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| | DENOUEMENT | |
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Auteur | Message |
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zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 14 Avr - 23:16 | |
| Panama Scène 2- Spoiler:
Linc raccroche et mord le téléphone.
« Que se passe-t-il ? », s’inquiète LJ en s’asseyant à côté de son père
Burrows, livide, se retourne vers son fils et le prend par le cou.
« LJ… Si cette chienne de Gretchen avait mis la main sur toi, tu me l’aurais dit, hein ? - Bien sûr. - Tu ne me caches rien, hein ? - Non… Papa, que se passe-t-il ? C’est Sara ?»
Lincoln baisse la tête.
« Papa ? »
Burrows répète à son fils les propos de Michael. L’adolescent pâlit.
« Ton oncle et toi avez raison, soupire Linc les traits tirés par la colère, On doit arrêter ces ordures…. »
Ciudad Obregón Scène 2 – Plaza Álvaro (lesparties en italique sont en espagnol)
- Spoiler:
Michael court quelques foulées pour rejoindre le groupe qui arrive sur la Plaza Alvaro. A cette heure, la grande place est encore calme. Les commerçants n’ont pas encore levé leur rideau. Une bonne odeur de café les dirige vers la baraque indiquée par la jeune réceptionniste. Les garçons réservent des tables pendant que Sara et Assomption vont passer commande. En chemin, Sucre a expliqué les derniers développements aux Sud-Américains.
« Tu vois que j’avais raison, insiste Juan en s’asseyant dans un fauteuil de jardin - En effet, lui répond Michael, Mais ta femme et ton fils ne devront pas être mêlés à tout ça. C’est trop dangereux… Bon, il faut nous préparer pour l’arrivée d’Alex et de Whistler. Premièrement, il nous faut des armes. Brad, combien te reste-t-il ? - 5000$, mais il m’en reste dans l’autre jambe. - Ca devrait largement suffire pour acheter des armes ici, prédit Michael, Sucre, tu vas t’en charger avec Marco. - Pas de problème. - Ensuite, continue Scofield, On doit trouver un endroit sûr pour le rendez-vous. - La Margarita, où on a mangé hier, propose Fernando en désignant le café, Il n’y a que des locaux dans là-bas. On repéra des Yankees facilement. - Bonne idée, admet Michael en regardant autour de lui, Cette place est un bon endroit. Elle est très fréquentée. Il y a beaucoup de cafés et de boutiques… Et Sara, Assomption et Rafael pourront aller se cacher dans la cathédrale. - J’irai me cacher nulle part, intervient Sara en posant les cafés sur la table de jardin, Tu as besoin de moi pour identifier cette femme, Lang. Je suis la seule à savoir à quoi elle ressemble. - Tu pourrais nous la décrire », précise Bellick.
Sara lui lance un regard noir en s’asseyant à côté de Michael.
« Tu viendras nous rejoindre quand on sera sûr que Whistler n’est pas venu avec ses copains, reprend Michael en posant sa main sur celle de Sara, Bon, on a choisi l’endroit. Maintenant, on doit se familiariser avec les lieux… »
Chicago Scène 1 - Appartement de Bruce Bennet- Spoiler:
Le soleil qui brille déjà dans le ciel annonce une chaude journée d’été. Le vent qui avait soufflé depuis plusieurs jours a cessé. Wheeler gare sa voiture devant le petit immeuble en brique rouge où habite Bruce Bennet. Il enfile sa veste et rentre dans le hall où trône un magnifique ficus.
« Bonjour, agent Wheeler, FBI, se présente-t-il au gardien en montrant son badge, Je désirerais parler à Monsieur Bennet. - Deuxième étage à droite. - Merci. »
Le jeune homme sonne plusieurs fois à la porte de Bruce sans obtenir de réponse. Il tend l’oreille. Aucun bruit ne lui parvient de l’intérieur. Il frappe à la porte.
« Je peux vous aider ? », demande une voix féminine.
Wheeler se retourne. Une jeune femme brune avec un bébé de neuf mois dans les bras le regarde un peu méfiante.
« Bonjour, Madame, agent Wheeler, FBI. Je souhaiterais parler à Monsieur Bennet. Le connaissez-vous ?, se présente-t-il en montrant sa carte - C’est mon voisin. Un gentil monsieur très discret. - Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ? - Vendredi soir. Dans le parking. J’arrivais de faire des courses avec Ken, déclare-t-elle en regardant le bébé qui gazouille dans ses bras, J’étais très chargée, il m’a aidée à monter mes paquets. - Vous semblait-il inquiet ? - Non… Pourquoi ? Il a des ennuis ? - Je le crains. Vous n’avez rien vu ou entendu de suspect depuis vendredi ? - Non… Je ne pense pas qu’il soit là. Je n’ai pas vu sa voiture. - Pourriez-vous me conduire au parking ? - Bien sûr. Un instant. »
La jeune femme retire les clés et ferme sa porte.
« Suivez-moi, dit-elle en se dirigeant vers l’ascenseur son bébé toujours dans les bras. - Le gardien a-t-il les clés des appartements ? - Il a mes clés. Je ne sais pas s’il a les clés de tout le monde. »
Arrivés au sous-sol, la jeune femme montre l’emplacement de parking de Bennet.
« Voyez. Sa place est à côté de la mienne. Sa voiture n’est pas là. - Merci pour votre aide. - De rien »
Wheeler remonte au rez de chaussée et retourne voir le gardien, un Afro-Américain d’une quarantaine d’années avec un fort embonpoint.
« J’aurais besoin que vous m’ouvriez la porte de l’appartement de Monsieur Bennet. - Vous avez un mandat ? - Monsieur, j’ai de bonnes raisons de penser que Monsieur Bennet a de très graves ennuis. Je veux juste m’assurer qu’il n’est pas mort dans son appartement. Je ne toucherai à rien. Vous pouvez rentrer avec moi. S’il vous plait. »
Le gardien soupire et finit par accepter.
Les stores de l’appartement de Bruce sont levés, une fenêtre de la baie vitrée du salon est entre ouverte. Le lit est fait mais dans la cuisine, la vaisselle d’un petit déjeuner traine dans l’évier. Wheeler observe la tasse.
« Ca date de deux ou trois jours… - Ce matin, le pressing a ramené des costumes de Monsieur Bennet, lui indique le gardien, Ils sont dans ma loge. Monsieur Bennet était déjà parti. - A quelle heure est passé le pressing ? - Il y a une demi-heure environ. - A quelle heure Monsieur Bennet part-il pour le travail d’habitude ? - Je ne sais pas. Les habitants qui ont une place de parking sortent par là. Je ne les vois pas. »
Wheeler retourne dans la chambre parfaitement rangée et ouvre le placard. Tout est en ordre, les valises sont toujours à leur place. Dans la salle de bain, il constate que les produits de toilette n’ont pas bougé. Du linge sale attend d’être lavé dans la machine.
« On peut y aller, indique Wheeler au gardien en sortant son portable, Oui, c’est l’agent Wheeler. Déclenchez immédiatement des recherches pour la voiture de Bruce Bennet. Sortez également ses relevés de carte bancaire. »
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 14 Avr - 23:30 | |
| Bureau de Krantz Scène 1- Spoiler:
Un silence religieux règne dans la pièce. Krantz avale une gorgée de café et repose la tasse en porcelaine sur le bureau. Il se retourne vers son ordinateur et ajuste ses lunettes pour étudier les chiffres qui s’affichent. Le fidèle Arthur rentre, la tête basse.
« Que se passe-t-il encore ?, s’écrit le général en se tournant vers lui - Un message du Panama, monsieur. Ils ont perdu Burrows. Manifestement, il les a repérés. - Arthur, je suis entouré d’une bande d’incapables ! Faites venir Whistler.
- Bien, monsieur. », répond Arthur en s’inclinant respectueusement
Aéroport John Wayne Scène 1
- Spoiler:
Habillé d’un strict costume noir, James rentre dans les locaux du petit aéroport d’affaires mitoyen à l’aéroport John Wayne. Il s’engage dans le hall sombre bordé par les salles de préparation des vols et se dirige vers une réception éclairée par une grande baie vitrée arrondie.
« Bonjour, Monsieur, que puis-je faire pour vous, lui demande la standardiste, une jolie blonde tirée à quatre épingles - Bonjour, Thomas Grant, CIA. », lui répond Whistler en lui montrant son badge.
La jeune femme le regarde étonnée et inquiète.
« Ne vous affolez pas, lui sourie-t-il, Je suis en mission. J’ai besoin d’un avion dans les plus brefs délais pour me rendre au Mexique. C’est une mission non officielle. - Je comprends, murmure la jeune femme soudain toute existée, J’appelle Monsieur McCoy. »
Ce dernier arrive dans l’instant. C’est un homme d’une quarantaine d’années, tout en rondeur avec le crane dégarni, qui se déplace en un fauteuil roulant.
« Monsieur, en quoi puis-je vous aider ? - CIA, il y a-t-il un endroit où nous pourrions parler tranquillement ? - Bien sûr, venez dans mon bureau. »
Les deux hommes s’installent dans le cossu bureau du directeur d’OneCall Airlines, décoré de tous les objets possibles et imaginables ayant trait à l’aviation.
« Voilà, explique James, Nous avons des agents à exfiltrer du Mexique le plus discrètement et le plus rapidement possible. Ne vous inquiétez pas pour les formalités, je m’occupe de tout. J’ai juste besoin d’un avion, de pilotes et d’un plan de vol pour une ville appelée Ciudad Obregón. J’ai déjà vérifié, il y a un aéroport international. Je pars avec deux collègues qui auront des papiers en règle. - Mais pas vos agents, devine McCoy - Effectivement… C’est une opération qui a échoué. Nous avons voulu rentrer en contact avec les FARC pour faire libérer des otages américains, mais ça a été un total fiasco. Maintenant, il nous faut récupérer nos agents. Vous comprenez ? - Tout à fait. Un instant »
McCoy se tourne vers son ordinateur et vérifie le planning de ses avions.
« Pour plus de discrétion, je peux vous propose un avion de 12 places. Je n’ai pas plus petit à disposition avant deux jours. Mais le 12 places est libre dès cette après-midi. Vous n’aurez pas besoin d’hôtesse. La réglementation n’en impose qu’à partir de 15 passagers. Et je réponds de la discrétion de mes pilotes. - Parfait. Pouvez-vous m’arranger cela dans les plus brefs délais ? - L’avion sera prêt pour 14h30, avec le plan de vol. - Parfait. Nous sommes donc trois officiellement…. » Los Angeles
- Spoiler:
Armés d’un plan de la ville, Felicia et Alex se mettent en quête d’un motel discret, dans un quartier où personne ne posera de questions et si possible pas trop loin de Downtown.
Lang s’engage sur le Freeway 105 et profite d’être seule avec Mahone pour lui expliquer en détail ce qu’il s’est passé au Colorado.
« Il n’y a plus qu’à attendre et à prier. Les médecins ont fait tout ce qu’ils ont pu. - Et pour mon fils, murmure Mahone en tournant la tête pour cacher ses larmes. - Les parents de votre femme se sont chargés de l’enterrement. Mais ils n’ont pas souhaité que quiconque des forces de police y assiste. Je suis sincère désolée. - Merci. Pour tout. Pour être là. Merci » souffle Alex en se tournant vers la jeune femme.
Felicia lui répond par un sourire. Ils restent silencieux jusqu’au niveau de Whittier Boulevard.
« Oh, s’exclame Alex, J’allais oublier ! Votre pièce… - Vous l’avez gardée ! - Oui… Elle m’a protégé comme vous l’aviez prédit. - Gardez-la. - Non. Dans cette affaire, vous allez autant en avoir besoin que moi », refuse Alex en tendant la pièce en argent à la jeune femme.
Felicia la glisse dans sa poche. Après avoir échangé un sourire, ils se concentrent à nouveau sur les alentours. De petits bâtiments, des maisons et des centres commerciaux s’alignent le long de la route.
« Regardez, s’écrit Mahone en pointant son index vers la droite, Ce motel a l’air pas mal…. »
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Lang et Mahone regagnent leur voiture au moment où le portable d’Alex sonne.
« Vous avez trouvé un hôtel ?, lui demande James. - A l’instant, dans le quartier de Montebello sur Whittier Boulevard. On a rapidement accès au Freeway 5, lui répond Alex. - Parfait. Retrouvez-moi à l’aéroport d’affaires à côte de John Wayne. On décolle à 14h30. - Si ça roule bien, nous serons là dans une demi-heure. A quelle heure on arrivera au Mexique ? - Vers 18h00, 18h30 »
Alex monte dans la voiture et appelle aussi Scofield.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 14 Avr - 23:39 | |
| Ciudad Obregón Scène 3– Plaza Álvaro (Les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Une chaleur lourde et humide s’est abattue sur la Plaza Alvaro. Des enfants jouent au foot sur l’esplanade. Deux vieux messieurs font une partie d’échecs, attablés sur une table de jardin. Les Dos Santos et Bellick sirotent un jus de fruit assis sur un banc à l’ombre. Ce dernier aperçoit Michael et Sara et leur fait signe.
« Par ici ! »
Le couple arrive à leur hauteur au moment où le téléphone du jeune homme sonne.
« Mike, c’est moi, lui indique Alex, On arrive vers 18h00, en avion. - En avion ? - Avec un avion privé. James s’est occupé de tout. Tout va bien pour vous ? - Pour le moment, oui. On vous attend. - Sois prudent. »
Michael raccroche et se tourne vers Sara.
« On sera fixé vers 18h00. - 18h00, c’est parfait, lui répond la jeune femme, A cette heure, la place est noire de monde et le café aussi. Il leur sera difficile de nous tirer comme des lapins. - Promets-moi de faire très attention, la supplie Scofield en lui caressant le bras - Si tu me le promets aussi. - Papi ! », s’exclame Fernando en faisant de grands signes de l’autre côté de la rue.
Marco et lui traversent en courant pour rejoindre le groupe.
« Vous avez ce qu’il faut ?, demande Michael - Oui… Tiens, lui répond Sucre en lui tendant discrètement une arme, Fais attention, il est chargé. "
Sucre donne également une arme à Bellick et Sara. Cette dernière la glisse dans son sac. Marco passe un couteau à Juan, qui le cache dans son dos. Les deux Sud-Américains se sentent plus à l’aise avec une arme blanche.
« Parfait, déclare Michael, Le café n’a qu’une seule sortie. On devra donc sortir par la place... » Chicago Scène 2 - PG 10- Spoiler:
« Où dois-tu rejoindre Tancredi ? »
Le corps de Bruce, méconnaissable, s’agite sous la décharge électrique. Le pauvre homme est nu avec les électrodes placées en de nombreuses parties du corps, notamment les plus sensibles. Du sang coule de sa bouche. Sa tête retombe contre sa poitrine. Le jeune tortionnaire soupire, attrape le seau d’eau à ses côtés et l’envoie sur le visage de Bennet. Ce dernier ne réagit pas. L’homme pose le seau et fronce soudainement les sourcils. Il vient de remarquer que les yeux de Bruce se sont ouverts mais… Il pose deux doigts contre le cou de sa victime.
« Et merde ! », s’exclame-t-il
Il se retourne et attrape son téléphone.
« Sam, c’est moi. Le vieux vient de flancher. Il est mort. - Il n’a rien lâché d’autre ? - Non. Il ne devait rien savoir d’autre. - Ton billet pour le Panama est prêt. Débarrasse-toi du corps et pars immédiatement là-bas. - Entendu ».
Le jeune homme raccroche, pose son téléphone et sans la moindre émotion retire les électrodes du corps sans vie. Chicago Scène 3 - Bureau de Bruce Bennet (Foley est l’agent de police qui interroge Sara à l’hôpital dans la saison 2)- Spoiler:
La porte de l’ascenseur du 12ème étage s’ouvre sur Wheeler. Le jeune homme tourne sur la droite vers de grands bureaux baignés par le soleil. Un étrange silence y règne. Une femme d’une cinquantaine d’années, aux cheveux remontés en un sévère chignon, classe calmement le courrier.
« Bonjour, Madame, Agent Wheeler FBI, se présent le jeune homme à la secrétaire, Je souhaiterais parler à Monsieur Bennet. - Je suis désolée, Monsieur, mais Monsieur Bennet n’est pas là. Je ne l’ai pas vu depuis vendredi. - Vendredi ? - Oui, au moment où je lui ai dit au revoir en partant, vers 18h00. Il n’est pas venu hier et il ne répond pas au téléphone. Il a des ennuis, n’est ce pas ?, demande la jeune femme visiblement très inquiète. - Je le crains en effet. Vous a…. »
Sa sonnerie de son téléphone l’interrompt.
« Wheeler. - C’est Foley. On vient de retrouver la voiture de Bruce Bennet au jardin botanique. D’après le ticket de parking, elle est là depuis samedi. - Samedi ?, s’écrit Wheele - Oui. Le gardien dit que Bennet a l’habitude de venir y faire son footing le week-end. - Oh, Mon Dieu, souffle le jeune agent puis se reprenant, Lancez immédiatement un avis de recherche pour Bruce Bennet. Alertez les médias. Lancez un appel à témoins pour samedi au jardin botanique. J’arrive »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 15 Avr - 19:36 | |
| Gate Corporate
- Spoiler:
Ellen indique un bureau à un homme d’une quarantaine d’années vêtu d’un triste costume gris puis se retourne vers le coursier qui n’a pris la peine de retirer son casque.
« Je peux vous aider ? - J’ai un plis pour un Pleiffer, marmonne le malotru - Monsieur Pleiffer est absent. Je vais le prendre », lui répond Ellen
Elle signe le papier d’UPS et dès que le jeune homme a tourné les talons, elle décachète l’enveloppe.
« C’est le courrier que j’attends de West Airlines ? », demande Brian
Ellen sursaute.
« Heu….Non, monsieur. C’est pour Monsieur Pleiffer. L’hôtel à Palm Springs. - Ah… Bon, posez-le dans son bureau pour le moment. Si sa mère ne va pas mieux, je m’en occuperai personnellement. - Bien, Monsieur », répond la jeune femme en tendant de cacher son émotion.
Elle se lève, fait mine d’apporter le courrier dans le bureau de James. Mais dès que Brian replonge dans ses dossiers, elle le glisse discrètement dans son sac. Aéroport John Wayne - Spoiler:
James, à nouveau habillé d’un simple T-shirt et d’un jeans, sort de sa voiture dès qu’il aperçoit la Ranger-Rover de Lang et d’Alex se garer sur le parking devant le petit aéroport d’affaires.
« J’ai tout arrangé, leur indique-t-il, OneCall Airlines est spécialisée dans les vols à la demande. J’ai vérifié leurs comptes il y a quelques temps en planifiant toute cette affaire. Il n’y a rien d’anormal. McCoy est un ancien pilote d’American Airlines qui a perdu sa licence suite à un accident de voiture. Il a touché une prime de l’assurance de la Compagnie aérienne plus une grosse indemnité car il n’était pas responsable de l’accident. Avec cet argent, il a monté sa petite compagnie d’aviation. Il emploie essentiellement de jeunes pilotes qui cherchent à se faire une expérience avant d’intégrer une grande compagnie, ou ceux qui se sont retrouvés au chômage après le 11 septembre. Il présente le maximum de garantie. On ne peut pas trouver mieux. Le vol ne dure que 3 heures. En faisant vite, on pourra peut-être même être de retour avant la fermeture de l’aéroport à 23h00. - Que leur as-tu dit ?, demande Alex - Qu’on allait chercher des agents qui avaient foiré en tendant de faire libérer des otages des FARC. - Vous avez vraiment une imagination débordante, constate Lang - C’est ce qui m’a permis d’arriver jusque là, lui répond James - Et pour la douane ?, s’inquiète Felicia - J’ai pensé à tout » lui indique James en lui ouvrant la porte.
Felicia fronce les sourcils mais rentre en secouant la tête.
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Le trio monte à bord d’un avion bleu floqué aux couleurs d’OneCall Airlines. Le commandant de bord, un Afro-Américain d’à peine 40 ans, grand et très fin, les accueille.
« Bienvenue à bord, madame, messieurs… Ici dans le galley, vous pourrez trouver des rafraichissements et des sandwichs. Vous pouvez également vous faire du thé ou du café. Le vol va durer 3h10, aussi profitez-en pour vous détendre. »
Une fois le galley traversé, la cabine s’ouvre sur trois rangées de deux sièges en cuir, larges, confortables avec des repose-pieds, séparés par de grands accoudoirs. Au fond, on arrive dans la zone réservée pour les bagages.
Lang, Alex et James s’installent au deuxième rang. Profitant du bruit des moteurs qui se mettent en route, ce dernier finit de leur expliquer son plan…
Bureau de Krantz
- Spoiler:
Assis dans son canapé en cuir vert, Krantz sirote un whiskey en étudiant une feuille de papier qu’il tient à la main. Entendant la porte s’ouvrir, il tourne la tête.
« Vous avez demandé à me voir, Général ?, demande Gretchen en rentrant dans le bureau - Oui, lui répond-il en retirant ses lunettes, Il y a du nouveau. »
Il lui tend la feuille.
« Une carte de crédit appartenant à Bruce Bennet a été utilisée hier soir dans un trou du Mexique. On l’a utilisée dans un hôtel et pour retirer de l’argent à deux reprises. - Je peux partir immédiatement, répond la jeune femme en parcourant le document - J’ai déjà ordonné à Samantha de partir là-bas. Bennet est mort sans avoir dit grand-chose. On sait seulement que Tancredi aurait quitté le Panama le 26 juillet. Ce doit donc être elle qui a utilisé cette carte. - Elle est seule ? - Bennet n’a rien dit à ce sujet. C’est possible mais peu probable vu le montant de la facture de l’hôtel, à moins que ce ne soit un hôtel de luxe. Samantha nous en dira plus. Cet idiot de Kevin a perdu la trace de Burrows ce matin. Donc, que Tancredi soit seule ou avec Scofield, j’ai ordonné à Samantha de les ramener ici. Tu pourras alors t’occuper d’eux. Je suis sûr que tu n’as pas apprécié qu’ils t’aient ainsi faussé compagnie au Panama. »
Gretchen encaisse l’allusion.
« Tu auras carte blanche. - Vous êtes sûr que Samantha est à la hauteur de cette mission ?, demande la jeune femme alors qu’un sourire cynique se dessine sur son visage
- Elle est partie avec quatre hommes. Ca devrait être suffisant. Et ils ne connaissent pas Samantha, voilà pourquoi j’ai choisi de l’envoyer là-bas et pas toi. De plus, James joue à nouveau les arlésiennes, trouve-le ! - Bien, Général »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 15 Avr - 19:48 | |
| Ciudad Obregón Aéroport Scène 4 (les parties en italique sont en espagnol) - Spoiler:
18h20, Le petit avion d’OneCall Airlines se pose sur l’aéroport de Ciudad Obregón au moment où le soleil commence à se coucher à l’horizon. Il roule lentement jusqu’aux parkings réservés aux avions d’affaires et s’immobilise. Les pilotes coupent les moteurs. Alex rallume son téléphone.
« Michael, on vient d’atterrir, l’informe-t-il, Où es-tu ? - Retrouvez-moi à La Margarita, c’est un café en face de la Cathédral Torre de la primera, à 19h00 - Pourquoi… Michael ? Michael ?
- Qu’est ce qu’il a dit ?, demande James. - De le retrouver à 19h00 dans un café en face de la cathédral Torre de la primera, La Margarita… Il se méfie. - Je le comprends, intervient Lang, Nous devons être francs avec lui. On lui doit bien ça. - On n’a rien à lui cacher, répond James un peu vexé, On vient lui proposer un marché. C’est tout. - Oui, mais il ne le sait pas », précise l’agent du FBI.
En passant la tête hors de l’avion, Mahone aperçoit un agent des douanes qui les attend à droite du petit escalier.
« S’il est là tout à l’heure, il va compliquer les choses, souffle-t-il - Laisse-moi faire », lui répond James en prenant les devants
Le trio descend de l’avion et présente leur passeport à l’officier mexicain.
« Vous repartez quand ?, demande-t-il avec un fort accent espagnol - Dès cette nuit, lui indique Whistler, Nous venons juste finaliser un accord pour Worldfood. Juste une signature à poser. Tout est déjà arrangé. - D’accord. Je vais signer les papiers pour votre départ », répond le Mexicain en leur rendant leurs passeports.
En suivant les lignes dessinées sur le sol, James, Felicia et Alex se rendent vers l’aéroport principal en observant discrètement les alentours.
« Cet aéroport est encore moins surveillé que John Wayne, pas le moindre grillage, constate Whistler avec soulagement, Michael et Sara pourront atteindre l’avion sans problème surtout dans le noir. »
Une fois sortis de l’aéroport, ils se dirigent vers les rares taxis qui stationnent dans la partie à l’ombre.
« Pouvez-vous nous conduire à la Cathédral Torre de la primera, demande Lang qui se débrouille en espagnol - Bien sûr », lui sourie un jeune chauffeur.
Ils prennent tous les trois place à l’arrière au moment où le portable de Felicia bipe.
« Oh mon Dieu ! - Que se passe-t-il ?, s’inquiète Alex - C’est un message de Wheeler. Vous avez raison, James, Bruce Bennet doit déjà être entre les mains de ces horribles personnes. Sa voiture a été trouvée abandonnée sur le parking du jardin botanique de Chicago et personne ne l’a vu depuis vendredi. »
James soupire en secouant la tête.
Au moment où ils quittent l’aéroport, un autre avion d’affaire se pose sur le tarmac….
Ciudad Obregón Scène 5- Plaza Álvaro - Spoiler:
Michael raccroche. Son visage se crispe. Il respire profondément pour relâcher la tension.
Après avoir retrouvé son calme, il relève la tête et fait un signe à Marco et à Juan attablés à la table d’à côté. Les trois hommes sont déjà assis dans le café qui commence à se remplir. Quatre jeunes y rentrent en rigolant. Scofield jette un œil à Sucre et Bellick qui patientent à l’extérieur et leur fait un signe de tête. Sucre, un bob enfoncé jusqu’aux oreilles, entre dans le café et prend place au bout du comptoir d’où il a une vue d’ensemble. Il commande un café et ouvre un journal. Bellick traverse la rue et observe les alentours. Sara, un sombrero sur la tête, joue les touristes autour du Palacio. Assomption, tout en gardant son petit garçon à l’œil, surveille la rue depuis la cathédrale
Los Angeles - Marina Del Rey - Spoiler:
Gretchen gare sa voiture sur l’un des immenses quais de la marina et se dirige vers le bâtiment en bois blanc qui abrite le principal loueur de bateaux. Elle pousse la porte et retire ses lunettes de soleil en rentrant.
« Bonsoir, Madame, l’accueille un beau jeune homme au physique typiquement californien, Que puis-je faire pour vous ? - Susan Anthony, CIA. - La CIA! On ne fait rien d’illégal ! - Ne vous affolez pas, j’ai juste besoin de savoir si un certain James Whistler vous a loué un bateau. - Quand ? - N’importe quand depuis le 20 juillet. - Un instant »
Le jeune homme consulte son ordinateur.
« Non, je n’ai aucun client à ce nom. - Vous êtes sûr ? Même pour quelques heures ? - Non, vérifie le beau blond, On n’a personne de ce nom. - Et au nom de Gary Miller ? - Miller… Miller Anthony… Miller James…Miller William… Non, pas de Gary. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Sam 18 Avr - 18:43 | |
| Ciudad Obregón Scène 6 - Plaza Alvaro- Spoiler:
La cathédrale vient de sonner l’heure ronde quand Lang, Whistler et Mahone, dégoulinant de sueur, entrent dans l’établissement bondé où ils attirent immédiatement les regards. Ils aperçoivent Michael qui sirote une bière au fond de la salle et le rejoignent. Alex s’assoie à ses côtés. Lang prend place en face de Michael, James se retrouve face à Alex. De son poste d’observation, Bellick envoie un message à Sucre.
« RAS »
« Alex, content de te voir, les accueille Michael, Agent Lang. - Bonsoir Monsieur Scofield, lui répond poliment cette dernière - Michael, intervient James, Merci d’accepter de me parler. - Que veux-tu, James ?, demande Scofield sur un ton sec en lui lançant un regard mauvais - Mettre cartes sur table avec toi. Te dire toute la vérité. - Quelle vérité, James ? Tu n’as jamais cessé de changer de version. »
Lang regarde Whistler d’un œil noir.
« Que lui avez-vous dit exactement ?, demande-t-elle d’une voix froide - Monsieur ne serait qu’un pauvre pêcheur pris dans les filets de la grosse Compagnie… Il ne savait pas qu’ils étaient aussi méchants, se moque Michael en imitant l’accès australien de James, C’est ça ? - Je ne pouvais pas te dire la vérité à Sona… Si ton frère l’avait répété à Gretchen, on serait tous morts. - Non, James, tu serais mort avec nous… La Compagnie avait prévu de tous nous tuer aussitôt après t’avoir récupéré. - Vous le saviez ?, demande Lang - Non, évidemment ! J’ai commis une erreur. Je n’aurais jamais du me battre dans ce bar, ok ? Mais… Je ne pouvais pas faire autrement ! Je me suis battu pour protéger la femme que j’aime. Malheureusement, ce connard était le fils du maire de Panama City et je me suis retrouvé à Sona un mois avant le rendez-vous avec mon contact. Je n’avais pas le choix. Je devais les obliger à me sortir de là. - Et comment pensiez-vous qu’ils s’y prendraient ?, s’indigne Felicia - Par des pots de vin ! Mais le maire a fait un tel souk ! - Pauvre James, ironise Michael, C’est donc la faute du maire. - Non, soupire Whistler en s’essuyant le front, Je n’aurais jamais du faire appel à Gretchen. Je suis désolé, Michael. Jamais je n’aurais imaginé qu’elle aille si loin. Je suis vraiment désolé pour ce qu’elle a fait à Sara. - Tu savais, siffle Michael - Pas à Sona ! Je te le jure ! - Il dit la vérité, Michael, intervient Alex, J’étais là quand Gretchen lui a appris que Sara était vivante. - Gretchen m’a dit qu’elle avait maltraité Sara quand elle m’a appris pour Bennet et ton frère. »
Michael lance un regard furieux à James, avant de poursuivre sur un ton qui interpelle Lang
« En parlant de femme « maltraitée », Sofia a des ennuis au Panama. - Sofia ! », s’exclame Whistler en palissant
Scofield le regarde, impénétrable.
« Que croyais-tu, James ? Que les policiers panaméens étaient tous des idiots analphabètes ? Ils ont épluchés les cahiers de visite de Sona. Tu imagines la suite. - Sofia a été arrêtée ? - Non, grâce à mon frère et au sien. Mais Ernesto a été assassiné. - Bon Dieu, soupire James - Sofia n’est plus en sécurité au Panama. - Où est-elle ? - Avec mon frère, lui répond Michael avec un sourire narquois, Il veille sur elle. »
James avale.
« Elle ne peut pas rester au Panama, reprend-il, Le maire va se venger sur elle. - Que proposes-tu ?, demande Michael en croisant les bras. - De les faire venir aux Etats-Unis. - C’est déjà prévu. - Pour quand ? - Le 24 août, ment Michael - Le 24 ! Non, il faut les extrader avant. - Comment ? - En leur envoyant des papiers, avec une nouvelle identité, et des billets d’avion. - De vrais papiers ? - Evidement ! - Et comment peux-tu faire ça ? », questionne Scofield en levant les sourcils
Whistler sort un portefeuille de son jeans.
« Il y a des choses que je ne pouvais pas dire à Sona. Et après, on n’a pas pu discuter. Tu n’as jamais voulu m’écouter et la présence de ton frère n’arrangeait rien. - Fais attention à ce que tu vas dire, le prévient Michael - D’accord, la situation n’était pas idéale, mais maintenant, LJ et Sara sont libres. Ils vont bien. »
Michael a un haussement de sourcil qui inquiète Lang.
« On est en terrain neutre. On peut se parler, continue James en ouvrant le portefeuille. - Agent Thomas Grant ! C’est censé m’impressionner ?, ironise Scofield avec un sourire en coin - C’est mon vrai nom. Mais je dois avouer que j’ai perdu l’habitude qu’on m’appelle Tom. Michael, je suis un agent du FBI infiltré dans la Compagnie depuis 10 ans. »
Scofield le regarde d’un œil dubitatif. James et Alex lui expliquent ce qu’il s’est passé depuis qu’ils ont quitté le Panama.
« C’est en réussissant des missions comme celle-là que j’ai gagné la confiance de Krantz. Pour autant qu’on puisse gagner sa confiance, poursuit James, Et mon livre est notre chemin vers Scylla. Si on arrive à récupérer les données de Scylla, on fait tomber la Compagnie. - Quel est le rôle de cette… de Gretchen dans cette affaire ?, siffle Michael - Uniquement de me sortir de Sona… Elle n’est au courant de rien. Elle vénère Krantz. Impossible de la retourner. De toute façon, je n’ai jamais cherché à le faire. Elle… Il y a toujours eu quelque chose en elle… Je ne lui ai jamais fait totalement confiance, même si je n’aurais jamais imaginé qu’elle puisse faire ce qu’elle a fait au Panama. »
Les joues de Michael se crispent. Puis il se retourne vers Felicia.
« Et vous, que venez-vous faire dans cette galère ? - Vous convaincre qu’ils sont sincères. Je suis envoyée par William Brown, le directeur du FBI. - Impressionnant. Mais, quand nous nous sommes évadés de Fox River la mission du FBI était de nous tuer, pas de nous arrêter et encore moins de nous aider. - Pas du FBI, corrige Alex, Seulement la mienne. - Si ma mission avait été de tous vous tuer, pourquoi aurais-je arrêté le docteur Tancredi ?, interroge Lang, Son procès est la première défaite de la Compagnie. Ce Cartel qui voulait tant rester dans l’ombre a été mis au grand jour. Si j’avais été un agent de la Compagnie, ne pensez-vous pas qu’ils me l’auraient fait payer ?... Alex vous l’a surement déjà dit, une commission d’enquête a été diligentée pour faire toute la lumière sur le scandale Caroline Reynolds. Si James a raison au sujet de Scylla, alors la commission aura tous les éléments nécessaires pour faire tomber la Compagnie. - Vous n’avez pas besoin de moi pour faire ça. Alors pourquoi êtes-vous là ?, se méfie Michael - Si, on a besoin de toi. De tes compétences pour être exact », précise James.
Il lui explique leurs soucis avec le conduit d’eau.
« Je ne suis pas architecte. Je ne sais pas si on peut percer un de ces murs sans prendre tout le bâtiment sur la tête. Je me suis planté en lisant les plans. Je pensais qu’il serait facile de contourner ce conduit. »
Michael sourie.
« Tu pensais qu’un conduit d’eau potable ressemblait à un tuyau ?, se moque-t-il - En quelque sorte, admet Whistler, Et j’ai vu de quoi tu étais capable à Sona. Avec quasiment rien. Là, on peut tout obtenir. Tout le matériel dont tu auras besoin. - Donc, tu as besoin de moi pour atteindre Scylla. Et après ? Je ne te sers plus à rien. Comment être sûr que tu ne vas pas te débarrasser de moi, de Sara et de mon frère ? - Je ne peux rien te montrer d’autre que cette plaque, Michael. Elle est la preuve de ma bonne foi. Tout comme la présence d’Alex et de Felicia. J’ai mis ma vie entre tes mains à Sona. Je t’ai fait confiance. Dès qu’on a appris que Sara était toujours vivante, on t’a prévenu. Dès que j’ai su pour Bruce Bennet et pour ton frère, on t’a prévenu. - Depuis quand le surveillent-ils ? - Gretchen m’a dit depuis quelques jours. - Et Bennet - Je crains qu’il ne soit interrogé… - Michael, intervient Alex, Je pense qu’on a déjà mis cartes sur table tous les deux, non ? - Je me rappelle d’une conversation où tu me proposais qu’on s’entraide, Alex. Ca nous a conduit tous les deux à Sona. - Et j’ai retenu la leçon. Cette proposition tient toujours, Michael… Plus que jamais même. »
Alex baisse la tête pour cacher son émotion. Felicia explique alors à Scofield ce qui est arrivé à la famille Mahone. Le jeune homme pâlit.
« Je suis désolé, Alex », souffle-t-il
Ce dernier lui répond par un hochement de tête. Michael lève la tête et jette un œil vers Sucre. Ce dernier a retiré son bob. C’est le signe que les observateurs n’ont rien vu d’inquiétant. Michael tousse. Sucre sort son portable.
« A ton tour »
Dernière édition par zabou le Dim 19 Avr - 21:16, édité 1 fois | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 19 Avr - 21:16 | |
| Los Angeles - Kings Road West Hollywood - Spoiler:
Gretchen gare sa voiture sur l’avenue ombragée devant un coquet immeuble aux larges balcons. Elle remonte l’allée bordée par une végétation parfaitement taillée et arrivée dans le hall, appuie machinalement sur le bouton de l’interphone.
« Oui, lui répond une voix de femme - Je voudrais parler à Gary, lui répond Gretchen d’une voix sèche - Qui ? », demande la femme
Gretchen fronce les sourcils et regarde les noms sur l’interphone…. Pas de Gary Miller.
« Je cherche un homme nommé Gary Miller. Il habitait ici avant. - Oh, ce doit être l’ancien locataire. Nous n’habitons ici que depuis début juin. - Début juin ? - Oui. - Merci ».
Gretchen regagne sa voiture en fronçant les sourcils. Elle sort son portable.
« Passe-moi le propriétaire de Gary Miller. - Il y a un problème ? - Passe-moi son proprio ! Tout de suite ! …. - Karl Scott, à l’appareil. - Oui, bonjour, je m’appelle Susan Anthony, je suis une amie de Gary Miller. Je suis de passage à Los Angeles et … Je suis à son adresse, enfin, ce que je croyais être son adresse. - Monsieur Miller m’a donné son congé fin mai. Je suis désolé, madame, mais il ne m’a pas donné sa nouvelle adresse. - Fin mai ? - Oui. Il a payé le mois de mai, on a fait l’état des lieux et je ne l’ai plus revu - Merci… »
Gretchen compose le numéro de James et tombe sur sa messagerie. Elle referme son portable avec rage, monte dans sa voiture, claque la portière et démarre.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 19 Avr - 21:26 | |
| Ciudad Obregón Scène 7- Plaza Álvaro (les parties en italique sont en espagnol ) - Spoiler:
Sara rentre dans le café avec Bellick. Sans dire un mot, elle s’assoit entre Michael et Marco et croise les bras dans un geste de protection. Bellick s’installe à côté de James, qu’il regarde d’un œil inquisiteur. Fernando les rejoint et prend place près de Mahone. James observe le groupe se reformer en secouant la tête.
« Heureux de vous revoir les mecs, sourie Alex - Bonsoir, Mahone, répondent en chœur Sucre et Bellick - Tu savais ?, demande James à Alex. - Je m’en doutais, lui répond ce dernier avec un petit sourire, Je n’imaginais pas Sucre laisser tomber Scofield. Je les connais. - Je vois que la confiance règne, grince Whistler
- Tu ne pensais qu’en même pas qu’on allait te croire sur parole, déclare Mahone, Les circonstances nous ont rendus méfiants. »
James hoche la tête. Lang sourire
« Tu la reconnais ?, demande Michael à Sara. - Oui. C’est bien l’agent du FBI qui m’a arrêté à Chicago. Elle a toujours été correcte. Elle n’a fait que son travail. - Et je suis sûr de qui est James, en fait, Thomas Grant, indique Alex, Car j’ai parlé à William Brown. - Quoi ?, s’étonne Whistler - Je n’avais rien d’autre à faire pendant que tu t’occupais de faire « parler » Gretchen, ironise Mahone
Michael lance un regard noir à Whistler.
"Tu peux l’appeler toi-même si tu veux, reprend Alex plus sérieusement, J’ai noté son numéro. Brown est au dessus de tout soupçon. C’est un incorruptible solitaire. - Sa femme est morte en donnant naissance à un bébé mort-né il y a 30 ans, précise Lang, Il ne s’en est jamais vraiment remis. Ses parents sont morts également et il n’a pas de frère et sœur. - Ni de penchant inavouable, continue Alex, La Compagnie n’a aucune prise sur lui. Et Brown n’a pas peur de la mort. Il a été blessé de nombreuses fois. C’est certainement le flic vivant le plus décoré des Etats-Unis. - Si ce Brown tient tant à faire tomber la Compagnie, pourquoi ne nous a-t-il pas aidés avant ?, se méfie Michael - C’est très long à expliquer, intervient James, Je te raconterai tout dans l’avion et en arrivant à Los Angeles. - Los Angeles ? Pourquoi Los Angeles ?, demande Bellick - Car c’est là que se trouve le siège de la Compagnie et donc Scylla. - Je vous expliquerai, précise Michael au moment où Sucre ouvre la bouche, Allons nous voir ce Brown personnellement ? - Evidement, il nous rejoindra à Los Angeles, lui répond James, Il sait qu’on est là et pourquoi.»
Michael respire profondément et reprend.
« Vous m’avez expliqué pourquoi vous êtes là. A moi de vous donner nos conditions. Nous ne sommes pas seuls. »
D’un signe de tête, il désigne Juan et Marco. Ces derniers vont un petit geste de la main.
« Ils sont 4. Juan, ici présent, a une femme, qui est enceinte, et un petit garçon. Si vous voulez qu’on vienne avec vous, alors ils font également parti du voyage. Et vous leur obtenez des papiers. Des vrais, une green card pour qu’ils puissent rester aux Etats-Unis - Michael, on n’a pas le temps, commence Whistler, On… - De quelles nationalités sont-ils ?, le coupe Lang - Colombiens et Equatorien, répond Sucre - C’est parfait, s’écrit Felicia, Ca correspond au mensonge que vous avez raconté aux pilotes, James. - J’ai dit aux pilotes qu’on devait récupérer des agents de la CIA infiltrés en Colombie, pas ramener des clandestins. - On leur dira qu’ils sont Colombiens, qu’ils étaient des indics, réplique Lang, C’est d’accord, monsieur Scofield, vos amis peuvent venir. On leur obtiendra des papiers. C’est une simple formalité. »
Sucre traduit à Marco et Juan. Un immense sourire illumine aussitôt le visage des deux hommes.
« Pour Bruce Bennet, poursuit Michael impassible, Tu peux faire quelque chose ? - Je crains que non, s’excuse James, C’est l’équipe de Chicago qui doit être en train de l’interroger en ce moment… »
Sara pâlit soudainement et, sans réfléchir, finit cul sec la téquila commandée par Marco. Michael le remarque et pose sa main sur la cuisse de la jeune femme pour la réconforter. Il n’est pas le seul à noter la réaction de la jeune femme.
« Ca va ? », lui demande gentiment Lang
Sara fait non de la tête.
« Sara et Bruce sont très proches, indique Michael - Je suis désolé, soupire James, J’ai donné l’alerte dès que je l’ai su. Mais c’était malheureusement déjà trop tard. »
Sara se lève en essuyant ses larmes et sort du café. D’un regard, Michael demande à Sucre de la suivre. Le jeune latino s’exécute immédiatement.
Il rejoint Sara en même temps qu’Assomption.
« Sara, ça va ? - J’ai besoin d’être un peu seule, Fernando. S’il te plait, lui répond la jeune femme en se dirigeant vers la cathédrale. - Que se passe-t-il ? », demande Assomption inquiète devant le visage défait de Sara
Sucre lui explique en quelques mots.
« Rejoins les autres, lui répond la future maman, Je m’occupe d’elle. »
Sucre retourne dans le café au moment où Michael demande à James :
« De quoi as-tu besoin pour faire les papiers de Lincoln, LJ et Sofia ? - Juste de leur photo. - Donne-moi une adresse Internet où Linc peut t’envoyer les photos. Attention, si quoi que ce soit se passe mal. - Tu crois que je mettrais la vie de Sofia en danger ? - Tu l’as déjà fait. »
James soupire de colère et note l’adresse sur une serviette en papier. Michael la prend et demande :
« Quand peut-on partir ? - Je dois rappeler les pilotes, mais il est déjà près de 20h00, le vol prend 3 heures et l’aéroport John Wayne ferme entre 23h00 et 5h00 du matin, précise James, Je crains qu’on ne puisse pas partir avant 2h00. - On a le temps de manger un morceau alors ! », s’écrit Bellick, que la perspective de rapidement rentrer à la maison rend soudain affamé
Michael se lève et se tourne vers Sucre.
« Où est Sara ?, lui demande-t-il - Dans la cathédrale avec Assomption et Rafael. - Alex, tu peux expliquer à Fernando et à Brad de quoi il s’agit pendant que je vais les chercher ? - Bien sûr ».
Scofield quitte l’établissement et appelle son frère.
« Linc, c’est moi. Je suis avec James et Alex. - Quel mensonge a-t-il pondu cette fois ?, demande ce dernier confortablement allongé dans une méridienne en Rodin. - Linc, on s’est trompé sur Whistler. C’est un agent du FBI, infiltré dans la Compagnie depuis 10 ans. - C’est quoi cette connerie ?, s’écrit Burrows en se redressant - La vérité. Il propose de vous fournir des papiers à LJ, Sofia et toi et de vous faire rentrer aux Etats-Unis sur un vol régulier pour Los Angeles - Pourquoi Los Angeles ? », s’étonne Lincoln
Scofield donne tous les détails à son frère.
« Michael, tu es sûr que ce n’est pas un piège ?, s’inquiète Burrows - Oui… Linc, ils ont tué le fils d’Alex. - Quoi ? - Mahone avait un fils de 5 ans. Ils l’ont tué en cherchant à savoir où était Alex. Et sa femme est dans le coma, elle ne se réveillera peut-être jamais. - Merde ! Alors, c’était vrai son histoire. - Oui… Linc, cette fois, on vise la tête. Et tout ce qu’on a à faire, c’est récupérer ce disque dur. On le remet à ce Brown et tout est terminé. On n’aura plus jamais à fuir. - Je vois. Comment va Sara ? - Mal. D’après James, les hommes de la Compagnie sont en train d’interroger Bruce Bennet, tu imagines ce que ça veut dire… - Oui… D’accord. Où veux-tu que j’envoie les photos ?... »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 19 Avr - 21:30 | |
| Panama Scène 3 - Spoiler:
Linc raccroche et regarde son fils et Sofia allongés sur les méridiennes autour de lui. Ils sont installés sur la grande terrasse en hauteur qui domine toute la baie de Panama City.
« Que se passe-t-il ?, demande l’adolescent, étonné par le visage triste de son père - La Compagnie s’en est prise au fils de Mahone… Il avait 5 ans », souffle Linc en secouant la tête
LJ et Sofia se regardent interloqués.
« Il est..., commence la jeune femme - Mort, finit Linc abasourdi par la nouvelle, Je déteste cet homme mais… Je le plains… Sincèrement. - Et pour James ?, demande Sofia - Mike dit qu’il est un agent du FBI infiltré dans la Compagnie et qu’il a un moyen de la faire tomber. - Quoi ?, s’écrit la jeune femme, Mais… »
Burrows leur donne tous les détails sur la véritable identité de Whistler et sur sa mission.
« Il aurait pu me le dire !, se fâche Sofia en se levant, Il m’a menti pendant tout ce temps ! Il disait me faire confiance, qu’il… - Tu vas pouvoir t’expliquer avec lui, lui répond Linc, Il va nous envoyer des papiers et des billets d’avion pour les rejoindre à Los Angeles. Peux-tu demander à notre hôte s’il a un appareil photo numérique et si on peut donner son adresse pour recevoir les papiers ? - D’accord, grogne Sofia avant de se diriger vers le bureau où le ministre travaille - Alors, on rejoint oncle Mike, sourie LJ - Oui, et on finit tout ça, approuve son père, Et je te garde près de moi. Je veux pouvoir garder un œil sur toi pour m’assurer qu’il ne t’arrive rien… »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 19 Avr - 21:35 | |
| Ciudad Obregón Scène 8 - Plaza Álvaro - Spoiler:
La cathédrale Torre de la Primera est toute en rondeur. Les bas côtés décorés par de grandes statues et des peintures religieuses encerclent un chœur imposant surmonté par un gigantesque Christ sur la croix. En rentrant dans l’édifice, Michael lève les yeux vers l’homme martyrisé et le fixe un long moment.
« Comment peux-tu laisser faire ça ? » ne peut s’empêcher de penser Scofield
De petites mains qui lui attrapent la jambe lui font baisser les yeux. C’est Rafael qui, du doigt, lui montre sa maman et Sara assises dans une alcôve. Michael prend la main du petit garçon et se laisse entrainer vers elles. Il s’agenouille devant Sara.
« Je suis désolé, murmure-t-il en caressant les cheveux de la jeune femme - C’est pas de ta faute… Je n’aurais pas du l’appeler. », sanglote-t-elle
Elle pose la tête sur l’épaule de Michael qui la prend dans ses bras.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ En sortant de la cathédrale, Michael et les deux femmes aperçoivent Sucre qui les attend sur la place.
« J’ai appelé Petey, indique ce dernier, Il part immédiatement chercher MariCruz. - Parfait », approuve Michael
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Ils retrouvent James devant le café au moment où ce dernier raccroche son portable.
« J’ai appelé une collègue, leur indique-t-il, Elle va réserver des chambres supplémentaires au Motel et prévenir Brown pour ton frère et tes amis. Elle viendra également vous chercher à l’aéroport. - Et pour l’avion ?, lui demande Michael - Le commandant de bord va me rappeler dès qu’il a la clearance pour décoller. - On n’a donc plus qu’à attendre, souligne Scofield - Oui, soupire Whistler, Bellick a raison. Autant en profiter pour manger quelque chose. »
A cette heure, la Margarita est pleine comme un œuf. La fumée des cigarettes fait piquer les yeux. Les odeurs de maïs et de viande grillés flottent dans l’air. Des jeunes enthousiastes commentent bruyamment les résultats du championnat de foot, d’autres font une partie de cartes enflammée. Au comptoir, le barman aligne les verres de Tequila qu’il remplit d’un geste sûr.
Sara, Assomption et les garçons rejoignent le reste du groupe au moment où le jeune serveur apporte les carnes à la plancha commandées par Juan et Marco. Michael reprend sa place et se tourne vers Bellick et Sucre.
« Alors ?, leur demande-t-il, Qu’en pensez-vous ? - J’en suis, lui répond Fernando sans hésitation, C’est la meilleure solution. - Tout à fait d’accord, approuve Brad, Si on réussit, on sera des héros !- Whistler, tu as ton équipe !, déclare Michael en se tournant vers James.
Ce dernier sourie.
« Alors les jours de Krantz sont comptés, annonce-t-il, Dès qu’on arrive au Motel, je te montrerai ce que j’ai obtenu. Avec tes compétences, atteindre Scylla devrait prendre moins d’une semaine…. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Dim 19 Avr - 21:37 | |
| Immeuble de la Compagnie - Spoiler:
Gretchen glisse son badge dans le lecteur. Le lourd portail en fer qui ferme le parking du building en verre se relève lentement. La jeune femme entre dans le sous-sol et gare sa voiture à côté des ascenseurs. Elle en sort, claque violement sa portière et appelle l’ascenseur. Elle y rentre, soumet son œil à l’inspection de l’iris et appuie sur le 22ème étage. Dès que la porte s’ouvre, elle s’engage dans un long couloir sombre et d’un pas pressé se dirige vers le bureau du fond où elle rentre en ouvrant brutalement la porte.
« Que se passe-t-il ? »,demande une femme d’une quarantaine d’années, au physique sec en la regardant par-dessus ses lunettes en forme d’étoiles.
Elle est assise derrière un grand bureau en arc de cercle où sont installés plusieurs écrans d’ordinateurs.
« Sors-moi immédiatement les relevés de portable de Gary Miller ainsi que ses revelé de compte, lui ordonne Gretchen -Un problème ? - Sors-moi ce que je t’ai demandé et on verra ! », s’énerve Gretchen
Ses yeux bleus brillant de colère, elle s’assoie à côté de la femme et lui lance un regard qui n’appelle aucun commentaire.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 21 Avr - 23:38 | |
| 6 août
Ciudad Obregón - Scène 1 (les parties en italique sont en espagnol)
- Spoiler:
La cathédrale vient de sonner minuit. La Plaza Álvaro a retrouvé son calme. Seuls quelques couples d’amoureux et un groupe de jeunes gens qui finit une partie de foot profitent encore de la température agréable. Le serveur de la Margarita commence à balayer en remontant les chaises sur les tables. A l’entrée du café, quatre Mexicains terminent une partie de poker enflammée. Au fond, le groupe hétéroclite paie son repas.
« D’accord, commandant, conclue James, On arrive d’ici une heure. »
Il raccroche et déclare.
« On a la clearance pour décoller à 2h00. - Parfait, sourie Michael, On n’a plus qu’à passer au motel pour récupérer nos affaires. - Vous n’avez pas payé avec la carte ?, s’inquiète Whistler. - Non, le rassure Scofield, Dès qu’on a lu votre message, on a changé d’hôtel. - Alors, on y va », déclare James en se levant.
Michael lui fait signe de se rassoir et se tourne vers les Dos Santos.
« Juan, pars en premier avec ta famille et rentrez au motel. Ne revenez sur vos pas sous aucun prétexte »
Le Colombien approuve de la tête. Il prend son fils, endormi, dans les bras et la famille quitte tranquillement le café. Ils tournent sur la droite en direction du Mercado. Arrivé à la hauteur du distributeur, Juan remarque une grande femmebrune. Son visage carré et fermé dégage de l’agressivité. Elle est blanche et semble chercher quelque chose. Juan regarde discrètement autour de lui. Il remarque un homme blond, grand avec d’immenses yeux clairs et un chauve qui dépasse les 2 mètre avec une tronche qu’on n’a envie de contrarier. Trois Occidentaux, sur cette place, à cette heure….
« Assomption, prends Rafael, dit-il en tendant son fils à sa femme, Continue et ne te retourne pas. - Juan… - Fais ce que je te dis... »
La future maman prend son fils dans ses bras et s’éloigne à contrecœur. Juan revient sur ses pas et aperçoit Marco à qui il fait signe. L’Equatorien se retourne et voit Michael et Sara sortir de la Margarita. Ils n’ont pas fait deux pas qu’un Latino saisit la jeune femme par le bras.
« Ne fais pas de connerie, Scofield, ou c’est elle qui prendra », murmure-t-il en soulevant son T-shirt.
L’acier d’une lame brille sous la lumière des lampadaires. Tentant de rester calme, Michael jette rapidement un œil à l’intérieur du café.
« Quelque chose ne va pas ! », s’écrit Sucre en sortant son arme.
Avant que Fernando n’ait le temps d’atteindre la porte, Marco attrape son poignard et sans un instant d’hésitation le lance vers l’agresseur, le touchant en plein cœur. Michael saisit son arme et pousse Sara vers leur ami.
« Cours ! Cours ! », hurle-t-il
L’Equatorien prend la jeune femme par la main et l’entraine vers le Mercado. A un mètre de lui, Juan aperçoit Samantha sortir unearme de son sac. Il saisit le couteau qu’il a dissimulé dans son dos et le plante dans le bras de cette dernière. Dans un hurlement, elle lâche son révolver dont Juan se saisit. Un coup de feu éclate.
« Marco ! », crie Sara en voyant le jeune homme s’écrouler devant elle.
Juan et le blond, qui vient de tirer, se précipitent vers eux. Michael tire et atteint l’homme de la Compagnie en pleine tête. Une balle lui siffle à l’oreille…. James vient d’abattre le chauve qui visait Scofield. Le temps semble soudain suspendu… A l’entrée de la Margarita, Sucre et un homme brun et barbu se font face, se braquant mutuellement une arme sur le front. Alex fait usage de son arme et atteint le 4ème homme entre les deux yeux… Un lourd silence tombe, rapidement suivi par des hurlements. Juan relève Sara sur qui il s’était couché pour la protéger.
« Ca va ? » La jeune femme regarde son chemisier blanc couvert de sang. Elle le soulève et constate que ce sang n’est pas le sien. Elle baisse les yeux vers Marco. L’Equatorien est allongé sur le trottoir, les yeux ouverts révulsés. Une tache sombre s’agrandit sur son T-shirt jaune. Sara lui prend le pouls et ravale un cri.
« Il est mort ? », demande une voix féminine.
Sara se retourne et aperçoit Lang, son arme toujours à la main, penchée sur elle.
« Oui. - On doit se barrer vite fait !, s’écrit Bellick en arrivant à leur hauteur, Les flics ne vont pas tarder à rappliquer ! »
Sara tourne la tête. Une femme brune se roule sur le sol en se tenant le bras. Quatre hommes sont allongés, morts, sur la place. Deux jeunes Mexicaines hurlent de terreur en les regardant.
« Viens, lui souffle Michael en l’attrapant par la taille, Bellick a raison. Il ne faut pas rester ici. - Et Marco ?, demande Sara en se relevant - On ne peut plus rien pour lui, constate Alex en observant le malheureux, Retournons à votre hôtel. Vite !! » Le groupe détale vers le Mercado au moment où les sirènes de police commencent à se faire entendre.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Assomption, son fils toujours endormi dans les bras, fait les cents pas devant le motel… Enfin, elle aperçoit la bande courant vers elle. Les néons de l’enseigne les éclairent. Juan a juste de temps de poser la main sur la bouche de sa femme avant qu’elle n’hurle en apercevant le sang sur son T-shirt bleu clair.
« Ce n’est pas mon sang, mais Marco est mort. Ne crie pas. Ne crie pas. »
Le visage décomposé, Assomption fait oui de la tête.
« Tu as les clés ? - Si, murmure la jeune femme en fouillant dans la poche de sa jupe. - C’est votre hôtel ?, demande James en prenant son souffle. - Oui, souffle Bellick en s’asseyant sur les marches - Allez-vous changer, ordonne Lang à Juan et Sara, On va chercher des taxis. »
Le Colombien prend les clés des mains de sa femme et, suivi par Sara et Michael, traverse le hall en courant et se précipite dans le couloir qui mène vers leurs chambres. La jeune femme se rend directement dans la petite salle de bain et retire son chemisier taché de sang. Elle ouvre le robinet du lavabo, se lave les mains, les bras et s’asperge le visage.
« Tiens, lui dit Michael en lui tendant un T-shirt noir - On l’a laissé sur ce trottoir comme un chien, souffle la jeune femme en enfilant le vêtement. - On ne pouvait rien faire d’autre, la console Scofield en attrapant les sacs à dos, On ne pouvait pas rester là-bas. Viens, on ne peut pas trainer ici. - Je fais quoi de mon chemisier ? - Laisse-le là. »
Michael lui prend la main et l’entraine hors de la chambre. Dans le couloir, ils retrouvent Juan qui a remis sa vieille chemise blanche et a récupéré les affaires de sa famille.
« Gracias, lui dit Scofield - De nada », lui répond le Colombien en se dirigeant vers le hall la tête baissée.
Trois taxis attendent déjà devant le motel. James monte avec Sucre et Bellick, Lang prend le deuxième avec les Dos Santos et Alex s’installe dans le 3ème avec Michael et Sara.
« Comment ont-ils pu nous retrouver si rapidement ?, s’interroge Scofield - Où avez-vous utilisé cette carte bleue ?, demande Alex - A l’hôtel… - Et on a retiré de l’argent, continue Sara - Où ?, l’interroge Mahone - A la banque qui est… - Le distributeur !, la coupe Michael, Quel con !- Voilà comment ils se sont retrouvés sur cette place, confirme Alex, Ils ont du vous voir sortir de la cathédrale… "
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 21 Avr - 23:45 | |
| Ciudad Obregon - Scène 1 (suite) (les parties en italique sont en espagnol)- Spoiler:
Les Dos Santos sont les premiers à monter dans l’avion, attirant la méfiance du commandant.
« Je croyais qu’ils étaient des agents de la CIA ! Depuis quand la CIA emploie-t-elle des enfants ?, interpelle-t-il James - Depuis que leurs parents sont menacés, lui répond ce dernier d’un ton sec, Cette famille était nos indics en Colombie. Je vous laisse imaginer ce que les FARC leur auraient fait si on les avait laissés là-bas. »
Il sort alors 10 000$ de son sac et les tend au commandant.
« Vous n’avez rien vu. Comme je vous l’ai dit, cette mission n’est pas officielle. On a merdé et on cherche à limiter les dégâts collatéraux, d’accord ? »
Le pilote hoche la tête en prenant les billets.
« A l’arrivée à Los Angeles, on sera trois à débarquer officiellement. Les autres resteront dans l’avion. Comme d’habitude, vous conduirez l’avion au hangar. Ils descendront à ce moment-là, quelqu’un les attendra. - D’accord », souffle le commandant
Les autres passagers finissent d’embarquer. Le commandant referme la porte et retourne dans le cockpit
« Regardez ! »souffle Alex en désignant l’autre petit avion stationné à côté du leur.
Tous se précipitent contre les hublots.
« C’est un avion de la Compagnie !, devine James - Comment le sais-tu ?, lui demande Michael - Il est immatriculé aux Iles Vierges. La Compagnie immatricule ses avions aux Iles Vierges. »
Instinctivement, tout le monde s’écarte des hublots et s’accroupie dans l’allée sauf Mahone. James se précipite dans le poste. Le copilote, un jeune homme de 22 ans, châtain, au physique ingrat, se retourne.
« Eteignez les lumières en cabine !, leur ordonne Whistler - Que se passe-t-il ? - L’avion d’à côté, je crains qu’il ne soit celui des hommes qui poursuivent nos agents. - Merde !, s’exclame le copilote, Quand on a déposé le plan de vol, il y avait deux autres pilotes ! - Que leur avez-vous dit ?, s’inquiète James - Rien, lui répond le commandant, On s’est juste salué de la tête. - Eteignez les lumières et partez le plus vite possible » conclue Whistler en sortant du poste.
Il rejoint Alex qui observe toujours l’autre avion. Les lumières de la cabine s’éteignent.
« Tu as vu quelque chose ? - Non, rien. Juste les deux pilotes dans le cockpit. Ils ont l’air tranquille. Regarde, ils sont en train de manger. - Les hommes sur la place, tu les avais déjà vus ?, demande Michael - Non, lui répond Whistler, Du moins je ne crois pas. - Il y avait aussi une femme, précise Juan qui serre son fils dans les bras. - A quoi ressemble-t-elle ? », lui demande Sucre.
Le Colombien décrit Samantha.
« Ca ne me dit rien, soupire Whistler, Mais si elle est toujours vivante, elle va donner l’alerte… »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ 1h55
Les pilotes de l’avion immatriculé aux Iles Vierges ont fini leur repas et se sont confortablement installés pour faire un petit somme. Personne n’a approché l’avion. Les moteurs de celui d’OneCall Airlines se mettent à ronronner. Le pictogramme « Attachez vos ceintures » s’allument dans la cabine toujours plongée dans le noir. Les Dos Santos s’installent au premier rang. Lang se glisse près d’Alex au deuxième rang. Bellick et Sucre s’assoient de l’autre côté. Michael pousse Sara au dernier rang pendant que James se glisse dans le poste de pilotage. Lentement, le petit avion se met en route. Le roulage semble durer des heures…
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ 02h01 L’avion décolle du sol mexicain. Tout le monde soupire.
Quelques minutes plus tard, le commandant autorise ses passagers à se déplacer. Assomption allonge son petit garçon, toujours endormi, sur un siège et s’assoie sur les genoux de son mari qui se remet difficilement de ses émotions.
« Je suis fière de toi », lui murmure-t-elle avant de l’embrasser tendrement.
Alex allonge son siège et ferme les yeux. Lang jette un œil au couple assis derrière elle.
« Ca va ?, demande Michael en prenant la main de Sara - Oui, lui répond la jeune femme en posant sa tête sur son épaule, Mais… - Tu penses à Bruce. »
Sara lui répond d’un signe de tête. Des larmes coulent sur ses joues.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mar 21 Avr - 23:49 | |
| Immeuble de la Compagnie Scène 1
- Spoiler:
« Oh, s’exclame la femme à lunettes devant les résultats qui s’affichent sur son écran - Quoi ?, demande Gretchen en récupérant les feuilles qui sortent de l’imprimante - 2000 petits dollars, voilà ce qui reste sur le compte de Monsieur Miller. - C’est impossible ! Nous avons touché 10 millions de dollars pour avoir récupéré la carte de Krantz ! - Qu’il a retiré en liquide, comme le reste… Regarde… Il n’y a pas de plafond pour les retraits sur le genre de compte… Mais je ne t’apprends rien, je suppose. »
Gretchen soupire de rage en se laissant tomber sur une chaise.
« Bon, se reprend-elle, Le portable… - Coupé pour le moment… Il a été coupé le 4 à 19H30 et n’a pas été rallumé depuis. La batterie a été retirée. - L’historique des appels ? - Tu es la dernière personne à l’avoir appelé, il y a 5 heures. Hier, il a reçu 12 appels d’ici… Tu l’as appelé le 4 vers 11h00… Le 29 juillet, il reçoit un appel d’ici… Le 26 juillet, toujours toi… Le 20 juillet, toujours toi… Et tu l’as appelé 4 fois le 19 juillet… On dirait que tu es la seule personne de sa vie… Il téléphone jamais ce type… »
Gretchen lui répond par un grognement. Elle attrape un Stabilo et commence à souligner les horaires.
« Tu as quelque chose ?, demande l’informaticienne - Où est-il quand son portable est allumé ? - Voyons…Beverly Hills, LAX, Marina Del Rey… Ici… Colorado… Santa Monica… Ici… Nulle part ailleurs. - Ici ? - Dans le pâté de maison… La précision est de 1 kilomètre carrés. »
Les sourcils froncés, Gretchen continue d’étudier les relevés.
« Il rallume son portable le 19 vers 18h00 en arrivant à l’hôtel… Il le laisse allumé jusqu’à mon message le 20, le coupe et ne le rallume que le lendemain vers 10H00 avant de le recouper vers 20H00…Même chose le 22, puis il le coupe tout le week-end. La semaine suivante, il le rallume aux horaires de bureau mais le coupe à nouveau le soir… Le 26, il le garde allumé uniquement quand il est à Marina Del Rey… Le 28 et le 29, à nouveau le portable n’est allumé qu’aux horaires de bureau. Le 30, il me rejoint à Durango et le laisse allumer, mais le coupe en rentrant sauf lors qu’il vient me rejoindre… - C’est ton mec ? - Non, on bosse sur une affaire ensemble. - Il aime conserver sa vie privée. - Quand nous sommes en mission, on doit être joignable 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ! - Alors, il ne veut pas que l’on sache ce qu’il fait de son temps libre… »
Gretchen lève les yeux vers la femme à lunettes et hoche la tête.
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 27 Avr - 17:03 | |
| Dans l’avion - Spoiler:
« Vous êtes sûrs que personne ne nous suit ?, demande James aux pilotes. - Tout à fait, lui répond le commandant, Vous voyez ces deux points sur le radar ?... Ce sont d’autres avions. Ils volent bien au dessus de nous. A environ 30 000 pieds, ce sont des avions de ligne. Celui que nous avons vu sur le tarmac ne pourrait pas voler à une telle altitude. - Si vous remarquez quoi que ce soit, appelez-moi. - Pas de problème, lui promet le copilote, A cette heure-ci, le trafic est très faible. Entre le radar et les contacts radio, on repérera rapidement un autre avion. - Merci », soupire James en se levant.
Il sort du poste et observe la cabine. Rafael dort son pouce dans la bouche. Assomption, assis sur les genoux de Juan, le réconforte. Alex se repose. Lang discute avec Bellick et Sucre. Whistler s’engage dans l’allée et va s’assoir à côté de Scofield.
« Qu’est ce que tu veux ?, lui demande ce dernier - M’expliquer, lui répond Whistler, Quand je t’ai parlé de ce scientifique qui faisait des prélèvements d’eau, je ne t’ai pas complètement menti. Je suis bien sorti en mer avec un scientifique qui a fait des prélèvements, mais j’avais 12 ans. Le capitaine du bateau, c’était mon père. Depuis plusieurs mois, des centaines de poissons morts étaient retrouvés au large de Kalbarri. Et des personnes tombaient malades après en avoir consommé. Deux, tout jeunes enfants, en sont même morts. On a fini par trouver l’endroit d’où venait la pollution. Des plongeurs sont descendus et ont remonté des fus qui avaient été éventrés certainement par la tempête qui s’était produite juste avant que les poissons ne commencent à mourir. Dans ces fus, on a relevé une forte concentration de dihydroxyphénylalanine.
- C’est l’agent actif utilisé dans les médicaments contre la maladie de Parkinson, indique Sara en relevant la tête - Exact, mais à l’époque, ces médicaments étaient au stade expérimental ! Et justement à quelques kilomètres se trouve une usine pharmaceutique qui appartenait à PharmaCo, via un prête nom, Avida. Dès que les fus ont été retirés, les poissons ont cessé de mourir et plus personne n’a été malade. Une plainte a été déposée par les autorités locales. La procédure a duré des années et au final, ils ont payé une indemnité dérisoire. C’est pour ça que j’ai décidé de faire du droit. Je voulais devenir avocat pour défendre les personnes victimes de ces grands groupes qui se croient tout permis. Mais lors de mes premiers stages dans des cabinets d’avocat, je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de paperasserie et peu d’action. Alors, je me suis tourné vers la police. A Yale, j’avais rencontré le fils d’un diplomate kenyan. PharmaCo continue ses saloperies. Ils testent des médicaments sur des populations du Tier-Monde, sans les prévenir des risques, sans leur verser un cent, en utilisant une société pharmaceutique africaine, Afrimeds, qui est une coquille vide. Des gens meurent mais ces groupespharmaceutiques sont si puissants que même ces pays ne peuvent pas se battre contre eux. PharmaCo a un chiffre d’affaire supérieur au PIB du Kenya. Aussi, dès mes débuts au FBI, j’ai cherché à obtenir des infos sur PharmaCo et c’est comme ça que j’ai attiré l’attention de Brown. - Et comment as-tu pu t’introduire dans la Compagnie ?, demande Michael - Grâce à ton père. »
Scofield le regarde en fronçant les sourcils.
« C’était en 1995, je venais d’arriver à LA où se trouve le siège international de PharmaCo, dans les mêmes locaux que ceux de la Compagnie. Un soir, j’ai trouvé ton père assis devant chez moi, avec un dossier sur PharmaCo. Et là, il m’a tout expliqué. J’ai rappelé Brown et on a décidé de monter cette opération ensemble. Il m’a fabriqué une fausse identité, James Whistler. Ton père m’a indiqué des personnes qui étaient susceptibles de me faire rentrer dans le système. J’ai épluché les profils qu’il m’a donnés et j’ai choisi Gretchen. Une jeune militaire, fraichement choisie par Krantz lui-même. Je l’ai séduite et elle m’a ouvert les portes de l’enfer. Jusqu’à son départ, ton père a été mon tuteur. Mais lors d’une mission au Libéria, il a merdé manifestement. Krantz allait découvrir qu’il jouait double-jeu, il a donc du partir. - C’est arrivé quand ?, demande Michael - En 1999. Fin 99. Ton père a emmené beaucoup d’infos avec lui et je lui en ai communiqué d’autres. Notamment sur Ecofield. Quand on a compris qu’Ecofield servait en fait à constituer une cagnotte électorale à Reynolds, ton père a balancé l’info au fisc. On pensait qu’en passant par Reynolds, on pourrait remonter jusqu’à Krantz. Mais cette couille molle de Steadman a paniqué et il est allé pleurnicher dans le gilet de sa chère sœur… Sincèrement, je ne comprends pas comment ils ont eu idée de monter toute cette affaire. Le scandale aurait pu être étouffé beaucoup plus facilement vu le nombre de médias que la Compagnie manipule. On a été naïf. - Et vous étiez prêts à sacrifier mon frère, rage Michael - Pas au début… Entre temps, j’avais beaucoup progressé sur la Compagnie. En 2002, j’ai découvert l’existence de Scylla. Moins de 6 mois plus tard, je trouvais où Krantz la cachait. Jamais je n’aurais pensé mettre autant de temps avant d’arriver jusqu’à elle. J’ai essayé de copier cette fichue carte des centaines de fois. J’ai failli me faire prendre à de nombreuses reprises. Heureusement que j’ai beaucoup d’imagination et que, pour une raison que j’ignore, Krantz semble m’apprécier. Quand ton frère a été condamné, on pensait avoir des années devant nous. Quand j’ai découvert que la Compagnie payait les greffiers pour faire avancer son dossier plus rapidement, c’était trop tard. Et Kellerman avait mis le paquet, on ne pouvait pas faire plus coupable que ton frère. Et je pensais qu’ils avaient vraiment éliminé Steadman. Ca ne ressemble pas à Krantz de laisser un trouillard pareil en vie ! Reynolds a du être vraiment très convaincante. Il faut dire qu’il avait besoin d’elle. Ils avaient tellement bien ficelé le truc qu’il était impossible de prouver l’innocence de ton frère sauf à se découvrir. Et on ne pouvait pas ! Le 23 avril, à l’occasion d’une fête organisée au siège de la Compagnie pour l’anniversaire de la femme de Krantz, Jason Lief arrive à lui substituer sa carte ! Il a été identifié grâce aux caméras de vidéosurveillance. On le voit clairement glissé la main dans la poche intérieure de la veste que Krantz avait laissée posée sur une chaise. Il se croyait entourer de personnes de confiance… Bref, cet idiot de Lief, pensant détenir Scylla, a cherché à la vendre au plus offrant. J’ai réussi à rentrer en contact avec lui mais il était méfiant comme un renard. Il m’a fait passer tout un tas de tests pour s’assurer que j’étais solvable, que je n’allais pas le balancer à Krantz, etc. Bref, ça a pris un temps fou. Alors ton père a joué le tout pour le tout en communiquant cette info sur Steadman. Il venait d’apprendre que Steadman n’était pas mort grâce à l’enregistrement que vous avez récupéré. Tu connais la suite. - Pourquoi vous ne m’avez rien dit ?, siffle Scofield - Comment aurait-on pu imaginer que tu fasses une chose pareille ! »
Le visage fermé, Michael se penche vers James.
« La mère de mon neveu est morte. Veronica est morte. Elle non plus vous ne pensiez pas qu’elle irait jusqu’au bout ? Vous auriez au moins pu protéger mon neveu ! »
James soupire.
« On est en guerre, Michael. La mission, c’est Scylla. On n’a absolument pas pensé à vous. Je n’ai jamais pensé à vous. Avant de faire ta connaissance à Sona, tu n’existais pas pour moi. Je pensais qu’en réussissant cette mission, je réglerais tout. C’est en te voyant agir à Sona que j’ai réalisé ta valeur. »
Michael lui lance un regard noir.
« Cette fois, tu as intérêt de ne pas t’être planté, dit-il d’un ton sec - Je suis sûr de moi, Michael. Et promis, on fera attention aux dommages collatéraux. »
Michael le foudroie du regard en glissant la main sur la jambe de Sara. James soupire et s’appuie contre le dossier du siège…
Avec cette mission, Thomas Grant a perdu tous ses amis avec qui il a rompu tout contact… Ca fait 10 ans qu’il n’a pas vu son père, sa mère et sa grande sœur… Il n’a même jamais vu ses deux petites nièces qui ont maintenant 9 et 6 ans… Il sait à peine à quoi ressemble sa fille dont sa famille ignore l’existence… Il a pris toutes les précautions… Il n’a commis qu’une erreur… Tombé amoureux il y a deux ans lors d’une mission au Panama… Une erreur qui finalement pourrait s’avérer être la solution a toute cette histoire… Bureau Krantz
- Spoiler:
La chemise encore ouverte, Krantz sort de l’ascenseur, la mine mauvaise.
« J’espère que tu m’as tiré du lit pour une bonne raison, tempête-t-il à l’intention de Gretchen qui l’attend devant la porte de son bureau. - En effet, général ».
Ce dernier ouvre la porte et allume les lumières.
« De quoi s’agit-il ?, demande-t-il après avoir refermé la porte. - C’est James…. »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Krantz frappe violement sur son bureau après avoir écouté la jeune femme.
« Tu penses que James essaie de nous doubler ? Ou pire de nous trahir ! - C’est possible, général. Son comportement est suspect. Il ne nous a pas communiqué son changement d’adresse, coupe sans cesse son portable sauf quand il est avec nous… - Analyse les vidéos de l’aéroport de LAX du 20 juillet ! Regarde si tu peux voir s’il est seul et vers où il se dirige ! »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 27 Avr - 17:14 | |
| Los Angeles - John Wayne 5h00
- Spoiler:
L’avion d’OneCall Airlines est le premier à se poser sur les pistes de l’aéroport qui vient tout juste d’ouvrir. Les fortes entrées maritimes cachent le faible croissant de lune. La nuit est noire. Sans phare, on n’y voit pas à deux mètres. Les lumières de l’aéroport commencent à peine à s’allumer à l’exception de celles des pistes et de la tour de contrôle qui s’instillent dans l’obscurité. Le petit appareil s’immobilise devant l’aéroport d’affaires encore complètement éteint. Le commandant ouvre lentement la porte. L’air frais du petit matin s’engouffre dans la cabine. Brad, qui s’était avancé pour l’atterrissage, respire à plein poumon.
« La maison, enfin !, s’exclame-t-il - Les pilotes vont conduire l’avion au hangar, le coupe James en le repoussant au fond de l’avion, Là, ils vous feront descendre. Vous n’aurez qu’à contourner le bâtiment. Une voiture vous attend de l’autre côté. Il doit être conduit par une jolie métisse aux yeux clairs. Elle s’appelle Ellen. A tout à l’heure »
Ce dernier, Lang et Mahone descendent.
L’avion se remet en route et roule très lentement vers les hangars. Les pilotes se garent et coupent les moteurs. Le jeune copilote ouvre la porte et se retourne vers les passagers.
« Attendez-là, leur dit-il, Je vais m’assurer qu’il n’y a personne. »
Un lourd silence se fait. Les bruits de l’aéroport qui s’éveille arrivent jusqu’aux clandestins qui retiennent leur souffle. Juan prend délicatement son fils endormi dans ses bras. Bellick, Michael et Sucre attrapent les sacs. Le jeune pilote revient quelques minutes plus tard.
« C’est bon, allez-y. Il fait encore très sombre, personne ne devrait vous voir. Bonne chance ».
Sucre prend la main d’Assomption et descend sans faire de bruit. Juan leur emboite le pas, suivi par Bellick, Sara et Michael. En file indienne, prenant soin de ne pas faire de bruit, ils longent le hangar vers la grosse Chevrolet Express noire aux vitres fumées, moteur en route, qui attend les feux de détresse allumés. Ils aperçoivent une ombre ouvrir les portières arrière.
« Montez vite », leur dit une voix féminine
Sucre pousse Assomption dans la voiture et s’écarte pour laisser passer Juan et Rafael. Il se glisse ensuite sur le siège derrière le chauffeur. Michael et Sara prennent place à ses côtés. Bellick monte à l’avant. L’ombre referme les portières.
« J’ai pas vu si elle avait les yeux clairs », murmure Fernando en sortant son arme.
L’inconnue s’installe derrière le volant et démarre tranquillement.
« Bonjour, leur dit-elle en souriant, Je m’appelle Ellen Mangola. Je suis du FBI. - Bonjour, Ellen, la salue Michael, James nous a parlé de vous. Il nous a dit que vous travaillez ensemble. - Oui, je suis sous les ordres directs de William Brown et je sers de couverture à Gate. - Gate ?, demande Sucre, Qui c’est ? - Gate Corporate, explique la jeune femme, C’est la boite où on travaille en couverture avec James. Le bâtiment dans lequel elle se trouve partage un sous-sol commun avec l’immeuble de la Compagnie. Un simple jardin nous sépare, mais James pourra vous en dire plus. Je ne suis là que pour l’aider à Gate et aussi maintenant pour vous apporter le matériel dont vous auriez besoin. »
Michael sourie.
« Quoi ?, lui demande Sara - Gate… C’est noté dans son livre, lui répond Scofield en secouant la tête, Je me rappelle qu’il m’a dit que c’était la société où il louait son matériel de pêche. - James ment avec un aplomb impressionnant, confirme Ellen en souriant, Il me fait halluciner. - Nous aussi, bougonne Brad, Où va-t-on ? - Dans un petit motel dans le quartier de Montebello. Vous connaissez Los Angeles ? - Non, lui répond l’ancien gardien, Je suis de Chicago. - C’est un quartier latino, résidentiel et calme, qui se trouve proche du Freeway 5. Vous pourrez atteindre Downtown en une demi-heure. Et plus, vos amis passeront inaperçus. "
Dans le rétroviseur, Ellen jette un œil aux Dos Santos installés au fond du van et qui n’ont pas dit un mot.
« Ils ne parlent pas anglais, souffle Sucre - Ils auront tout le temps d’apprendre, sourie Ellen, Et ici ce n’est pas un problème. Beaucoup de gens parlent espagnol. »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 27 Avr - 17:25 | |
| Chicago Scène 1 - Spoiler:
En rentrant du Mexique, MariCruz avait décidé de s’installer dans le petit deux pièces de sa grand-mère, décédée deux mois plus tôt, et dont elle avait hérité. Grâce à ses relations, son père lui avait obtenu un travail de standardiste dans une grande société du centre ville. Depuis l’arrestation de Fernando, il y a plus de trois ans, ses relations avec ses parents avaient été plutôt tendues, mais depuis le procès de Sara Tancredi, les choses s’arrangeaient peu à peu. De plus, avec les 25 000 dollars que lui avait envoyés Fernando du Panama, la jeune femme abordait son deuxième trimestre de grossesse avec plus de sérénité. Seule ombre au tableau, elle n’avait plus aucune nouvelle du papa de son bébé. En surfant sur Internet, elle avait appris que Michael Scofield s’était à nouveau évadé, d’un pénitencier au Panama, et une petite voix lui disait que Fernando n’était pas étranger à tout ça….
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
La sonnerie de la porte d’entrée réveille brutalement MariCruz. Un instant effrayée, elle retrouve rapidement ses esprits, passe une robe de chambre et va ouvrir en priant que ce soit Fernando.
« Petey !, s’écrit-elle en voyant le cousin de son petit-ami, Qu’est ce que tu fais là ? - Ramasse quelques affaires et viens avec moi, lui répond-il en rentrant dans l’appartement - Pourquoi, qu’est ce qui se passe ? - Fernando m’a appelé. Lui et Scofield ont rencontré quelqu’un qui peut les aider à faire tomber cette Compagnie. Mais, ces salopards savent où tu habites, tu ne peux pas rester ici. - Quoi ? Mais… Mais je ne peux pas partir comme ça ! Mes parents vont s’inquiéter, je vais perdre mon travail ! - Si ces salauds te mettent la main dessus, tu perdras bien plus que ton travail ! MariCruz, ramasse des affaires et viens avec moi ! - Petey, qu’est ce qui se passe ! »
Le jeune homme lui résume la situation en quelques mots.
« Quoi ? Mais… - Il ne peut pas s’en sortir autrement. Ils ont déjà tués quatre des types qui se sont évadés avec lui. Mais il a peur que ces batards s’en prennent à toi et qu’ils te fassent subir ce qu’ils ont fait subir à Sara. Habille-toi et prends quelques affaires ! - Où va-t-on ? - Au Canada. La frontière n’est pas très loin. On jouera les amoureux en vacances… »
MariCruz hésite quelques instants puis se précipite dans la chambre. Elle jette quelques vêtements et ses produits de toilette dans un grand sac et passe rapidement un jeans et un sweater. En l’attendant, Petey envoie un sms à Sucre.
« Je suis avec MC. On part pour le Canada. »
Los Angeles - Motel 6h00 Scène 1 (les parties en italique sont en espagnol)
- Spoiler:
James sort sa voiture et rejoint Alex et Lang dans le Ranch-Rover.
« Ellen t’a appelé ?, lui demande Mahone. - Non, donc tout va bien. Ils ne devraient pas tarder. », lui répond Whistler en tournant la tête vers Whittier Boulevard.
Ils sont garés sur le parking du motel trouvé la veille par Lang et Mahone. C’est un bâtiment en L d’un étage aux murs blancs et au toit de tuiles rouges, de la même couleur que les portes. Toutes les chambres donnent sur le parking ou sur le balcon du 1er étage. On peut y accéder sans passer par la réception, située à l’extrémité de la partie la plus longue.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Les phares d’un van, tournant depuis Whittier Boulevard, éclairent le parking. Le lourd véhicule vient s’arrêter à côté de la Ranch-Rover d’où sortent immédiatement Mahone, Lang et Whistler.
« Tu as les clés ?,demande ce dernier à Ellen - Oui, lui répond la jeune femme en descendant du véhicule, J’ai réussi à obtenir des chambres au rez-de-chaussée à l’entrée du parking. Ainsi les allers-venus passeront plus inaperçues. J’ai même pris une chambre supplémentaire, avec plusieurs clés, pour qu’elle serve de QG. J’y ai déposé tes dossiers, des ordinateurs portables et une imprimante. C’est la 101. Avez-vous besoin de téléphones ? - On en a déjà, lui répond Scofield - D’accord, lui sourie la jolie métisse, Je vous laisse. Je dois aller prendre une douche et être à Gate à 8h00. »
Elle donne les clés à James et lui demande
« Qu’est ce que je dis à Philips ? - Il a posé des questions ? - Non, pas pour le moment. - Dis-lui que l’état de ma mère s’est dégradé. - D’accord. Au fait, j’ai eu Brown au téléphone. Il arrive dans la matinée. Je lui ai donné l’adresse de l’hôtel et les numéros de chambre. - Tu es parfaite », conclue Whistler Ellen sourie et se dirige vers sa voiture garée un peu plus loin.
« Bon, reprend James, Vos amis en savent déjà beaucoup trop, alors il est préférable qu’ils ne participent pas à nos conversations. On devrait avoir leurs papiers d’ici deux ou trois jours, qu’ils en profitent pour se familiariser un peu avec le pays mais sans se faire remarquer. - On ne s’éloignera pas de l’hôtel, le rassure Juan après la traduction de Sucre, On ne veut pas se faire arrêter. On va se reposer. - D’accord, approuve James en lui tendant une clé, Mais n’hésitez pas à nous demander quoi que ce soit. - Gracias », répond Juan en prenant la clé.
Les Colombiens s’éloignent vers leur chambre.
« Bon, continue Whistler en distribuant les clés, Allez poser vos affaires dans vos chambres, prenez une douche et rejoignez moi dans la 101 … Michael, je peux te parler seul à seul ? »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Sara ouvre la porte et allume la lumière. La chambre est une grande pièce blanche décorée par des affiches de films. Du parquet flottant recouvre le sol. Deux grands lits avec des couettes et de nombreux oreillers font face à un long meuble rectangulaire où est posée la TV. Un lourd bureau avec un fauteuil à roulettes se trouve dans le prolongement de la porte, sous une large fenêtre dissimulée par d’épais rideaux rouges. La penderie se trouve au fond de la pièce à côté de la porte qui mène à la salle de bain. C’est une pièce rectangulaire entièrement carrelée de damiers rouge et blanc. Une vaste douche et les WC occupent un côté, des lavabos meublent l’autre mur. La jeune femme pose son sac devant la penderie et s’assoie sur un lit en poussant un triste soupire…
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 27 Avr - 17:30 | |
| Immeuble de la Compagnie Scène2 - Spoiler:
Assise dans une petite pièce sombre, Gretchen, le visage déformé par la colère, fixe l’écran de télévision. La vidéo montre James et Alex monter dans un taxi moins de 5 minutes après qu’elle ait envoyé un message à Whistler, le 20 juillet…
« Il m’a prise pour une conne depuis le début, siffle-t-elle - Susan, appelle une jeune femme rousse en passant la tête dans la pièce, Le général vous demande. - J’arrive, répond Gretchen avant de se retourner vers le jeune homme au physique d’étudiant qui est assis à côté d’elle, Analyse toutes les vidéos autour de l’immeuble à partir du 21. - Pas de problème. »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ En rentrant dans le bureau de Krantz, Gretchen aperçoit Samantha, livide, allongée dans le canapé en cuir vert. Cette dernière a le bras bandé, en écharpe et regarde des photos.
« Tu as échoué, en conclue Morgan en s’avançant dans la pièce - Garde tes commentaires, Gretchen !, tonne le général, la mine renfrognée, assis dans un fauteuil à côté de Samantha - Je ne te le présente pas, ironise cette dernière en montrant la photo de Whistler à Gretchen, Je l’ai vu cette nuit en compagnie de lui… »
Samantha montre la photo de Mahone.
« De lui… »
Elle montre la photo de Scofield.
« D’elle et de lui… »
Elle présente les photos de Sara et Sucre.
« Il y avait aussi un gros et une femme noire. Ainsi que le latino qui m’a blessée. - Les vidéos de LAX montrent James et Mahone partir ensemble, confirme Gretchen en tenant de cacher son trouble, Il nous ment depuis le début. - Il a prévenu Scofield et Tancredi qu’on avait Bennet. Ils ont décampé de l’hôtel où ils avaient payé avec la carte de crédit après avoir lu un mail, reprend Samantha - Voici l’immatriculation de l’avion, tempête Krantz en tendant un papier à Gretchen, Il appartient à OneCall Airlines, dis à Barbara de trouver l’identité des passagers. - Bien, général. »
Gretchen prend le papier et quitte immédiatement la pièce.
Los Angeles – Motel Scène 2
- Spoiler:
Whistler ouvre la 101 et allume la lumière. La chambre est identique à celle de Sara, à l’exception des épais dossiers, des ordinateurs, de l’imprimante et des paquets de feuilles vierges posés sur l’un des lits.
« Je veux de te parler de ton père seul à seul. Assieds-toi ».
Les deux hommes s’installent sur le lit vide.
« Comme des millions de personnes dans le monde, il est rentré dans la Compagnie sans le savoir. Tout jeune diplômé, il a été embauché par la société Flight Engineering qui est un cabinet d’étude pour l’aéronautique militaire. Krantz remarque Aldo quand ce dernier présente un prototype à l’armée en 1970. Aldo commence alors à travailler sur des armes secrètes que l’armée cherche à mettre au point en toute confidentialité avec la complicité de Flight Engineering. Mais rapidement, Krantz lui confie des missions à l’international et cet emploi du temps surchargé a des conséquences dramatiques sur sa vie de couple. C’était voulu. La face cachée de la Compagnie, mise au point par Krantz, fonctionne comme une secte, dont le général serait une sorte de Gourou. Il préfère recruter des personnes sans attaches, mais si c’est le cas, il s’arrange pour éloigner sa cible de sa famille. La personne recrutée subit un véritable lavage de cerveau. Et il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Nous sommes en pleine guerre froide avec l’URSS. Il était facile de faire croire à une personne bien intentionnée qu’elle travaillait pour le monde libre, pour vaincre « les forces du mal », donc la Russie était le symbole. Et ton père est tombé dans le piège. »
James s’arrête et regarde Michael.
« Ce que je te vais dire n’est pas facile à entendre. Mais ton père a armé des gens comme Pinochet. Il s’est très souvent rendu en Amérique du Sud dans les années 70 et 80. - Tu veux dire… - Qu’il a torturé des gens ou former des tortionnaires ? Non… Ca, c’est Krantz qui s’en chargeait. Ton père fournissait les armes pour renverser les gouvernements réputés trop favorables à l’URSS à n’importe quel mouvement qui luttait contre le communisme. Par exemple, il a armé les Talibans, à l’époque où ces derniers étaient des moudjahidines qui se battaient contre l’armée rouge. Il a aussi fait parti des gens qui ont convaincu Saddam Hussein de rentrer en guerre contre l’Iran quand Khomeiny est arrivé au pouvoir et qui lui ont vendu ces armées chimiques que l’armée américaine venait de mettre au point. La guerre Iran – Irak a servi de test grandeur nature. Ce n’est qu’après la chute de l’URSS que ton père a compris ce que voulait vraiment Krantz : contrôler le monde… A partir de ce moment-là, ton père a commencé à collecter toutes lesinformations qu’il pouvait trouver, en a fait des doubles et a monté ce dossier contre Krantz. Il est resté pour pouvoir détruire la Compagnie de l’intérieur jusqu’au moment où son double jeu est devenu trop dangereux… Je … Je ne cherche pas à me trouver des excuses, mais… Ton père ne m’avait jamais parlé de Lincoln avant sa condamnation. Et il ne m’avait jamais parlé de toi ou de LJ… Je pense qu’il pensait qu’en vous tenant éloigner de tout ça, en évitant tout contact avec vous et surtout en ne parlant à personne de votre existence, il vous protégeait. »
L’arrivée de Lang interrompt Whistler.
« J’ai remarqué qu’il y avait une cafetière et un minibar dans le meuble TV, déclare cette dernière, Je vais aller faire quelques courses. - Bonne idée », lui répond James.
Menominee proche de la frontière canadienne
- Spoiler:
En ce tout début de matinée, une magnifique couleur éclaire les sous-bois de la gigantesque forêt qui s’étend entre les Etats-Unis et le Canada. Un homme d’environ 70 ans au pas encore alerte se promène avec son vieux labrador à qui il lance un bout de bois. Il aperçoit de superbes fraises des bois et se penche pour en ramasser. Quand il se relève, son chien a disparu.
« Flipper… Flipper ! Flipper !! »
Des aboiements l’entrainent à 200 mètres du chemin forestier. Le brave Flipper est en train de gratter la terre en poussant des gémissements que son maitre n’a jamais entendus au paravent. Intrigué, il se rapproche et aperçoit des cheveux blancs entre les pattes de son chien.
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 27 Avr - 17:44 | |
| Los Angeles – Motel Scène 3
- Spoiler:
Assis sur les lits, une tasse de café à la main, Scofield, Tancredi, Sucre, Bellick, Mahone et Lang écoutent attentivement Whistler qui leur fait face, assis sur le fauteuil roulant du bureau, ses dossiers sur les genoux.
« La Compagnie a été créée en 1960, suite à l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro à Cuba. Jusqu’à la chute de l’URSS, la Compagnie n’était un groupe de multinationales qui luttaient contre le communisme. C’était le seul point commun de tous ces grands patrons, l’anticommunisme et la lutte pour le marché libre. Pour se faire, ils ont financé la course aux armements, la guerre des Etoiles, tout ce que vous avez appris dans les livres d’histoire... Ce faisant, ils ont aussi vendu leur âme au diable. Car nombreux d’entre eux ont fait appel à Krantz pour régler leurs problèmes, comme casser une grève, faire couler un concurrent et même renverser un gouvernement défavorable. Patiemment, Krantz a construit sa tour de Babel et en 1990, il se fait élire comme président de la Compagnie. Pourtant, ce groupe sur le papier n’a plus lieu d’être. L’URSS est en train de s’effondrer de l’intérieur. Le communisme n’est plus une menace, le libéralisme a gagné. - Alors pourquoi nomment-ils ce Krantz comme président ?, tente de comprendre Sucre - Parce que Krantz a un moyen de pression sur pratiquement chacun d’entre eux. Prenons Paul Rubinstein par exemple, le patron de Medicaltech. C’est un excellent patron, qui paie bien ses employés, fait une super action humanitaire en donnant du matériel d’occasion à des hôpitaux du Tier-Monde qui ne peuvent pas se payer d’IRM ou de scanner. Il fut même l’un des premiers à se préoccuper de l’impact de ses produits sur l’environnement, bien avant que ça ne soit à la mode. Mais ce brave Paul a un gros défaut. C’est un coureur de jupon invétéré qui a des enfants illégitimes sur tous les continents. Si sa femme l’apprenait, le divorce lui couterait les yeux de la tête. Rubinstein a voté pour Krantz, mais sans se douter de ses véritables intentions. - Comment pouvez-vous en être si sûr ?, demande Lang - Parce que tout est parfaitement cloisonné !, lui explique James, Rubinstein connait Jake Fisher, le patron de PharmaCo, ils dinent ensemble deux ou trois fois par an. Mais Rubinstein ignore que PharmaCo est derrière Avida ou Afrimeds. Car pour le découvrir, il faut soit avoir accès à certains dossiers contenus dans Scylla ou être un hacker pour s’infiltrer dans leur système informatique. Jamais je n’aurai su tout cela sans les documents que m’a donnés Aldo. Quand Krantz est arrivé à la tête de la Compagnie, Aldo Burrows était l’un de ses hommes de confiance. Il avait accès à tout. - Attendez, le coupe Sara, Vous nous avez dit avoir pris connaissance de l’existence de Scylla en 2002, si Aldo était l’homme de confiance de Krantz, comment pouvait-il ne pas être au courant ? - Aldo savait que Krantz avait des dossiers sur tout, mais à l’époque, c’étaient des documents papiers enfermés dans des coffres. Scylla est le nom du disque dur sur lequel Krantz a transféré toutes ces données pour les mettre à l’abri, après le départ d’Aldo… Revenons au cloisonnement de la Compagnie. La partie émergée est constituée de sociétés aux activités parfaitement légales, comme Medicaltech et aussi, depuis qu’Andrew Fox a pris le relai de son père, Worldfood, qui fait de la recherche sur les OGM, pour limiter l’utilisation de pesticides ou pour lutter contre la malnutrition dans les pays pauvres. Même PharmaCo donne des millions de dollars chaque année pour la recherche contre le SIDA. Les multinationales qui constituent la Compagnie recouvrent pratiquement tous les domaines d’activité dans de nombreux pays du monde. C’est là qu’on atteint la zone grise avec PharmaCo, mais aussi des sociétés pétrolières ou du complexe militaro-industriel. Puis vient la face cachée, dont vous avez été victimes, celle où était Aldo, où Gretchen m’a fait rentrer, composée d’hommes de l’ombre, qui agissent sous de faussesidentités. Dans la Compagnie, Gretchen est Susan B Anthony, moi Gary Miller et ceux qui approchent Krantz l’appellent uniquement Général. Et ils ignorent le plus souvent les activités des autres. Seuls un nombre très restreint de personnes connaissent ces activités et un nombre encore plus restreints a le droit à la parole. Krantz est un manipulateur hors pair quic’est parfaitement dire aux gens ce qu’ils veulent entendre. Par exemple, il a remarqué cette jeune sénatrice de l’Illinois aux dents qui raillaient le plancher, Caroline Reynolds. Il a vite compris qu’elle plaçait son ambition au dessus de toutes valeurs, et comme Paul Rubinstein, Reynolds avait une vie sexuelle que la morale réprouve, car son frère n’était pas le seul homme avec qui elle trompait son mari. Mais quand Krantz a proposé à Reynolds d’aider le petit Terrence paniqué par son contrôle fiscal, il ne lui a pas dit qu’il avait l’intention de faire une pierre de deux coups en faisant sortir Aldo Burrows de son trou. Voilà comment Krantz tient tout son monde. Si je n’avais pas été en relation avec Aldo, j’aurais totalement ignoré toute cette histoire. Krantz ne m’en a jamais parlé. Le nom sous lequel Aldo était connu dans la Compagnie est Richard White. Donc personne n’a fait le rapprochement entre lui et Lincoln Burrows sauf les très rares personnes au courant de sa désertion et les agents chargés de le tuer. Moi, dans cette affaire, j’étais chargé de monter le dossier comptable d’Ecofield. Je me doutais bien que ce n’était pas très légal, mais je n’étais pas censé savoir que c’était pour constituer une cagnotte électorale à Reynolds. - Donc, d’après toi, Scylla contient la preuve du coup monté contre mon frère et que la Compagnie a tenté de tous nous tuer, précise Michael - Absolument. Je suis sûr à 100% qu’on y trouvera les ordres, les personnes à éliminer et le nom des agents qui en étaient chargés. Tout comme on aura tout le détail sur la magouille montée autour de Reynolds et de son petit frère. Et pas que ça… »
Deux coups brefs frappent à la porte l’interrompent. Instinctivement, Alex pose la main sur son arme. James se lève et jette un œil par la fenêtre. Il sourit et ouvre la porte. Un homme vêtu d’un costume sombre et d’une chemise blanche, tirant une petite valise, entre.
« Bonjour, je suis William Brown »
Whistler fait les présentations. William se tourne vers Sara.
« Mademoiselle, je suis vraiment désolé pour Monsieur Bennet. - Vous avez du nouveau ?, tremble la jeune femme - Malheureusement, non. La police de Chicago a été un peu lente à se mettre en route, aussi, j’ai chargé un agent de confiance pour leur secouer les puces. »
Il se tourne ensuite vers Michael et lui tend la main.
« Monsieur Scofield, heureux de faire enfin votre connaissance. Thomas vous a expliqué ? - Oui, répond le jeune homme en lui serrant la main - Je sais que des excuses sont insuffisantes. Mais, grâce à votre aide, nous pourrons enfin rentre justice à tous ceux qui ont souffert à cause de Krantz. »
Brown s’assoie dans le fauteuil, accepte avec joie le café que lui offre Felicia et explique son long combat commencé il y a plus de 30 ans….
Tout jeune agent, à la fin des années 60, William Brown est nommé à la section du FBI chargée de retrouver les criminels de guerre nazis. Il découvrira avec effroi que nombres de ces hommes, dont certains étaient des donneurs d’ordre, vivaient très confortablement dans le monde libre, et pas uniquement dans certaines dictatures d’Amérique du Sud. Agacé par les bâtons qu’on lui met dans les roues, William commence alors à enquêter sur ceux qui protègent ces criminels. Ses investigations l’amènent à découvrir l’existence d’un cartel, la Compagnie. Grâce à ses relations en Amérique du Sud, Brown réalise rapidement que le gouvernement américain, mais aussi cette Compagnie, ne sont pas étrangers aux tristes événements qui s’y déroulent dans les années 70 et 80. Les témoignages de victimes de ces dictatures viendront confirmer son hypothèse… Rapidement un nom émerge : Jonathan Krantz, un soi-disant « conseil technique », qui est en fait un militaire qui fait une carrière fulgurante…
En 1990, William fait la connaissance de Charlie Wilson, un député américain qui fut manipulé par laCompagnie afin de convaincre le Congrès américain de fournir des armes aux combattants afghans. Charlie ne regrette pas d’avoir été les Afghans mais il est écœuré par l’indifférence de ces pairs vis-à-vis de la population, maintenant que l’URSS n’est plus une menace. Et Charlie donne un autre nom à Brown : Richard White.
En 1992, grâce à ses excellents états de service, Brown est nommé directeur du FBI. Dès lors, il commence à mettre une équipe sur pied afin de lutter contre ce cartel, qui après avoir abattu l’URSS, semble avoir jeté son dévolu sur le reste du monde…
« Comprenons nous bien, conclue-t-il, Krantz n’est pas un idéaliste. Il ne veut pas mettre un nouveau modèle politique et économique en place. Celui est cours actuellement lui convient parfaitement. C’est un arriviste fasciné par le pouvoir. Son rêve le plus fou est de devenir en quelque sorte le maitre du monde et pour cela il ne recule devant rien : la corruption, l’intimidation, les meurtres, les magouilles électorales, tout. Tout ce qui peut lui permettre d’avoir le contrôle. Par contre, c’est aussi un homme de l’ombre qui déteste être en pleine lumière, sauf dans certaines occasions, bien sûr. En faisant tomber la Compagnie, nous sauvons la démocratie telle que nos pères fondateurs l’ont crée, et pas uniquement aux Etats-Unis… Cependant je dois avoir la franchise de vous dire qu’en ce qui vous concerne personnellement je ne peux rien vous promettre. Tout dépendra de la justice. Il m’est totalement impossible de passer un accord avec un juge, car je ne peux pas savoir si ce juge est lié à la Compagnie ou pas. Seuls Monsieur Bellick et Mademoiselle Tancredi sont sûrs de ne pas finir en prison car leurs dossiers sont déjà classés. - Mais nous n’aurons plus jamais à fuir, intervient Michael - En effet, et vous avez ma parole que non seulement nous témoignerons en votre faveur mais nous ferons connaitre au monde entier ce que vous avez subi… Bon, je suis également venu pour prendre des photos de vos amis colombiens pour faire leurs papiers avant de me rendre à mon hôtel. - Vous ne restez pas avec nous ?, s’étonne Lang - Non, lui répond William, Je suis en mission officielle. J’ai réservé une chambre à côté du commissariat central de Los Angeles où j’ai une réunion demain. Krantz va donc rapidement savoir que je suis en ville. En restant ici, je vous mettrais en danger. - Krantz en a aussi après vous ? », s’inquiète Bellick
Brown sourie.
« Nous jouons une partie de poker menteur, lui et moi. Et je dois avouer qu’il a gagné plusieurs parties. Mais gagner une bataille n’est pas gagné la guerre…. »
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 27 Avr - 17:48 | |
| Immeuble de la Compagnie Scène 3
- Spoiler:
Gretchen marche rapidement le long du long couloir sombre et rentre en trombe dans le bureau.
« Tu as quelque chose, Barbara ? »
La femme aux lunettes en forme d’étoile se retourne.
« En effet. Voilà l’identité des passagers de cet avion que Samantha a vu au Mexique. Thomas Grant, Patrick Swann et Felicia Lang. Et j’ai déjà des informations sur cette dernière. »
Elle tend un papier à Gretchen en faisant une grimace.
« Une flic du FBI ! - Qui travaillait avec Mahone sur l’évasion de Fox River, précise Barbara - Donc, l’un des deux noms, sinon les deux noms des hommes, sont faux… Alors, pourquoi n’a-t-elle pas utilisé un faux nom ? - Peut-être que seul Mahone voyageait sous une fausse identité, vu qu’il est recherché. - Tu n’as rien sur ces deux autres noms ? - Pas pour le moment, mais si l’un est un vrai nom, je trouverai… »
Chicago Scène 2 – Institut médico-légal
- Spoiler:
Deux hommes bruns et costauds habillés de noir déposent délicatement le linceul blanc sur la table d’examen du médecin légiste, un homme chauve et ventripotent. Dans un coin de la pièce, Wheeler attend, le visage fermé. Le légiste ouvre délicatement le linceul révélant le corps d’un homme aux cheveux blancs, de corpulence moyenne. Il a été si affreusement battu que son visage est totalement méconnaissable. Le médecin détache du mort une petite chaine en or avec un médaillon, le regarde et se tourne vers Wheeler.
« Je crains que vous n’ayez retrouvé votre disparu. Sur ce médaillon, il est écrit : Bruce, 7 octobre 1946. »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ La mâchoire du pauvre homme étant dans un tel état, que pour établir une identification définitive, le légiste devra avoir recours aux tests ADN, réalisés grâce à des cheveux trouvés chez Bruce. Ils confirmeront l’inscription sur le médaillon…
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Lun 27 Avr - 17:53 | |
| Los Angeles – Motel Scène 4
- Spoiler:
Assis sur un lit, Michael, au téléphone, explique à Lincoln ce que Whistler lui a révélé sur leur père. Sara range leurs vêtements dans la penderie. Un étrange objet en tissu tombe de la poche d’un des jeans de Scofield. La jeune femme le ramasse et le regarde, intriguée
« Qu’est ce que c’est ?, demande-t-elle après que le jeune homme eut raccroché - Quoi ?, répond Michael en se tournant vers elle - Ca… - Oh, c’est une poupée vaudou. Un Kényan avec qui je travaillais au Panama l’a faite pour moi. Elle chasse le mauvais œil parait-il… Je te la donne.
- Elle chasse le mauvais œil, répète Sara en glissant l’objet dans son soutien-gorge. - Je vais être jaloux de cette poupée, sourie tristement Michael - Tu veux en parler ?, demande la jeune femme en s’asseyant à ses côtés - Quoi dire… - Si tu es triste, surpris, étonné, choqué… - Rien de tout ça. J’ai grandi en entendant dire que mon père était une brute alcoolique qui était parti sans laisser d’adresse, alors… - Beaucoup d’enfants dans ce cas s’inventent un père idéal, précise Sara - Pas moi. Je dois être trop terre à terre pour ça. - Tu as pourtant l’air triste. - C’était à lui de me prévenir, pas à James ! Il aurait du me le dire, rage Michael - Qu’est ce que ça aurait changé ? Tu aurais toujours du sortir Linc de Fox River. - Oui, mais je l’aurais fait différemment. Je n’aurais pas commis autant d’erreurs. - Comme quoi ? - Comme vous impliquer, Veronica et toi, dans cette affaire. - J’avais quel rôle dans ton plan quand tu es arrivé à Fox River ? - De convaincre ton père d’accorder la clémence à Lincoln si l’évasion échouait. Rien d’autre… Je savais qui tu étais avant de te rencontrer et que tu étais opposée à la peine de mort mais je ne comptais pas t’impliquer dans l’évasion. - Comment comptais-tu d’y prendre ? », s’étonne la jeune femme.
Michael lui explique la première évasion manquée.
« Si on avait réussi, tu serais restée hors de tout ça… Je… Je… Je n’ai pas une assez haute opinion de moi-même pour prévoir de te séduire et de t’utiliser… Je me suis fait passer pour diabétique pour pouvoir souvent venir à l’infirmerie, pas pour te séduire… J’espérais juste pouvoir te convaincre de l’innocente de Linc… Mais je n’avais pas prévu de tomber amoureux de toi… Et je n’avais aucune arrière pensée quand je t’ai sauvée lors de l’émeute. Je ne pouvais simplement pas laisser ces… »
Michael baisse la tête. Ses joues se tendent. Sara palie. Elle sait à quoi il pense.
« On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, le réconforte-t-elle en lui posant la main sur l’épaule. - Mais tu es l’un de ces œufs. - Je suis un œuf dur. »
Michael lève les yeux vers la jeune femme.
« Si c’était à refaire, je le referais, lui dit-elle, On doit arrêter ce Krantz, Michael. Quel qu’en soit le prix »
Michael soupire et pose la tête sur l’épaule de Sara. Elle le serre dans ses bras en lui embrassant le crane.
Panama - Spoiler:
Lincoln raccroche au moment où Sofia arrive un cocktail.
« Maria a fait de la Pina Colada, je t’ai apporté un verre. - Merci, souffle Linc - Ca va ?, demande la jeune femme en lui posant la main sur l’épaule. - J’ai besoin d’être un peu seul, Sofia. S’il te plait. - Bien sûr ».
Lincoln se retourne vers la baie qui s’instille à ses pieds. Il est assis sous une superbe tonnelle blanche au bout de l’immense jardin.
Les moments qu’il a passé avec son père lui reviennent en mémoire : leurs virées aux matchs de Base-ball, leurs parties de pêche, leurs retrouvailles 30 ans plus tard… Mais le jeune homme réalise qu’il se souvient surtout des disputes de ses parents… L’image qu’il a le plus vue de son père, c’est ce dernier claquant la porte et montant dans sa voiture….
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| | | zabou Went_ Angel
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| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 29 Avr - 18:58 | |
| 7 août
Los Angeles – Motel Scène 1 - Spoiler:
Des plans d’architecte et d’occupation des sols, entourés par des muffins et des tasses de café fumant, sont étalés sur le bureau posé entre les deux lits.
« Voilà mon plan, explique James en regardant la bande assise autour de lui, On entre par le parking de Gate, on passe par les sous-sols, on vole Scylla et on la remet à Brown. Grâce aux infos contenues sur le disque dur, il saura vers quel procureur se tourner pour faire exploser toute cette affaire. Par Gretchen, je sais que Krantz part à Washington pour une réunion du FMI le 11 août au soir. Il faudra agir à ce moment-là. Ainsi, il ne remarquera pas immédiatement que Scylla a disparu. Ca nous laisse 4, 5 jours au maximum. - C’est légal ?, s’inquiète Bellick - Tout à fait, le rassure James, Officiellement, c’est vous qui volerez Scylla. Le FBI n’aura rien à voir là-dedans. Vous nous l’avez remise pour prouver que vous êtes les victimes et non les agresseurs. Tout simplement. - Pourquoi on a pas les détails pour ce côté ?, demande Sucre en fixant les plans - Ce sont des plans d’occupation des sols, lui explique Michael, Ils ne sont jamais précis. - Je n’ai jamais réussi à obtenir les plans d’architecte, précise James, Mais je sais exactement où se trouve l’ascenseur qui mène à Scylla. - Mais on sait pas ce qu’on va trouver après ce conduit, note Fernando - Ca ressemblera aux sous-sols de Gate, le rassure Scofield, Tous les sous-sols sont construits de la même façon. - Tu es sûr qu’on pourra descendre jusqu’au 5ème sous-sol, se soucie soudain Mahone, De l’autre côte, il n’y a que 3 sous-sols. - Oui. Il y a forcément un accès technique. - Par contre, il faudra faire très attention au système de sécurité, précise James. - Pour le moment, on doit surtout trouver un moyen de passer à travers de ce conduit », lui rappelle Scofield.
Panama - Spoiler:
Lincoln n’a pratiquement pas fermé l’œil de la nuit qu’il a, en grande partie, passé assis sous la tonnelle. Vers 10h00, Sofia est venue lui amener son petit-déjeuner et est repartie sans rien demander. Après son départ, le jeune homme s’est installé sur le petit balcon de sa chambre pour boire son café. De là, il a vu la jeune femme et son fils piquer une tête dans la piscine et a décidé de les rejoindre.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Lincoln finit une longueur de crawl, s’agrippe au bord de la piscine pour reprendre son souffle et lève la tête pour voir ce qui lui fait de l’ombre. C’est Maria qui agite une enveloppe
« Pour toi », lui dit-elle
Lincoln sort d’un bond, s’essuie rapidement avec une serviette et prend l’enveloppe. Elle a été timbrée à Washington. Il la déchire, fébrile.
« C’est les billets ?, demande LJ en s’approchant - Oui et les passeports, lui répond son père, On part demain, à 8h45. - Cool », sourie l’adolescent.
Lincoln se retourne vers Sofia qui vient de s’assoir sur le bord de la piscine.
« Tu es sûre que tu ne veux pas rester ici ? Tu es en sécurité. Le maire n’osera pas s’en rendre à toi si tu es protégée par le ministre. - Oui, répond la jeune femme en se levant, Je veux m’expliquer avec James. Et je ne vais pas passer ma vie enfermée ici. - Le ministre est veuf. Tu pourrais l’épouser » plaisante Linc.
Le regard noir de la jeune femme lui indique qu’elle ne partage pas son sens de l’humour. Sofia part vers la maison, la tête baissée.
« Mon pauvre papa, t’es vraiment pas doué avec les femmes », le taquine LJ
Burrows le regarde en souriant, lui donne un coup sur la tête avec l’enveloppe et prend lui aussi le chemin de la maison, une serviette à la main.
« Donc, toi partir demain, souffle Maria avec un regard triste - Oui… Maria, c’est la meilleure solution. Quand tout ça sera terminé, je reviendrai te voir promis, lui répond LJ en posant ses mains autour du doux visage - Pas fausse promesse. - Non, ce ne sont pas de fausses promesses. Mais uniquement si tu fais ton école hôtelière. - Promis ? - Promis. »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Maria tiendra la promesse qu’elle a faite à LJ. Ses talents seront très vite remarqués et dès sa sortie de l’école, elle sera embauchée dans un grand restaurant. Morales, qui veillera sur elle comme si elle était sa propre fille, aura idée de lui faire écrire des livres de cuisine. Grâce à cette initiative, la pauvre orpheline fera fortune….
Dernière édition par zabou le Mer 29 Avr - 19:04, édité 1 fois | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 29 Avr - 19:03 | |
| Los Angeles - Motel Scène 2
- Spoiler:
Ses yeux clairs fixés sur les lignes, Scofield étudie les plans des sous-sols de Gate en prêtant une oreille très attentive aux explications d’Alex.
« Le mur au dessus du tuyau remonte tout le long. J’avais une mèche de 30cm et je n’ai pas pu passer à travers.
- C’est normal, il doit faire au moins 50 cm d’épaisseur, c’est un mur de soutien des fondations, répond Michael sans lever les yeux - Et pour le sol, c’est pire, continue Alex, Je ne suis même pas parvenu à faire un trou. - On ne pourra pas passer par-dessous, confirme Scofield, C’est le dallage de l’immeuble de Gate, 1 m de béton armé avec du ferraillage puis la terre en dessous. Même au marteau piqueur on ne pourra pas le percer. - Et par le mur, on peut passer ?, demande James - Le problème, c’est qu’il n’y a que 20 cm de mur au dessus du conduit, précise Mahone, Et ailleurs, on atteint le mur que par des passages très étroits. - Et ça nous ferait faire un trop long détour, continue Michael, Hors on va avoir besoin de brancher du matériel. Au fait, il y a une prise électrique quelque part ? - Dans le cagibi, derrière mon bureau. - Parfait, déclare Scofield en attrapant une feuille de papier, On achètera des rallonges. Maintenant, il faut trouver un moyen de couper l’eau le temps d’introduire un tuyau dans le conduit. - Un tuyau ?, s’étonne Sucre - Un tuyau assez large pour qu’on y passe, confirme Michael, On le passe de part et d’autre du conduit d’eau. Ainsi, on pourra faire des allers-retours sans problème. Il suffit juste de couper l’eau assez longtemps pour passer le tuyau… »
Bureau de Krantz Scène 1
- Spoiler:
La tête baissée comme une petite fille prise en faute, les mains derrière le dos, Gretchen se tient devant le bureau de Krantz. Ce dernier, le visage rougi par la colère, étudie les documents qu’elle vient de lui donner. En piratant le site du FBI, Barbara est rentrée dans leurs dossiers confidentiels et a trouvé la fiche d’identité de…. Thomas Grant.
« Alors James est un agent du FBI infiltré ! Une taupe de Brown ! » hurle-t-il en fixant la jeune femme.
Elle lui répond par un signe de tête.
« Une taupe que tu m’as présenté parce que tu t’envoyais en l’air avec lui ! »
Gretchen regarde ses chaussures sans répondre.
« Trouve-le et tue-le ! Tue-les tous ! »
Dernière édition par zabou le Mer 29 Avr - 19:21, édité 1 fois | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 29 Avr - 19:09 | |
| Los Angeles - Motel Scène 3
- Spoiler:
« Merci »
Michael sourie à Sara qui lui tend une tasse de café et se concentre à nouveau sur le schéma d’alimentation des eaux potables de Los Angeles. La jeune femme s’assoie timidement à côté de lui sans le quitter des yeux. Scofield fronce les sourcils et prend les plans de Gate.
« Alex, tu m’as bien dit que tu avais trouvé une sortie par ce parking public ? - Oui. »
Un sourire de satisfaction se dessine sur les lèvres de Michael.
« Tu as trouvé !,s’exclame James - La porte d’accès du parking public a pour but de permettre aux gens de la Compagnie des eaux d’avoir accès aux sous-sols, car sur le toit de cet immeuble se trouve l’un des panneaux de contrôle du conduit. - Un panneau de contrôle ?, s’étonne Whistler - Oui, il permet de couper l’eau en aval de ce panneau, pour faire des travaux par exemple… Là, indique Michael en montrant un trait sur le schéma, se trouve une sorte d’aiguillage, comme pour les trains. Si une partie d’un conduit est condamnée, une cloison se rabat et envoie l’eau dans un autre conduit. - Et comment peut-on faire ça ?.... », demande James
Los Angeles - Siège administratif de la police
- Spoiler:
La salle de réunion, rectangle sans fenêtre éclairé par d’affreux néons, résonne du bruit des conversations. Tous les hauts gradés de la police de Los Angeles, ainsi que les représentants locaux de la NASA et de la CIA sont présents. Un écran relié à un rétroprojecteur a été installé au fond de la salle. Brown rentre par une porte située sur le côté et monte sur l’estrade. Il tapote sur le micro et souffle dedans pour vérifier qu’il est ouvert. Le volume des conversations baisse un cran.
« Mesdames, Messieurs, commence-t-il, Si vous voulez bien prendre place. »
Tout le monde s’exécute plus ou moins rapidement. Une fois le silence obtenu, Brown reprend.
« Bonjour. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis William Brown, le directeur du FBI. Je vous ai réuni aujourd’hui car mon bureau a assemblé des éléments inquiétants indiquant qu’un attentat terroriste de grande ampleur est actuellement en préparation et que la ville de Los Angeles, notamment ces lieux touristiques, en sont la cible, ainsi que l’aéroport de LAX … »
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| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: DENOUEMENT Mer 29 Avr - 19:20 | |
| Los Angeles – Motel Scène 4(les parties en italique sont en espagnol)
- Spoiler:
« Voici la liste de ce que Ellen doit nous procurer dès demain, dit Michael en tendant une feuille de papier à James - Je l’appelle tout de suite. Elle ne va pas tarder à quitter Gate… Des couvertures ? Pourquoi faire ? - Atténuer le bruit. Sinon, ça va résonner dans les sous-sols et on nous entendra », lui répond Scofield.
Il se retourne vers Sara et lui caresse la joue. La jeune femme le regarde avec fierté.
« Ellen, bonsoir, c’est moi. Tu as de quoi noter ?... »
La porte de la chambre s’ouvre avec fracas. Telle une petite tornade, Rafael rentre dans la pièce et se précipite vers Fernando en lui montrant fièrement son beau camion de pompiers.
« Regarde !! - Whoa ! Il est super chouette ! Qui c’est qui t’a offert ça ? - Brad a absolument voulu lui acheter », répond Assomption en se tournant vers le gardien.
Ce dernier sourie un peu gêné et pose deux pacs de bière à côté de la TV.
« Il doit s’ennuyer enfermé toute la journée dans cette chambre… »
Sara et Michael regardent Brad amusés et replient les plans pour permettre à Lang et à Juan de poser le repas.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Affalé dans le fauteuil, une bière dans une main et un cheeseburger dans l’autre, Brad regarde un match de football américain. Son visage rayonne d’aise.
« Heureux d’avoir retrouvé la civilisation ?, le taquine Michael assis sur un lit entre Sara et Sucre - Et comment !, s’exclame Bellick, J’ai l’impression d’être déjà à la maison ! - Tu ne sais pas ce qui est bon, lui répond Sucre en mordant dans un burrito - Entre un hamburger et un burrito, je prends qu’en même le hamburger, intervient James en avalant une gorgée de bière - Rien ne vaut un bon brownie, pas vrai Rafael ? »
Le petit garçon sourie à Fernando, la bouche barbouillée de chocolat.
« C’est la première fois qu’il en mange un ?, demande Lang - Oui, commence Assomption, On achetait rarement du choco… »
Deux coups brefs frappés à la porte l’arrêtent. Alex se lèche les doigts et va ouvrir.
« Wheeler ! Content de vous voir ! - Bonsoir, Mahone. - Entrez »
Tous les regards se tournent vers le jeune homme blond à lunettes qui vient de pénétrer dans la pièce.
« Quoi ton nom ?, lui demande Rafael qui se lance en anglais - Jason », lui répond l’agent en souriant
Lang se charge de faire les présentations. Wheeler pose son sac sur un lit et en sort trois green cards.
« J’ai vos papiers », déclare-t-il en les tendant aux Dos Santos.
Juan saisit les trois rectangles à peine plus grands qu’une carte de crédit et les regarde sans oser y croire.
« Bienvenus aux Etats-Unis », les accueille Lang en souriant.
Juan se tourne vers sa femme et la serre dans ses bras. Des larmes de joie coulent sur ses joues. Leurs amis les regardent heureux et attendris. Wheeler se racle la gorge et se tourne vers Sara. A son visage, Felicia devine immédiatement.
« Mademoiselle Tancredi… J’ai… J’ai une horrible nouvelle… - Bruce, murmure la jeune femme en palissant - Oui… Un promeneur et son chien ont trouvé son corps dans les bois. Nous l’avons identifié grâce à sa médaille de naissance. Ce n’est pas encore officiel car il faut attendre les résultats des tests ADN. Sa mâchoire était trop abimée pour les empreintes dentaires. »
Livide, Sara se lève et quitte la pièce en courant.
« Wheeler, j’admire ton tact !, lui reproche Felicia en lui lançant un œil noir - Il a été torturé, intervient Michael - Je n’avais jamais vu un corps dans un tel état, tremble Jason, Le visage était complètement déformé par les coups. »
Un lourd silence tombe dans la pièce. Michael se lève et se précipite pour rejoindre Sara dans la chambre 104.
La porte est entrouverte. Le jeune homme la pousse doucement et aperçoit Sara. Elle a ouvert le minibar et a déjà bu une mignonette de whiskey. Elle est en train de finir la deuxième. Il rentre et referme la porte. « Sara… - Laissez-moi !, répond la jeune femme en attrapant une troisième - Sara, arrête. Il n’aurait pas voulu ça », lui dit Michael en prenant la mignonette.
Elle le repose et le gifle violement. Michael reste stupéfait. Sara se retourne vers le minibar et attrape du Gin. Michael réagit, lui arrache la bouteille des mains et lui saisit les poignets.
« Arrête ! Ca ne changera rien. - Lâche-moi !, hurle la jeune femme - Sara, calme-toi. »
Sara se débat mais Scofield ne lâche pas prise. Il lui passe les bras dans le dos et la soulève. Les hurlements de Sara décuplent. Michael la pose dans le bac de douche et l’arrose. La jeune femme commence à suffoquer.Trois coups sont frappés à la porte. Le jeune homme pose le pommeau sans couper l’eau et va ouvrir.
« Que se passe-t-il ?, demande Lang - Elle a pété les plombs, répond Michael en baissant la tête - Laissez-nous… Faites-moi confiance… J’ai l’habitude… Allez à côté … »
A contrecœur, le jeune homme s’exécute. Lang rentre et ferme la porte.
« C’est Sara qui hurlait comme ça ? », s’inquiète Bellick
Michael relève la tête. Brad, les Dos Santos, Sucre, Wheeler, Alex et James le regardent étonnés. Le visage de Scofield change soudain d’expression. Ses yeux brillent de haine. Il fait un pas vers Whistler et le frappe violement au visage.
« Ca, c’est pour les dommages collatéraux ! »
Il le frappe une seconde fois, touchant le nez.
« Et ça, c’est pour les viols de Sara !!! »
Avant qu’il ne frappe une troisième fois, Alex, Wheeler et Sucre lui sautent dessus et le poussent dans la chambre 105. Fernando rentre avec lui et referme la porte. Michael attrape le fauteuil et le frappe brutalement au sol. Son ami le regarde estomaqué.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§ James essuie le sang qui lui coule du nez et relève la tête.
« Je devrais te finir !, rugit Brad en lui lançant un regard noir - N’en rajoute pas, lui dit Alex en le repoussant, Allez, on rentre… Tout le monde… "
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Lang rentre calmement dans la salle de bain. Sara est toujours assise dans le bac de douche, la tête baissée. Ses cheveux trempés lui barrent le visage. Sa respiration est rapide, ample et sifflante. Felicia coupe l’eau et s’agenouille à côté d’elle.
« Sara », murmure-t-elle
Cette dernière sursaute. Elle ouvre la bouche mais son hyperventilation empêche tout son de sortir. Les éclats de voix qui lui parviennent l’effraient. Sa respiration se fait encore plus rapide et plus ample. Lang regarde autour d’elle et attrape un petit sac plastique destiné aux protections périodiques. Elle s’approche de Sara et tente de lui poser sur le visage. Cette dernière se débat ce qui aggrave sa respiration. Ses doigts se crispent. Elle tente de crier en vain.
« Sara, calmez-vous… Regardez-moi... Calmez-vous »
Des bruits de bois qu’on fracasse font tourner la tête à Sara, totalement paniquée. Felicia en profite pour lui poser le sac sur le nez et la bouche.
« Sara… Calmez-vous…. C’est Felicia… Vous êtes à Los Angeles, vous vous rappelez ?... Là, doucement…. Calmez-vous… Doucement… Respirez doucement… Là »
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| Sujet: Re: DENOUEMENT | |
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