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+5jesswent caroll Valérie Addiwent Saran 01 9 participants | |
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Valérie Went_ Angel
Nombre de messages : 78 Age : 50 Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Dim 25 Jan - 18:28 | |
| ça y est, j'ai pu prendre le temps de lire tes 2 dernières suites, tout à l'heure. Comme d'habitude, tu nous plonges vraiment dans l'histoire par tes descriptions de petits détails, notamment. On passe de moments tristes (lorsque tu nous replonges quelques années plus tôt quand Mike et Linc ont appris que c'était fini pour leur mère) à des moments tendres entre Michael et Sara ou mouvementés et tendus avec la bagarre entre Sucre et Brad. Le passage avec Bellick m'a d'ailleurs bien fait rire. Le pauvre, il fait pitié aussi. Il aime toujours Sara et attend autre chose d'elle, un peu plus d'attention, peut-être. En tout cas, on sent qu'ils sont tous à fleur de peau. | |
| | | Saran 01 Went_ Angel
Nombre de messages : 106 Age : 37 Localisation : là où on étouffe ... Pays : Date d'inscription : 08/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Ven 13 Fév - 14:57 | |
| Chapitre 40 :
Un petit chapitre pour vous et bon week-end end à toutes !
- Spoiler:
-40-
Lincoln était adossé sur le plan de travail de l’étroite kitchenette de leur chambre d’hôtel et regardait Sara rincer ses mains du sang de Brad. Elle aussi était pensive, son esprit était ailleurs tandis que le creux de ses mains recueillait depuis plusieurs minutes une eau bouillante et trouble. Lincoln se pencha soudainement mais doucement et referma le robinet, ce qui sortit Sara de sa rêverie. Elle ne le regarda pas pour autant et attrapa le torchon posé à côté d’elle.
L : Pourquoi vous faites ça Sara ? S : (sèchement) On m’a retiré le droit d’exercer, pas mes convictions … L : (doucement) Je ne parle pas de ça.
Sara leva brusquement les yeux vers Lincoln. Son regard s’égara quelques peu sur les traits de cet homme qu’elle ne connaissait finalement qu’en tant que condamné. Il ne ressemblait pas à son frère…
S : Je ne comprends pas.
Lincoln lui sourit gentiment et retourna s’asseoir à la table laissant Sara incrédule.
S : Qu’est-ce qui vous fait sourire ? L : Vous venez juste de répondre à ma question.
Sara retourna son attention à ses mains redevenues blanches mais rougies par l’eau brûlante et secoua timidement la tête.
S : Vous ne ressemblez pas à votre frère Lincoln, mais vous demeurez tout les deux aussi mystérieux l’un que l’autre à mes yeux.
Lincoln redevint un peu plus sérieux à mesure que son sourire s’effaçait de son visage.
L : Vous êtes pareil Sara…
Sara ne se retourna pas à cette nouvelle énigme et se contenta de fixer les carreaux verts bouteille autour de l’évier.
L : Vous avez été acquittée, une vie nouvelle vous attend, loin d’ici, de tout ça … mais vous êtes là. Je sais ce que vous allez me dire, vous avez vos raisons et je n’en doute pas… mais n’importe quelle femme ayant subit un tel calvaire aurait fuit. Et vous, quand on vous demande pourquoi vous faites ça… vous ne savez juste pas de quoi je parle.
Le sourire réapparut sur les lèvres sèches de Lincoln qui devinait aussi celui de Sara.
L : Je regrette d’avoir un jour douté de votre intégrité Sara. S : (se retournant) Ça vous rassure si je vous dis que vous n’étiez pas le seul… L : C’est pas toujours évident de se poser les bonnes questions… C’est pourquoi on doute toujours de soi Sara …
L’ouverture de la porte d’entrée mit soudainement un terme à leur petite conversation et Michael entra.
L : Où est Sucre ? M : Il va revenir, il fait un tour … Vaut mieux le laisser seul… L : On part quand alors ? M : Dès qu’il revient.
Brad sortit à se moment de la salle de bain, le visage un peu bouffit avec un épais bout de coton qui ressortait de sa narine gauche. Tous les regards convergèrent sur lui et un long silence s’installa. Michael reprit soudain d’un ton sec, le regard planté dans le sol.
M : Lui, il dégage.
Il avait dit ça en désignant Brad d’un geste rapide sans même le regarder. Les yeux de l’intéressé s’agrandirent et sa respiration s’accéléra.
B : Comment ça je dégage ?! Vous avez besoin de moi !
Michael ne prononça pas d’autre mot, il se dirigea vers la cuisine et se servit un verre d’eau afin d’occuper son esprit sur autre chose que sur sa main qui tremblante de s’abattre elle aussi sur le visage gémissant de Brad.
Lincoln s’avança vers son frère et posa une main attentive sur son épaule.
L : Mike, … il a pas tord … M : J’ai plus besoin de Fernando que de lui … L : Je te dis juste …on n’est que 4 … réfléchis.
Michael lança un regard noir à Brad qui se tenait dans l’entrée, droit comme un piquet, une serviette de bain dans les mains.
M : C’est tout réfléchit.
Michael s’avança ensuite vers la salle de bain et s’y enferma.
***
Il ouvrit le robinet de la douche et attendit à côté, son corps reposant lourdement sur ses mains posées de chaque côté du lavabo, qu’une épaisse vapeur d’eau arrive à son visage. Peu à peu, le miroir devint flou, faisant disparaître les traits fatigués de son visage… …Si tout pouvait être aussi simple … Il enleva son t-shirt, à présent que la pièce s’était réchauffée et s’arrêta un instant sur son tatouage qui courait le long de ses deux bras nus. Pour la première fois, lorsqu’il les contempla, les sentiments de honte ou de remords n’envahirent pas son esprit. Non. Étrangement, seul un visage lui vint à l’esprit… celui de cette femme qui lui avait inspiré cette idée. Pourquoi pensait-il à elle en ce moment, il ne le savait pas. Peut-être parce qu’au final il avait passé plus de temps avec elle qu’avec Nika ou Sara…
Il poussa parterre et sans réelle violence l’amas de serviettes et de produits de toilette disposés sur un gros tabouret bleu collé au mur entre la baignoire et le lavabo et s’y installa.
Plongé dans ses pensées, il ne vit pas la porte s’ouvrir et seul un petit courant d’air frais sur son corps l’alerta. Il leva les yeux sur l’embrasure de la porte où il découvrit le visage d’une de ses femmes.
Sans dire un mot, Sara se faufila dans la petite salle de bain maintenant surchauffée et vint s’agenouiller devant lui. Elle prit délicatement ses mains dans les siennes et le regarda avec une intensité rare. Lui aussi la regardait et semblait pour la première fois de sa vie la considérer vraiment. Son regard épousa le moindre centimètre de sa peau laiteuse et d’apparence si fragile mais déjà chargée de souvenir elle aussi.
Contrairement à tout, cet instant de silence leur avait parut une éternité mais n’avait duré en faite que quelques secondes. M : Pourquoi tu fais ça Sara ?
Sara s’éleva un peu pour se retrouver à présent au niveau du visage de Michael qu’elle protégea de ses deux mains posées sur chacune de ses joues.
S : Parce que je t’aime.
Une once d’hésitation demeurait dans les yeux noisette de Sara lorsqu’elle prononça cette phrase, pourtant elle ne doutait pas. Elle approcha son visage du sien en fermant les yeux. Leur lèvres s’arrêtèrent aussitôt qu’elles sentirent le souffle chaud de l’autre caresser leur visages à présent humides. L’eau continuait de couler dans un bruit doux et à la fois omniprésent dans cette pièce troublée par le frisson qui émanait de leurs deux visages se respirant l’un l’autre.
Une boule commença à se former au creux du ventre de Michael à mesure qu’il sentait son désir monter pour Elle. Il laissa ses doigts chauds glisser sur les épaules de Sara, faisant ainsi tomber ce petit gilet marron qu’elle ne quittait plus, dernier obstacle entre lui et sa peau qu’il avait terriblement envie de sentir sous ses mains. Sara acheva son initiative et fini de l’enlever elle-même. Ses mains ne restèrent pas longtemps loin du visage de Michael autour duquel elle entoura ses bras frêles. Elle sentit alors le souffle de Michael s’accélérer sur lèvres. Même son regard semblait laisser une empreinte brûlante sur la peau de son front, son nez, ses paupières, … partout où l’azur de ses yeux avait rencontré une partie d’elle… même au plus profond d’elle.
La chaleur et l’humidité s’intensifiaient dans la salle de bain où l’air frais commençait à se raréfier et Michael commença à manquer d’air et de contenance. Il tira Sara un peu plus vers lui et s’empara enfin de ses lèvres qu’il convoitait depuis trop longtemps maintenant. Sara sentit tout ses membres s’animer et dans son ardeur elle se leva pour se rassoir ensuite sur les genoux de Michael en plaçant sans réserve une jambe de chaque côté.
Leur baiser s’intensifiait chaque seconde, les éloignant chaque fois un peu plus de la réalité qui les attendait à l’extérieur du petit monde qui s’était créé entre leurs deux corps désormais si proches.
Tous les sens de Michael étaient affolés. Il perdit tout ses points de repères alors que Sara prenait de plus en plus possession de lui à tel point qu’il ne su retenir son esprit d’aller plus vite que le rythme qu’elle lui imposait. Il entreprit alors de défaire un à un et aussi vite que son corps le lui permettrai, chacun des boutons de la chemisette de Sara. Son œuvre achevée, ses lèvres quittèrent celles de Sara et glissèrent lentement le long de sa joue puis de son cou où il vint nicher son visage. Ses mains se faufilèrent à son tour sous sa chemise grande ouverte autour de la fine taille de Sara qu’il enlaça avec tendresse pendant que son visage reposait sous son cou. Son odeur était chaude, presque familière. Sa respiration se calma quelque peu et se calqua sur celle de Sara.
M : J’ai envie de toi …
Comme seule réponse, Sara embrassa tendrement la tête de Michael posée sur son torse. Celui-ci releva la tête et la regarda droit dans les yeux. C’était la première fois qu’il se sentait aussi proche d’elle. Il approcha encore ses lèvres des siennes mais au dernier moment Sara détourna délicatement la tête vers la porte pendant que Michael se contentait d’embrasser amoureusement sa joue. Elle pressa légèrement ses doigts autour du bras de Michael qui n’eût pas besoin de mot ni de regarder dans la même direction qu’elle pour comprendre.
M : (faiblement) T’as raison …
Sara lui sourit gentiment et se pencha vers son oreille.
S : C’est pas le temps, ni les occasions qui manqueront je te le promets.
Michael acquiesça à regret de constater cette porte derrière laquelle demeurait tous les problèmes qu’il était loin d’avoir envie de résoudre. Il se tourna vers le visage doux de Sara qu’il embrassa une dernière fois avant de la laisser se lever. Il la regarda s’arrêter face à la porte pour prendre le temps de reboutonner sa chemisette, parfaitement consciente que lui faisait exactement le contraire derrière elle et la déshabillait du regard. Elle posa sa main hésitante sur la poignée et avant d’appuyer elle s’adressa à lui une dernière fois sans lui faire face.
S : Et toi Michael, pourquoi tu fais ça ?
Elle n’attendit pas de réponse car elle savait qu’il n’en avait pas et qui ne lui mentirait plus. Elle ouvrit la porte et sortit dans le même courant d’air frais part lequel elle était entrée.
***
Dernière édition par Saran 01 le Mar 29 Sep - 19:43, édité 1 fois | |
| | | Saran 01 Went_ Angel
Nombre de messages : 106 Age : 37 Localisation : là où on étouffe ... Pays : Date d'inscription : 08/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Dim 15 Fév - 16:17 | |
| Je sais ... j'ai posté à quelques jours d'intervalle
C'est qu'en fait il s'agissait d'un seul et loooooooooooooooooooooong chapitre que j'ai été contrainte de couper en deux. Pour celles qui écrivent, vous devez savoir ce que c'est ! On écrit, on écrit, on à toujours pas la fin de notre chapitre mais celui-ci fait déjà 5 pages alors on se résigne et on squeez pour au moins donner quelque chose à nos lectrices (et lecteurs qui sait ) qui font déjà preuve d'une remarquable patience avec moi ...
donc voilà la suite !
Chapitre 41 :
- Spoiler:
-41-
Lorsque Michael sortit enfin de la salle de bain il était déjà tard et toutes les lumières étaient éteintes. L’air s’était même quelques peu adoucit. Seul le faible vrombissement du petit ventilateur posé près de la table semblait animer cette chambre d’hôtel où ils étaient pourtant 5 à vivre. Le convertible était déplié et même dans le noir, il reconnu les formes imposantes de Brad que laissait suggérer le drap qui le couvrait.
Michael posa sa serviette mouillée sur le rebord de la chaise mais garda dans les mains le petit gilet marron que Sara avait laissé dans la salle de bain un peu plus tôt. Il passa sans s’arrêter devant la porte grande ouverte de la chambre où elle devait certainement dormir, pour se rendre sur le balcon. Lincoln s’y tenait, appuyé contre un mur, le regard sereinement posé sur la ville. Le balcon n’était pas très grand, peut-être juste assez pour deux personnes et ce pot en terre cuite qui contenait une plante qui avait vivement besoin d’être arrosée. Michael observa à son tour silencieusement la ville briller de mille feux. En tendant un peu l’oreille, on même pouvait entendre de la musique, souvent jouée dans les rues. Tout un monde qu’au final il ne prenait pas le temps de découvrir mais qui le fascinait. Il aurait bien aimé être ici en d’autres circonstances mais la voix grave de son frère le ramena à la réalité.
L : Ça va mieux ? M : (évasif) Ouais … Où est Sucre ? L : Toujours pas rentré. M : Il avait besoin de réfléchir. L : Qu’est-ce qu’il sait que je ne sais pas encore ? M : Ça à rien à voir… L : Rien à voir avec quoi ? Je te rappelle que je suis toujours au courant de rien.
Ce petit balcon, la vue imprenable sur la ville scintillante… tout venait de perdre son charme aux yeux de Michael. Comme si toute cette histoire l’empêcherait définitivement d’apprécier quoique ce soit.
L : Maintenant qu’on est que tout les deux, tu vas peut-être m’expliquer ce que tu as en tête ?
Michael poussa un long soupir et baissa les yeux. Cette plante avait décidément besoin d’eau … et lui de plus de temps pour combler les vides.
M : La vérité c’est qu’on n’a pas grand-chose …
Lincoln se tourna un peu plus vers son frère et croisa les bras sur son torse. Michael le perçu comme un signe las et s’en blâma.
L : explique ?
Il releva alors les yeux et prit une grande inspiration avant de se lancer.
M : Est-ce que papa ou cet agent … Jane, t’as parlé d’un certain Scott Echavarria ? L : Pas que je me souvienne non ... C’est qui ? M : Un agent du cartel. L : Et qu’est-ce qu’il a de spécial ? M : Il se pourrait qu’il soit une taupe. L : Comment tu sais ça ? M : Sara m’a parlé de ses interrogatoires … ce nom revenait souvent. Apparemment, Susan et Whistler étaient à sa recherche. L : Je ne vois pas le rapport avec Sara ? M : Tu te rappelles cet enregistrement du projet Échelon ? L : Quoi, la clé USB de son père ? M : Exact. Papa disait bien que cette clé qu’il comptait récupérer avait été interceptée. L : Oui mais où tu veux en venir ? M : Le Cartel avait du certainement le découvrir. Seulement au lieu de revenir à la case départ, l’enregistrement atterri entre les mains du père de Sara. L : Oui mais on a jamais su comment, à l’époque ce n’est pas vraiment ce qui nous intéressait je te signal. M : Suppose un instant qu’un agent même du cartel récupère l’enregistrement et le fait parvenir au père de Sara. L : (septique) Qui d’autre à part la compagnie de papa aurait intérêt de récupérer cette preuve contre le Cartel ? M : Ca j’en sais rien, tout ce que je sais c’est ce que si tu tape le nom de Scott Echavarria dans les fichiers du gouvernement tu découvriras que cet homme travaillait pour le sénateur Tancredi. L : (pensif) Tu penses qu’il est le lien entre le Cartel et le sénateur ? M : Je pense que ce Scott fournissait effectivement des preuves au sénateur dans le but de dévoiler les plans du cartel. Susan et Whistler devaient penser que Sara était au courant de quelque chose. Ça expliquerait aussi pourquoi ils ont attiré Bruce Bennett. L : Mais pas pourquoi ils nous ont fait croire que Sara était morte ou pourquoi Susan à eut des ennuis avec le Cartel… M : Comme je te l’ai dis … il nous manque des éléments. L : Et qui c’est ce mec, ce Scott ? Pour qui il bosse ? M : Je ne le sais pas encore mais je suis sûr qu’il pourra nous fournir toutes les réponses qu’il nous manque…Si tout ce passe comme je l’ai prévu, on doit le rencontrer à Buenaventura dans une semaine.
Lincoln s’affola et attrapa par le bras son frère sur point de partir.
L : wow wow wow, attends ! T’es en train de me dire qu’on retourne là bas pour rencontrer un mec qu’on ne connaît pas et qui est en relation avec le Cartel ! Tu délires ! M : Était en relation ... L : Comment tu peux en être aussi sûr ! M : Susan ne serait pas à sa recherche autrement. L : On peut savoir comment toi tu as fait pour le retrouver ?! M : Je l’ai pas retrouvé. A l’heure qu’il est il doit se cacher quelque part. Seulement on a des intérêts commun lui et moi,… suffit de lui laisser le bon message avec les bons mots à son ancien bureau pour qu’il comprenne et qu’il accepte de nous rencontrer. L : comment tu peux être sûr qu’il acceptera de venir, il tient peut-être plus à sa vie qu’à démanteler la compagnie ? M : (direct) J’en sais rien. L : Alors on va à Buenaventura et on attend ce Scott machin-chose ? Et s’il ne vient pas Michael ? Ou pire ; si il vient mais qu’il ne travail pas pour le Cartel ? Il n’en reste pas moins un agent du gouvernement à qui tu te livres ! M (froid) : C’est un risque à courir.
Michael tourna la tête, agacé de ne pas avoir les réponses qu’il demandait. Il savait que son plan tenait difficilement debout et ne tenait qu’aux convictions et à la décision d’un homme qu’il ne connaissait pas et n’avait jamais vu. Sara n’avait peut-être pas tord quand elle disait que tout ça ne ressemblait qu’à une sorte de course à l’adrénaline mais et qui sait… peut-être qu’au fond de lui, il aimait ça…
L : Michael ? M : J’ai pas d’autre réponse Linc … Faudra te contenter de ça…
Lincoln le regarda passer la porte du balcon mais l’interpela une dernière fois.
L : Mike.
Michael, résigné se tourna une dernière fois lui aussi pour entendre ce qu’il avait à dire.
L : Je veux pas te perdre. Si ça se passe pas comme prévu …promets moi qu’on oublie le Cartel et c’ pays,… promets moi qu’on se casse d’ici et que tu rentreras avec moi.
Michael avait attentivement écouté chaque mot que son frère avait prononcé mais son esprit restait focalisé sur le gilet de Sara qu’il tenait fermement dans sa main et qui semblait le captiver au moins tout autant.
L : Mike ? M : J’y ai déjà réfléchi …
Sans rien ajouter il partit et Lincoln dû à son grand regret laisser son frère regagner l’intérieur. Michael était du genre de ces hommes qui vont jusqu’au bout de ce qu’ils ont commencé et qui n’abandonnent jamais. Il aurait aimé lui faire entendre raison mais les tatouages qui couraient sur le corps de son petit frère étaient une preuve presque vivante de sa détermination. Lui-même n’avait rien du grand frère bien faisant qui prodigue ses bons conseils, non … Michael ne l’écoutait plus depuis longtemps…Et il lui échappait.
***
Dernière édition par Saran 01 le Mar 29 Sep - 19:44, édité 1 fois | |
| | | Tallulha So_Adelstein
Nombre de messages : 148 Localisation : Au pays des insomniaques... Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Lun 16 Fév - 11:37 | |
| Ce long chapitre est vraiment très très bien écrit...Tu as définitivement un grand sens du détail... Et cette fabuleuse scène entre Mich et Sara...avortée il va s'en dire, mais si troublante!!!! Bravo tu sais mettre les sens de tes lecteurs en éveil... Enfin pour ce qui est des plans de Mich concernant le Cartel, je ne suis pas sûre de tout comprendre pour le moment, mais je ne doute pas que tu nous fourniras encore de nouveaux détails dans tes prochains chapitres!!!! Encore une fois je te félicite pour cette fiction impeccable!!! | |
| | | Saran 01 Went_ Angel
Nombre de messages : 106 Age : 37 Localisation : là où on étouffe ... Pays : Date d'inscription : 08/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Lun 16 Fév - 20:24 | |
| J'ai dû retaper au moins 1 milliard de fois le passage où Michael explique son point de vue à Linc .... J'ai commencé à écrire cette histoire le 15 avril 2008 (enfin j'ai commencé à la poster sur l'ancien forum à cette date en tout cas ) J'avais déjà ma trame principale et je pourrai déjà écrire mon dernier chapitre (comme je connais déjà ma fin ) si je n'avais pas à l'heure qu'il est certaines difficultés à vous y amener lol Bref ... tout ça pour te dire ma tite Tallu que je crois qu'à force de tourner et retourner cette histoire dans ma tête, je commence à croire qu'il y a des éléments qui me paraissent évident à moi mais reste un peu confus pour vous ... J'essaie de trouver des idées, des intrigues pas trop farfelues qui pourraient "être vraies". J'ai vraiment envie de coller à la réalité le plus possible que ce soit dans la suite des événements ou à travers le comportements et les réactions des personnages ... Quoi qu'il arrive pas de soucis, tout s'éclaircira pour vous comme pour Mike & Co ! (vous ne devriez d'ailleurs pas tarder à tout comprendre) J'espère juste que ça vous paraitra cohérent ! | |
| | | Tallulha So_Adelstein
Nombre de messages : 148 Localisation : Au pays des insomniaques... Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Mar 17 Fév - 10:04 | |
| J'envisage une chose sage en tout premier, c'est de relire ton histoire dans sa totalité, une fois que tu auras tout terminé, afin de tout bien comprendre dans son intégralité!!!! Ensuite, rassures-toi, je comprends les difficultés que tu rencontres, car je suis aussi passée par-là lorsque j'écrivais "A very..." Il est parfois simple d'avoir une trame générale, mais quand il faut l'exposer à ses lecteurs et les mener à bon port, c'est toujours un peu plus complexe... Tu sais, j'ai eu parfois l'impression de devoir m'attarder sur du détail et des passages plus laborieux à lire, et moins pertinents pour l'intrigue, mais qui devaient être là quand même, à un moment donné pour servir mon histoire en général...et pas passer d'une aventure à une autre sans mettre un peu d'humanité à mon perso principale!!! Le résultat final est le plus important, et si tu sais parfaitement où tu vas c'est l'essentiel... Pour ma part et en tant que lectrice j'ai une confiance aveugle en toi et je me laisse mener avec plaisir au fils de tes intrigues, et même si je ne vois pas toujours où nous allons, je sais que tu sais où tu vas, et ça me suffit!!! Je crois en ton talent d'écrivain et je pense sincérement qu'à un moment tout va s'éclairer pour moi!!!! Bref continues de la sorte et ne t'inquiètes pas, je serai là pour continuer à te lire!!!! | |
| | | valou92 Went_ Angel
Nombre de messages : 397 Age : 61 Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Mar 17 Fév - 23:07 | |
| J'ai enfin découvert tes chapitres 40 et 41. Si j'avais su je l'aurais fait plus tôt d'ailleurs. Une très belle scène d'amour. La première il me semble dans ton histoire, en tout cas la première aussi intense. Cela fait du bien un peu de tendresse dans cette histoire si violente. - Saran a écrit:
- Étrangement, seul un visage lui vint à l’esprit… celui de cette femme qui lui avait inspiré cette idée. Pourquoi pensait-il à elle en ce moment, il ne le savait pas. Peut-être parce qu’au final il avait passé plus de temps avec elle qu’avec Nika ou Sara…
J'ai beaucoup aimé cet aparté. Il y a quelque chose de très vrai la dedans. Tu sais, je crois que je vais surement faire comme Tallulha. Lorsque ton histoire sera terminée, je laisserais passer un peu de temps et puis je la relirais entièrement à mon rhytme. C'est sur que l'écart de temps entre les chapitres fait qu'il faut se resituer à chaque fois dans le récit. Heureusement, dernièrement tu as posté plus rapproché. Merci pour nous. Encore une fois nous sommes pris par ton écriture qui est fort belle. Je me demande quelle fin tu as prévu pour ton histoire. Heureuse, malheureuse, en demie teinte ? Vers quoi vas-tu tendre ? Franchement je me le demande.... | |
| | | Valérie Went_ Angel
Nombre de messages : 78 Age : 50 Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Jeu 26 Fév - 9:41 | |
| A mon tour, je viens de découvrir tes 2 derniers chapitres avec plaisir, comme d'habitude. Je me pose encore beaucoup de questions, notamment sur le plan de Michael mais chaque chose en son temps et je crois que tu vas réussir à nous éclairer sur ce point dans les prochains chapitres. J'ai noté quelques passages que j'ai particulièrement appréciés : celui qu'a cité Valou mais aussi - Citation :
- Il la regarda s’arrêter face
à la porte pour prendre le temps de reboutonner sa chemisette, parfaitement consciente que lui faisait exactement le contraire derrière elle et la déshabillait du regard. ou encore - Citation :
- Michael poussa un long
soupir et baissa les yeux. Cette plante avait décidément besoin d’eau … et lui de plus de temps pour combler les vides. | |
| | | Saran 01 Went_ Angel
Nombre de messages : 106 Age : 37 Localisation : là où on étouffe ... Pays : Date d'inscription : 08/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Ven 13 Mar - 9:41 | |
| Chapitre : 42
Voilà un petit chapitre qui, j'en suis sûre, sera déjà plus évident à comprendre
Merci pour tous vos commentaires et votre patience; nous ne sommes plus très loin de la fin et tout ne devrait pas tarder à s'éclaircir effectivement.
Bonne lecture !
- Spoiler:
-42-
Son ventre commençait à lui jouer des tours… chaque bosse sur la route qui faisait bondir joyeusement l’autocar lui faisait au contraire vivre des instants plus que pénibles. Son front dégoulinait de sueur et un goût amer et acide lui tiraillait dangereusement l’estomac. La dernière fois qu’il avait ressentit une telle sensation remontait à il y a quelques mois, au fond de sa cellule lorsqu’il avait naïvement avalé ce petit cachet noir à 20h15 précise … Encore une bosse … Instinctivement sa main agrippa le barreau du siège devant lui et le serra comme si sa vie en dépendait. Sucre qui était justement assit sur ce siège, regardait son compagnon depuis quelques minutes ou plutôt guettait sérieusement les moindres contractions de sa mâchoire avec une certaine appréhension.
S : Hey mec … tu vas tenir le coup ?...
Lincoln resta concentré sur ses doigts crispés autour du métal chaud et ne prêta aucunement attention au jeune latino plus préoccupé par ce risquerait d’arriver si il ouvrait la bouche que par son état de santé.
Pendant ce temps Michael, lui tentait difficilement de remonter l’étroite allée du car. Il vint s’asseoir près de Sucre et se retourna pour faire face à son frère.
M : Il fait une halte dans 15 min. Tu vas tenir jusque là ? L : (très sérieusement) Tu aurais dû lui demander où il a eut son permis, ce mec conduit comme un manche !
Michael eût un petit sourire au coin des lèvres. Rare étaient les moments où son frère faisait de l’humour, surtout malade comme il l’était.
M : (à Sucre) Il s’arrête dans un petit village, on pourra voir pour manger quelque chose pendant qu’on y sera. L : Michael si t’as aussi l’intention de nous décrire le menu, tire-toi maintenant !
Cette fois il sourit franchement et se leva aussitôt pour regagner son propre siège quelques rangs derrière, de l’autre côté de l’allée. Sara qui était restée assise, côté fenêtre, le regarda s’installer avec un regard interrogateur.
M : Mal des transports … S (surpise) Ton frère a le mal des transports ? M : On dirait … S : Comment il va ? M : En faite … je me demande lequel des deux va nous faire une syncope…
Sara regarda automatiquement dans la même direction que lui et constata en souriant qu’effectivement Sucre avait l’air presque plus mal à l’aise que Lincoln à l’idée que ce dernier puisse régurgiter tout ce qu’il avait engloutit avant le départ. Lorsqu’elle se retourna vers Michael, lui aussi souriait.
***
Le village n’était pas bien grand et on y croisait presque autant de villageois que de soldat. Leur bus était garé tout près de la route, le capo grand ouvert faisant apparaître de longues ondulations chaudes dans l’air qui déformaient le paysage. Dans l’air flottait aussi plusieurs odeurs composées à la fois des nombreux gaz d’échappement mais aussi des fumées provenant des barbecues disposés un peu partout autour de la place centrale. Il régnait ici une joyeuse pagaille digne des documentaires sur l’Amérique latine. A chaque passage de mobylette ou de vélo, s’élevait du sol un épais nuage de poussière rendant l’atmosphère encore plus étouffante sous ce soleil de plomb. Pas un souffle de vent, juste la chaleur… Pourtant, à part eux, tout le monde semblait s’en accommoder. Il y avait d’ailleurs à quelques mètres de la route une femme de forte corpulence avec un chapeau de cowboy qui faisait griller des dizaines d’épis de maïs. Tout ses avant bras étaient noircis et moites de passer toute la journée au dessus du feu… mais elle semblait heureuse… Michael pensa alors au vent glacial de Chicago que tout le monde craignait mais qu’il appréciait tant. L’odeur du maïs chaud et du poulet grillé lui enivra les sens. Il commença à se faufiler entre les passants vers cette femme qui tenait son chariot à quelques mètres de la route, en sortant de sa poche son petit portefeuille en cuir. Il s’arrêta ensuite et constata en souriant que Sara venait de le devancer et avait même commencé à parler à la marchande. Il ne put alors s’empêcher de la détailler ; son jean usé et sale, son t-shirt bleu clair à demi délavé et ses cheveux négligemment remontés en une coiffure dont il ne connaissait pas le nom. Rien à voir avec la Sara qu’il avait connu à Fox River … elle était encore plus belle à cet instant. Il continua ensuite sa marche jusqu’à arriver au chariot. Sara le remarqua aussitôt et le regarda arriver vers elle avec un éclat de rire.
M : (souriant) Quoi ? S : Rien (rire) Je viens de passer ma première commande en espagnol !
Michael ne pu réprimer le sourire qui restait décidément accroché sur ses lèvres. Voir Sara aussi… radieuse, le remplissait de joie.
S : Je me disais juste… Il y a deux mois, si on m’avait dit que je serai ici, dans un petit village colombien, sous un soleil radieux, à manger du maïs grillé et des … empanadas … Je n’y aurais peut être pas cru ! M : moins que si on t’avait dit que tu ferais évader un type de prison ? S : Encore moins si on m’avait dit que j’en tomberai amoureuse …
Sur cette phrase sincère, elle se pencha vers lui et l’embrassa légèrement. Ils furent ensuite interrompu lorsque la marchande leur tandis un sac en plastique et une épaisse serviette en papier. Michael le saisit et entraîna ensuite Sara avec lui là où les autres étaient restés, c'est-à-dire sur l’une des tables en bois que l’on pouvait louer pour quelques dollars. Sucre arriva en même tant qu’eux avec une glacière entière remplie de bouteille d’eau et d’une poche de glace déjà à moitié fondue qu’il tendit à Lincoln. Ce dernier l’attrapa et la plaqua sur son front plus chaud encore que le capo de leur car, une dizaine de mètres derrière eux. Sara le regarda faire avec inquiétude et fit le tour de la table pour le rejoindre. Elle posa alors sa main sur sa tempe et constata qu’il était bouillant. Michael observa la scène de loin et scruta ensuite les alentours.
M : Tu devrais peut-être te trouver un coin d’ombre et te relaxer un peu avant qu’on reparte.
Lincoln leva brusquement la tête, les yeux exorbitants. Il se leva ensuite avec précaution et s’avança d’un pas rapide et décidé vers la petite cantine où se trouvait les toilettes. Il bouscula tout le monde au passage y comprit Brad qui en revenait. Ce dernier ne broncha pas et revint vers le petit groupe avec un sourire suffisant.
B : Hé il faisait moins la chochotte quand on lui servait de la merde à Fox River ! (rire)
Personne ne releva. Il attrapa une bouteille d’eau et s’écarta du groupe, prétextant une envie de se dégourdir les jambes. Les trois autres s’assirent autour de la table et commencèrent à manger dans le silence, juste en regardant autour d’eux.
Après leur repas, l’autocar rencontra quelques difficultés à redémarrer à cause d’une surchauffe du moteur. Aussi, tous durent prendre leur mal en patience et faire passer le temps comme possible au milieu de ce petit village où la chaleur commençait à se faire de moins en moins supportable.
Ils passèrent ainsi près de quatre heures supplémentaires dans cette fournaise sans pouvoir rien faire. Tous étaient littéralement accablés par cette chaleur imposante et suffocante. Lincoln avait réussit à trouver une place à l’ombre de la seule bâtisse en pierre et dormait ou agonisait seul. Seul Sucre semblait bien supporter la température et démarcha presque chaque camion passant afin de trouver un chauffeur pour les conduire à destination.
Se résignant à ne pouvoir partir tous ensemble, ils se séparèrent et Sara, Lincoln et Sucre prirent tous les trois la route à bord d’un énorme camion de transport de produits réfrigérés. Du haut de ce camion plus moderne que la plupart de ceux qui passaient, la route parut plus agréable. L’air conditionné ravissait tout le monde et les deux dernières heures de route se firent dans le silence et le repos.
Lorsque le camion se stoppa à une station avancée de Buenaventura, il faisait déjà nuit noir. Lincoln descendit le premier et l’air marin du soir furent pour lui comme une bénédiction. Il s’avança vers le premier banc et s’y installa confortablement, suivi de Sucre et Sara qui restèrent debout près de lui.
Su : J’espère qu’ils auront trouvé quelque chose pour venir. Sa : On fera quoi sinon ? Su : Michael nous donne rendez-vous dans notre ancienne auberge s’ils n’arrivent pas avant minuit. L : C’est loin d’ici ? Su : Ca je sais pas. On verra bien.
Sucre s’écroula à son tour sur le banc en bois tandis que Sara restait debout à observer les gens. En faite elle fixait intensément le petit groupe de personne qui faisait la queue en attendant que les portes d’un car s’ouvrent. Ils étaient littéralement agglutinés devant et attendaient les uns contre les autres. Mais au-delà de cette masse, Sara cru reconnaître un visage. Doucement, elle quitta le banc pour s’avancer vers le groupe.
L : Ne vous éloignez pas trop Sara. S : Non non, je vais … juste là bas.
Les convictions de Sara se renforcèrent à mesure qu’elle approchait. Son cœur battait et la cadence de ses pas s’accéléra. Elle vit ensuite les porte du car s’ouvrir alors elle accéléra encore plus. Elle se faufila ensuite entre tous les passagers et posa sa main sur son épaule.
Dernière édition par Saran 01 le Mar 29 Sep - 19:46, édité 1 fois | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Dim 15 Mar - 14:17 | |
| Saran, me voilà te retour sur ta fic pour te féliciter à mon tour. Je n'avais pas voulu trop la lire avant de trouver le dénouement de la mienne. Maintenant que c'est fait, je savoure tes lignes. Bravo! | |
| | | valou92 Went_ Angel
Nombre de messages : 397 Age : 61 Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Dim 15 Mar - 16:36 | |
| - saran a écrit:
- Elle se faufila ensuite entre tous les passagers et posa sa main sur son épaule.
Sur son épaule ? L'épaule de qui ? De Michael ? C'est lui qu'elle attend, cela ne paut pas être celui d'un autre, ou alors l'épaule de Echavarria ?? J'espère que tu ne vas pas nous laisser dans le suspence trop longtemps. Comme d'habitude, très beau chapitre. On ressent les odeurs du maïs grillés et on a chaud avec eux. | |
| | | Saran 01 Went_ Angel
Nombre de messages : 106 Age : 37 Localisation : là où on étouffe ... Pays : Date d'inscription : 08/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Lun 25 Mai - 6:39 | |
| Je reviens après une longue période d'absence et je m'en excuse ... Je ne m'étalerai pas sur les raisons qui ont motivées cette longue absence alors voilà le chapitre 43 qui s'est fait tant attendre.
J'espère que je n'aurai pas trop perdu de lecteur en route et je me doute bien qu'il sera difficile de reprendre l'histoire( déjà confuse pour beaucoup) là où elle s'est arrêtée ; aussi je me suis efforcée de reprendre doucement et d'être on ne peut plus claire !
Encore désolée pour cette attente et merci de votre patience pour ceux et celles qui continueront à me suivre mais surtout à suivre mes personnages !
Chapitre 43 :
- Spoiler:
-43-
Il y avait beaucoup de bruit et beaucoup de monde sur cette place. Tous attendaient avec famille, amis, enfants et bagages devant la ligne jaune marquée au sol qui indiquait l’endroit précis où un car viendrait s’arrêter pour les emmener. Ana Maria elle, n’était pas très chargée, juste un sac en coton blanc. Elle aussi se tenait droite comme un piquet dans la petite foule, prête s’il le fallait à user des coudes pour mettre un pied à bord pourvu qu’elle parte de cette ville. Antonio et elle ne s’échangèrent pas un mot car tout les deux étaient plongés dans leurs doutes et leurs peurs quant à ce qu’ils trouveraient en arrivant chez eux.
Un vieux haut parleur grésilla puis une voix d’homme annonça très rapidement la venue de leur autocar. Tout le monde s’agita un peu, les femmes agrippèrent sauvagement la main de leurs enfants pourtant tout près, certains soulevèrent brusquement leurs bagages en cognant tout ce qui se trouvait autour et d’autre, comme Ana Maria et Antonio, ne bougèrent pas.
L’autocar entra dans la station et s’avança vers eux. Une vielle pub Coca Cola datant des années soixante était encore peinte sur son côté, usée et écaillée par le temps. Le bruit du frein fit grincer toutes les dents avant que les portes en accordéon ne s’ouvrent sur un homme grand et svelte qui tenait dans un sa main un carnet. Une queue s’improvisa spontanément, chaque passager dû montrer son ticket au chauffeur qui l’inscrivit aussitôt sur son calepin. Antonio pressa légèrement Ana Maria dans le bas du dos pour la faire avancer rapidement mais la foule était épaisse et tout le monde poussait pour se frayer un chemin vers un bus qui de toute évidence n’emmènerai pas tout le monde. Plus les passagers embarquaient plus les pressions d’Antonio se firent sentir jusqu’à qu’elle sente sur son épaule une main qui cette fois la retenait en arrière. Elle fit immédiatement volte-face et se retrouva nez à nez avec un visage qu’elle connaissait bien à présent.
An : Sara ?!
***
L’autocar était partit depuis longtemps et la station, à cette heure avancée de la soirée, était à présent vide. Elle ne savait pas si elle regretterait un jour son geste mais il était trop tard à présent. Ana Maria était assise sous le seul porche illuminé de la station, près de Sara et de deux autres inconnus dont elle venait seulement de faire la connaissance. Seul Antonio était resté à l’écart depuis qu’il avait entendu toute l’histoire de Sara et des frères.
Dans le village où ils vivent on ne parle pas de ce qui se passe aux Etats-Unis, encore moins de ce qui pourrait donner des idées aux colombiens. Antonio attendit que Sara s’éloigne un peu pour se rapprocher d’Ana Maria et lui faire entendre raison dans l’intimité de sa langue natale.
At : On devrait être loin à l’heure qu’il est… An :… At : Ana Maria, je croyais que tu voulais quitter cette ville, rentrer chez nous ? An : Je n’ai plus de chez moi Antonio, ces hommes ont massacré nos familles ! At : Raison de plus ! Tu sais à présent de quoi ils sont capables ! An : Je sais mais nous ne sommes plus seuls à présent ! Comment peux-tu penser rentrer ? Plus rien se sera plus jamais pareil, je n’ai plus personne Antonio ! Plus rien à perdre !
Antonio se stoppa net, il se leva et s’éloigna.
Sucre qui n’était pas si loin et qui avait entendu toute la conversation s’approcha de la jeune femme en colère et pour l’inciter à se livrer, il s’adressa à elle en espagnol.
S : Cet homme, c’est votre petit ami ? An : (surprise) Vous avez tout entendu …
Sucre hocha discrètement de la tête.
S : Je suis désolé pour votre famille. An : Merci … Antonio est mon ami, on travail ensemble. S : Pourquoi il n’est pas repartit lui ? An : Il ne veut pas que je sois seule je crois. S : Alors il vous reste encore quelqu’un…
Sur cette phrase le jeune latino se leva et retourna de là où il était venu, laissant Ana Maria seule avec ce qu’il venait de lui dire.
Le bruit remarquable d’un break se fit entendre dans la pénombre et deux phares peu lumineux firent leurs apparitions sur la route. Le break se stoppa devant eux dans un épais nuage de poussière duquel sortirent deux silhouettes familières. Michael et Brad n’eurent d’ailleurs même pas le temps de remercier leur chauffeur que celui détala dans l’obscurité.
Michael, le visage épuisé se dirigea vers son frère.
M : Ca va mieux toi ? L : Oui, on fait avec…
Il ne mit ensuite pas longtemps à remarquer deux personnes qu’il ne connaissait pas et avant qu’il ne prononce le moindre mot, Lincoln lui passa le bras autour de l’épaule pour l’entrainer vers la route.
L : Il est tard Michael et il n’y a plus aucun bus, l’ami de Sara dit qu’on est qu’à seulement une heure de marche de notre auberge alors en route ! M : l’ami de Sara ? L : Je t’expliquerai en chemin.
***
La nuit était bruyante, trop chaude … Cette nuit là personne ne dormit à Buenaventura ; encore moins dans ces quartiers chaud comme celui où se trouvait leur auberge. Il y avait un tuyau gonflé d’eau et percé en des points stratégiques qui courait le long de l’allée principale. Plusieurs petits jets d’eau par-dessus lesquels les enfants sautaient et hurlaient transformaient l’atmosphère du lieu.
Il était près de deux heures du matin et les femmes étaient assises sur des chaises en osier, les tenues relevées jusqu’aux mollets pour mieux apprécier les quelques gouttes qui viendraient humecter leurs peaux arides et mates.
Michael était lui aussi assit sur ce qui pourrai être un trottoir et regardait le bal des enfants qui passaient et repassaient devant lui tels des fantômes à travers le nuage de gouttelettes. L’air était lourd et son corps tout entier était trempé, ankylosé. Il tournait et retournait dans ses mains un billet de un dollars complètement froissé lorsqu’il sentit s’asseoir près de lui un corps chaud.
L : Ils disent un peu par tout que cette nuit est la plus chaude de la saison… M : Un pays idéal pour une retraite bien méritée. L : Je pourrai en rire si seulement je pensais que tu étais sérieux … M : Qui pourrait se reposer quand tant de questions restent en suspens ? L : Approximativement 6 milliards d’hommes Michael. M : que fais tu des 705 millions d’autres ?
Lincoln eut un petit rictus au coin de la bouche avant de reporter à ses lèvres sa bouteille de bière fraîche déjà presque vide.
M : Qu’est-ce qui te fait rire comme ça ? L : …Le faite que je ne sois pas étonné que mon frère connaisse la population exacte de cette planète …
Par fatigue où par surprise, Michael rit aussi.
L : Je te rassure Michael, les « autres » aussi ne se soucient pas des complots, des sociétés secrètes ou toutes autres organisations quelques soient … M : … L :…
Devant le mutisme de son frère Lincoln abandonna cette conversation qui ne menait nulle part et lui donna une frappe amicale dans le dos.
L : Mais heureusement que tu es là pour te dresser contre tout ça… qui d’autre serait assez fou pour risquer une vie simple, une famille aimante, une femme extraordinaire, quand le peuple crie au complot !
Lincoln n’attendit aucune réponse et se leva dans faible râle et retourna sous le porche de l’auberge. Michael lui de son côté continua de triturer son billet de un dollars, perdu dans ses pensées et surtout agacé de constater combien son frère, Sucre, tous avaient raison.
Pourtant dans son esprit tout était claire. Il était même presque satisfait d’avoir retrouvé sa clairvoyance d’autrefois. Un plan A, un plan B … sa devise de toujours. Les autres ne pouvaient peut être par comprendre où il voulait en venir mais lui savait où il les emmenait … à condition qu’ils le suivent toujours.
Tout s’éclaircirait lorsqu’il rencontrera enfin ce Scott Echavaria … il en était persuadé.
***
Dernière édition par Saran 01 le Mar 29 Sep - 19:47, édité 1 fois | |
| | | Valérie Went_ Angel
Nombre de messages : 78 Age : 50 Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Lun 25 Mai - 8:10 | |
| ça fait plaisir de voir que tu es toujours là et que, même si tu as mis plus de temps que tu ne le voulais, tu as écrit une nouvelle suite pour nous. C'est toujours très agréable de lire ton histoire et tes descriptions.
J'ai bien aimé la réflexion de Sucre à Ana Maria. Même si elle a perdu toute sa famille :*ou1*: , elle n'est pas seule. Antonio est toujours à ses côtés. Que va-t-elle décider à présent ?
Concernant Mike, j'attends de voir quel est son plan :face: | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Lun 25 Mai - 9:53 | |
| Saran, quel plaisir de te relire!!! Tu es toute excusée, ma belle!! J'ai toujours hâte de connaitre ton dénouement... | |
| | | Saran 01 Went_ Angel
Nombre de messages : 106 Age : 37 Localisation : là où on étouffe ... Pays : Date d'inscription : 08/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Dim 7 Juin - 16:11 | |
| Zabou, Valérie merci beaucoup de votre fidélité ! Çà fait chaud au cœur surtout après tant d'attente...
Je vous poste ma nouvelle suite !
Je suis à présent en vacances et j'aimerai réellement finir ma fic avant que M6 ne diffuse la saison 4 alors je pense poster mes suites environ une fois par semaine !
Chapitre 44 :
- Spoiler:
-44-
Ses mains étaient complètement engourdies et ne la supportaient presque plus. Ses coudes tremblaient et menaçaient de lâcher prise à tout moment …
Voilà plus d’une demi-heure que Sara était enfermée dans cette petite pièce sombre et malodorante, penchée au dessus de la cuvette des toilettes… exténuée … La gorge brûlante et l’estomac noué. Elle gardait les yeux clos pour ne pas voir les objets et la pièce tourner autour d’elle.
Doucement, elle leva sa main frêle et actionna la chasse d’eau qui fit un raffut terrible, resserrant un peu plus l’étau qui s’était installé dans sa tête. Elle prit quelques minutes supplémentaires pour rassembler ses esprits et ses forces puis se releva plus que péniblement. Son jean glissait un peu autour de sa taille et en disait long sur état de santé plus que précaire. Elle se dirigeât ensuite d’un pas lent vers le semblant de lavabo fixé au mur et laissa l’eau tiède glisser le long de ses mains rougies d’avoir supporté son corps. Son reflet apparut en face d’elle et le reconnu à peine. Son cou était encore un peu gonflé de l’opération et sa peau portait encore les marques de coups qui lui avaient été portés au visage. Elle referma à peine le robinet et se retourna vers la porte pour sortir de sa pénombre.
Lorsqu’elle sortie, elle fut surprise de trouver Michael adossé au mur juste à côté. Son regard était planté dans le sien, inquiet.
Sara, elle dû plisser des yeux tellement la lumière du soleil l’incommodait.
Depuis qu’ils étaient revenus à Buenaventura, depuis déjà cinq jours, Sara était sujette à des nausées quotidiennes. Il n’était pas difficile pour Michael d’en deviner la provenance mais Sara était distante, ailleurs, et peu disposée à en parler… Elle passa devant lui sans un mot et marcha d’un pas chancelant vers la table en bois où Fernando, Lincoln et Brad attendaient.
La table en question était située sur une terrasse avec une vue imprenable sur le grand marché aux poissons qui se tenait chaque semaine au port de la ville. Une place très vivante au cœur de la ville de Buenaventura où le petit groupe devait retrouver le fameux Scott Echavaria. Un rendez vous que Michael avait lui-même orchestré.
Sara retrouva sa place sur le banc sous le regard suspicieux de Lincoln. Michael arriva à son tour et s’installa à ses côtés. Son inquiétude se lisait dans ses yeux mais Sara était une femme déterminé, aussi il se concentra de nouveau sur la raison de leur venue. Lincoln quitta le couple des yeux et regarda pour la énième fois sa montre… 11h49… Son regard fut ensuite attiré vers une autre personne qui s’approcha d’un pas rapide de la table. Antonio ne fit pas dans la dentelle et s’affala presque trop brutalement sur le banc où Fernando et Brad étaient assis.
M : Alors ? At : Personne de correspondant à votre description n’est entré depuis une heure. L : Qu’est-ce que ça veux dire ! (à Michael) Il est où ton Scott ?! At : Mais il y a un homme bizarre qui s’est installé au bar. M : Comment ça bizarre ? At : Il est là depuis longtemps et il a demandé si on servait du vin rouge français. Il a un fort accent américain. L : Ca ne veut rien dire …
Michael ne prêta pas attention la dernière remarque que son frère avait faite et se leva.
L : Mike où tu vas ? On est même pas sûre que c’est lui ! M : Je dois en avoir le cœur net. L : Tu comptes quand même pas y aller seul ! M : Antonio est au bar et Ana tourne dans la salle, je ne suis pas seul. L : Mike, c’est pas clair tout ça ! M : T’as raison Linc, c’est pour ça qu’on va éclaircir tout ça,…
Le ton décidé de Michael ne laissa pas de chance à Lincoln d’intervenir à nouveau.
***
Michael entra dans le petit bar bondé de monde et de fumé. C’est à peine s’il arriva à se faufiler entre les tables pour rejoindre le bar à l’autre bout de la pièce. En chemin, il croisa le regard éloquent d’Ana Maria qui finissait de servir une table. Derrière le bar, Antonio avait regagné sa place et finissait d’essuyer des verres de toute manière irrécupérables … lui aussi le fixai intensément en lui indiquant la direction à suivre.
Le bar n’était pas très grand et entre les hommes à moitié ivre et euphoriques, il n’était pas difficile de reconnaître un homme seul qui visiblement n’appartenait pas cette population. Michael prit le tabouret à côté de lui et prit une gorgé du verre de bière qu’Antonio lui tendit. Discrètement il détournait le regard vers l’homme en question comme pour s’assurer de son identité qu’il ignorait pourtant. L’homme en question jouait avec des dessous de table usé par le temps sans rien faire d’autre. Il portait une chemise noire et un pantalon noir, banal. Michael continua de l’observer discrètement en attendant un signe, un geste … mais rien ne se produisit. Il avala un gorgée de bière et reposa on verre avec une petite grimace.
« Toutes les bières du monde ne valent pas un bon cru français n’est-ce pas ? »
Michael s’arrêta brusquement de bouger dès lors qu’il se rendit compte que l’homme assit à côté de lui avait prononcé son premier mot.
« Encore moins les bières colombiennes ou autres torboyau des pays du sud »
L’homme quitta enfin ses dessous de verre et se tourna vers un Michael interloqué.
« Votre amie, Sara,… elle ne devrait pas rester au soleil dans sa condition »
L’homme enleva ses lunettes de soleil pour révéler un regard gris clair. Il avait une quarantaine d’années aux regards des petites ridules naissantes aux coins des yeux. Son visage était avenant et son sourire presque familier.
M : Depuis combien de temps vous nous observez ? « Plus qu’il n’en faut pour constater qu’elle n’a pas l’air au meilleur de sa forme » M: Scott Echavaria … E: Lui même. M: Où sont passées la cravate rouge et la casquette bleue ?...
Echavaria eût un petit ricanement narquois avant de reprendre son sérieux.
E : Les gens comme moi n’ont pas besoin « d’accessoires » pour trouver ceux qu’ils cherchent. Vous êtes peut-être le fugitif le plus émérite des Etats-Unis mais vous manquez cruellement d’expérience en ce qui concerne le jeu du chat et de la souris … M : Oui c’est vrai, on devrait nous apprendre tout ça à l’école, qu’en pensez-vous ? E : (rire) Sarcastique qui plus est … vous me plaisez Scofield. M : (direct) Vous êtes venu, pourquoi ? E : N’avons-nous pas des intérêts communs ? M : Vous auriez tout aussi bien pu rester caché. E : Juste. Mais j’ai de la compassion pour vous,… vous me rappelez moi, il n’y a pas si longtemps. M : Je ne vois pas où vous voulez en venir. E : Ce que vous voulez connaître Michael n’a rien d’un conte de fée, vous n’aimerez ni le les personnages, ni l’intrigue et encore moins comment tout ça va se finir… M : Je prends le risque. E : Vous prenez cette histoire trop à cœur, vous n’avez eut à faire pourtant qu’à une infime partie de la face immergée de l’iceberg. M : … E : Comprenez bien Michael que vous ne savez pas à qui vous avez à faire et que vous n’êtes en faite qu’un grain de sable dans cette affaire qui n’a pas commencé avec le cas « Burrows » et qui en aucun cas ne finira avec vous. M : Il suffit parfois d’un grain de sable pour enrailler la mécanique …
Echavaria observa d’un œil un peu rieur la détermination de Michael. Il jeta ensuite sur le bar quelques pièces et se leva.
E : Pas ici, pas maintenant … M : Quand alors ? E : Ce soir à 21h retrouvez-moi sur la jetée, là ou il y a un grand voilier hollandais amarré.
Michael, lui fi un signe de la tête et le regarda partir. Il ne s’était pas trompé, ce Scott Echavaria savait beaucoup de choses, et pas que sur le Cartel…
Dernière édition par Saran 01 le Mar 29 Sep - 19:47, édité 1 fois | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Mar 9 Juin - 10:12 | |
| C'est toujours aussi bien, Saran!! Une suite toutes les semaines! En voilà une bonne nouvelle!! | |
| | | caroll Séries-Addict
Nombre de messages : 4 Age : 43 Date d'inscription : 15/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Jeu 11 Juin - 11:33 | |
| J'ai rattrapé mes deux suites de retard et j'avoue que j'en suis ravie! Tes descriptions des lieux et des personnages sont toujours epoustouflantes (j'arrivais à visualiser le decor on aurait dit que j'attendais le bus avec eux devant la vieille affiche coca cola). Une suite par semaine prévue autant dire que je ne vais pas manquer ça. Encore bravo et merci à toi. | |
| | | Valérie Went_ Angel
Nombre de messages : 78 Age : 50 Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Lun 22 Juin - 7:22 | |
| Je n'avais pas vu que tu avais posté. Je ne viens de lire ta suite que maintenant. Bon, ce Scott est venu au rendez-vous. Il a semblé tester Michael et on dirait qu'il l'apprécie déjà, notamment sa détermination à en finir avec la Compagnie. Je pense qu'il admire cette volonté mais il le met en garde néanmoins devant l'ampleur de la tâche. Quant à Sara, si je comprends bien, elle serait enceinte ? ça ne va pas les aider si c'est bien le cas et puis, son corps n'avait pas besoin de ça tout de suite. Elle est encore très faible. Une petite suite ? | |
| | | Saran 01 Went_ Angel
Nombre de messages : 106 Age : 37 Localisation : là où on étouffe ... Pays : Date d'inscription : 08/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Lun 22 Juin - 11:41 | |
| Heureuse de te revoir Valérie ! Oui il est vrai que je n'ai pas vraiment annoncé que je reprenais l'écriture (C'est peu être pourquoi il manque quelques pseudo au tableau ^^)
Chapitre 45 :
- Spoiler:
-45-
Brad était assit sous le patio de leur petite auberge en buvant tranquillement sa téquila tout en surveillant au loin une petite porte en bois fermée depuis de nombreuses minutes. De temps en temps, la chaleur pesante le déconcentrait, alors il reprenait une gorgée.
La nuit était de nouveau tombée sur la ville. Finalement les journées se ressemblaient presque toutes… Chicago lui manquait parfois ; sa petite vie paisible et bien rangée aussi. Pourtant ici, il se sentait différent, utile. Michael et Sucre étaient partis rejoindre leur fameux indicateur depuis un quart d’heure. Il ne saurait dire à l’instant ce que les autres faisaient car depuis quelques jours ils étaient tous bloqués ici, chacun errait un peu à droite à gauche sans savoir vraiment quoi faire, juste à attendre.
Au final tous ces films, toutes ses séries télé qu’il avait pu regarder enfoncé au fond de son canapé là bas, dans l’Illinois, n’étaient qu’un pâle reflet de la réalité. La vie de « hors la loi » n’était en rien palpitante. Le fugitif passe en fait le plus claire de son temps à attendre… attendre quoi ? … Attendre de savoir quoi attendre ! Voilà ce que tous faisaient depuis des jours, tourner en rond.
Pour ce soir, lui se contenterai de surveiller cette porte en bois. Sa patience fut d’ailleurs récompensée et la porte s’ouvrit discrètement sur une Sara encore plus fébrile qu’elle ne l’était en y entrant. Si Michael pensait être le seul à comprendre ce qui arrivait à la jeune femme, il se trompait lourdement…
Les bras vaguement collée près de son corps, Sara retourna vers le patio sans se rendre compte que quelqu’un l’observait. Avant même qu’elle ne monte les premières marches elle leva les yeux et se figea quand elle croisa ceux de Brad. L’ancien gardien s’arrêta lui sur les cernes noirs qui dévisageaient le visage autrefois doux et plaisant de la jeune femme.
Sara grimpa péniblement les quelques marche et alla s’asseoir en silence près de son ancien compagnon de calvaire. Celui-ci reprit une dernière gorgée et se racla un peu la gorge avant de se tourner vers elle.
B : Depuis combien de temps ça dure …
Sara ne fut en rien surprise de sa question, ses yeux contemplaient les lampadaires sous lesquels dansaient une nuée d’insectes en tout genre et qui rendait l’éclairage incertains.
S : Bogotà …
Brad avança sa main et la posa sur l’avant bras humide et chaud de la jeune femme.
B : Ca va aller …
Sa voix était douce, presque agréable. Sara retrouva en face d’elle le Brad rassurant qu’elle pouvait percevoir à travers le mur de sa prison à La Palma. Celui qui en quelques sorte l’avait supporté toutes ces longues heures passées dans le noir. Tellement d’eau avait coulée sous les ponts qu’elle en avait oublié à quel point cet homme pouvait être humain à ses heures. Elle détourna les yeux vers lui, des yeux humides. Finalement, qui mieux que lui pouvait comprendre…
Ils furent interrompus par Lincoln qui fit une entrée remarqué en manquant de trébucher sur le palier. Aussitôt Brad enleva sa main de la peau fiévreuse de Sara qu’il troqua contre la fraîcheur de son verre. Lincoln prit place autour de la table et remarqua avec étonnement la main tremblante de Sara. En faite, il la détailla un peu plus, comme si il venait seulement de remarquer le teint livide et fragile que la jeune femme portait sur le visage depuis quelques jours.
L : Sara, est-ce que tout va bien ?
Sara acquiesça nerveusement et rangea sa main sous la table, sur sa jambe elle aussi prise de convulsion. Le regard lourd, presque accusateur de Lincoln la mettait plus que mal à l’aise et elle sentit son cœur battre plus fort.
L : Vous n’avez pas l’air en forme, vous devriez aller vous reposer.
D’un bon impressionnant, Sara se leva.
S : Oui, c’est vrai …. Je- … je vais aller m’allonger un instant.
Elle contourna la table sous le regard inquisiteur des deux hommes et se dirigea vers la porte d’entrée. A peine avait-elle fini d’en faire le tour qu’elle fut prise de vertiges qui lui firent perdre l’équilibre. Lincoln se leva d’un bon et rattrapa la jeune femme avant qu’elle ne heurte le sol et la souleva, paniqué.
L : Sara ! … Sara !
Son corps tout entier brulait de fièvre.
L : Putain qu’est-ce qu’elle a ?! B : Elle fait une crise, elle est en manque … L : Quoi ?!! En manque de quoi ??!! B : De morphine.
Lincoln plaqua sa main sur le front brûlant de Sara et s’angoissa. La température avait grimpée en flèche. Il souleva alors soudainement le corps inanimé de la jeune femme dans ses bras et la porta jusqu’à l’intérieur. Il ouvrit violemment la porte de la salle de bain d’un coup de pied et hurla à l’homme qui s’y trouvait de sortir. L’homme ramassa rapidement ses affaires et sortit précipitamment de la pièce en laissant l’eau de la douche couler. Lincoln ne réfléchît pas instant, il grimpa dans la baignoire et se cala, lui et Sara toujours dans ses bras sous le jet d’eau froide. Comparé à la chaleur extérieure, l’eau froide lui électrisait la peau. Il se laissa glisser le long du mur et s’assit dans le fond de la baignoire tout en tenant fermement près de lui le corps de Sara. L’eau froide ruissela sur leur deux corps …
Vu de loin on entendit rien mais très doucement Lincoln pencha sa tête vers celle de Sara et lui chuchota quelque chose.
Brad observait la scène depuis l’embrasure de la porte. Il ne perdit pas temps et réagit.
B : je cours à la pharmacie j’en ai pas pour longtemps. L : Tu sais ce qu’il lui faut ?! B : Oui …
Brad fit volte face et manqua de heurter au passage Antonio qui déboula, alerté par le fracas de la porte et les hurlements.
At : (alerté) Qu’est-ce qui se passe ici ???! L : …
Antonio resta sans voix devant ce qu’il voyait tandis que Lincoln continuait de caresser le visage à présent calme de Sara.
***
Plusieurs heures plus tard…
Michael et Sucre revinrent en compagnie d’Echavaria, tout les trois aussi silencieux que des tombes. Arrivé sous le patio, Sucre rentra directement à l’intérieur, visiblement irrité, ce qui n’échappa à personne.
L : (à Michael) Qu’est-ce qu’il a ? Et qu’est-ce qu’il fait là lui ? M : Il nous a tout raconté Linc … crois moi ce n’est pas de cet homme que tu as le plus à craindre…
La suspicion demeurait pourtant dans les yeux Lincoln, peut importe ce que cet homme avait à dire, il ne lui faisait pas confiance, ce qu’Echavaria remarqua aisément.
E : Je sais qu’il n’est pas facile pour un homme comme vous de faire confiance à un homme comme moi mais si je suis venu c’est dans l’intention de vous prévenir tous de ce dans quoi vous vous engagez. L : Et qui nous dit que c’est pas pour les prévenir eux de notre situation ? E : Si c’était le cas, ça serait déjà fait alors soyez raisonnable et écoutez au moins ce que j’ai à vous dire. L : Une dernière question … M : Laisse couler Linc … L : Non. …. Pourquoi vous nous aidez ? Le coup de bon samaritain j’y crois pas. E : Parce que vous n’êtes pas les premiers ni les derniers à vouloir vous confronter à cette organisation et à vouloir y mettre un terme ; il y a même un président qui y a perdu la vie. L : Reynolds ? E : (souriant) Pour ça il faut remonter plus loin…. Si je fais ça c’est par sympathie pour vous alors c’est à prendre où à laisser.
Lincoln reprit alors sa place autour de la table entre Antonio et Brad. Tous en firent de même y comprit Michael qui dû en faire le tour pour rejoindre Sara qui avait l’air endormie. Doucement il se pencha vers elle.
M : Ca va toi ? S : Oui …
La jeune femme avait dit cette phrase en fixant successivement Lincoln et Brad avec un regard qui leur incombait le secret.
Sans se douter de quoi que ce soit Michael prit place à ses côté et glissa sa main dans celle de Sara sous la table.
L : (sec) On vous écoute, qu’est-ce que vous avez à nous dire….
A suivre…
Dernière édition par Saran 01 le Mar 29 Sep - 19:42, édité 1 fois | |
| | | zabou Went_ Angel
Nombre de messages : 639 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Mer 24 Juin - 23:23 | |
| Encore un excellent chapitre, Saran, continue!!! | |
| | | valou92 Went_ Angel
Nombre de messages : 397 Age : 61 Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Sam 27 Juin - 22:19 | |
| Ma petit Saran c'est avec un très grand plaisir que j'ai redécouvert ton écriture ce soir. Comme je ne viens plus très souvent par ici (oui je sais c'est une honte ), je n'avais pas vu que tu avais continué à poster. Bon je t'avoue franchement que j'ai eu un peu de mal à replonger dans l'intrigue mais c'est à peu près revenu maintenant. J'ai donc lu tes trois derniers chapitres, avec une petite préférence pour le dernier. Une très belle scène avec Linc, Sara et Brad, complices dans la douleur face à Mike. Et toujours ces détails qui font la grande richesse de ton écriture. Quand à ce Scott, et bien on va attendre de savoir ce qu'il a à dire Donc maintenant tu ne nous laches plus et tu vas jusqu'au bout ! | |
| | | Valérie Went_ Angel
Nombre de messages : 78 Age : 50 Pays : Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Dim 19 Juil - 11:00 | |
| Je viens de lire ta suite avec beaucoup de retard...
Bon, finalement, je me suis plantée à propos de Sara. En fait, elle est sous l'emprise de la morphine. Pour l'instant, Mike ne le sait pas. Linc et Brad semblent vouloir préserver ce secret et aider Sara à s'en sortir.
A quand la suite ? | |
| | | Saran 01 Went_ Angel
Nombre de messages : 106 Age : 37 Localisation : là où on étouffe ... Pays : Date d'inscription : 08/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Mar 21 Juil - 20:45 | |
| Je viens ici avec beaucoup de retard pour vous dire que je ne vous oublie pas mais je suis actuellement en vacances et j'avoue n'avoir que peux de temps à consacrer à mon histoire. je rentre en fin de semaine et posterai des que j'aurai une minute promis !!!
biz a tous et bonne vancances ! | |
| | | Saran 01 Went_ Angel
Nombre de messages : 106 Age : 37 Localisation : là où on étouffe ... Pays : Date d'inscription : 08/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Mar 29 Sep - 19:41 | |
| Me voilà de retour avec les derniers chapitres de mon histoire …
Il y a un long fossé entre maintenant et mon dernier post. Tout d’abord j’ai enfin trouvé le cran de faire lire Point de Non retour à quelques uns de mes amis qui avaient déjà vu la saison 4. Autant vous dire qu’il leur a fallut plus d’un mois pour tout lire et leurs réactions étaient à peu de choses près semblables aux vôtres…
Tout d’abord le rapprochement avec la véritable saison à été très direct ! (on m’a gentiment soupçonné de m’en être directement inspiré lol. N’étant pas présents lorsque je l’ai commencé avec vous bien avant que le tournage ne débute, ils sont resté très dubitatifs !)
Inquiète je me suis permise une petite pause dans mes écrits pour constater par moi-même et effectivement je reconnais quelques coïncidences !
M6 diffuse depuis peu la saison 4 et en toute honnêteté je me suis arrêté au bout de 5 épisodes tellement je suis déçue… Je m’accorde à la majorité… L’esprit de Prison Break à disparut ! Reprise d’une envie d’écrire ma propre version, je me suis mise à relire tout mes écrits pour me remettre dans le bain. Je souhaite vous épargner cette tâche et je vais revenir avec une sorte de récapitulatif, voire introduction de la suite. Un peu comme on annonce une nouvelle saison, je reviens avec de nouveaux épisodes !
- Spoiler:
-46-
Il y a cinq semaines, un homme réalisa ce qui ne s’était jamais produit dans cet endroit, il réussit à faire évader cinq hommes de prison… Sur les cinq, un seul fut retrouvé, il se faisait appeler « Lechero » … Deux jours après sa réincarcération, son corps fut retrouvé pendu au dessus de la cour.
Le corps sans vie d’un autre détenu fut également découvert dans une galerie souterraine, celle emprunté par les évadés. Théodore Bagwell, un tristement célèbre meurtrier américain avait trouvé là mort sous terre des suites d’un violent traumatisme crânien…
Depuis cette évasion miracle, le gouvernement décida d’agir et organisa la destruction de la prison de SONA. Les détenus furent littéralement dispersés dans les nombreuses prisons que le Panama comptait ; SONA fut détruite intégralement puis brûlée pour qu’il ne subsiste plus rien du diktat des prisonniers…
…
« On rencontre sa destinée Souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter »
Jean de la Fontaine
…
Michael aura mit à l’épreuve sa chaire pour sauver son frère et aura sacrifié l’innocence de son Ame pour sauver la femme qu’il aime, Sara. Il existe un vieux dicton dans le continent Sud Américain qui dit que lorsqu’un homme perd son corps et trahi son âme, il ne lui reste que ses convictions et sa foi pour avancer.
Michael n’avait plus la foi, mes ses convictions continuaient de le motiver. Autour de lui, tous avaient rencontré mort et désespoir, comme faisant parti d’une liste maudite contre qui le sort semblait s’acharner…
Ana Maria avait perdu les siens et Antonio, lui avait perdu l’espoir de la revoir un jour sourire… Sucre n’était plus que la moitié de lui-même, tiraillé entre son amour pour Maie-Cruz et sa loyauté envers celui qui lui avait redonné sa chance… Lincoln, était finalement devenu le père indigne qu’il méprisait tant en laissant une fois encore son fils derrière lui… Sara avait vu disparaître ces derniers mois les seuls soutiens paternels qui lui restaient au monde pour voir resurgir au contraire de vieux démons oubliés ; sa dépendance à la morphine, vestige de son passée tumultueux… Brad quant à lui faisait ce qu’il savait faire de mieux ; s’accrocher… S’accrocher à son poste de gardien, s’accrocher à l’argent, s’accrocher aux autres, s’accrocher à l’espoir d’être l’homme qui aurait voulu être…
Ce soir l’espoir s’appelait peut-être Scott Echavaria, un homme qui avait surgit dans leur vie comme cette histoire sans fin qui leur collait désormais à la peau… au sang.
…
Il faisait nuit noire et la rue était étonnement calme… Comme si le temps s’était arrêté pour écouter son histoire. La table était assez grande pour accueillir tous les protagonistes de l’histoire, sans exception…
L : (sec) On vous écoute, qu’est-ce que vous avez à nous dire…. … E : Laissez-moi d’abord me présenter… Je m’appelle Scott Echavaria et je suis un agent actif du projet K… L : K, c’est quoi ça encore ? E : Je vais vous raconter une histoire…
Echavaria déboutonna le haut de sa chemisette pour mieux respirer. Les autres ne bougeaient pas et attendaient avec impatience de connaître tout du Cartel.
E : Elle débute en décembre 1913, avec la naissance de la Banque Fédérale des Etats-Unis d’Amérique. Je ne vais pas vous retracer les grandes lignes de votre programme d’histoire et vous rappeler uniquement ce cette Banque dirige en quelques sortes les Etats-Unis et donc le monde. Elle décide de la valeur monétaire dans notre cher patrie, applique les taux d’emprunt, supervise toutes les banques d’Amérique etc. … Elle est née de l’association de plusieurs grandes banques privées des Etats Unis parmi lesquelles figurent des noms comme Rothschild, Lehmann ou encore Rockefeller. Bien des hommes se sont heurtés à cette … entité intouchable. Abraham Lincoln, Jackson avant lui … Kennedy est mort à cause de cette histoire… Brad : Kennedy comme … John Kennedy, le président ? E : John Fitzgerald Kennedy en personne. Quelques mois avant sont assassinat il avait écrit une nouvelle loi ; la loi EO 11110 qui aurait mit un terme à toutes leurs manigances de banquiers véreux et redonner au gouvernement son pouvoir sur l’argent et sur la frappe de la monnaie… Plus de 400 personnes se trouvant sur la scène du crime et à l’hôpital où à été admis Kennedy ont trouvé la mort dans les deux ans qui suivirent. Inutile de vous préciser qui à l’époque s’était chargé de faire le ménage … L : Le Cartel …. E : Certains diront que le Cartel est à la tête de la Federal Reserve, d’autre prétendront le contraire ; le fait est qu’aujourd’hui et depuis des décennies ces deux groupes sont de connivence et ont la main mise sur toutes les grandes institutions d’Amérique. Le gain est leur motivation suprême, leur but ultime est de - .. M : Créer une crise économique… E : « Re » créer vous voulez dire … La crise de 1907 ; La grande dépression de 1929 … le choc pétrolier de 70 … Toutes des tentatives pour le moins réussies ! Même les guerres leurs rapportent ! Rien ne les arrête ! M : Le projet K … c’est quoi ? E : Un projet qui vise à élimer le Cartel. L : Quel est le rapport ave nous ? E : Aldo Burrows L : Il s’est retourné contre eux ! E : Le programme Echelon, ça vous parle ? Réseau d’interception des communications publiques et privées du monde entier ? M : Oui. E : Le cartel l’a tout bonnement infiltré, rien ne leurs échappe, sauf quand des agents double comme votre père ou moi-même subtilisons des informations qui peuvent compromettre leurs intérêts. M : L’enregistrement ne révélait seulement que le fait que Steadman était encore en vie. E : Croyez- moi que pour les intérêts du Cartel, cet homme devait rester aux oubliettes. L : C’est vous qui avez intercepté la clé USB ? Pourquoi ne pas avoir laissé mon père la récupérer ? E : Cette clé devait arriver à votre père Sara. (À Sara)
Sara se redressa soudainement au son de son nom. Cette histoire était un peu confuse pour elle.
E : Je ne peux pas vous expliquer pourquoi. L : Donc si je comprends bien, notre pays est au bord de la crise économique pour que des gros banquiers s’en mettent plein les poches en rétablissant l’ordre ? E : Grossièrement dit mais oui, c’est ça. M : Où sont-ils basé ? E : (ironique) Comme s’il n’en existait qu’une. Le terme de Réseau serait plus approprié. Je n’en connais que deux : L’une se trouve à Elis Island pour New York et une autre à Pine Gap en Australie. L : Et qu’est-ce qu’on fou ici alors ? E : La Colombie faisait autrefois parti réseau mais avec le soulèvement des farc, cela était devenu risqué. L’ancien complexe se trouve sur l’ile de Cascajal que l’on peut apercevoir en face de la baie de Buenaventura, une sorte base « fantôme ». Il est évident d’après ce que je vois que le Cartel l’infeste toujours …
Le silence régnait toujours autour de la table. Personne n’osa prononcer un mot. Finalement il n’avait eut à faire qu’à la partie visible de l’iceberg… Ils étaient littéralement dépassés.
Sucre écoutait depuis peu la conversation depuis le pas de la porte, l’amertume balayait son visage.
E : Silence évocateur… Je vous avez prévenus, vous ne savez pas à qui vous vous attaquez et croyez moi, ce n’est pas votre joyeuse petite équipe qui mettra un terme à ce que des groupes, des personnalités, des économistes, des présidents ont essayé d’abolir. Vous vous briserez contre eux comme tous ceux qui l’ont fait auparavant ; et je suis venu vous le dire.
Sucre : Il a raison Michael !
Tous redressèrent et se tournèrent vers le jeune latino qui prit enfin la parole.
S : On ne peut rien faire et va perdre tout ce qui nous reste à se battre contre eux ! M : Qu’est-ce que tu propose ? On laisse tomber et rentre bien sagement chez nous ! S : Tu vois une meilleure solution ?!
Michael se leva dans un excès de colère et s’adressa à son ami en le pointant violement du doigt.
M : Mais qu’est-ce que tu crois Fernando ?! Que tu vas rentrer chez toi comme si de rien n’était ??? Ils ne nous lâcheront jamais ! Chaque fois que tu verras une voiture te suivre, qu’un homme te fixera un peu trop longtemps, que ta femme ne rentrera pas à l’heure ; toutes ces fois tu poseras la même question !!!! L : Michael calme toi ! M : Non je ne me calmerais pas ; ces gens ont bousillé nos vie Linc, ils ont tué papa ! Ils ne nous lâcheront jamais !! Et qui te dis qu’ils n’ont pas non plus tué maman ???! L : tu délires Mike calme toi Sara : Michael …
Michael fit virevolter sa chaise derrière lui et descendit du patio pour s’éloigner dans l’obscurité.
E : Rien n’est pire qu’un homme qui a perdu ses convictions les plus profondes ….
…
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| | | Saran 01 Went_ Angel
Nombre de messages : 106 Age : 37 Localisation : là où on étouffe ... Pays : Date d'inscription : 08/10/2008
| Sujet: Re: Point de Non-Retour ... Jeu 8 Oct - 20:05 | |
| Chapitre 47
- Spoiler:
-47-
Antonio entra dans sa chambre et alla s’asseoir près de la vieille coiffeuse. Il tira le tiroir qui grinça et fut surprit de n’y trouver aucun mouton de poussière compte tenu de sa vétusté. Il déplia soigneusement la serviette en tissu qu’il avait dans la main et la posa sur ses genoux.
Il prit ensuite une longue inspiration, porta les mains autour de son cou et détacha avec précaution la chaîne qu’il portait. Une fois le loquet défait, il la fit glisser dans ses mains pour la contempler une dernière fois. La petite croix en or avait perdu de son éclat depuis le temps où sa mère lui en avait fait cadeau. Aussi loin qu’il pouvait s’en rappeler, il ne l’avait jamais enlevé et ne l’avait jamais contemplé autrement qu’à travers un miroir.
Il la plaça religieusement sur sa petite serviette et se signa. Il rabattit avec chacun des côté du petit bout de tissu et le plaça au fond du tiroir. Il sorti ensuite de la poche arrière de son jean une feuille de papier qu’il n’ouvrit pas et déposa également dans le tiroir qu’il referma aussitôt.
Pour ce qu’il s’apprêtait à faire,… Il n’en n’aurait plus besoin…
...
Plusieurs heures plutôt …
Antonio était debout sur le pas de la porte. Il observait de loin Scott Echavaria serrer la main de Lincoln puis monter dans le taxi. Celui si démarra et quitta le quartier. Brad et Sara qui étaient un peu en retrait s’approchèrent ensuite de Lincoln, l’air abattu.
Il sursauta soudainement quand Sucre passa devant lui et s’appuya contre le mur. Les deux hommes n’avaient jamais vraiment parlé et pour la première fois qu’ils le faisaient, Fernando s’adressa à lui en espagnol.
S : Tu dois te poser pas mal de question sur tout ce bordel … At : Je comprends juste qu’Ana et moi on ne s’imaginait pas se retrouver au milieu de tout ça en sauvant juste la vie d’une femme.
Sucre ne le regardait pas et fixait lui aussi Lincoln, Sara et Brad qui discutaient au bord de la route.
At : je ne regrette pas d’avoir aidé Sara, si c’est ce que tu penses en ce moment. S : Nous aussi on n’imaginait pas se retrouver au milieu de tout ça en s’évadant de prison… Mais on avait tous une raison de le faire… At : Tu l’as fait pourquoi toi ? S : … Pour une femme (baissant la tête) … elle est enceinte … At : Où est-elle ? S : Loin. At:… Alors Michael doit beaucoup compter pour toi. S : Tu n’imagines pas les sacrifies que ce mec a pu faire pour nous tous. Y a pas un gars ici qui ne lui doive rien, moi le premier. At : Alors aies l’esprit en paix amigo, tu as une bonne raison de faire ce que tu fais.
Antonio détourna le regard du petit groupe au loin et suivi des yeux Ana Maria qui revenait du fastfood avec trois sacs.
At : On a tous de bonnes raisons …
Il quitta Sucre sans un mot de plus et alla la rejoindre au pas de course.
At : attends je vais t’aider ! An : Merci, à cette heure ci c’est tout ce que j’ai trouvé d’ouvert. At : Ne t’inquiète pas, tout le monde à faim de toute façon ! An : L’homme, il est parti ? At : Oui An : Et qu’est ce qu’ils ont décidé ? At : J’en sais rien, pour le moment, rien n’est fait. Ils ne me mettent pas franchement dans la confidence.
Tout les deux rentrèrent et déposèrent les paquets sur la table au milieu de la salle. Lincoln, Sara et Brad les suivirent de près et s’installèrent un peu partout dans la pièce. Cela faisait des jours qu’ils étaient les uns sur les autres et garder un minimum d’espace vital était devenu plus que primordial pour chacun. Au passage, ils se servirent dans l’un des trois paquets.
B : Génial ! Je sais plus depuis combien temps j’ai pas mangé les bons petits plat de chez nous !
Seule Sara avait réagit en lui souriant ; elle n’était pas mécontente non plus de manger un hamburger. Elle en prit un deuxième et monta l’escalier pour rejoindre le seul absent à leur petite tablée improvisée.
La porte n’était pas fermée, elle la poussa juste un peu pour entrer. La pièce était baignée dans le noir, seul la lumière du couloir pouvait la pénétrer. D’ici on pouvait même encore entendre les autres parler. Ses yeux ne s’habituèrent pas assez vite à l’obscurité et elle heurta un sac au sol.
M : Je suis là.
La voix venait du lit à gauche. Sara poursuivit et s’installa elle aussi puis se pencha un peu au dessus de lui pour atteindre la petite lampe sur le chevet et l’allumer.
S : Tiens, j’ai pensé que tu aurais faim. M : Merci, mais franchement j’ai pas trop d’appétit…
Sara acquiesça et posa les deux burgers sur le côté et pris la main de Michael dans les siennes.
S : Tu veux en parler ? M : Non …
Michael releva la tête et contempla le visage de la femme qu’il avait devant lui. Sans prévenir, un large sourire se dessina sur ses lèvres et il pouffa de rire. Sara fut soulagée de cette surprise mais le regarda avec interrogation.
M : Quand on s’est rencontré, je t’ai promis un dîner et voilà que c’est toi qui m’apporte … (se penchant derrière elle) des hamburgers ? S : Hey c’est toujours mieux que les bujitos que tu m’as proposé la dernière fois …
Un silence passa et Michael expira longuement avant de reprendre son exploration des lignes du visage de Sara.
.... M : Dis moi que tu seras là Sara … S : Je serai là Michael… quoique tu décides. …
Sans réfléchir Michael se jeta à ses lèvres. Sara, quoiqu’un peu surprise se laissa faire et passa ses bras autour de son cou. Ce baiser ne ressemblait en rien aux autres. Celui-ci était avide et enflammé ; différent.
Lorsqu’ils se séparèrent, essoufflés ; leurs têtes restèrent collées l’une contre l’autre.
S : (chuchotant) : Je me trompe ou bien … tu as l’air désespéré ? M : Non … S : Qu’est-ce que tu as dans la tête Scofield … M : …
Il se redressa et passa ses doigts sur ses lèvres.
M : Tu es une femme exceptionnelle Sara, ne laisse personne te persuader du contraire.
Il baissa les yeux et continua en jouant inconsciemment avec les doigts de Sara. Ce contact était devenu familier, naturel entre les deux amants.
M : Je ne dis pas ça parce que je t’aime comme un fou mais parce que,… quand je te regarde, quand je t’écoute prendre la parole… je ne peux pas m’empêcher de penser à quel point je suis fière de toi. Alors je ne sais pas ce que tu as pu vivre dans ta vie, les épreuves par lesquelles tu es passée mais je te le dis Sara, tu es une femme exceptionnelle de qui on peut être fière, crois moi…
Sara avait ses yeux braqués sur lui, comme si ceux-ci pouvaient eux aussi entendre ces mots que sa mémoire ignorait. L’émotion la gagna et les mots lui vinrent difficilement.
S : Je ..-
Le dicton l’a bien souvent prouvé, des actions valent bien souvent mieux que des mots et Sara lui répondit par le plus doux des baisers qu’elle ne lui ait jamais donné. Michael décida alors de reprendre les choses là où ils les avaient laissées dans cette salle de bain à Bogota et passa ses mains sous ses vêtements. Peu importe cette fois que les autres soient en bas… peu importe le récit d’Echavaria, peu importe ce qui se passerait demain et qui serait encore là pour le voir.
Ils avaient laissé la porte entrebâillée car ils restaient enchaînés à la réalité,… ce qui ne les empêcha pas d’ouvrir une parenthèse, juste tout les deux.
Michael avait éteints la lampe et Sara ne demeurait plus qu’une sensuelle ombre chinoise que le faisceau de lumière du couloir éclairait en contre jour. A cheval sur lui, le spectacle n’aurait pu en être plus beau.
Le contact de leurs peaux nues était nouveau et pourtant ils avaient l’impression de se retrouver enfin… Les mains de Michael étaient encore plus douces qu’à leurs habitudes, n’effleurant qu’à peine la peau diaphane de cette femme qui lui semblait tout à coup si fragile face à sa propre carrure.
Son visage humide retenait parfois quelques cheveux de Sara. Son odeur était enivrante; il n’aurait su la décrire exactement ; Sara avait l’odeur du sable chaud, subtile et intime. Inconsciemment il prononça son nom, Sara, comme si il ne pouvait en être autrement. Elle ne répondit pas mais il la sentit devenir plus entreprenante et se laissa juste aller. De temps en temps, il ouvrait les yeux pour voir, cette porte entrebâillée et ce rayon de lumière, pour lui rappeler qu’ils n’étaient pas seul car il n’entendait plus rien ; rien d’autre que sa respiration qui s’intensifiait et s’accélérait a mesure du rythme qu’ils avaient prit.
Le temps se figea littéralement, seuls leurs battements de cœur fixaient la cadence insensée qu’ils s’étaient donnés.
Plusieurs fois Sara cru manquer d’oxygène et elle sentit que ses forces s’amenuisaient mais le plaisir qu’elle ressentait à ce moment, cet abandon total la maintenaient en vie et pour rien au monde elle n’aurait voulu que cela s’arrête. Michael était en elle jusque dans son âme, son amour pénétrait sa peau et lui excitait les sens… bien plus qu’une overdose…
***
Ses forces ne la soutenant plus elle se laissa doucement retomber sur le torse de Michael et s’empara de ses lèvres pour pouvoir faire durer leur plaisir le plus longtemps possible.
Exténués, ils restèrent enlacés l’un contre l’autre, faisant ainsi coïncider leurs respirations pendant de longues minutes qui parurent une éternité.
Malgré la chaleur qui régnait à présent dans la pièce, la peau de Sara frissonnait.
M : Tu as froid ? S : (rire) Nan, je meurs de chaud !
Tout les deux rirent doucement avant de reprendre peu à peu leur sérieux.
M : Alors ça sera comme ça … S : De quoi ? M : La vie avec toi … si c’est ça, ça me plait.
Sara lui répondit en l’embrassant puis se leva. Elle ramassa ses sous-vêtements et sa chemise et les enfila. Avant qu’elle ne prenne son jean, Michael attrapa sa main.
M : Hey, ça va ? S : (souriante) Oui … mais (regardant le lit d’en face) Dans combien de temps penses tu que quelqu’un montra se coucher…
Michael relâcha sa main à regret et se releva lui aussi pour s’habiller. Il savait que Sara avait raison. Il regrettait simplement qu’elle soit aussi prudente, même si au fond de lui, elle avait apprit à l’être à ses côtés…
Une fois terminé, Sara passa devant lui et ouvrit la porte. Avant qu’elle ne fasse un pas en dehors, Michael passa une dernière fois la main sur sa nuque et en sortit ses cheveux de sous sa chemise blanche. Il les reposa sur son dos comme un trésor. Il passa ensuite ses doigts au travers comme pour leur redonner un peu de circonstance ou profiter encore une fois d’un peu d’elle qui n’appartenait désormais plus qu’à lui.
Il attrapa ensuite le volet de la porte et tout les deux sortirent l’un derrière l’autre.
***
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