-vous nous y amener le van ? - Bien sûr. - Prends la clé dans ma poche », lui dit James en tournant son bassin
La jeune femme glisse la main dans la poche avant du jeans en rougissant légèrement, en sort la clé et repart.
« C’est bon, vous pouvez lâcher, déclare Scofield en glissant la autre vis - Putain, je me suis tué le dos », gémit Whistler en se frictionnant les reins.
Alex, Brad et Sucre se laissent tomber sur le sol et reprennent leur souffle. Michael retire sa ceinture et la passe autour du tuyau.
« Bon, maintenant, il faut dessiner sa circonférence sur le conduit…. »
Aéroport de LAX
- Spoiler:
Le bruyant groupe d’adolescent finit de passer les filtres de police. Burrows, son fils et Sofia patientent derrière eux dans la ligne destinée aux citoyens américains, cachant difficilement leur impatience…
« Suivant ! »
Lincoln s’avance et tend son passeport à l’officier américain, un jeune Asiatique au visage impassible. Ce dernier le regarde attentivement, passe le document dans le lecteur et jette un œil à son écran.
« Bon retour à la maison », déclare-t-il en tendant son passeport au passager
Ce dernier récupère son papier d’identité, le glisse dans la poche arrière de son jeans et s’éloigne vers les tapis en bagages. Il s’arrête quelques mètres plus loin et se retourne. LJ le rejoint immédiatement, le visage illuminé par un superbe sourire de satisfaction. Sofia passe à son tour la police sans soucis. Tous les trois avancent vers la zone des bagages.
« Cet homme me regarde encore », soupire Sofia en jetant un œil noir au rouquin qui lui sourie.
Linc tourne la tête vers le dragueur et passe son bras autour des épaules de la jeune femme. Ils se frayent un chemin au milieu des adolescents déchainées, récupèrent leurs sacs et se dirigent vers la sortie. Burrows allume son portable qui ne tarde pas à biper.
« Jetée de Santa Monica, derrière la grande roue. »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Au moment où Linc, Sofia et LJ montent dans un taxi, le rouquin, qui les suit de quelques pas, saute dans un 4x4 noir.
« C’est Burrows avec son fils et la copine de Whistler, déclare-t-il aux deux hommes qui l’attendaient - On a reçu ton message, lui répond le chauffeur, un brun au visage carré, Krantz a ordonné qu’on les enlève. Williamson et Hopkins nous suivent dans l’autre voiture. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 7 Mai - 22:02 | |
| Immeuble de la Compagnie Scène 2 - Spoiler:
Gretchen et Samantha entrent dans une petite pièce éclairée par une grande baie vitrée qui laisse passer les chauds rayons du soleil de l’après-midi. Elle n’est meublée que d’une table ronde en bois et de deux chaises assorties. Les deux femmes y déposent un ordinateur portable, un dossier et s’installent.
« Qu’est ce que Barbara a trouvé sur Thomas Grant ?, demande Samantha - Rien pour le moment. Le nom est très courant. De plus James… Enfin, Thomas a un accent australien. - Il ne peut pas travailler pour le FBI s’il est Australien !, remarque Sam - Donc, l’un de ses parents est Américain. Le problème, c’est lequel, lui répond Gretchen en ouvrant le dossier. - Il ne t’a jamais parlé de ses parents ?... "
Gretchen ne lui répond pas…
James lui sourie. La photo a 10 ans. A cette époque, le teint hâlé du jeune homme faisait ressortir ses yeux clairs. De grosses boucles châtain entourait son visage encore poupon et lui descendaient sur les épaules….
Flash-back 1995 – Plage de Venice Beach un bel après-midi d’été
- Spoiler:
Gretchen, vêtue d’un simple débardeur blanc et d’une petite jupe d’été marine, marche lentement au ras des vagues qui viennent doucement mourir sur la plage. Ses cheveux sont encore coupés très courts, signe qu’elle a récemment fini ses classes à l’académie militaire. Depuis 15 jours, grâce au Général Krantz, là voilà en poste dans la ville des Anges… Son rêve. Une vie au bord de l’océan…
Elle trouve enfin un endroit un peu à l’écart de la foule qui se presse sur la plage, sort sa serviette de son sac marin et l’allonge sur le sable fin. Elle retire ses vêtements, laissant apparaitre un petit deux pièces rouge qui met son joli ventre plat en valeur. Elle enlève ses lunettes de soleil et plonge dans le Pacifique…
Les lèvres tremblant de froid, la jeune femme sort de l’eau, s’allonge sur sa serviette et remet ses lunettes sans un regard pour le jeune homme installé à un mètre d’elle. Elle allume une cigarette et attrape un livre dans lequel elle se plonge.
« L’art de la guerre selon Sun Tzu… En voilà une drôle de lecture pour une aussi jolie dame »
Gretchen baisse ses lunettes et tourne la tête vers le malotru. C’est un beau brun au physique de surfeur doté de superbes abdominaux.
« Je me présente…. James Whistler. - Gretchen. - Enchanté, Gretchen…. Pourquoi lisez-vous cela ? Si ce n’est pas indiscret… Ca n’est pas vraiment un livre de plage. - Je suis militaire. - Oh, pardon », répond le jeune homme en remettant ses lunettes de soleil.
Il se rallonge sur sa serviette.
« Ca vous dérange ? - Et bien, reprend-il en se tournant vers Gretchen, Disons que je suis plutôt du genre pacifiste… - Pour que vous puissiez l’être, il faut que des gens comme moi soient prêts à se sacrifier pour vous. - Touché !, sourie James - Votre accent…. D’où venez-vous ? - De Sydney, en Australie. - Que faites-vous à LA ? - Et bien, après la mort de mes parents, j’ai décidé de faire le tour du monde… Mais ça fait presque un mois que je suis ici, je n’arrive pas à repartir… C’est trop cool ici. Je ne sais pas… Je fais peut-être reprendre mes études ou me lancer dans le cinéma. »
Gretchen éclate de rire.
« Vous avez le physique pour ça. - Merci. - Que faites-vous comme études ? - Heu… Un peu de tout. C’est ça le problème… Je suis un étudiant de la vie… »
Santa Monica
- Spoiler:
Le taxi dépose Linc, Sofia et LJ devant la longue rampe en béton qui descend vers la jetée de Santa Monica. Burrows lui tend son dernier billet de 50$.
« Gardez la monnaie. - Merci. Bonnes vacances ! - Merci. »
Le trio sort de la voiture et se dirige vers la grande roue qui domine l’océan qui s’étend à perte de vue. En ce vendredi du mois d’août, l’endroit est bourré de touristes qui se prennent en photos ou envoient de la nourriture à des mouettes d’un gabarit déjà impressionnant. Tout le long de la jetée, des pêcheurs taquinent le poisson.
« C’est beau ici !, s’exclame Sofia en regardant autour d’elle, Tout est si propre, si organisé… Et cette plage, quelle merveille ! - On viendra se faire bronzer quand tout ça sera terminé, promis », bougonne Linc en cherchant un visage connu des yeux.
Des cris attirent soudain leur attention. Un des pêcheurs vient de prendre un canard à son hameçon. Un long manège commence pour remonter le malheureux animal sur le ponton afin de le libérer de sa torture.
Grâce à cette animation inattendue, Brown, vêtu d’une chemisette et d’un jeans, qui fait semblant de regarder les T-shirts dans un magasin de souvenir, remarque 5 hommes totalement indifférents au sort du canard. Il se dirige vers eux, tourne la tête pour voir où en est le pêcheur et heurte le rouquin. En glissant discrètement sa main sous le T-shirt de l’homme, il sent le froid métal d’une arme.
« Désolé… Je ne regardais pas où j’allais. Vraiment désolé. »
Il s’éloigne vers la ville en rajustant ses lunettes de soleil. Il fait signe à Wheeler, lui aussi habillé de façon très décontracté, qui regarde les vélos de location, et continue sa route. Jason sort son portable.
« On est en place. »
Pendant ce temps, Linc, LJ et Sofia sont arrivés au niveau de la Grande Roue.
"J’vois pas Mike. J’aime pas ça », souffle Burrows au moment où son portable bipe.
« Le parking sur la plage. Ranch-Rover noire ».
Linc glisse l’appareil dans sa poche et reste stupéfait. Des policiers en uniforme ont soudain envahi la jetée.
« Papa, ne fais rien de stupide. Ce n’est pas pour nous. Nous sommes libres. Souviens-toi ! », le calme son fils.
L’adolescent a raison. Les agents des forces de l’ordre entourent rapidement un groupe composé du rouquin aperçu à l’aéroport, d’un brun au visage carré et de trois autres hommes du même acabit.
« FBI !, se présente Brown en leur montrant son badge, Veuillez nous suivre. - Que nous voulez-vous ?, s’étonne le roux, On n’a rien fait de mal. - Alors, pourquoi portez-vous ceci ?, demande William en lui retirant l’arme qu’il dissimulait sous son T-shirt. - Vous correspondez au signalement d’individus recherchés, lui répond Wheeler en arrivant à leur hauteur. - Quoi !, s’exclame le brun, C’est une plaisanterie ! - Messieurs, déclare un agent de police, Veuillez nous suivre sans faire d’histoire…. »
Profitant du remue-ménage provoqué par l’arrivée de la police, Linc, LJ et Sofia s’éclipsent rapidement vers l’immense parking qui occupe une partie de la plage en contrebas de la jetée.
Dès qu’il aperçoit Sara, LJ se précipite vers elle et lui saute au cou.
« Oh, Putain ! Que j’suis content de te voir !! »
La jeune femme sourie, un peu surprise par autant d’enthousiasme. Une fois que l’adolescent teigne enfin la lâcher, elle se tourne vers Linc, au visage étonnamment pale. Le jeune homme lui tombe également dans les bras et la serre de toutes ses forces.
« Ca va ?, lui demande-t-elle - Oui, souffle-t-il, C’est juste… Avec toute ce bordel là-haut…. - Nous nous sommes doutés que la Compagnie allait surveiller l’aéroport de Panama, lui explique Lang, Aussi on a eu idée de les attirer dans cet endroit très touristique. Mes collègues les ont faits arrêtés en les faisant passer pour des terroristes. - Content de vous avoir enfin de notre côté, lui sourie Burrows - Montez, lui répond Felicia en lui rendant son sourire, Mieux faut ne pas trop trainer. On ne sait jamais. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 7 Mai - 22:11 | |
| Parking public
- Spoiler:
Une fois l’étroit escalier en fer remonté, Alex, suivi par James, Mike, Sucre et Bellick, s’engage dans un long et étroit couloir en béton éclairé par des ampoules poussives. Les nombreuses toiles d’araignées qui leur barrent le chemin témoignent que l’endroit est fort peu fréquenté.
« T’es sûr que tu sais où tu vas ?, demande Brad à Alex - On est arrivé », lui répond Mahone en tournant vers la droite.
Une porte métallique, surmontée d’un panneau « Exit », se dresse au fond du recoin. Alex la pousse et atterrit dans le parking public, situé à deux blocs de l’immeuble de Gate. Ses compères lui emboitent aussitôt le pas, ravis de pouvoir respirer un air moins poussiéreux. Michael retient la porte et constate qu’elle ne s’ouvre qu’avec une clé. Il sort un bout de papier de sa poche, le plie en petits morceaux et le glisse dans la serrure. Il se retourne et sourie. Ellen les attend, appuyée contre la Chevrolet.
« Tu as remarqué quelque chose ?, lui demande James en s’essuyant - Oui, comme prévu, des mecs avec des tronches de tueurs surveillent le parking et la sortie de l’immeuble. Mais en voyant une minette, ces cons se sont contentés de me sourire. - Fais quand même attention, s’inquiète Whistler - Tant que tout le monde me prend pour une petite standardiste, je ne risque rien, sourie la jeune femme en lui rendant les clés de la voiture. - Ellen, pourriez-vous nous acheter ceci ?, lui demande Michael. - D’accord, mais uniquement si vous arrêtez de me vouvoyer, le taquine la jolie métisse, J’ai l’impression que vous vous adressez à ma grand-mère. - D’accord », lui sourie Scofield en montant à l’arrière du van.
Brad bougonne en remarquant le clin d’œil que la jeune femme fait à Mike ce qui amuse beaucoup Fernando.
§§§§§§§§§§§§§§§§§ La grosse Chevrolet sort tranquillement du parking et tourne à gauche sur 3ème rue en direction de l’autoroute.
Deux blocs plus bas, sur Grand Avenue et sur la 5ème rue, les hommes de la Compagnie, se faisant passer pour des agents de la Sécurité Intérieure, ennuient tous les hommes qui sortent, à pied ou en voiture, de l’immeuble de Gate….
Immeuble de la Compagnie Scène 3
- Spoiler:
Penchées sur le dossier de James Whistler (ou Gary Miller ou Thomas Grant), Gretchen et Samantha cherchent toujours un indice qui leur permettrait de séparer le vrai du faux. Et avec lui, ce n’est pas chose aisée.
« La navigation, commence Sam, Tu es sûre que c’est un marin ? - Un marin, je ne sais pas. Mais j’ai fait du bateau avec lui et il s’y connait. Quand il fait de nœuds, même dans la vie de tous les jours, il fait des nœuds marins. Il a baigné dans ce milieu, c’est évident. Il adore sortir en mer. Il se sent libre quand il est sur l’océan au milieu de nulle part. Ca, j’en suis sûre. - Alors, il vient peut-être d’une famille de marins, note Sam, Je vais dire à Barbara de chercher par ce côté-là. Voir si en Australie, il y a une lignée de marins du nom de Grant. »
Elle tourne une page et fronce les sourcils.
« Tiens ! Il parle russe ! C’est étonnant. - Il m’a dit avoir passé un an en Russie quand il faisait son soi-disant tour du monde. Il serait tombé amoureux d’une fille à St-Petersburg…
Flash – back 1995 – Venice Beach – un beau soir d’automne
- Spoiler:
Main dans la main, James et Gretchen marchent langoureusement sur l’immense plage baignée par la couleur rouge du soleil qui se couche à l’horizon.
« En arrivant à St-Petersburg, explique James, Je ne pensais y rester que quelques jours. J’avais lu qu’elle était la Venise du Nord. Je voulais juste visiter. Et au mois de juin, c’est les nuits blanches. C’est un moment extraordinaire ! La nuit ne tombe jamais, les jeunes font la fête non stop. On remonte les ponts de la ville. C’est superbe. Le 21 juin, j’ai donc rencontré Olga. Un vrai coup de foudre. Elle est médecin pour Médecin du Monde… On a passé trois jours à faire la fête et à faire l’amour… Puis, elle est retournée travailler et là…. J’ai découvert que la ville grouillait de gamins abandonnés qui vivaient dans les égouts. Pour survivre, ils volent, se prostituent, même les plus jeunes. Alors, je suis resté pour essayer de les aider. Mais c’était comme essayer de vider la mer avec une passoire… On se heurtait à des murs. A des hommes politiques corrompus qui se foutaient de tout et surtout de ces gosses. J’ai plus supporté… Alors je suis parti, mais le regard de ces gamins me hante toujours. En fait, ce que je voudrais faire, c’est aider vraiment ces gens, rendre ce monde meilleur. Mais pas pour un ou deux qu’on arriverait à sauver par miracle. Je voudrais changer le système pour que les plus faibles ne soient plus les laissés pour compte. - Je sais comment faire ça, lui répond Gretchen - Par l’armée ?, se moque James - L’armée n’est pas qu’une bande de barjots qui jouent à la guerre, lui répond la jeune femme, Elle ouvre de nombreuses portes car tout le monde a besoin de nous. En fait, j’ai fait la connaissance d’un général dont le rêve est le même que le tien. Faire de ce monde un endroit où tout le monde pourrait vivre dignement, pas juste quelques happy-few qui se pavanent sur des yachts pendant que le peuple crève. - Tu plaisantes ? C’est le système communiste que tu me décris. - Pas du tout. C’est un système où des grands sages se réuniraient pour régler les problèmes du monde. Qui indiqueraient aux dirigeants de tous les pays ce qui est le mieux. - C’est une dictature ! C’est aux peuples d’élire leurs dirigeants. Qui choisirait ces « grands sages » ?, s’exclame James - Non, tu déformes tout. Les peuples continueront de choisir leurs leaders politiques, mais ces leaders se référeront à ces sages. Regarde l’ONU. Ca ne fonctionne pas, car chaque pays cherche à tirer la couverture à lui. Imagine qu’on crée une instance indépendante, qui serait vraiment un arbitre. Qui dirait : « vous, vous n’avez pas le droit de faire ça. Vous devez penser à votre peuple » - C’est un rêve, sourie James - Un rêve qui peut devenir réalité. »
Le jeune homme se retourne vers Gretchen.
« Il suffit de donner à ces sages le moyen d’atteindre leurs buts. De se faire reconnaitre comme les meilleurs dans leur domaine. - Tu me dis que tu fais parti d’un lobby qui veut changer ce putain de monde ? Dans l’armée ? - Certains sont de l’armée, mais pas tous. Je pourrais te les présenter si tu veux. Mais, James, on ne change pas le monde qu’avec des bonnes intentions. Il faut parfois faire de vilaines choses pour de bonnes raisons. - Faut voir….. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 7 Mai - 22:22 | |
| Motel Scène 2 - Spoiler:
En arrivant sur le parking du motel, Mike constate avec soulagement que la Ranch-Rover de Lang y est déjà garée. Il saute hors du van et d’un pas pressé se dirige vers la chambre 101. La porte s’ouvre, laissant apparaitre Linc qui s’avance vers lui. Les deux frères se tombent dans les bras et se serrent de toutes leurs forces.
« Bon Dieu, ce que tu m’as manqué !, souffle Linc en pressant son petit frère contre son cœur. - Toi aussi. »
A deux pas, les retrouvailles entre James et Sofia sont beaucoup plus froides. Le jeune homme accueille son amour avec un magnifique sourire mais elle lui répond par des yeux remplis de colère.
« Je voudrais te parler seule à seul, siffle-t-elle - D’accord, mais pas tout de suite. - Quand ? - Plus tard dans la soirée. Sofia, on a des choses urgentes à faire. »
Le visage de la jeune femme se ferme d’avantage. Elle tourne les talons au moment où LJ saute dans les bras de son oncle.
« Tu as l’air en pleine forme !, s’exclame Mike en passant la main dans les cheveux de l’adolescent - Putain, j’suis super content d’être de retour à la maison ! - Comment vont Maria et Morales ? - Très bien. Ils sont toujours chez le ministre pour le moment, répond Linc. - C’est plus prudent, approuve Scofield - Ouais, sourie son frère, Il était temps qu’on se barre, je commençais à m’habituer au luxe. »
Ils éclatent tous les trois de rire, puis Burrows se retourne vers Sucre.
« Content de te voir, vieux !, déclare-t-il en lui donnant une accolade virile - Moi aussi ! »
Linc s’écarte, serre la main à Brad puis regarde Alex.
« Mahone. - Lincoln. - Désolé pour ton fils. »
Le visage d’Alex se tend. Lincoln lui pose la main sur l’épaule.
« On va leur faire payer. »
Mahone approuve de la tête et rentre dans la chambre. Burrows et Whistler se font alors face.
« Une fois qu’on aura terminé tout ça, on va s’expliquer, déclare Linc
- A quel sujet ?, s’étonne James - De mes trois ans dans le couloir de la mort. - Linc, le calme Michael en le poussant dans la pièce, Je t’expliquerai… »
Tout le monde prend place autour du bureau. James s’assoie à côté de Sofia, mais cette dernière, toujours boudeuse, se lève et va s’installer dans le fauteuil.
« C’est pas gagné », constate Brad amusé.
Whistler le foudroie du regard. Lang et Sara distribuent des bières pendant que Michael explique la situation à son frère ….
Immeuble de la Compagnie Scène 4
- Spoiler:
« Bon, soupire Sam en allumant l’ordinateur, Voyons quelles missions il a faites pour la Compagnie et qui il a rencontrés. - Il a effectué de nombreuses missions, précise Gretchen, Mais celle que nous avons faite ensemble pour récupérer la carte de Krantz est l’une des rares où il s’est sali les mains. Il est plutôt intello. - Je vois ça, approuve Samantha en observant les états de service de Whistler, Il a fait un gros travail de lobbying en Russie. Normal, il parle la langue… Oh, il a travaillé sur Ecofield. - James s’y connait en droit, précise Gretchen - En droit ? Il n’est pas noté qu’il a fait une fac de droit. - Ouais, sourie Gretchen, Mais maintenant qu’on sait que c’est un flic, on comprend pourquoi. Montre-moi ça. Je vais essayer de me rappeler ce qu’il me disait quand il rentrait de mission. - Vous vous êtes vus fréquemment ? - Aussi souvent que possible. C’est moi qui l’ai fait rentrer dans la Compagnie. Il était un peu mon petit protégé… »
Sam regarde Gretchen avec un petit sourire en coin.
Cette dernière ne le remarque pas, elle est concentrée sur les missions de Whistler et une évidence lui saute rapidement aux yeux… Evidence qu’elle n’avait jamais remarquée auparavant.
1996 Ils sont en mission ensemble en Russie. Ce sont les élections présidentielles et il faut s’assurer qu’Eltsine soit réélu. Une fois cette mission réussie, ils ont une longue période de congé avant d’être envoyés au Brésil…
1997 Gretchen est enceinte d’Emilie… Krantz la cantonne à la paperasserie, chose que la jeune femme déteste. Pendant ce temps, Whistler passe le plus clair de son temps en Europe de l’Est et notamment en Ukraine. Il n’est pas là lors de la naissance de sa fille… Cette année-là, ils ne se voient en tout que deux petits mois.
1998 Gretchen reprend ses activités. Mais alors qu’elle passe beaucoup de temps au Proche et Moyen-Orient, James est souvent en Tchétchénie où les choses semblent se calmer… Ils ne se voient que deux ou trois fois, avec Emilie
Au cours des années suivantes, le même schéma se reproduit. En 2000, Gretchen et James ne se croisent même jamais.
Ils se retrouvent par contre fin 2001, après les attentats du 11 septembre. L’heure est grave et Krantz a réuni ses hommes de main et ses principaux conseillers. Il faut absolument que la Compagnie tire avantage de ces attentats et l’Irak est plein de pétrole ! James, qui présente bien, est inclus dans le lobbying chargé de pousser l’administration américaine de rentrer en guerre contre l’Irak. Gretchen, elle, est envoyée sur place… Au cours des années 2002 et 2003, ils ne se voient pas du tout ! Gretchen ne reverra James qu’en 2004 qu’après avoir été secourue à Mossoul. Deux heures de visite dans un sinistre hôpital militaire américain en Allemagne. Puis James est renvoyé en Russie où Putin joue les empêcheurs de tourner en rond en bloquant les vues d’Uspetroléum sur leurs homologues russes.
Quand ils se recroisent en 2005, James est froid et indifférent. Par Krantz, Gretchen apprend que James se rend au Panama le plus souvent possible pour des raisons personnelles. La jeune femme encaisse….
« En effet, Grant a surtout fait du lobby et de la corruption de dirigeants, note Samantha, C’est vraiment embarrassant. Il doit connaitre tous nos contacts à l’étranger. Toutes les personnes importantes qui travaillent pour nous, surtout en Europe de l’Est. S’il a des documents prouvant les sommes qu’on leur verse, ça va faire mal. - Surtout maintenant qu’il connait Scofield… J’en arrive à me demander s’il ne l’a pas fait exprès. - Quoi ? De se faire enfermer à Sona ? - Et pourquoi pas, insiste Gretchen, Utiliser Scofield pour faire évader James a été une énorme erreur ! »
Samantha fronce les sourcils.
« Qui a eu idée d’utiliser Scofield ? - Krantz…. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 7 Mai - 22:32 | |
| Motel Scène 3 - Spoiler:
La nuit finit de tomber sur la mégapole qui s’éclaire des milles lumières. Dans la chambre 101, la bande partage des pizzas pendant que James et Michael finissent d’expliquer le plan aux Burrows.
« Et votre fils et vous n’avez plus rien à craindre des autorités, précise Felicia en s’essuyant les mains, Vous avez été innocentés. Votre dossier ne peut pas être rouvert.- Donc, si on fait mordre la poussière à ces ordures, c’est fini. On pourra retrouver une vie normale ?, insiste Lincoln - Tout à fait, lui confirme Lang - Dans moins d’une semaine, tout est terminé, indique James - Cool, sourie LJ en prenant une autre part de pizza aux 3 fromages. - Et pour mon frère ? »
Trois coups frappés à la porte empêchent Lang de lui répondre. Alex se lève, jette un œil par la fenêtre et sourie.
"C’est Ellen, déclare-t-il en ouvrant la porte - Bonsoir ! », sourie la jolie métisse en rentrant dans la pièce
LJ lâche sa part de pizza et ouvre de grands yeux ronds sous le regard amusé de son oncle.
« Elle, elle est un peu trop vielle pour toi », lui souffle-t-il
L’adolescent rougie jusqu’aux oreilles.
« Monsieur Burrows, je suppose, sourie Ellen en tendant la main à Linc - Enchanté, lui répond ce dernier, également touché par la beauté de la jeune femme - Je vois que j’arrive juste à temps, continue cette dernière en posant un sac de course sur la table, Je vous ai acheté des glaces. J’ai pensé qu’avec cette chaleur, elles seraient les bienvenues. - Ellen, vous… Tu es vraiment géniale, lui répond Michael en salivant devant les pots de Ben&Jerry - J’ai également tout ce que vous m’avez demandé dans la voiture …. »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ En dégustant le dessert apporté par Ellen, la bande répartit les taches pour le lendemain, puis pendant que les femmes vont jeter les poubelles dans le conteneur situé à l’entrée du parking, les hommes chargent le matériel dans La grosse Chevrolet.
« C’est vraiment un flic ?, demande Linc en regardant Ellen du coin de l’œil - Agent spécial Ellen Mangola, lui confirme Whistler, L’une des protégées de William Brown lui-même. - Protégée, tu m’étonnes… J’aimerais bien qu’elle me protège », souffle Linc en posant un énorme rouleau de corde dans le coffre.
Bureau de Krantz
- Spoiler:
Assis à son bureau, Krantz écoute attentivement Samantha lui faire son débriefing. La jeune femme se tient droite devant lui, des documents dans les mains.
« Et ses rapports avec ce Grant ?, questionne le général - Vous aviez raison. Je suis sûre qu’elle a toujours des sentiments pour lui. Et lui a du s’en servir. Il est venu chez elle deux fois après leur mission au Colorado. Et c’est toujours elle qui l’appelle. Lui ne le fait jamais. Sauf une fois, pour lui donner rendez-vous à Marina Del Rey. - Bien. Bon travail. Continue à travailler sur Grant avec Barbara. Recoupez ce que Gretchen t’a dit avec tous les Thomas Grant que vous pouvez trouver. - Bien, général. Bonne nuit »
Un grognement lui répond. La jeune femme sort après avoir fait un signe de tête respectueux.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 13 Mai - 21:49 | |
| 9 août
Motel - 1h00 Scène 1
- Spoiler:
La voie lactée brille de tous ses éclats dans le ciel immaculé de la capitale du cinéma…
Un silence reposant règne sur le quartier de Montebello à l’exception des éclats de voix qui percent de la chambre 101 où James et Sofia ont une vive explication.
Assis parterre devant la 104, Michael et Lincoln discutent.
« Cette fois je pense qu’on voit vraiment le bout du tunnel, continue le plus jeune des deux, On a enfin trouvé les bonnes personnes. - Espérons, soupire Burrows, Car j’en ai vraiment marre… J’ai vraiment hâte de retrouver une vie normale… - En parlant de vie normale, ça ne te gène que Sofia…. Enfin… Je pensais… - Que j’étais amoureux d’elle ? Non, répond Linc en secouant la tête, C’est juste que durant toute cette affaire au Panama, je l’ai trouvée touchante, innocente… Et comme tu me l’avais fait remarquer, on passait beaucoup de temps ensemble et… Et j’ai pas touché une femme depuis plus de trois ans… Mais j’arrive pas à oublier Veronica… Tu vois, même quand je regarde une aussi belle fille qu’Ellen, j’peux pas m’empêche de penser à elle. Sofia, c’est juste une bonne copine…. »
A ce moment-là, cette dernière sort de la chambre 101, visiblement énervée et se dirigent aussitôt vers les deux frères.
« Linc, je vais dormir avec LJ et toi. - Heu… Pas de problème… Je dormirai avec LJ », approuve ce dernier un peu étonné
La jeune femme lui lance un regard triste et part vers la 106 sans insister.
« Je ne suis pas sûr que ce soit la réponse qu’elle attendait, sourie Michael - Ouais… On verra ça plus tard… J’ai pas vraiment la tête à ça pour le moment. - Qu’est ce que tu comptes faire une fois que tout ça sera terminé ? - J’sais pas… J’vais en parler à LJ… Voir avec lui s’il veut retourner à Chicago ou s’il préfère rester dans le coin. Il a l’air d’aimer ici. - Faudrait être difficile pour ne pas aimer. - Et toi ? Qu’est ce que tu vas faire ?- Ca dépendra de combien je vais prendre, mais… Enfin, une fois sorti de prison, je crois que ça dépendra de Sara… Je n’y ai pas encore réfléchi. Je n’arrive pas à me projeter dans l’avenir…. Depuis… Depuis Sona, je vis au jour le jour… J’ai peur…. Je ne veux plus faire de rêve, construire de faux espoirs… - Ca va avec Sara, non? - Oui… La lumière au bout du tunnel s’est rallumée maintenant qu’elle est près de moi… Disons que je respire enfin…. Elle… Il n’y a que deux choses qui m’importent, Linc. Que LJ et toi puissiez recommencer une nouvelle vie et d’avoir Sara près de moi. Le reste… Je ferai toujours avec… Je me fous de retrouver un bel appartement, un bon boulot, tant que vous trois, vous allez bien. »
Lincoln passe son bras autour des épaules de son petit frère et serre contre lui.
« Ca me fait chier que tu retournes en prison à cause de ce que tu as fait pour moi… C’est pas juste que moi, je puisse m’en tirer et… - Linc, occupe-toi de LJ et promets moi de veiller sur Sara quand je serai en prison. D’accord ? Et ne te prends pas la tête avec ça. Je connais les lascars à Fox River… Je sais comment les prendre. - Mouais… J’espère quand même que t’y resteras pas longtemps… Je veillerai sur Sara, promis. Je sais combien elle est importante pour toi et toi…. Avec LJ, tu es tout ce qui compte pour moi… Avec Veronica, vous avez toujours été ce qui avait de plus important à mes yeux… »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Michael referme la porte de la chambre sans faire de bruit. Il s’avance doucement vers le lit où Sara s’est endormie. Il lui remonte délicatement la couette sur les épaules, enlève ses vêtements et se glisse près de la jeune femme. Il la regarde un long moment en passant ses doigts à quelques millimètres de ses cheveux, de ses lèvres.
Qu’elle est belle… Qu’elle est fragile….
Semblant sentir sa présence, la jeune femme se blottit contre lui. Michael la serre dans ses bras, pose sa joue contre son front et ferme les yeux…
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 13 Mai - 21:55 | |
| Parking Public - 7h30
- Spoiler:
Les rayons du soleil qui monte dans le ciel bleu sont les seules lumières qui animent le quartier d’affaires de Los Angeles. Les rues y sont étrangement vides, donnant l’impression que la ville a été désertée.
James gare la Chevrolet à côté de la porte qui mène au sous-sol et attrape un épais rouleau de corde, Lincoln prend le second, Fernando le suit avec une meuleuse sans fil pendant que Brad et Alex se chargent de l’échelle. Michael tend un sac à dos à son neveu.
« Tu as compris ce que tu devais faire ?, lui demande-t-il en lui tendant un schéma - Oui, ne t’inquiète pas. - Fais attention. »
L’adolescent acquiesce de la tête et s’engage dans l’escalier qui monte jusqu’au toit. Les 6 autres prennent immédiatement le chemin du conduit d’eau.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ « Ah, ouais, qu’en même ! », s’exclame Linc en apercevant l’énorme conduit
Le jeune homme pose le lourd rouleau de corde et se tourne vers son frère.
« Tu penses vraiment qu’on va pouvoir passer à travers ce truc ? - Ne t’inquiète pas, lui répond Michael en lui tapant sur l’épaule, On va attacher ce tuyau aux cordes et les passer par dessus les tuyaux du plafond. Ca nous permettra de le faire glisser à travers le conduit sans trop de difficulté... Allez, au boulot ! »
Alex positionne l’échelle, y monte et passe les deux cordes par-dessus les deux tuyaux du plafond. James les récupère et, au moyen de solides nœuds marins, les attache au gros tuyau….
Motel Scène 2 - Spoiler:
Ellen profite du week-end pour rester avec la bande afin de les aider à faire le point sur les documents amassés par James. Jason, Felicia, Sara et elle se sont regroupés autour du bureau. Sofia s’est assise sur le fauteuil, mais personne ne semble lui prêter attention. La jolie métisse a ouvert un ordinateur, son domaine de prédilection, et cherche des infos sur toutes les sociétés citées dans les documents. Sara se charge du dossier PharmaCo.
« Voilà pourquoi ce nom me disait quelque chose !, s’exclame la jeune femme, C’est la société qui avait cherché à mettre au point un médicament contre le cancer de la prostate. Mais quand ils sont passés aux tests sur l’être humain, il s’est révélé qu’il était inefficace pour la prostate, par contre, il agissait de façon tout à fait satisfaisante contre la maladie du sommeil ! - Exact, approuve Ellen, Je me souviens de ça ! Ils ont arrêté de le produire mais étaient prêts à donner le brevet à qui le voulait. - C’est un coup de pub, grogne Sara, Ils auraient très bien pu continuer à produire ce médicament, mais les malades sont les plus pauvres parmi les pauvres. Ces gens-là ne les intéressent pas. Ils ne sont que des cobayes pour eux. D’ailleurs, c’est parce qu’ils ont testé ce médicament sur des populations d’Afrique que des médecins ont remarqué que le médicament traitait la maladie du sommeil… Oh…. - Quoi ?, demande Jason - Ces chiffres… En 1992, ils ont testé un médicament, pour le cœur manifestement, au Kenya. Le taux de mortalité est de 34%. C’est énorme ! Impossible !, s’exclame Sara, Comment un médicament qui est si peu au point peut avoir passé les tests cliniques ? Ce n’est pas possible ! Ils n’ont pas fait de tests sur les animaux ! C’est la seule explication. - Certains sont contre les tests sur les animaux, intervient Sofia qui se sent un peu tenue à l’écart - On ne parle pas de mettre au point un nouveau rouge à lèvres, lui répond Sara sur un ton sec, Mais de médicaments très pointus ! Si on ne fait pas de tests sur les animaux, voilà ce qui se passe quand on les teste sur l’homme. Sur 5000 cobayes, 1700 sont morts et 2000 ont généré des troubles cardiaques très graves ! - Pourquoi prendre un tel risque ?, s’offusque Lang - Pour le profit, pour économiser les coups des tests cliniques, qui sont très élevés, soupire Sara, C’est la seule chose qui intéresse PharmaCo. Le profit… Voilà pourquoi ils ciblent leur recherche sur les maladies les plus répandues dans le monde riche : le cancer de la prostate, les problèmes cardio-vasculaire, le cancer du pancréas, qui est l’un des plus meurtriers, la ménopause ou la maladie d’Alzheimer. Rien sur des maladies touchant le Tier-Monde comme le palu ou la maladie du sommeil, qui sont pourtant des armes de destruction massive…. »
La jeune femme se lève et fait une photocopie des documents…
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 13 Mai - 22:04 | |
| Bureau de Krantz Scène 1
- Spoiler:
En arrivant au 19ème étage, Gretchen remarque que deux des gardes du corps de Krantz, deux colosses avec des têtes de tueurs, campent devant son bureau. Le fidèle Arthur n’est pas là…. La journée s’annonce mal… La jeune femme prend une profonde respiration et frappe à la porte.
« Entre »
La jeune femme s’exécute et trouve Krantz debout devant son bureau avec la tête des mauvais jours… Oh, que ce n’est pas bon tout ça….
« Assieds-toi ! », ordonne le général d’un ton des plus aimables
En prenant place dans l’un des fauteuils de cuir vert, Gretchen remarque l’immense jeune homme noir assis dans son jumeau.
« Gretchen, je te présente Boris. L’une de nos nouvelles recrues. C’est lui qui s’est occupé de Bennet à Chicago. Il a fait un bon travail. C’est un excellent interviewer. »
La jeune femme sent son sang se glacer.
« Général, je…. - Que l’on poursuite confortablement cette conversation ici ou que tu descends au sous-sol pour faire plus ample connaissance avec Boris, dépend uniquement de toi. - Général, je… Je ne comprends pas. J’ai fait tout ce que vous m’avez demandé. J’ai récupéré votre carte. Je… - Et tu m’as présenté Thomas Grant…. »
Gate Corporation - 09h00 Scène 1
- Spoiler:
Un bruit strident résonne dans les sous-sols. Mike, James et Alex maintiennent fermement le tuyau, suspendu au plafond par les deux cordes, pendant que Fernando, armé de la meuleuse, finit de découper l’une des bagues.
« Ca va être bon, constate Michael en se retournant vers son frère, Tu peux donner le feu vert à LJ. »
Linc approuve de la tête et au pas de course, remonte jusqu’au cagibi derrière le bureau afin de récupérer du réseau.
« LJ, c’est bon, tu peux y aller. »
L’adolescent raccroche, vérifie une dernière fois que le boitier qu’il a devant les yeux correspond au schéma de son oncle, range le papier dans sa poche, attrape un aérosol, allume le briquet et pulvérise le liquide enflammé sur les fils électriques qui prennent feu aussitôt. Il se recule, un peu surpris, puis jette un œil aux indicateurs de pression et sourie. Les aiguilles descendent. Ca a marché. Il range le briquet et l’aérosol dans le sac, attrape la grosse pince coupante et au petit trop, prend la direction du parking.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Au moment où l’adolescent rejoint le reste de la troupe, le bruit de l’eau cesse.
« A ton tour ! » déclare Michael en se tournant vers Brad.
Ce dernier rabat la visière de son casque de protection, allume le chalumeau et commence à attaquer le conduit.
Bureau de Krantz Scène 2
- Spoiler:
Confortablement installé dans son canapé, Krantz sirote un expresso en dégustant des viennoiseries. A sa droite, assis devant un jus d’orange, Boris joue avec un drôle d’objet. Une sorte de tube d’environ 20cm de long et de 5cm de diamètre, de couleur verte avec des excroissances rouges qui grésillent à chaque fois qu’il appuie sur le bouton situé sur le dessous.
« Gretchen, j’ai fait vérifier tes comptes… Comme ce cher Grant, tu vides 90% de ton compte, en liquide. Pourquoi ? - Général, je pense que j’ai mérité cet argent. J’ai le droit d’en disposer comme je le veux. - Mais, vu que c’est moi qui te paie, j’ai le droit de demander, lui répond Krantz en attrapant un croissant - Général, je sais… Je sais que…Quand un agent échoue et décède, la Compagnie vide son compte. Hors… - Comment sais-tu cela ? - James… Grant me l’a dit. - Quand ? - Au Colorado…. - Tu as commencé à vider ton compte bien avant cette mission au Colorado, Gretchen !... Tu sais à quel point je déteste qu’on me prenne pour un idiot ! - Général… Tout ce que je fais, c’est pour ma fille. Pour lui offrir un avenir… - Écris-moi tes autres coordonnées bancaires, Gretchen ! - Non… S’il m’arrive quelque chose, je veux être sûre que l’argent ira à ma fille. »
Le drôle de tube grésille bizarrement.
« Ceci, sourie Krantz en regardant l’objet, Est un godemiché inventé par Boris lui-même. C’est le tout premier exemplaire. »
Il s’arrête et se tourne vers Gretchen.
« Qu’il teste son petit joujou sur toi, ta sœur ou ta fille dépend uniquement de tes réponses… Cette banque ? - Elle est dans le Delaware. » soupire Gretchen en prenant le block-note posé devant elle.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 13 Mai - 22:11 | |
| Gate - 9h45 Scène 2
- Spoiler:
Le 1er côté du conduit étant maintenant découpé, Michael pénètre dans l’énorme tube, mesure la circonférence de l’ouverture au moyen d’un mètre, traverse le conduit et dessine à la craie un cercle de l’autre côté. Il vérifie les mesures pendant que Brad le rejoint, le chalumeau toujours à la main.
« C’est bon, vas-y », lui indique Scofield en ressortant
Bellick allume la puissante flamme et s’attaque au 2ème côté.
« On a encore combien de temps ?, s’inquiète James - Difficile à dire, lui répond Michael en repliant le mètre, Mais tout le sud de Downtown doit être privé d’eau à l’heure qu’il est. Même si c’est samedi, ils vont certainement se dépêcher de réparer. Il ne vaut pas trainer. »
Bureau de Krantz Scène 3
- Spoiler:
Boris a posé son affreux godemiché sur la table basse et fait craquer ses doigts en observant Gretchen. La jeune femme sent ses yeux la déshabiller, s’arrêter sur les parties les plus avantageuses de son anatomie. Elle n’est pas du genre à perdre son sang froid. Elle en a vu bien d’autres, mais cet homme a une attitude qui la met profondément mal à l’aise. Est-ce les traits trop fins de son visage, qui lui donnent l’air d’être un ange ou ce petit sourire ironique dont il ne se défait pas… Gretchen pressant qu’elle a en face d’elle un psychopathe de la pire espèce.
Krantz revient dans la pièce, visiblement agacée, et s’assoie à nouveau dans son canapé.
« Voilà qu’on n’a plus d’eau ! Décidément, tout se détraque dans cette ville !... Bon… En attendant qu’on vérifie ce que tu nous as noté, parlons un peu de Mahone… Qui a eu idée de faire équipe avec lui ? - Thomas Grant. Quand ils étaient encore à Sona… Mahone a… A été approché par des collègues pour témoigner… - Je sais. - James… Thomas a pensé qu’en lui proposant cette mission, en lui offrant une grosse somme d’argent qui lui permettrait de repartir à zéro avec sa famille. On achèterait son silence. - Et ça ne t’a pas paru bizarre que Grant veuille s’associer avec un agent du FBI ? - Mais, général, c’est vous qui l’avait fait rentrer au FBI. J’ai vérifié avant de donner le feu vert à James ! Je pensais que… C’est l’un de vos hommes… Et sans ce qui s’est passé au Colorado, peut-être… - Grant et Mahone sont restés ensemble avant cet accident au Colorado ! Grant a demandé à ses copains de protéger la famille de Mahone! - Comment aurais-je pu le savoir ?, se défend Gretchen, C’est vous qui l’avez impliqué dans l’affaire Burrows. Je pensais que vous lui faisiez confiance. C’est lui qui a envoyé Scofield à Sona pour qu’il sorte James de là …et… j’ai pensé que Mahone était à Sona pour seconder James… pour l’aider au cas où Scofield refuse de jouer le jeu. Je… - D’accord… D’accord, la coupe Krantz, Passons à ce qui c’est passé au moment de l’échange. Explique-moi pourquoi Burrows et Scofield sont toujours en vie…. »
Gate - 10h30 Scène 3
- Spoiler:
L’impressionnante flamme du chalumeau finit son tracé et s’éteint. Brad soupire et relève sa visière.
« C’est bon !, crie-t-il en poussant le cercle qui tombe du côté de l’immeuble de la Compagnie - Ok, passe de l’autre côté, lui dit Michael, On va passer le tuyau. "
Bellick s’exécute, enlève son casque de protection, essuie les grosses gouttes de sueur qui lui coulent sur le visage avec sa chemise et se penche à travers le trou.
« C’est bon, les gars ! Allez-y ».
Les autres se positionnent le long du tuyau, sauf LJ qui, la main posée à l’intérieur, guide la manœuvre.
« Ok, on y va. Tout droit ! », déclare l’adolescent.
Les hommes commencent à pousser le tuyau qui glisse gentiment par l’ouverture.
« Continuez… Toujours tout droit… - Encore un peu, les mecs !, crie Brad en tendant les bras, Encore !... Attention !!! »
Le tuyau s’incline dangereusement.
« Relevez ! Relevez !! », crie LJ en se suspendant à la bague
Mike, Sucre, James, Linc et Alex s’appuient de tout leur poids sur le tuyau, juste à temps avant que ce dernier ne s’écrase au sol.
« Soulevez-le, les gars, leur crie Brad, Je ne peux pas l’atteindre ! - On y arrive pas !, lui répond Sucre en rejoignant LJ au niveau de la bague - Il est coincé !, remarque James en suant à grosses gouttes - Ok, souffle Michael, Repoussons le ici. On n’y arrivera pas comme cela. Il faut que deux gars le supportent dans le conduit ! Vite, on n’a plus beaucoup de temps ! »
Brad repasse dans le conduit et soulève le tuyau….
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 13 Mai - 22:29 | |
| Bureau de Krantz Scène 4 - Spoiler:
Debout devant la grande baie vitrée qui éclaire l’austère bureau, Boris, du haut de ses 2m10, admire la vue. Ayant fini les viennoiseries, sans avoir pris la peine d’en proposer à qui que ce soit, Krantz s’enfonce dans son canapé et allume un cigare.
« Donc, Grant rentre seul avec Lief pour récupérer ma carte. - Oui. - Ensuite ? - Il ressort du bureau et je rentre pour liquider ce minable. - Grant n’est pas resté avec toi ? - Non, je pouvais très bien m’en sortir toute seule. Et si quelque chose tournait mal, il était préférable que James puisse sortir de l’hôtel pour vous rendre votre carte. En agissant ainsi… - Oui, oui, d’accord. Ensuite. Où vous êtes-vous retrouvés ? - Dans la voiture. - Il était déjà dans la voiture ? - Heu… - Gretchen ? »
Boris se retourne.
« Je… Non… Non, je suis arrivée juste avant lui. - Il est sorti de la pièce avant que tu ne tues Lief et son copain mais il est arrivé dans la voiture après toi ? - Oui, je me souviens qu’il m’a dit être allé aux toilettes. Je l’ai même… Oh, mon Dieu ! - Comme tu dis… Grant est resté seul plusieurs minutes avec ma carte ! »
Gate - 11h30 Scène 4
- Spoiler:
Le tuyau, grâce à Brad qui l’a soulevé dans le conduit, est revenu dans sa position initiale et se balance doucement aux bouts des cordes. Reprenant leur souffle, les 7 compères se sont regroupés autour de Michael.
« Au niveau de la 7ème rue, il y a une trappe d’accès, constate ce dernier les yeux rivés sur le plan de la Compagnie des eaux, Ca permet de faire des prélèvements en cas de problème. Une échelle descend jusqu’à conduit. - Donc, on peut sortir par là ?, lui demande son frère - Oui, il faut une clé pour l’ouvrir de l’extérieur, mais de l’intérieur, c’est une simple manivelle. - Ok, déclare Brad, Linc et moi, vu qu’on est les plus costauds, on se met dans le conduit pour porter le tuyau, deux gars passent de l’autre côté pour le récupérer et deux restent là pour pousser. Et le gamin, il guide le tout. - Dès que le tuyau est en place, partez immédiatement vers cette trappe, prévient Michael, L’eau peut être rétablie à tout moment maintenant. - Alors, on y va ! », annonce Lincoln en passant une jambe dans l’ouverture.
Alex et James lui emboitent aussitôt le pas et passent de l’autre côté. Brad rejoint Lincoln. Fernando et Michael se positionnent de chaque côté du tuyau. LJ pose les mains sur la bague et baisse la tête pour guider tout le monde.
« On y va », annonce-il
En poussant de toutes leurs forces, suant à grosses gouttes, Scofield et Sucre introduisent le tuyau à travers l’ouverture. Linc et Brad le saisissent et le posent sur leurs épaules.
« C’est bon… Tout droit », guide LJ en poussant également
Lentement, le lourd tuyau traverse le conduit. En se penchant de tout leur long, Alex et James parviennent à l’attraper.
« Continuez de pousser !, crie Linc - On fait que ça ! », lui répond Sucre complètement écarlate.
L’extrémité du tuyau arrive au niveau de la deuxième ouverture.
« Encore un peu !, encourage James en tirant de toutes ses forces, On est bon ! - Linc, Brad, barrez-vous !, ordonne Michael en poussant sur la bague avec son neveu et Sucre, Barrez-vous ! »
Ces derniers se baissent lentement. Le tuyau continue lentement à glisser.
« C’est bon. Barrons-nous », souffle Linc en prenant la direction du sud.
Côté Gate, Michael, LJ et Sucre donnent un dernier coup de rein pour pousser la bague contre le conduit.
« C’est bon, sourie Scofield en s’essuyant le front, LJ, prend les cordes et amène leur. »
L’adolescent s’exécute immédiatement. Sur ses talons, son oncle fait glisser l’échelle.
« Attachez votre extrémité aux tuyaux du plafond et servez vous de l’autre corde pour faire une bague, indique-t-il - Ok ! », lui répond Alex en attrapant l’échelle.
Il la met en position. James attache une corde au tuyau, grimpe sur l’échelle et fixe l’autre extrémité sur les tuyaux du plafond. Pendant ce temps, Alex enroule la seconde corde à l’extrémité.
« Qu’est ce que c’est que ce bruit ?, s’exclame LJ en entendant un grondement - Un tremblement de terre ?, s’inquiète Alex. - Non », souffle James en descendant de l’échelle
Les trois hommes échangent un regard inquiet. De l’autre côté, Fernando pose la même question.
« Ce bruit, c’est… - L’eau, murmure Michael - Tu penses qu’ils ont eu le temps de sortir ? »
Sans lui répondre, Michael se précipite vers le cagibi, rapidement suivi par les autres, son neveu en tête. Arrivé derrière le bureau de Cole Pleiffer, Scofield essaie immédiatement d’appeler son frère. Une, deux, trois, quatre sonnerie….
« Ouais, vous êtes sur le portable de Linc, vous savez ce que vous avez à faire. »
Michael saute sur la porte. James a tout juste le temps de le retenir.
« C’est samedi ! Il n’y a personne et le système d’alarme doit être branché. »
Scofield le repousse, dégringole l’échelle et court le plus vite possible vers le parking public, LJ sur ses talons. Les autres les suivent immédiatement. Arrivé au niveau de la porte, Michael la pousse en priant….Personne. En ce jour de week-end, le parking est vide. La Chevrolet est l’une des rares voitures stationnées. Michael appelle une nouvelle fois son frère mais tombe à nouveau sur sa messagerie.
« Ok, lui dit James en reprenant son souffle, Monte dans le van avec moi. On va descendre sur la 7ème. Les autres, restez ici au cas où on se loupe. »
Les deux hommes sautent dans la voiture et démarrent en trombe. Dans le parking, une longue attente commence…
James tourne à gauche sur la 3ème. Michael se retourne pour voir s’il n’aperçoit pas son frère arriver. Mais quand James s’engage sur Hope street, personne n’est apparu. Le van descend très lentement la rue jusqu’à la 7ème. Hope street est totalement déserte… Pas un seul passant. En arrivant sur la 7ème, Michael remarque un clochard assis à quelques mètres de la trappe. Il saute du van et se précipite vers l’homme.
« Excusez-moi, avez-vous vu deux hommes sortir par là ?, lui demande-t-il en montrant la trappe. - Quoi ?, demande le SDF en laissant échapper une haleine d’alcoolique - Avez-vous vu deux hommes sortir de la trappe ? Avez-vous vu deux hommes ?! - C’est samedi, mon gars, y personne dans le coin le samedi. Y que des bureaux…. Hé ! T’as pas une p’tite pièce pour moi ? »
Avant qu’il n’ait fini sa phrase, la Chevrolet a déjà repris son chemin vers Grand Avenue.
« Il n’a vu personne, souffle Michael de plus en plus inquiet en tentant à nouveau d’appeler son frère. - Il est rond comme une queue de pelle », tente de le rassurer James
Le portable de Linc étant toujours sur messagerie, Scofield appelle son neveu.
« Non, toujours personne, souffle ce dernier en se rongeant les ongles - Ils ne sont toujours pas au parking. Ils ne sont pas sortis, James ! »
Ce dernier hoche la tête et attrape son portable.
Police Scène 1 - Spoiler:
Assis sur un fauteuil à roulettes, Brown, la mine grognon, écoute Ronald Wayne, le chef de la police de Los Angeles. Ce dernier est un homme de 55 ans. Ses cheveux gris se résument à une couronne sur le bas de la tête. Ses yeux marron, petits et rapprochés, forment deux petites billes derrière ses épaisses lunettes. Malgré une corpulence moyenne, un ventre rebondi déborde sur son épaisse ceinture d’uniforme. Les deux hommes sont dans le bureau de ce dernier, une grande pièce éclairée par une double fenêtre, aux murs envahis de photos et de décorations, et encombrée par des dossiers empilés sur le bureau et sur les étagères.
« Comprenez bien. On ne peut pas arrêter tous les hommes qui portent une arme ! Ce n’est pas possible ! Ces hommes étaient des Occidentaux. Il y avait très peu… - D’après nos informations, le coupe William, le commando serait composé d’Occidentaux convertis à l’Islam. Les convertis sont beaucoup influençables et manipulables que les musulmans de souche. Ils ne connaissent en fait pas l’Islam, n’ont aucun modèle familiale à comparer aux idioties qu’on leur raconte. Et… »
La sonnerie de son portable l’interrompt.
« Brown. - William, c’est moi ! On a un gros problème, s’écrit James à l’autre bout du fil en tournant sur la 3ème, Burrows et Bellick ont été surpris dans le conduit quand l’eau s’est rétablie ! - Entendu, lui répond calmement le directeur du FBI, Je fais le nécessaire. »
Il raccroche et se tourne vers Ronald.
« Appelez immédiatement la Compagnie des eaux et dites leur de la couper au niveau de Downtown ! - Quoi ? - Mes hommes ont vu des individus s’introduire dans une des trappes d’accès au principal conduit d’alimentation des eaux et ils n’étaient pas de la Compagnie ! Faites couper l’eau ! Et faites inspecter ce conduit !!! »
Wayne saute immédiatement sur son téléphone.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 14 Mai - 22:57 | |
| Motel Scène 3
- Spoiler:
Des tasses de café fument sur le bureau encombré par des piles de feuilles soigneusement classées. Jason, Felicia et Sara entourent Ellen, penchée sur son ordinateur.
« Donc, Putin a fait capoter la fusion entre cette société russe et Uspetroléum, qui fait parti de la Compagnie, conclue Lang - Ca explique le soudain refroidissement dans les relations diplomatiques. Reynolds a du peser de tout son poids, sous l’influence de Krantz, approuve Wheeler - Vous pensez que Putin sait pour la Compagnie ?, s’interroge Sara - C’est un ancien du FGB, précise Felicia, C’est possible. - Alors, pourquoi n’a-t-il rien dit ?, questionne Ellen, Il n’a pourtant pas sa langue dans sa poche - C’est le moins…, commence Felicia - Les voilà ! Enfin !, s’écrit Sofia qui a passé la dernière heure le nez à la fenêtre - Déjà ? », s’étonne Sara en se levant
Cette dernière et Sofia sortent aussitôt de la chambre. Le sang de Sara se glace quand elle aperçoit Michael qui marche comme un automate en serrant son neveu, en larmes, contre lui.
« Où est Linc ? », s’inquiète Sofia en regardant les hommes, la tête basse, qui s’avancent vers elle.
James lui passe le bras sur les épaules et l’entraine dans la chambre, suivi par Alex et Fernando. Sara n’a pas besoin de demander. La pâleur de Michael qui lui tombe dans les bras vaut toutes les réponses.
Police Scène 2
- Spoiler:
Le commissariat central de Los Angeles s’agite comme une ruche. Des policiers en uniformes courent dans tous les sens. Les téléphones ne cessent de sonner. Deux hauts gradés des pompiers entrent dans l’établissement et se dirigent aussitôt vers l’attroupement qui s’est formé devant le bureau de Wayne. Les plans de la Compagnie des eaux ont été accrochés sur de grands panneaux. Entouré par Wayne et deux officiers de la sécurité intérieure, Brown les étudie avec attention.
« Ok, déclare-t-il, Ce conduit descend depuis l’usine des eaux à travers Downtown jusqu’à l’aéroport de LAX. - Vous pensez qu’on aurait cherché à empoisonner l’eau de la ville ?, demande l’un des agents de la sécurité intérieure - Peut-être… Ce conduit alimente tout Downtown. Ca représente des centaines de bureaux. Sans parler des avions qui partent de l’aéroport. - Chef !, intervient une jeune Latino un téléphone à la main, C’est le central. Charlie 7 ont sorti un homme d’une trappe d’un conduit à hauteur de Jefferson boulevard ! - Jefferson boulevard…. C’est en plein le long du conduit !... Où l’ont-ils emmené ?, demande Brown - Au Good Samaritan Hospital », lui répond la jeune agent de police
Le directeur du FBI attrape sa veste.
« Continuez d’étudier ces plans, ordonne –t-il à ses collègues, Je pars pour l’hôpital. - Je viens avec vous », lui répond Wayne en prenant ses clés de voiture.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 14 Mai - 23:07 | |
| Hôpital Scène 1
- Spoiler:
Toutes sirènes hurlantes, Wayne et Brown s’arrêtent devant les urgences du Good Samaritan Hospital, situé entre Wilshire Boulevard et la 6ème rue. L’hôpital est composé de plusieurs blocks de béton recouverts d’un crépi saumoné avec fenêtres fumées. C’est un établissement plutôt récent et parfaitement équipé.
En ce samedi après-midi, les urgences sont étonnement calmes. Il faut dire que l’hôpital se situe à quelques pas de Downtown, elle aussi déserte le week-end, qui plus est au mois d’août. Seul un SDF, ivre mort et dans un état répugnant, attend sur un brancard que quelqu’un veuille bien s’occuper de lui. A l’accueil, une femme Afro-Américain d’une soixante d’années au volume assez impressionnant pianote sur son ordinateur.
« Bonjour, madame, la salue William en lui montrant son badge, Agent Brown, FBI. On nous a informé qu’on vous avez amené un homme qu’on aurait sortir d’une trappe d’un des conduits d’eaux de la ville. - En effet, répond-elle en le regardant par-dessus ses lunettes en écaille, Je suis en train de rentrer son identité. - Vous avez son identité ?, s’écrit Wayne - Oui, on a trouvé son passeport dans la poche arrière de son jeans. Dominic White. - Pouvez-vous me donner ce passeport ?, demande William - Un instant, je finis de rentrer la date de naissance et l’adresse. - Où habite-t-il ?, se renseigne Wayne - 1412 Vernon Avenue, à Los Angeles… Tenez. »
La secrétaire médicale tend le passeport à Brown qui jette un rapide coup d’œil à la photo avant de le ranger dans la poche de sa veste.
« Donnez le moi, propose Wayne, Je vais demander à mes hommes de vérifier son identité. - Mes hommes s’en chargeront, lui répond Brown d’une voix qui ne tolère aucun commentaire, puis se radoucissant, Pouvons-nous le voir ? - Je vais appeler le docteur Santora, c’est l’interne qui s’est occupé de lui à son arrivée. »
Le médecin, une immense perche au teint pale et aux cheveux teintés en rouge, arrive quelques minutes plus tard. Les agents des forces de l’ordre se présentent à nouveau.
« Désolé, messieurs, leur répond le jeune homme, Mais Monsieur White est soigné en ce moment. Son état est très sérieux et il est inconscient. Vous ne pouvez absolument pas le voir pour le moment. - Entendu, lui répond William, puis se tournant vers Wayne, Je vais demander à un agent de venir et d’attendre qu’on puisse l’interroger. - Dites-lui de ne pas se presser, indique le docteur - Pouvez-vous m’indiquer les toilettes ? - Au fond du couloir à gauche. - Merci…Wayne, retournez au poste et continuez à faire inspecter ce conduit tant qu’on ne peut pas interroger cet homme, ordonne William, Je vais attendre ici que mon agent arrive et je vous rejoins. - Entendu. »
Motel Scène 4
- Spoiler:
Un silence de mort règne dans la chambre 101. Dans un coin, Sofia sanglote dans les bras de James. Felicia, Ellen, Alex et Fernando se tiennent debout devant la fenêtre sans oser dire un mot. LJ, en larmes, est allongé sur l’un des lits la tête posée sur les jambes de son oncle. Ce dernier, les yeux secs mais avec un visage d’une incroyable pâleur, est blotti contre Sara qui, par de tendres caresses, tente de le réconforter.
L’air de la Traviata fait sursauter tout le monde.
« Pardon, s’excuse Jason en décrochant, Allo ? - Wheeler, c’est Brown. On a retrouvé Burrows. - Quoi! - Il est au Good Samaritan Hospital, explique Brown enfermé dans les toilettes, Mais je n’ai pas encore été autorisé à le voir. - Comment savez-vous que c’est lui ? »
Dans la chambre, tous les yeux se sont tournés vers Jason.
« Parce que j’ai son passeport sous les yeux, imbécile ! Je suis déjà aux urgences de l’hôpital. Venez me rejoindre, seul. Je ne peux pas rester. - J’arrive tout de suite », répond le jeune flic avant de raccrocher.
Quand il relève la tête, toute la bande l’entoure.
« C’était Brown, indique-t-il en se tournant vers Michael et LJ, Lincoln est aux urgences. - Comment va-t-il ?, demande LJ en tremblant - Brown n’a pas pu me le dire. Les médecins ne l’ont pas autorisé à le voir. - Où est-il ?, questionne Scofield - Michael, tu ne peux pas aller à l’hôpital, lui rappelle Whistler - James a raison, approuve Jason, Vous êtes toujours… - Où est mon frère ?!! - Michael, intervient Felicia - Où est Linc ?!! »
De son regard clair brillant de colère et d’angoisse, Michael balaie les personnes qui l’entourent. Alex et Fernando ont fait un pas vers la porte pour lui barrer la route. James se dresse devant eux. Ellen, Felicia et Sara forment un cercle autour de lui. Seuls, Sofia est restée plantée dans son coin et LJ est figé au milieu de la pièce.
« Michael, commence Sara en lui posant la main sur l’épaule, Ils ont raison. Laisse Jason partir à l’hôpital. Il n’y a rien que tu puisses faire pour le moment. - Mike, continue Fernando, On a fait le plus dur, papi. On ne peut pas s’arrêter maintenant. - Vous ne pouvez pas m’empêcher de voir mon frère !, s’énerve Scofield en avançant vers la porte - Michael, réfléchis, le retient Sara en lui posant ses deux mains sur la poitrine, Si tu te fais arrêter, Krantz trouvera un moyen de t’éliminer et tout ce que Linc et toi avaient fait jusqu’à présent n’aura servi à rien. »
Scofield regarde la jeune femme avec un regard rempli d’incompréhension.
« Sara, je dois le voir. - Michael, intervient Wheeler, La police a été prévenue. C’est comme cela que Brown l’a su. Si vous allez à l’hôpital, vous serez immédiatement arrêté. Ecoutez, je comprends, mais, promis, je vous appelle dès que j’ai du nouveau. - Mais, moi, je peux venir, réagit LJ qui jusqu’à présent avait été étonnement silencieux - Brown m’a dit de venir seul, explique Jason, Je pense qu’il y a une bonne raison. Alors, attendez tous ici. Je vous appelle dès que j’ai des nouvelles, je vous le promets. Si tout va bien, alors, on verra… D’accord ? »
Encore sous le choc des évènements, LJ cède en se laissant tomber sur le lit, mais son oncle ne semble toujours pas convaincu.
« Si la police est au courant, il est peut-être en danger. - Et tu n’arrangeras rien en te pointant à l’hôpital, lui répond James, Linc a une fausse identité. Ca va brouiller les pistes, mais si quelqu’un te reconnait, alors, là, oui, il sera en danger ! »
Ce dernier argument fait lâcher prise à Michael qui, la tête baissée, rejoint son neveu sur le lit. Avant qu’il ne change d’avis, Wheeler s’éclipse.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 14 Mai - 23:15 | |
| Bureau de Krantz Scène 5
- Spoiler:
Boris ramasse son objet de torture et le glisse dans un gant de soie noir. Debout, Krantz fait les 100 pas dans son bureau, furieux.
« Gretchen, tu vas faire équipe avec Boris et Samantha. Tu me retrouves Grant et ses petits copains et tu les ramènes ici pour qu’on leur fasse cracher à qui ils ont parlé et de quoi. Et je veux savoir ce que Grant a fait durant ces minutes où il était seul avec ma carte ! - Oui, général, soupire la jeune femme en se levant, visiblement soulagée - Gretchen… Si tu réussis, j’oublie la banque au Delaware. Mais si tu échoues, Boris prendra des vacances avec Emilie. C’est clair ? - On ne peut plus clair, général. »
Hôpital Scène 2
- Spoiler:
A cause d’un énorme carambolage qui vient de se produire sur le Freeway 110, Jason met près d’une heure à arriver au Good Samaritan Hospital. L’agitation qui règne aux urgences témoigne de la gravité des évènements. Dans la salle d’attente, un petit garçon, la jambe fracturée, hurle dans les bras de son père qui saigne abondamment de l’arcade sourcilière. En face d’eux, un vieillard se tord de douleur en se tenant l’épaule droite. A ses côtés, à l’aide d’un kleenex, une jeune femme tente de stopper son hémorragie nasale. Les ambulanciers continuent d’amener les cas les plus graves qui sont aussitôt pris en charge par le personnel hospitalier qui commence à être débordé.
Au milieu de ce chaos, Wheeler finit par apercevoir Brown qui se tient, impassible, à côté du comptoir d’accueil.
« Ah, vous voilà enfin !, s’exclame ce dernier - J’ai mis un certain temps à venir à cause de l’accident. Je ne connais pas la ville, je n’ai pas osé quitter l’autoroute. Avez-vous des nouvelles ? - Non, toujours rien, indique Brown, Mais heureusement qu’il a réussi à s’accrocher au niveau de Jefferson, là où, par la topologie du terrain, le conduit remonte à moins de trois mètres sous la surface. Et de votre côté ? »
Wheeler l’entraine un peu à l’écart.
« Ils ont réussi à passer le tuyau dans le conduit. C’est ainsi que Burrows et Bellick se sont retrouvés coincés par l’eau. - Donc la voie jusqu’à ce que vous savez est ouverte ? - Oui. - Donc, ce n’est plus qu’une question de deux ou trois jours. Je devrais être capable de gagner du temps jusque là. J’ai gardé le passeport de Burrows. Son nom est Dominic White. Retenez le et ne faites pas d’imper ! - Dominic White… Entendu. - J’ai dit à Wayne que nous allions nous charger d’enquêter à son sujet. Mais je dois retourner au commissariat pour voir où ils en sont. Vous restez ici. Ne quittez Burrows sous aucun prétexte. Ne laissez personne qui ne soit pas un médecin l’approcher. - D’accord. Et pour Bellick ? - Toujours rien pour le moment. Mais c’est justement ce que je vais voir. C’est un ancien de la pénitentiaire, donc, si on trouve son corps, on l’identifiera rapidement grâce à ses empreintes. Ca risque d’attirer l’attention. - Et pour Scofield ? - Quoi Scofield ? - On a eu beaucoup de mal à l’empêcher de venir. C’est son frère. - Ne le laissez venir ici sous aucun prétexte ! Ne lui dites pas où est son frère ! - Monsieur… - Si on perd Scofield, on risque de ne jamais arriver à régler cette affaire, Wheeler. On ne peut courir le risque qu’il soit arrêté ! Comment ferait-on pour le sortir de là ? En simulant une autre évasion ? Au risque qu’il prenne une balle ! Scofield est essentiel pour cette mission, tant qu’on n’a pas Scy… ce que vous savez, on ne peut pas le laisser venir. Et puis, Burrows sera peut-être sorti de l’hôpital dès demain. »Sur ces mots, le directeur du FBI quitte l’établissement, laissant Wheeler au milieu des brancards qui continuent de s’accumuler.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Deux heures plus tard, tous les blessés du carambolage ont été pris en charge. Les urgences ont retrouvé un calme relatif, émaillé par les pleurs des familles à qui les médecins doivent apprendre de terribles nouvelles. « Agent Wheeler, appelle la secrétaire médicale - Oui, sursaute ce dernier qui commençait à piquer du nez - Monsieur White a été transféré au 1er étage, chambre 114. C’est le docteur Whiteker qui s’occupe de lui. C’est une femme. - Merci… »
A l’étage qui abrite la médecine interne, un calme religieux règne, tranchant étrangement avec le brouhaha des urgences. Les chambres sont de petites pièces rectangulaires, éclairées par de larges fenêtres. Côté couloir, le mur est formé par des vitres qui permettent au personnel soignant de jeter rapidement un œil aux malades.
En arrivant au niveau de la chambre 114, Jason aperçoit deux femmes penchées sur un patient.
« Je veux une prise de sang dans deux heures, ordonne la plus grande des deux - D’accord, docteur, lui répond l’infirmière, une jeune Hindoue avec des cheveux d’une rare beauté, C’est bizarre, j’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. »
Le médecin hoche la tête en remontant le drap sur l’homme visible inconscient.
« Non… Il ne me dit rien. Un beau spécimen comme celui-là, je m’en rappellerais. », déclare-t-elle
Jason tousse timidement pour signaler sa présente. Le docteur Whiteker se retourne. C’est une femme d’1m80, aux épaules carrées. Ses cheveux châtain tirant sur le gris, coupés très courts, finissent de lui donner une allure masculine. Elle fait un pas en s’appuyant sur une canne vers le petit blond qui se tient à l’entrée de la pièce.
« Qu’est ce que vous voulez ? - Agent Wheeler, FBI, lui répond le jeune homme impressionné par les yeux verts perçant de la femme qui le toise - Si vous voulez arrêter ce pauvre beau gosse, il vous voudra attendre un peu car il ne va pas se lever dans la minute, indique-t-elle en continuant de marcher, révélant un handicap évident à la jambe droite - Heu….Non…. En fait, je suis là pour le pro… protéger - Le pro…protéger ou le surveiller ? Car si c’est le cas, vous pouvez aller casser un morceau, il ne se prépare pas à courir le marathon de Los Angeles. - Je suis aussi là pour prendre des nouvelles, murmure Jason de plus en plus malaise au fur et à mesure que le médecin s’avance vers lui - Et bien, nous lui avons fait une radio du crâne et des cervicales. Rien à signaler de ce côté-là. De plus, il n’y a aucun signe d’inégalité des pupilles, donc, pas d’hémorragie cérébrale. A la palpation, on ne sent aucune déformation, donc on peut penser qu’il n’a rien de casser, bien qu’il soit couvert de bleus et d’ecchymoses. C’est une force de la nature. - Donc, il va bien !, s’enthousiasme Jason - Oui, ironise Whiteker, Si on exclue l’eau qu’on vient de lui retirer des poumons, une tension de 20,8 et un rythme cardiaque à 190 qui témoignent que son corps manque d’oxygène. Sans parler de son hypothermie, tout va bien. Sauf si ses poumons ont décidé de devenir des branchies, évidemment. »
Un petit sourire en coin, le docteur sort de la pièce. « Elle est toujours comme ça, intervient l’infirmière en branchant le goutte à goutte au patient, Mais on s’habitue. C’est un excellent médecin. - C’est l’essentiel », approuve Jason en osant s’aventurer plus en avant dans la pièce. Lincoln, plus blanc que les draps, est allongé sur le lit, la tête légèrement relevée. Il est sous assistance respiratoire. Son cou est entouré par une minerve. Ses bras et ses mains sont recouverts de bandages et de pansements. « Il a survécu jusqu’à l’hôpital, rassure la jeune infirmière, Il n’y a aucune raison qu’il lâche prise maintenant. - Il nous entend ? - Je ne pense pas. Il est dans un profond coma. Mais parlez-lui qu’en même. Il a besoin de sentir une présence ».
Jason glisse ses doigts dans la main bandée de Lincoln mais les retire dès que l’infirmière a quitté la pièce. Il se dirige aussitôt vers la toute petite salle d’eau qui se trouve en face du lit et sort son portable.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 14 Mai - 23:21 | |
| Dans le conduit quelques heures plus tôt
- Spoiler:
« C’est bon. Barrons-nous », souffle Linc en prenant la direction du sud.
Bellick lui emboite le pas en se frottant le dos.
« Je commence à être trop vieux pour ce genre de connerie, grimace-t-il - Tu vas bientôt pouvoir prendre ta retraite, Brad. - Et en héros en plus ! - C’est important pour toi ?
- Pas pour toi ? - Non… Tant que je peux retrouver une vie normale, le reste… J’ai pas envie d’avoir des journaleux au cul ! - J’avais pas pensé à ça »
Burrows sourie.
« Sincèrement, Brad, tu es bien la dernière personne que je m’attendais à voir à mes côtés. On peut pas dire qu’on se soit jamais bien entendu toi et moi. - C’est parce qu’on a tous les deux des caractères bien trempés et qu’on aime pas qu’on nous emmerde. - Ca doit être ça… - Qu’est ce que tu as prévu de faire après ? - Boire une bonne bière fraîche et avaler un vrai hamburger, lui répond Linc en souriant - Non, je veux…. C’est quoi ça ? - L’eau ! Cours !! Cours !! »
Les deux hommes entament une course désespérée contre l’eau qui déferle sur eux. Sentant qu’elle le rattrape, Lincoln se met instinctivement en boule, protégeant sa tête avec ses bras. La puissante vague l’emporte comme un fétu de paille, le ballottant comme une vulgaire chaussette dans une machine à laver. Son dos heurte violement quelque chose. La douleur le paralyse quelques secondes, lui coupant le souffle. Rapidement, Linc ne sait plus différencier le haut du bas. L’air commence à lui manquer.
« Fais quelque chose ou tu vas crever…. », pense-t-il
Dans un acte désespéré, il tente de remonter vers ce qu’il pense être la surface et sent les parois du conduit. Il essaie de battre des pieds mais ses jambes emportées par le violent courant sont impuissantes. Il tend la main, cherchant quelque chose à quoi s’accrocher. Ses doigts se referment sur du métal. Linc s’agrippe de toutes ses forces, arrive à sortir l’autre bras et s’accroche. La force de l’eau l’empêche de se mettre droit mais au moins, il peut respirer. Il lève la tête vers le bout de métal qu’il sent sous ses doigts.
Une échelle ! C’est une trappe d’accès.
Il tend le bras pour saisir le second barreau et manque de lâcher prise. Soudain, l’eau se calme, puis descend. Le bruit s’arrête.
« Mon Dieu, merci », pense Burrows en se hissant le long de l’échelle.
Il tente de poser le pied sur un barreau mais ses jambes engourdies refusent de lui répondre.
« Bordel de …. »
A la seule force de ses bras, il continue de monter, en fixant le faible halo de lumière au dessus de lui. Respirer lui est difficile. Il doit souvent s’arrêter pour cracher l’eau qu’il a avalée. Chaque barreau est un effort surhumain. Ses jambes immobiles sont un poids mort lourd à porter. Les muscles de ses bras se tétanisent….
Il arrive enfin, totalement épuisé, au niveau de la trappe. Comme Michael l’avait prévu, une manivelle permet de l’ouvrir. Linc la saisit, la tourne et soulève la trappe. Mais cette dernière est trop lourde. En la poussant, le jeune homme manque de lâcher prise et de retomber dans le conduit à nouveau à sec. Il essaie de bouger ses jambes mais celles-ci s’obstinent à ne pas répondre. Il cale alors son épaule droite entre deux barreaux et avec la main gauche pousse à nouveau la trappe de toutes ses forces. Il arrive à la faire glisser très légèrement et à passer les doigts. Il tire pour la pousser d’avantage mais en vain.
« Au secours !!!! » hurle-t-il
Seul le bruit des voitures qui passent sur la route lui parvient.
« Au secours !!!!!! »
Enfin, la trappe se met à bouger.
« Oh, merde !!, s’écrit un jeune noir en passant la tête, Papa ! Papa, viens vite !!! »
Il tend ensuite la main à Lincoln et l’agrippe fermement.
« Vous inquiétez pas, m’sieur. On va vous sortir de là »
La trappe finit de s’ouvrir. Burrows aperçoit un autre homme Afro-Américain, plus âgé, penché au-dessus de lui. Ce dernier saisit à son tour le bras de Lincoln et le tire avec son fils. Linc lâche l’échelle et pose la main droite sur le trottoir au moment où des sirènes de police retentissent.
« Que se passe-t-il ?, demande une voix grave - Un mec est bloqué là-dessous, répond l’adolescent sans lâcher prise, Venez nous aider ! »
Lincoln aperçoit deux uniformes au dessus de sa tête. Des mains puissantes le saisissent sous les bras et le hissent sur le trottoir. Au moment où son bassin sort du trou, le jeune homme entend un craquement mais ne ressent aucune douleur.
« Charlie 7 à central. Charlie 7 à central ! Avons besoin d’une ambulance de toute urgence à l’angle de Jefferson et de Grand Avenue »
Lincoln regarde autour de lui. Un vieux store jaune l’abrite du soleil. Deux sourires qui se détachent sur des peaux noires se confondent avec le bleu des chemises de la police.
« Monsieur… Monsieur, restez avec moi….Monsieur…Mon…. »
La voix de plus en plus lointaine finit par disparaitre. Lincoln vient de perdre connaissance.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Jeu 14 Mai - 23:34 | |
| Motel Scène 5
- Spoiler:
Après le départ de Jason, Ellen et Lang sont allés acheter des bières et des hamburgers mais personne n’a le cœur à manger. Une fois revenu à la raison, Michael est allé s’assoir sur un lit en compagnie de Sara, de son neveu et de Sucre, les seules personnes qui osent l’approcher de près. Ce dernier lui a tendu une bière que Scofield descend lentement, les yeux dans le vague. Même la douce main de Sara qui caresse la sienne le laisse indifférent. Prudent, Whistler a décidé de rester de l’autre côté de la pièce où il console Sofia que les autres semblent royalement ignorer. Assis sur l’autre lit avec Ellen et Felicia, Alex, en buvant une bière, regarde le journal TV local qui évoque des problèmes techniques pour justifier la coupure d’eau dans une bonne partie du sud de Los Angeles.
« Pourquoi n’a-t-il pas encore appelé, soupire Michael, Il est parti depuis plus de trois heures ! - Les médecins ne l’ont peut-être pas encore autorisé à voir Lincoln, le réconforte Sara - Ils parlent d’un violent carambolage sur le 110, intervient Alex, J’espère qu’il n’est pas impliqué. Ca expliquerait… »
La sonnerie du portable de Lang l’interrompt.
« C’est lui, sourie la jeune femme en décrochant, Jason, comment… Attends. »
Michael se tient face à elle et lui fait signe de lui passer le téléphone. Lang lui tend l’appareil.
« Wheeler, comment va mon frère ? », demande le jeune homme en mettant la fonction haut-parleur pour que son neveu puisse entendre.
Jason leur répète les propos du docteur Whiteker mais avec des mots plus rassurants.
« Il a fait le plus dur en s’accrochant jusqu’à l’hôpital, conclue le jeune agent - Le médecin a bien dit qu’il n’avait pas de traumatisme crânien ?, demande Sara
- Si j’ai bien compris, oui. Elle a dit qu’il n’y avait pas d’hémorragie au cerveau, rien d’inquiétant dans les pupilles. »
La jeune femme sourie et passe la main dans le cou de Michael.
« Il va s’en sortir, murmure-t-elle - Et pour Bellick ?, demande Alex - Si Brown ne vous a pas appelé, alors il n’y a rien de nouveau, répond Jason, Ce qui ne veut pas dire qu’il est mort. Il a peut-être aussi réussi à s’accrocher quelque part. - Ca serait vraiment un miracle, soupire Sucre - Je ne pense pas qu’on doive trop y compter, approuve Mahone, Ca n’est pas bon signe qu’on ne l’ait pas déjà retrouvé. - Si le pire est à envisager, alors il faut mieux qu’on le retrouve le plus tard possible. D’après Brown, Bellick va être très facile à identifier. Autant qu’ancien gardien de prison, ses empreintes sont enregistrées »
Un triste silence tombe, rompu par LJ.
« Vous pensez que je peux venir maintenant ? Quand papa va se réveiller, il va avoir besoin d’un visage familier. - LJ a raison, appuie Sara - Vu que tu es son fils, je pense que les infirmières te laisseront rentrer, en effet, admet Jason, Et puis, tu me tiendras compagnie. On se relaiera pour le veiller. - D’accord, je l’accompagne, indique Lang, A tout à l’heure. »
La jeune femme referme son portable.
« Je viens aussi ! », déclare une voix à l’autre bout de la pièce
Tout le monde se retourne vers Sofia.
« Si vous voulez, lui répond Felicia en sortant les clés de sa voiture, Vous tiendrez compagnie aux garçons. - Prends bien soin de ton père, murmure Michael à son neveu en lui passant la main dans les cheveux - Compte sur moi », lui répond l’adolescent en lui donnant l’accolade.
Il emboite ensuite le pas à Lang et Sofia. Debout devant la fenêtre, Michael regarde la Ranch-Rover s’éloigner le visage tendu.
« C’est mieux ainsi, le réconforte Sara en lui passant la main dans le dos - Je sais. Mais je devrais être à ses côtés. Il est peut-être en danger, Sara. Tu as entendu ce que Wheeler a dit. S’ils trouvent le corps de Brad, ils vont vite l’identifier. Et si la Compagnie l’apprend, ils ne font pas tarder à faire le rapprochement ! - Michael a raison, approuve Alex, Lincoln ne peut pas être laissé seul à l’hôpital dans cet état. Il est sans défense. - Alors on se relaiera à ses côtés, intervient Ellen, Je veux dire Jason, Felicia et moi. Vous êtes passés à travers le conduit. D’ici lundi ou mardi au plus tard, tout sera terminé. Je n’aurai plus à faire mon cinéma à Gate. - Et s’ils se font passer pour des médecins ?, s’inquiète Sucre, Comment savoir s’ils ne vont pas tenter de l’empoisonner ou quelque chose de ce genre. »
Tous les regards se tournent soudain vers lui.
« Quoi ? J’ai dit une connerie ? - Non, tu as raison, le rassure James, Mais on a une arme contre ça. »
Le jeune homme se tourne vers Sara.
« Je n’ai plus de licence, explique cette dernière, Je n’ai plus le droit d’exercer. - Ca ne veut pas dire que tu as tout oublié, lui répond Whistler qui se met à la tutoyer sans s’en rendre compte, On te fera passer pour un agent de la scientifique ou quelque chose de ce genre. - Excellente idée, approuve Ellen en sautant sur l’ordinateur, Je vais te faire une carte. Je doute qu’ils mettront trop le nez dessus pour vérifier si c’est une vraie. - D’accord, se laisse convaincre Sara, Oui… Bien sûr. »
Hôpital Scène 3
- Spoiler:
Jason fait les cents pas devant la chambre de Lincoln, toujours dans le coma. La porte de l’ascenseur s’ouvre enfin sur Lang, Sofia et LJ. Wheeler se précipite vers eux.
« Un problème ?, s’inquiète Felicia - Non… J’ai juste oublié de vous dire… Son nom est Dominic White. - White, répète LJ - Oui. - Donc, je m’appelle LJ White ? - Non, Lincoln Junior, ça ne va pas, précise Lang, Choisis un prénom. - Michael. »
Sofia n’écoute pas la fin de la conversation, à tort, car Wheeler met LJ en garde. La jeune femme continue d’avancer dans le couloir, regardant à travers les murs vitrés jusqu’à ce qu’elle reconnaisse Lincoln. Elle fait un pas à l’intérieur de la chambre et s’écroule, se cognant violement la tête contre l’encadrement de la porte.
« Sofia !, s’écrit LJ en se précipitant à ses côtés - Je vais chercher du secours », déclare Jason en se précipitant vers le bureau des infirmières
Lang approuve de la tête en jetant un œil désabusé à la jeune femme inconsciente allongée sur le sol. Elle se demande si elle a bien fait de l’emmener tout compte fait. Son portable sonne…
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Sofia a été placée dans une chambre voisine en observation pour la nuit. Après s’être assuré qu’elle était hors de danger, Jason rejoint Felicia et LJ dans la chambre de Linc. L’adolescent est assis sur le lit, face à son père à qui il tient tendrement la main.
« Papa, on a réussi… Le chemin est ouvert… Accroche-toi. Il faut que tu voies ça… Tu dois les voir mordre la poussière… Je t’aime, papa… Je t’aime… »
En apercevant Wheeler, Lang le prend à part et lui explique l’idée de James au sujet de Sara.
« Excellente idée, approuve le jeune homme, Retourne à l’hôtel. J’ai mon arme de service, plus mon arme personnel dans la chaussette. Je vais passer la nuit ici avec le petit. On va se relayer pour garder son père. Et la nuit, on ne doit pas y rentrer facilement ici. Mais je ne sais pas ce qu’on peut dire aux médecins. - Il va valoir trouver une histoire de témoin sous protection ou quelque chose de ce genre. - Oui… C’est ça ! Un témoin sous protection. D’où notre présence obligatoire à ses côtés… »
Lang se retrouve vers Linc.
« Tu penses qu’il va s’en sortir ? - L’infirmière a l’air optimiste. Et j’ai remarqué sur l’écran que sa tension est en train de tomber. Son rythme cardiaque ralentit, si j’ai bien compris ce qu’a dit le docteur, c’est bon signe. Mais, je ne suis pas le docteur Tancredi. James a vraiment eu une bonne idée. Elle sera si les médecins nous disent la vérité au sujet de Bu… de White. »
Felicia approuve de la tête et repart au le motel.
Motel Scène 6
- Spoiler:
Michael coupe l’eau et pose la brosse à dent sur le lavabo. Il jette un rapide coup d’œil dans le miroir et a du mal à reconnaitre son reflet. Une barbe de deux jours lui mange les joues qui ont soudain perdu le teint hâlé qu’il avait pris auPanama et lors du voyage sur le chalutier. Son visage est pâle. Ses traits sont tirés. Le jeune homme secoue la tête et enfile un caleçon propre. Il ouvre la porte de la salle de bain et sort précédé par un nuage de vapeur. Il se tourne vers Sara, déjà confortablement installée dans le lit.
« Viens là », lui murmure-t-elle en lui tendant les mains.
Michael les saisit et s’assoie en face de la jeune femme.
« Ca va aller ?, lui demande-t-il, Tu te sens…. »
Sara le fait taire par un tendre baiser.
« Dis-moi plutôt comment toi, tu te sens. - Assommé… Groggy… Comme cette nuit à Fox River où j’ai cru le voir mourir… - Viens là…Viens. »
Michael glisse sous la couette, pose la tête sur la poitrine de Sara et la serre dans ses bras.
« Une partie de moi a peur que tu te mettes en danger, mais … Je suis rassuré que tu t’occupes de Lincoln. Tu seras le soigner. - Ne t’inquiète pas, murmure la jeune femme en l’embrassant sur la tête, Jason, Ellen et Felicia seront là pour nous protéger. J’ai confiance en eux… Surtout en Felicia. - Reste toujours avec elle… Promis. »
Michael relève la tête.
« Promis », sourie Sara avant de l’embrasser.
Le jeune homme lui rend son baiser appuyé mais repose rapidement la tête sur la poitrine de sa compagne, en soupirant tristement. Une larme coule sur sa joue. Sara l’enlace et le caresse. Ses mains glissent sur la peau tatouée. Ses doigts s’arrêtent un instant sur la cicatrice de la brûlure qui barre l’omoplate droit et qui lui fait revivre de nombreux souvenirs. Puis ses mains continuent de descendre le long du dos. Réconforté par la tendresse de la jeune femme, Michael ferme les yeux….
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 15 Mai - 19:24 | |
| 10 août
Motel Scène 1
- Spoiler:
Michael, Sara, Sucre, Alex, James, Felicia et Ellen sont assis autour du bureau et finissent de prendre leur petit déjeuner. Leurs visages fatigués témoignent que la nuit a été courte pour tout le monde. La télévision est branchée sur le journal de la FOX, mais seule Sara semble s’intéresser aux informations. Ellen est la première à prendre la parole.
« Je vais rester ici aujourd’hui pour finir de rentrer les dossiers de James dans l’ordinateur. Comme ça, si vous avez besoin de quoi que ce soit, je pourrai rapidement vous l’apporter. - D’accord, approuve Whistler, Sara, vous avez bien compris de quelque service vous êtes ? - Oui. Ne vous inquiétez pas. Pour le moment, je vais surtout chercher à savoir de quoi souffre Lincoln exactement. Cela nous permettra de déterminer s’il doit ou pas rester à l’hôpital. Pensez-vous de Brown pourra nous avoir des médicaments ? - Quels types de médicaments ?, demande Lang - Je ne sais pas encore. Mais si Lincoln n’a pas besoin de soins lourds, je pense qu’il sera plus en sécurité ici qu’à l’hôpital. Mais il aura peut-être besoin de médicaments, de soins. - Ca peut se faire, indique James, Tout dépend du type de médicaments. Mais avec de l’argent, je suis sûr qu’on peut tout obtenir. »
Sara hoche la tête.
Quelques minutes plus tard, la Ranch-Rover, avec Sara et Lang prend la direction du Good Samaritan Hospital pendant que la Chevrolet des garçons se dirige vers Downtown.
Los Angeles – Conduit d’eau sous une piste de l’aéroport de LAX
- Spoiler:
Une obscurité totale règne dans l’extrémité du conduit d’eau qui vient finir sous les pistes de l’énorme aéroport international. Deux points lumineux, qui grossissent peu à peu, s’avancent en provenance du nord.
« C’est quoi ce bruit ?, demande un homme vêtu d’une combinaison intégrale jaune et d’un casque équipé d’une lampe-torche - Un avion qui vient d’atterrir, lui répond son collègue, habillé de la même façon - Donc, on touche au bout. - Oui… Attends… Regarde ! »
Les deux hommes accélèrent le pas vers la forme appuyée contre le mur qui ferme du conduit. Le corps d’un être humain apparait dans la lumière de leur lampe. Les deux employés remarquent immédiatement qu’il s’agit d’un homme, trapu, portant une chemise à carreaux bleue et un vieux jeans. Une énorme plaie partant du front et descendant jusqu’au nez déforme le visage…
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Ven 15 Mai - 19:34 | |
| Hôpital Scène 1
- Spoiler:
« Prête ?, demande Felicia au moment où la porte de l’ascenseur s’ouvre sur le 1er étage - Oui », lui répond Sara sans une seconde d’hésitation.
Les deux femmes sortent, s’engagent dans le couloir d’un blanc immaculé et aperçoivent Wheeler discutant avec Ronald Wayne. Ce dernier prend congé, croise Felicia et Sara, leur fait un sourire en courbant la tête et disparait dans l’escalier.
« Qui était-ce ?, demande Lang - Le chef de la police de Los Angeles. Brown leur a raconté notre histoire de témoin sous protection. Donc, la police vient d’orienter son enquête sur une tentative de meurtre et non plus sur un attentat. - Si Bellick est retrouvé, ça va être difficile à tenir, s’inquiète Lang - Sauf si on le fait passer pour l’assassin, précise Wheeler - James commence à déteindre sur toi », sourie Lang.
Laissant les policiers à leur discussion, Sara entre dans la chambre. LJ s’est endormi sur un fauteuil, sans avoir lâché la main de son père. La jeune femme s’approche. Le moniteur attire en premier son attention.
Pouls = 67 Tension = 13.7
Sara sort une toute petite lampe de la poche de son jeans, se penche sur Linc, lui ouvre une paupière, éclaire la pupille, puis fait la même chose de l’autre côté.
« Alors ?, demande Felicia qui l’a rejointe - Les pupilles sont normales, lui répond le médecin en posant deux doigts à l’intérieur du poignet de Lincoln, Les constantes sont bonnes. Le pouls est régulier et bien frappé. Maintenant, reste le problème de l’eau dans les poumons, mais sans stéthoscope, je ne peux rien dire. - Ici, ça ne devrait pas être trop dur à trouver, indique Wheeler. - Qu’est ce qui n’est pas dur à trouver ? »
Tous tournent la tête vers la voix de stentor. Whiteker se tient devant la porte, appuyée sur sa canne.
«Je vois que vous avez appelé du renfort, ironise-t-elle, Je vous avais pourtant dit qu’il n’est pas prêt de filer à l’anglaise. - Non, en fait, docteur, nous avons quelque chose à vous dire », intervient Wheeler.
Ce dernier fait les présentations et explique au médecin que Monsieur White est en fait sous protection des témoins et que manifestement, il a été victime d’une tentative de meurtre. Whiteker lève un sourcil.
« Notre équipe est parfaitement capable de soigner Monsieur White. Mais si vous voulez lui fournir un service de VIP, à votre guise, déclare-t-elle, puis se tournant vers Sara, Vous savez faire des dosages et des perfusions ? - Bien sûr. - Parfait. Ca soulagera nos infirmières ! - Docteur, demande Sara, Pourrions-nous faire un point sur l’état de santé de Monsieur White ? - Suivez-moi. »
Dans les sous-sols Scène 1
- Spoiler:
Michael, Alex, Fernando et James arrivent au niveau de la pièce du conduit d’eau où règne un étrange silence. Sans se concerter, les 4 hommes s’arrêtent et baissent la tête. Sucre se signe. Pendant plus d’une minute, ils restent tous immobiles, puis Scofield soupire et déclare :
« On y va »
Il allume sa lampe et glisse dans le tuyau en poussant devant lui un ordinateur portable. James, qui tient aussi un ordinateur, lui emboite le pas, suivi par Alex qui porte un sac à dos et Sucre qui attrape la perceuse et sa boite de mèches.
Comme Scofield l’avait prévu, la pièce côté Compagnie est en tout point identique à celle côté Gate, à l’exception de l’étroit et raide escalier en béton qui se tient à environ 3 mètres du conduit. Il descend des étages supérieurs et s’engouffre plus bas. Michael l’éclaire et sourie.
« Nous y voilà »
Il se tourne pour descendre escalier comme une échelle, et prenant soin de faire attention où il met les pieds, se dirige vers le 5ème sous-sol, suivi par ses amis. Ils atterrissent dans un cube de 2m de haut sur 1m de large qui donne sur un étroit couloir qui part de part et autre, éclairé par des spots incrustés dans le plafond. Michael tire le plan qu’il avait glissé dans la poche arrière de son jeans et l’éclaire de sa lampe.
« Par ici, déclare-t-il en prenant sur la gauche - Allumez bien le sol, prévient James, Ils ont pu mettre des trucs parterre. - Quoi des mines ?!, s’inquiète Sucre en se collant au mur - J’en doute, répond Michael en continuant d’avancer, Ca ferait sauter tout le bâtiment. - Pas si c’est une mine anti-personnelle, le corrige Alex, Certaines ne sont faites que pour arracher une jambe. - Alors tout va bien », conclue Scofield tout en prenant la précaution d’éclairer ses pas.
Sucre ne semble pas partager son avis et se met à marcher comme s’il avançait sur des œufs.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 18 Mai - 22:08 | |
| Bureau de Krantz Scène 1 - Spoiler:
Un calme dominical règne sur Downtown. Tous les bureaux sont vides à l’exception d’un, situé au 19ème étage d’un bel immeuble en verre. Autour de jus d’orange et de viennoiseries, la mine grave, Krantz tient conseil.
A sa droite se tient Jake Fisher, le PDGde PharmaCo. C’est un homme de 55 ans, aux cheveux châtain colorés pour cacher les tempes grises. Son teint hâle et sa ligne de jeune homme témoignent qu’il passe autant de temps au bord de la piscine ou dans la salle de gym de sa superbe villa de Bel Air que dans son bureau. Mais son allure de playboy dissimule une âme d’homme d’affaire redoutable qui pèse 10 milliards de dollars ! A la gauche du général est assis le numéro 2 de l’armée US, Carl Paxson, un bel homme approchant la soixantaine à la mâchoire carrée et aux cheveux blancs coupés courts en brosse. Exceptionnellement, il n’est vêtu que d’une chemisette et un pantalon de tissu beige. En face d’eux, droit comme un piquet, c’est Peter Lippmann, patron et propriétaire de la banque du même nom, aussi ancienne que les Etats-Unis eux-mêmes. Les Lippmann sont l’une des plus grosses fortunes du monde. Peter a 46 ans et il est père de 13 enfants. Il a pris les reines des affaires familiales il y a 10 ans après la mort de son père, suite à un transport au cerveau. Tout dans son attitude, comme dans sa tenue vestimentaire, chemise de soie bleue, nœud papillon, pantalon de soie noir, veston à écusson, démontre qu’il est un conservateur convaincu, fervent défenseur du droit de port d’armes et farouche adversaire de l’avortement. C’est un Méthodiste très pratiquant. Pour qu’il est renoncé à la messe un dimanche, l’heure est grave !
« Donc, si je comprends bien, Jonathan, conclue-t-il, Vous êtes en train de nous dire que ce vaurien de policier pourrait menacer tout ce que nous avons mis sur pied depuis des années ? - Il est loin de pouvoir atteindre Scylla, mais il a la clé, approuve le général - Penses-tu qu’il sait où se trouve Scylla ?, demande Jake - Ca n’est pas impossible. Et avec cette histoire d’eau… Le conduit est le premier maillon dans le système de sécurité mis autour de Scylla. Hors depuis hier, ce maillon est hors fonction. C’est très ennuyeux… - Je croyais que le système de sécurité mis au point autour de Scylla était supérieur aux coffres forts de mes banques, s’indigne Peter, C’est pour cela que vous avez retiré ces documents de mes coffres. Pourtant, mes coffres forts n’ont jamais été cambriolés, même à l’époque sauvage des Cowboys ! - Personne ne vous avait volé les clés », ironise Jake
Krantz lui lance un regard noir. Fisher et Lippmann, de par leur poids financier dans la Compagnie et leur totale adhésion à ses projets, sont les seules personnes au monde qui peuvent ainsi s’adresser au général, mais il ne l’apprécie guère.
« Jonathan, intervient Carl, Je peux me charger de transférer Scylla dans l’une de nos bases secrètes le temps que tes hommes renforcent la sécurité et que toute la lumière soit faite sur cette histoire de conduit d’eau. - Hé, du calme, proteste Jake qui se méfie un peu des militaires, On n’est même pas sûr que ce merdeux de poulet sache où se trouve Scylla. Il n’a, peut-être, qu’une copie de la carte de Jonathan. Cacher Scylla dans une base militaire nous amènerait au même problème que celui que nous avons connu quand la carte a été volée. Les mises à jour seront problématiques ! Jonathan devra garder les données dans un ordinateur classique. »
Un coup frappé à la porte les fait immédiatement taire.
« Entrez », ordonne le général
Une jeune femme rousse au physique de top model entre dans le bureau un papier à la main.
« Général, désolée de vous déranger, mais nous venons de recevoir ceci. »
Krantz prend le papier et le parcourt rapidement.
« Appelez immédiatement Susan et Samantha. - Bien, général »
La belle femme ressort après avoir salué ces messieurs. Jake sourie.
« Jonathan, tu as toujours su choisir tes filles ! Elle est superbe ! - Elle parle surtout 5 langues étrangères. Elle travaille aux communications. - Je pourrais te l’emprunter pour jouer les interprètes ?, continue le bellâtre - On verra, le coupe Krantz qui n’est pas d’humeur à parler de la bagatelle, On vient de repérer Burrows et Tancredi. Nous allons donc bientôt savoir si nous avons raison de nous inquiéter. Je vais annuler mon voyage à Washington. - Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, précise Peter, Cette réception au FMI est de la plus haute importance. Votre présence est absolument nécessaire ! - Il a raison, approuve Jake, On ne doit surtout pas paniquer. Tu as formé ton équipe. Ils seront capables de les faire parler. - Certainement, admet Krantz, D’autant que Burrows est avec son fils. »
Il s’arrête et réfléchit un instant.
« Carl, déclare-t-il, Prépare nous un plan B pour Scylla et un moyen de la transporter dans une base avec toute la sécurité nécessaire. Si nos pires intuitions se confirment, nous mettrons Scylla à l’abri dans une base…. »
Hôpital - Scène 2 Bureau de Whiteker - Spoiler:
Le bureau de Bree Whiteker est une grande pièce éclairée sur tout un pan de mur par une large fenêtre. Une impressionnante lithographie d’Andrew Warhol orne un côté, l’un des murs est en vitre comme toutes les autres pièces de l’étage. Une bibliothèque, avec de magnifiques bibelots et tout ce qui peut se faire en matière de livres de médecine, meuble le 4ème côté. Un grand bureau en verre trône au milieu de la pièce, occupé par un ordinateur portable, une superbe sculpture d’un cheval cabré, un téléphone et une pile de dossiers. Vautrée dans son fauteuil en cuir blanc, le docteur regarde Sara, assise sur l’une des deux chaises en plastique blanc d’un design très années 70, qui finit de lire le dossier de Burrows, alias Dominic White.
« Les constantes étant redevenues normales, on peut penser que ses poumons refonctionnent normalement, conclue Sara, Mais, on ne pourra rien dire de définitif avant qu’il ne se réveille. - En effet. La radio du crane ne montre rien d’anormal. Pas de fracture. Ce type est un roc. On devrait être en train de jouer aux osselets avec lui. »
Sara lève les yeux vers sa collègue qui continue.
« Et il n’a que quelques égratignures. Je conseillerais à ceux qui veulent l’abattre d’utiliser un char d’assaut la prochaine fois. - Il n’y aura pas de prochaine fois. - Espérons. Bon, chère collègue. J’ai à faire. - Oui, bien sûr », s’excuse Sara en se levant
Mais au moment de sortir du bureau, elle se retourne.
« Je… Je me demandais si… - Oui ? - Voilà… Il y a un mois, lors d’une précédente affaire, j’ai été agressée…. Sexuellement… Et… Je me demandais si je… Enfin je désirais faire un test pour le SIDA. - Je fais demander à une infirmière de passer vous faire une prise de sang. - Merci »
Sara tourne les talons et repart vers Lincoln.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 18 Mai - 22:14 | |
| Morgue - Spoiler:
Le corps de l’homme retrouvé dans le conduit, recouvert d’un drap bleu clair, est étendu sur la table du médecin légiste dans une grande salle remplie de panneaux pour examiner les radios, de matériel médical et de tables d’examen, dont deux autres sont également occupées. Le médecin, une femme Afro-Américaine d’une cinquantaine d’années, tend un dossier à William Brown qui vient de rentrer dans la pièce.
« Nous avons pu l’identifier grâce à ses empreintes, indique-t-elle, Bradley Bellick, ancien capitaine des gardiens du pénitencier de Fox River, licencié… - Fin mai. Je sais, lui répond William en parcourant le dossier, La noyade. Vous êtes sûre que c’est la cause de la mort ? - Tout à fait. La plaie à la tête est impressionnante mais pas mortelle. Du moins pas si on n’a pas la tête sous l’eau. Le choc a du lui faire perdre connaissance. L’eau est rentrée dans les poumons, et il s’est noyé. - Il n’a donc pas souffert. - Difficile à dire. Tout dépend à quel moment il a pris le choc qui l’a assommé. - Quand en aurez-vous terminé avec le corps ? - Dans la journée, je n’ai plus que de la paperasserie à faire. S’il a de la famille, vous pouvez déjà leur dire de faire les préparatifs. - Merci, docteur », soupire Brown.
Dans les sous-sols Scène 2
- Spoiler:
300 mètres après l’escalier, Michael ralentit, sa lampe toujours fixée sur le sol.
« On ne devrait plus être très loin. »
Il fait encore quelques pas avant d’arriver au niveau d’un grand renfoncement, sur la droite, éclairé par un simple spot. Il tourne mais une main l’agrippe et le tire brutalement en arrière. Il bascule et se cogne violement la tête contre le mur.
«Aie !... Qu’est ce que… - Excuse-moi, lui répond Alex, Mais regarde ! »
Ce dernier désigne des buses qui montent en chapelet sur les deux côtés du renfoncement.
« Qu’est ce que c’est que ça ?, s’écrit Sucre en se reculant - Un système d’alarme, lui répond Alex en s’agenouillant à côté des buses, Très astucieux. - Des faisceaux doivent passer de part en part, approuve James en éclairant le plafond, Je ne vois rien là-haut. Pas de grille ou quelque chose de ce genre. - C’est le même système que celui utilisé dans les musées ou chez les bijoutiers, continue Michael en se relevant, Sauf que celui-là est très ingénieux car on ne voit pas les faisceaux à yeux nus. »
Le jeune homme regarde autour de lui, ramasse un peu de poussière qu’il souffle à hauteur d’une buse. Un faisceau lumineux blanc apparait. Les autres limitent immédiatement.
« Ca ne descend pas jusqu’au sol, remarque James - Exact, sourie Michael en sortant un mètre de sa poche, Ils ont misé sur l’effet de surprise et le fait qu’on ne voie rien. »
Il se baisse et mesure la hauteur de la buse la plus basse pendant que Sucre souffle de la poussière sur le faisceau.
« 54 cm… A plat ventre, on passe »
Scofield joint immédiatement le geste à la parole. Il sort le plan de sa poche et l’envoie sous les faisceaux, puis se glisse dessous très lentement. Rien ne se passe. Il continue de ramper sur plus d’un mètre en observant les murs qui l’entourent… Que du béton… Il récupère le plan, se relève et, avec beaucoup de précaution, avance vers le mur qui se dresse devant lui. Il regarde le plan. Un sourire de satisfaction se dessine sur son visage. Il se retourne vers les autres.
« Envoyez le matériel. »
James et Alex font glisser les ordinateurs sur le sol, pendant que Fernando rampe en poussant la perceuse et la boite des mèches devant lui.
« James, va brancher les rallonges et ramène l’aspirateur et les couvertures », ordonne Michael en récupérant les ordinateurs.
Whistler approuve de la tête. Alex retire son sac à dos, et le poussant devant lui, rejoint les deux autres.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 18 Mai - 22:23 | |
| Hôpital Scène 3
- Spoiler:
Assise sur une chaise, Lang monte la garde devant la porte, en remplacement de Wheeler qui est parti à la recherche d’un lit pour dormir. Entourant Lincoln toujours inconscient, Sara tente de rassurer LJ.
« Tout indique qu’il a eu beaucoup de chance. - Alors pourquoi ne se réveille-t-il pas ?, s’inquiète l’adolescent - Et bien, il y a le choc, le fait d’être resté assez longtemps dans cette eau froide. Sa température était de 36,5 quand il est arrivé à l’hôpital. Et l’énorme effort qu’il a du faire pour se sortir de ce conduit. Son corps doit avoir besoin de se reposer. Dans ces cas-là, il se plonge dans un profond sommeil. - Mademoiselle Douglas… - Oui, répond Sara en se retournant vers Whiteker qui vient entrer dans la pièce - Venez avec moi. On va faire votre prise de sang. - Je reviens tout de suite », sourie Sara en s’adressant à LJ.
La jeune femme sort de la chambre et suit sa collègue dans le long couloir qui mène aux ascenseurs.
« J’ai quelques questions à vous poser, lui indique Bree - A propos de Monsieur White ? - Non, de votre agression. - Oh, je m’en suis remise, c’est juste que… Ce matin, j’ai vu un reportage sur le SIDA. Je… Je n’y avais pas pensé avant »
Whiteker jette un œil dubitatif vers sa collègue entrant dans l’ascenseur.
« Vous avez un moyen de contraception ?, demande-t-elle en appuyant sur le rez-de-chaussée - Non… Mais, j’ai eu mes règles. - Bien, donc pas de polichinelle dans le tiroir »
Sara regarde Bree. Cette dernière a un sens de l’humour que la jeune femme a du mal à percer. Elle a l’impression que Whiteker tourne tout à la dérision. L’ascenseur arrive au rez-de-chaussée, au service des urgences qui ronronnent normalement. Le médecin tourne sur la droite, Tancredi sur ses talons, et arrive dans une salle d’examen gynécologique où est posé tout un « kit de viol ».
« Docteur, sourie Sara, J’ai juste besoin d’une prise de sang. Tout va bien. Je m’inquiète juste pour le SIDA. Si je fais le test dans mon service… - Arrêtez de me prendre pour une conne, Mademoiselle Tancredi ! », ordonne Bree en tirant le rideau qui isole la pièce
Sara la regarde estomaquée. Une sueur froide lui coule soudain le long du dos. Whiteker s’assoie sur le tabouret devant la table d’examen.
« La seule vérité que vous m’ayez tous racontée pour le moment est certainement le fait que vous avez été violée. Jeter quelqu’un dans un conduit d’eau n’est pas la meilleure façon de l’éliminer. La preuve. Je ne sais pas pourquoi ces flics, s’ils sont réellement des flics, protègent Monsieur Burrows, mais…. »
Retrouvant ses esprits, Sara tente de sortir. Bree l’arrête en lui bloquant les jambes avec sa canne.
« Je me trimballe avec cette saloperie car je suis tombée d’un tabouret en voulant changer une ampoule dans ma cuisine, explique-t-elle, J’ai passé toute la fin mai et le mois de juin clouée dans un lit avec comme seule occupation la télévision. Une horreur ! Mais certainement rien en comparaison avec ce que vous viviez au même moment. Vos visages me sont devenus plus familiers que ceux de mes proches que je n’ai pas vus depuis Noël… Alors, Mademoiselle Tancredi, voulez-vous que je vous examine et que je vérifie que ces salopards ne vous ont pas trop esquintée ou pas ? »
Sara pâlit… Son instinct lui ordonne de sortir immédiatement de cette pièce, de courir prévenir Lang et de sortir Lincoln de cet hôpital immédiatement… Mais, si cette femme n’est pas honnête, pourquoi lui a-t-elle dit qu’elle l’avait reconnue ? Son explication est plausible… Et surtout, le reportage que Sara a vu à la TV le matin-même, sur la pandémie de SIDA, lui a fait un choc… Entre son traumatisme et sa quête pour retrouver Michael, la jeune femme n’avait pas pensé une seconde que ces deux ordures avaient pu lui transmettre la mort…
« Alors ?, insiste Whiteker, Je n’ai pas toute la journée. Si vous ne voulez pas de mon aide, libre à vous. Je peux vous donner l’adresse d’un centre qui fait les tests HIV anonymement et gratuitement…. »
Sara soupire et cède. Elle recule et déboutonne son chemisier.
« Voilà qui est plus sage, déclare Bree en enfilant des gants, Bonté divine ! Avec quoi vous a-t-on fait ça ? »
Sara, le dos tourné, vient d’enlever son chemisier.
« Un fouet, murmure-t-elle en retirant son soutien-gorge. - Asseyez-vous sur la table que je voie ça. »
Sara obéit et relève ses cheveux. Whiteker photographie les impressionnantes cicatrices sous plusieurs angles et descend la lampe pour mieux les examiner.
« La cicatrisation est pratiquement terminée. Aucune rougeur. Ca démange ? - Non. - Ces cicatrices sont vilaines car les chairs n’ont pas été resserrées. Mais on peut vous arranger ça. - On verra… - Retirez le bas et allongez-vous »
Sara retire son jeans et sa culotte et s’allonge sur la table en posant ses pieds dans les étriers. Son corps se met soudain à trembler sans qu’elle puisse s’arrêter. Bree prend le spéculum et écarte les cuisses de sa patiente.
« Désolé, ça va être froid, mais ils ne sont pas capable d’en faire des chauffants. »
La plaisanterie n’arrive pas à détendre Sara qui se mord les lèvres en sentant le métal entrer en elle. Elle fixe le plafond, ferme les yeux mais les rouvre immédiatement. Elle regarde autour d’elle….
Calme-toi, tu es à l’hôpital… Une femme t’examine… Tout va bien….
Le flash de l’appareil photo la fait sursauter.
« La vulve et le vagin ont une forme normale et ne présentent aucun traumatisme. Une fissure en fin de cicatrisation est présente au niveau de l’anus et de l’entrée du rectum. Aucune blessure sur les lèvres. », déclare Whiteker en parlant dans un dictaphone
Ces mots rappellent le visage du brun à Sara. Elle secoue la tête et baisse les yeux vers les mains gantées qui lui palpent les seins.
« Aucune douleur de ce côté-là ?, demande Bree - Non. »
Whiteker descend au niveau du ventre et l’ausculte.
« Vous pouvez vous rhabiller, déclare-t-elle en retirant les gants, Il ne reste plus que la prise de sang. Je vais vous faire un certificat médical. Vous en ferez ce que vous voudrez. - Merci », murmure Sara en se relevant.
Bureau Krantz Scène 2 - Spoiler:
Assis derrière son bureau, Krantz semble perdu dans ses pensées. Ses yeux d’un bleu vif fixent l’horizon à travers la large baie vitrée qui illumine la pièce. Deux coups frappés à la porte le tirent de ses réflexions.
« Entrez. »
Gretchen et Samantha entrent dans la pièce. La première regarde immédiatement autour d’elle et se retient de soupirer de soulagement en constatant que l’immense Boris n’est pas là.
« Gretchen, l’interpelle Krantz, Tu vas avoir une chance de prouver ta bonne foi. Lincoln Burrows a été admis hier au Good Samaritan Hospital et notre source nous a appris que son fils et Sara Tancredi étaient à ses côtés. - Il est dans quel état ?, demande Samantha - Suffisamment grave pour ne pas sortir aujourd’hui, répond le général, Aussi je veux que vous vous rendiez immédiatement là-bas et que vous en appreniez plus. Une chose, je les veux vivants ! Mais avant d’intervenir, chercher à savoir où sont Scofield et Grant. Ils sont partis du Mexique avec Tancredi et ont atterri à Los Angeles. Ils sont donc peut-être toujours ici. A vous de les trouver. »
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| Sujet: Re: DENOUEMENT | |
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| | | | DENOUEMENT | |
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